Alors que la Convention de Minamata sur le mercure célèbre le huitième anniversaire de son entrée en vigueur, plus de 150 Parties et de nombreuses parties prenantes continuent de travailler pour réduire la pollution au mercure dans le monde.

Les préparations vont bon train pour la 6e Réunion de la conférence des parties (COP-6), qui se déroulera du 3 au 7 novembre 2025 à Genève, en Suisse.

Depuis le 16 août 2017, la Convention de Minamata a pris des mesures importantes pour contrôler les sources d’approvisionnement et le commerce du mercure, réduire l’utilisation, les émissions et les rejets de mercure, sensibiliser le public et renforcer les capacités institutionnelles nécessaires.

Ensemble, les Parties ont pris des mesures pour éliminer progressivement les produits contenant du mercure ajouté, notamment les lampes fluorescentes, les thermomètres et le mercure dans les cosmétiques, ainsi que pour limiter l’utilisation du mercure dans les processus industriels.

La Secrétaire exécutive de la Convention, Mme Monika Stankiewicz a dit que « ces réalisations concrètes par les Parties ont contribuer à réduire la demande de mercure au sein des industries et à réduire les émissions et les rejets dans l’environnement. Une action forte reste à mener pour protéger les écosystèmes et les générations actuelles et à venir, notamment les populations vulnérables à l’exposition au mercure ».

Le travail de mise en application au sein des législations nationales est appuyé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) et le Programme spécifique international, qui constituent le mécanisme financier, et des initiatives telles que le Programme PlanetGOLD soutenu par le FEM.

Osvaldo Patricio Álvarez Pérez, Président (Chili) de la COP-6, a dit qu’en associant toutes les forces vives pour mettre en œuvre la Convention de minamata et d’autres efforts environnementaux, « nous pouvons relever les défis communs et faire une plus grande différence. Je m'engage à collaborer avec toutes les parties pour trouver un terrain d'entente et protéger les populations et l'environnement des dangers de la pollution au mercure ».

La COP-6 abordera les défis auxquels les Parties sont confrontées dans la mise en œuvre de la Convention, tels que le contrôle du commerce, la gestion des déchets et l’utilisation du mercure dans les cosmétiques, les plombages dentaires, l’extraction artisanale et à petite échelle de l’or et les processus industriels.

Elle sera aussi l’occasion d’aborder la question du renforcement de la coopération avec d’autres accords mondiaux et partenaires internationaux sur des sujets essentiels tels que la biodiversité et la participation pleine et effective des peuples autochtones et des communautés locales.