Nos assistants d’équipe ne sont pas seulement du personnel de soutien : ils constituent le fondement du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), fournissant la structure et la fiabilité qui permettent à l’ensemble de l’organisation de prospérer.

Aujourd'hui, nous rencontrons Luigi Bruno d'OCHA Genève, qui partage ses réflexions à l'approche de la retraite après 34 ans de service.

Vous travaillez à OCHA depuis 34 ans. Dites-nous comment tout a commencé.

Tout a commencé dans les années 1990 à Pise, en Italie, alors un pôle clé de l'aide humanitaire. À la demande du gouvernement italien, l'ONU a mis en place un dépôt de secours pour les pays touchés par des catastrophes naturelles. J'étais l'un des deux employés locaux recrutés pour soutenir les opérations – mon premier emploi à l'ONU, un poste G-2.

Grâce à une série d'événements heureux, j'ai acquis de l'expérience au Département des affaires humanitaires à Pise, en collaboration avec le PAM et l'OMS. Lors de la restructuration des Nations Unies dans les années 2000, le PAM est devenu l'organisme principal chargé de la gestion des secours. J'avais alors noué de solides relations à Genève.

Lorsqu’on m’a proposé un poste au sein de l’Unité de soutien logistique pour poursuivre le projet depuis Genève – désormais basé à Brindisi – j’ai accepté sans hésitation.

C'était mon premier déménagement à l'étranger, avec ma femme et mes deux enfants. Je parlais français, mais pas eux, mais nous étions déterminés à nous adapter. Cette expérience a profondément marqué nos vies.

Quels ont été les points forts et les aspects les plus difficiles de la collaboration avec OCHA ?

Le plus beau moment a été de rencontrer des collègues sur le terrain. L'incroyable talent et l'humanité d'OCHA sont une leçon d'humilité, et chaque rencontre m'a apporté des enseignements précieux.

Les missions sur le terrain ont également été incroyablement enrichissantes : nous avons pu constater de visu l’impact de notre travail et trouver un sens à notre participation à quelque chose de plus grand.

Cependant, la période qui a eu le plus d’impact sur moi personnellement a été la réduction des effectifs juste avant la pandémie de COVID-19.

Mon poste a été supprimé et j'ai été réaffecté aux Ressources Humaines, un domaine qui m'était totalement inconnu. Mais les défis nous rendent plus forts et plus résilients. Apprendre quelque chose d'aussi nouveau m'a redonné de l'énergie et de la confiance.