Chronique ONU | Edition en ligne


Prix de paix Nobel attribué dans Oslo

Accueil
Dans ce numéro
Archives
Abonnez-vous
Vos réactions
Nobel Peace Prize
Acceptant le prix Nobel de la paix du centenaire, le Secrétaire général Kofi Annan a fait état de l’insécurité qui a réapparu depuis le 11 septembre. “Nous sommes entrés dans le troisième millénaire par une porte de feu, a-t-il dit. Si aujourd’hui […]nous voyons plus clair et plus loin, nous comprendrons que l’humanité est indivisible.”

La remise du prix, qui a eu lieu le 10 décembre à Oslo (Norvège), a marqué le centenaire du prix. “En cette année du centenaire, le Comité a, une fois de plus, ressenti le besoin de mettre l’accent sur le thème récurrent de l’histoire du prix Nobel de la paix - l’espoir d’un monde mieux organisé et plus pacifique. Rien ne symbolise mieux cet espoir, ou représente mieux cette réalité, que les Nations Unies”, a déclaré Gunnar Berge, Président du Comité norvégien du prix Nobel.

Le prix - une médaille en or, un diplôme et 950 000 dollars - a été attribué conjointement aux Nations Unies et à M. Annan, et a été accepté par le Secrétaire général et le Président de l’Assemblée générale de l’ONU, Han Seung-soo. L’argent du prix sera consacré à un nouveau projet de l’ONU qui n’est pas encore défini, a précisé M. Annan.

Dans son discours qui a suivi la remise du prix, M. Annan a souligné trois priorités des Nations Unies au cours du XXIe siècle : éliminer la pauvreté, prévenir les conflits et promouvoir la démocratie. “Il faut un monde débarrassé de la pauvreté pour que tous les hommes et toutes les femmes puissent exploiter leur potentiel. Il faut que les droits de l’homme soient respectés pour que les différends puissent être réglés dans l’arène politique, par des moyens pacifiques. Il faut un environnement démocratique […] pour que les individus puissent s’exprimer librement, choisir le gouvernement qui leur convient et jouir de la liberté d’association.”

Citant le Coran, Confucius, la Torah, l’Évangile et les enseignements bouddhistes, M. Annan a mis l’accent sur la nécessité de respecter la liberté religieuse et de prévenir les conflits qui ont éclaté au nom d’une puissance supérieure. “Nous pouvons aimer ce que nous sommes sans haïr tout ce que, et qui, nous ne sommes pas. Nous pouvons nous épanouir dans nos propres traditions tout en tirant les leçons d’autrui et en respectant les enseignements qu’elles véhiculent.”

Au nombre des participants figuraient vingt lauréats précédents, la famille royale de Norvège et d’autres autorités.

Eu connaissance d’autres prix Nobel de la paix qui ont été attribués
au système des Nations Unies ou à des personnes associées à l’Organisation

Sites:
Discours du Secrétaire général à l’occasion de la remise du prix Nobel de la paix
Déclaration du Secrétaire général à l’Assemblée générale
Déclaration du Secrétaire général au Conseil de sécurité
Déclaration du Secrétaire général à la presse




Accueil || Dans ce numéro || Archives || Abonnez-vous || Vos réactions

Créez un signet pour le site de la Chronique: http://www.un.org/french/pubs/chronique
Et vous pouvez adresser un courrier électronique: unchronicle@un.org
Site de la Chronique en anglais: http://www.un.org/chronicle

Chronique ONU: Copyright © 1997-2001 Nations Unies.
Tous droits réservés pour tous pays. Les articles de ce numéro peuvent être reproduits dans un but éducatif. Cependant aucune partie ne peut en être reproduite dans un but commercial sans l’autorisation expresse par écrit du Secrétaire du Conseil des publications, Bureau L-382C, Nations Unies, New York, NY 10017, Etats-Unis d’Amérique.