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Fiches méthodologiques - Économique


Fiches méthodologiques

Indicateurs des aspects économiques du développement durable

Table des matières

Chapitre 2 : Coopération internationale visant à accélérer un développement durable dans les pays en développement et politiques nationales connexes

  • PIB par habitant
  • Part nette des investissements dans le PIB
  • Somme des exportations et des importations en pourcentage du PIB
  • Produit intérieur net ajusté pour tenir compte de lenvironnement
  • Part des produits manufacturés dans les exportations totales de marchandises

Chapitre 4 : Modification des modes de consommation

  • Consommation énergétique annuelle par habitant
  • Part des industries grosses consommatrices de ressources naturelles dans la valeur ajoutée du secteur manufacturier
  • Réserves minérales prouvées
  • Réserves prouvées de combustibles fossiles
  • Durée de vie des réserves énergétiques prouvées
  • Intensité de lutilisation des matières premières
  • Part dans le PIB de la valeur ajoutée manufacturière
  • Part de la consommation de ressources énergétiques renouvelables

Chapitre 33 :Ressources et mécanismes financiers

  • Rapport entre le transfert net de ressources et le PNB
  • Rapport entre le montant total de l'APD versée ou reçue et le PNB
  • Rapport dette/PNB
  • Rapport service de la dette/exportations
  • Part des dépenses de protection de lenvironnement dans le PIB
  • Montant des financements nouveaux ou supplémentaires en faveur du développement durable

Chapitre 34: Transfert de techniques écologiquement rationnelles, coopération et création de capacités

  • Importations de biens déquipement
  • Investissements étrangers directs
  • Part des importations de biens déquipement écologiquement rationnels
  • Dons de coopération technique



Chapitre 2 : Coopération internationale visant à accélérer un développement durable dans les pays en développement et politiques nationales connexes

PRODUIT INTERIEUR BRUT PAR HABITANT
Economique Chapitre 2 Elément moteur

1. Indicateur

a) Nom : Produit intérieur brut (PIB) par habitant.

b) Brève définition : Les niveaux du PIB par habitant sont obtenus en divisant par le nombre d'habitants le PIB annuel ou de la période considérée aux prix courants. Une variante de cet indicateur pourrait être la croissance du PIB réel par habitant, qui est obtenue en divisant par la population correspondante le taux de croissance annuel ou périodique du PIB en prix constants à la production ou à lachat.

c) Unité de mesure : Dollar des Etats-Unis.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 2 : Coopération internationale visant à accélérer un développement durable dans les pays en développement et politiques nationales connexes.

b) Type dindicateur : Elément moteur.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Cet indicateur est un indicateur fondamental de la croissance économique qui mesure le niveau et limportance du produit économique total. Il reflète lévolution de la production totale de biens et de services.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : La croissance de la production de biens et de services est un déterminant majeur de la situation économique. En répartissant la production totale entre chaque unité de population, on peut déterminer la mesure dans laquelle le taux de production individuelle contribue au processus de développement. Cette mesure indique le rythme de la croissance économique par habitant ainsi que le rythme auquel les ressources sont utilisées. En tant que seul indicateur composite de la croissance économique, cest un très important indicateur sommaire de la situation du développement économique sous ses différents aspects. Il ne mesure pas directement le développement durable mais il sagit dune mesure très importante des aspects économiques du développement durable, y compris les modes de consommation de la population et lutilisation des ressources renouvelables.

c) Liens avec dautres indicateurs : En tant que mesure composite très agrégée, cet indicateur a des liens étroits avec un grand nombre dindicateurs désagrégés. On peut citer en exemple laccroissement démographique, les migrations nettes, les autres indicateurs du PIB, les changements d'utilisation des sols, les terres arables par habitant et les terres boisées.

d) Objectifs : Les objectifs nationaux sont en général orientés vers les priorités, la disponibilité des ressources et, dans une large mesure, la performance économique historique. Les objectifs internationaux sont le plus souvent établis par les institutions financières et les organisations internationales afin de procède à des comparaisons de la performance économique des différents pays et déterminer la répartition des apports d'aide et laffectation des ressources. Certains groupements de pays constituant des entités économiques, par exemple la Communauté européenne, lOrganisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et les pays du Bénélux fixent aussi des objectifs internationaux pour leurs membres qui servent de références pour la hiérarchisation des priorités de la politique nationale. En outre, lOrganisation des Nations Unies utilise le revenu moyen mondial par habitant comme seuil pour déterminer les abattements qui seront accordés aux pays ayant une importante population lors de létablissement du barème des contributions des Etats membres.

e) Conventions et accords internationaux : Le Système de comptabilité nationale de 1993 (SCN) établit des normes internationales pour les comptes nationaux.

4. Description méthodologique et définitions de base

a) Définitions et concepts de base : D'après le SCN de 1993, le PIB peut être défini de trois manières : premièrement, il s'agit de la valeur ajoutée totale de toutes les unités de production, y compris toutes les taxes et aides applicables aux produits qui ne sont pas prises en compte dans lévaluation de la production. Il s'agit aussi de la somme des utilisations finales de biens et de services (sauf la consommation intermédiaire) mesurée aux prix dachat, moins la valeur des importations de biens et services. Enfin, il peut s'agir de la somme des revenus primaires distribués par les unités de production résidentes.

b) Méthodes de mesure : Les estimations du PIB en prix courants sont ajustées et établies en prix constants à laide de déflateurs des prix. Des estimations démographiques permettent de passer du PIB total au PIB par habitant, alors que les taux de change et les autres facteurs de conversion sont utilisés pour arriver à des valeurs exprimées en unités monétaires communes. Le PIB est réel et calculé en extrapolant la valeur ajoutée totale au cours de lannée de référence à laide dindicateurs de production en termes physiques ou en corrigeant les valeurs en prix courants à laide dun indice implicite des prix.

c) Lindicateur dans la structure EMSA : Le PIB par habitant reflète les processus et structures des forces économiques. A ce titre, il est considéré comme un indicateur composite d'élément moteur dans la structure EMSA. Toutefois, il peut aussi être considéré comme une mesure de la situation économique dun pays par rapport à la population.

d) Limites de lindicateur : Lune des limites souvent citée à propos du PIB est que, pour pouvoir être un indicateur essentiel de performance économique dans loptique du développement durable , il ne doit pas tenir compte des coûts sociaux et environnementaux de la production; il ne constitue donc pas une bonne mesure du niveau de bien-être global. Par exemple, le PIB par habitant ne donne aucune information concernant les interactions de lutilisation dénergie et de matières premières avec lenvironnement. Le PIB nest pas non plus considéré comme une bonne mesure de la consommation durable car il ne tient pas compte du capital utilisé dans le processus de production.

Des différences peuvent exister entre les pays pour ce qui est des procédures et pratiques de comptabilité nationale et de notification des données démographiques. Un autre inconvénient pourrait tenir à la comparabilité des informations sur les prix utilisées pour déflater les données aux prix courants ainsi qu'aux différences techniques présidant au choix de lannée de base pour les données initiales. En outre, la conversion du PIB en une monnaie commune peut poser un problème jugé fondamental en raison des déséquilibres du moment des taux de change de la monnaie de certains pays par rapport à la monnaie de comparaison (dollar des Etats-Unis). C'est le cas en particulier des monnaies des pays en transition pour lesquelles les taux de change du marché aboutissent à des niveaux irréalistes du PIB, rendant difficile toute interprétation intéressante des chiffres des différents pays.

Les taux de conversion utilisés par la Division de statistique de l'ONU sont normalement les taux de change du marché ou les taux de change panachés communiqués par le FMI. Dans certains cas, on utilise les taux opérationnels de l'ONU qui servent essentiellement pour le règlement des transactions administratives entre les pays d'accueil et l'ONU. Dans de très rares circonstances, il faut recourir aux parités de pouvoir d'achat ou aux taux de change corrigés des prix. La Banque mondiale utilise aussi un taux de change spécial lorsque le taux de change officiel entraîne des distorsions des niveaux en dollar du PIB.

e) Autres définitions : Les indicateurs économiques qui mesurent de façon plus efficiente laugmentation du niveau des biens et des services sont de meilleurs indicateurs du développement durable. L'évolution de la consommation est mieux reflétée par des indicateurs comme les dépenses de consommation des ménages, utilisées aux Etats-Unis. Cet indicateur peut être dérivé du SCN.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

Cet indicateur ne souffre pas de limites graves en matière de disponibilité de données. Les principaux éléments des données nécessaires sont pour la plupart régulièrement disponibles pour une majorité de pays auprès de sources nationales et internationales dans une optique chronologique. Lexistence de concepts internationalement acceptés facilite aussi létablissement dindicateurs. Les données sur le PIB annuel en prix constants et aux prix courants sont généralement notifiées par les bureaux nationaux de statistique ou les banques centrales dans le questionnaire de l'ONU sur les comptes nationaux et complétées par des estimations établies par lONU ainsi que par dautres organisations internationales comme la Banque mondiale et le FMI. LOrganisation de coopération et de développement économiques (OCDE) établit des estimations trimestrielles du PIB pour ses Membres. Les données sur la population viennent essentiellement de recensements ou enquêtes. Elles sont complétées par des estimations de la croissance établies par la Division de la population de lONU.

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Lorganisme chef de file est le Département de linformation économique et sociale de l'ONU (DIESAP). Le point de contact est le Directeur, Division de statistique, DIESAP; numéro de télécopie (1 212) 963 9851.

7. Autres informations

a) Statistiques et données :

Des statistiques complètes des comptes nationaux sont publiées par lONU dans la série National Accounts Statistics: Main Aggregates and Detailed Tables. La base de données sur les comptes nationaux de la Division de statistique de lONU contient aussi des séries chronologiques du PIB.

Les données et prévisions démographiques figurent dans World Population Prospects, publication de la Division de la population du Département de linformation économique et sociale et de lanalyse des politiques de lONU.

Les taux de change sont publiés par le FMI dans Statistiques financières internationales.

b) Etat de la méthodologie :

Le SCN de 1993 contient des normes internationales sur les comptes nationaux et est le fruit des efforts menés en collaboration par Eurostat, le FMI, l'OCDE, l'ONU et la Banque mondiale.

 
PART NETTE DES INVESTISSEMENT DANS LE PRODUIT INTERIEUR BRUT
Economique Chapitre 2 Elément moteur

1. Indicateur

a) Nom : Part nette des investissements dans le produit intérieur brut (PIB).

b) Brève définition : Cet indicateur mesure la part nette des investissements par rapport à la production totale. Il est obtenu en divisant la formation brute de capital productif par le produit intérieur brut, dans les deux cas aux prix dachat.

c) Unité de mesure : Pourcentage.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 2 : Coopération internationale visant à accélérer un développement durable dans les pays en développement et politiques nationales connexes.

b) Type dindicateur : Elément moteur.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Le taux dinvestissement mesure l'élan imprimé au développement économique, reflétant les apports de capitaux requis pour financer le processus de développement.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : Cet indicateur concerne les processus et structures des activités économiques. Il sagit dun élément important du processus de développement durable dans les pays en développement, dont l'objectif est d'accroître la participation de ces pays à léconomie mondiale. Il représente un important élément financier contribuant à laccélération du rythme de développement.

c) Liens avec dautres indicateurs : Cet indicateur est étroitement lié à dautres mesures du développement économique, en particulier le PIB par habitant et la part des produits manufacturés dans le PIB.

d) Objectifs : En général, la politique gouvernementale fixe des objectifs nationaux pour la part des investissements dans le PIB qui servent de base aux programmes de financement budgétaire et aux exercices d'établissement des priorités.

e) Conventions et accords internationaux : Non existants.

4. Description méthodologique et définitions de base

La formation brute de capital (investissement brut) est définie dans le Système de comptabilité nationale (SCN) comme la valeur totale de la formation brute de capital fixe plus les variations de stocks et les acquisitions moins les cessions de valeurs. La formation de capital fixe est la valeur totale des acquisitions dactifs fixes par un producteur moins les cessions, plus certaines augmentations de la valeur des actifs non produits. Dans la formation brute de capital entrent les dépenses au titre de l'incorporation de nouveaux biens durables aux stocks dactifs fixes par les industries, les prestataires de services publics, le secteur privé, les services non rentables et les ménages, mais à lexclusion des dépenses des services publics au titre des biens durables à usage militaire. Elle est en outre répartie entre biens tangibles nouveaux et existants (logements, bâtiments et structures, machines et matériels, etc.) et biens intangibles (exploration minière, logiciels dinformatique, loisirs, biens originaux artistiques et littéraires, etc.)

Toutefois, ne sont considérés comme des investissements dans loptique du SCN comme dans celle de cet indicateur, que ceux réalisés au titre des actifs produits. Toutes les dépenses au titre des actifs non produits, par exemple les terrains ou les dépenses denseignement ou de santé qui améliorent la qualité du capital humain, ne sont pas prises en compte.

Une variante de cet indicateur serait celui qui permettrait de cerner certaines dépenses dinvestissement par secteurs, comme la protection de lenvironnement, la santé et léducation, le logement, la nutrition etc., considérés individuellement comme pertinents du point de vue du développement durable. On pourrait aussi calculer lindicateur sur la base de la formation brute de capital fixe.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

Le concept de formation brute de capital est normalisé dans le SCN et est par conséquent comparable entre les pays. Les données sont de qualité raisonnable et généralement disponibles auprès des sources nationales et dans une optique chronologique. Les données sur la formation brute de capital et le PIB sont généralement notifiées par les bureaux nationaux de statistique ou les banques centrales dans le questionnaire de lONU sur les comptes nationaux. Elles sont complétées par des estimations établies par la Division de statistique de lONU ainsi que par dautres organisations internationales, comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI).

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Cet indicateur a été mis au point par le Département de linformation économique et sociale et de lanalyse des politiques (DIESAP) de lONU. Le principal point de contact pour ce qui est du SCN ainsi que de la collecte de données au niveau international est le Directeur, Division de statistiques, DIESAP; numéro de télécopie (1 212) 963 9851.

7. Autres informations

Dautres précisions sur la définition conceptuelle du PIB figurent dans le Système de comptabilité nationale de 1993.

Les statistiques des comptes nationaux sont publiées dans la série National Accounts Statistics: Main Aggregates and Detailed Tables.

 
SOMME DES EXPORTATIONS ET DES IMPORTATIONS EN POURCENTAGE DU PRODUIT INTERIEUR BRUT
Economique Chapitre 2 Elément moteur

1. Indicateur

a) Nom : Somme des exportations et des importations en pourcentage du produit intérieur brut (PIB).

b) Brève définition : Il sagit dune mesure de louverture dune économie, représentée par la part dans le PIB des exportations et des importations de biens et de services.

c) Unité de mesure : Pourcentage.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 2 : Coopération internationale visant à accélérer un développement durable dans les pays en développement et politiques nationales connexes.

b) Type dindicateur : Elément moteur.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Lobjectif de cet indicateur est de mesurer louverture de léconomie dun pays aux échanges internationaux.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : En général, les échanges internationaux encouragent une meilleure utilisation des ressources au niveau national et au niveau mondial. Cette relation entre les échanges et le développement durable est expressément reconnue dans Action 21. Ainsi, une économie plus ouverte au commerce international peut mieux tirer parti de ressources données. Dans une optique dynamique, léconomie peut aussi bénéficier des technologies novatrices disponibles partout dans le monde. Cependant, étant donné que les prix des biens et services échangés au niveau international ne reflètent pas pleinement les coûts et avantages du point de vue de lenvironnement, les échanges internationaux nencouragent pas toujours une meilleure utilisation des ressources denvironnement. En outre, si lindicateur témoigne du degré dintégration dune économie dans léconomie mondiale, il ne montre pas les effets environnementaux (épuisement, pollution) liés à certains flux matériels.

c) Liens avec dautres indicateurs : Cet indicateur est étroitement lié aux autres indicateurs économiques, environnementaux et institutionnels, comme le PIB par habitant, les importations de biens déquipement, les importations et les exportations de déchets dangereux, les stratégies de développement durable et la ratification et la mise en oeuvre des accords internationaux.

d) Objectifs : Non existants.

e) Conventions et accords internationaux : Non existants.

4. Description méthodologique et définitions de base

Les exportations et les importations de biens et de services sont les rubriques types de la balance des paiements et des comptes nationaux. Dans les exportations de biens et de services entrent les ventes, le troc, les dons ou cadeaux de biens et de services par des résidents dune économie à des non-résidents, alors que les importations sont constituées par les achats, le troc - ou la réception de dons ou de cadeaux, par des résidents en provenance de non-résidents. Dans les biens sont compris les marchandises en général, les produits à transformer, les principales réparations à effectuer sur les produits, les biens achetés dans les ports par les transporteurs et lor non monétaire. Dans les services entrent les transports, les communications, les voyages, les services de construction, dassurance, les services financiers, les services informatiques et dinformation, les redevances et droits de licence, les autres services aux entreprises, les services personnels, culturels et récréatifs ainsi que les services publics. En général, les exportations et les importations de biens sont comptabilisées à la valeur marchande des biens à la frontière de léconomie à partir de laquelle ils sont exportés. Ainsi, la valeur des exportations ou des importations ne tient pas compte du tarif douanier. Les exportations et les importations de services sont évaluées au prix effectif convenu entre le résident et le non-résident.

Le PIB est une mesure de la valeur créée par les activités productives des résidents de léconomie. Le PIB utilisé pour cet indicateur devrait être évalué aux prix dachat.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

Les données nécessaires à cet indicateur sont généralement disponibles. Louverture de léconomie dun pays peut être appréciée à partir des données sur les comptes nationaux relatives aux exportations et aux importations de biens et de services et du PIB exprimé en monnaie nationale. Cependant, lorsque le taux de change officiel sapprécie ou se déprécie sensiblement en termes réels, lindicateur douverture tiré des données des comptes nationaux peut être faussé. Dans ce cas, lindicateur peut être calculé à partir des données de la balance des paiements concernant les exportations et les importations en dollars des Etats-Unis et les données du PIB converties en dollars des Etats-Unis au taux de change implicite, utilisé dans les opérations de change effectives.

Pour les principales données des comptes nationaux, le point de contact est la Division de statistique du Département de linformation économique et sociale et de lanalyse des politiques (DIESAP) de lONU; alors que pour les données concernant la balance des paiements, cest le Département de statistique du Fonds monétaire international (FMI).

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Lorganisme chef de file pour la mise au point de cet indicateur est la Banque mondiale. Le point de contact est le Chef du Service des indicateurs et de lévaluation environnementale, Département de lenvironnement, Banque mondiale, numéro de télécopie (1 202) 477 0968.

7. Autres informations

On trouvera dautres précisions sur les concepts et définitions des exportations et importations de biens et de services dans le Cinquième Manuel de la balance des paiements du FMI et dans le Système de comptabilité nationale de 1993 du DIESAP. Des définitions et concepts relatifs au PIB figurent dans le SCN de 1993.

 

PRODUIT INTERIEUR NET AJUSTE POUR TENIR COMPTE DE L'ENVIRONNEMENT
Economique Chapitre 2 Situation

1. Indicateur

a) Nom : Produit intérieur net par habitant ajusté pour tenir compte de l'environnement.

b) Brève définition : Cet indicateur est obtenu en déduisant les coûts denvironnement du produit intérieur net et en divisant la somme obtenue par la population totale du pays de référence.

c) Unité de mesure : Dollar des Etats-Unis.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 2 : Coopération internationale visant à accélérer un développement durable dans les pays en développement et politiques nationales connexes.

b) Type dindicateur : Situation.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Lévolution tendancielle du produit intérieur net peut être utilisée pour mesurer la croissance économique durable. Une évolution tendancielle à la hausse implique une croissance économique dun caractère plus durable.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : La valeur ajoutée ajustée pour tenir compte de lenvironnement facilite lévaluation des distorsions sectorielles dans léconomie. Elle contribue aussi à identifier les principales sources de croissance durable. Ainsi, l'évolution du produit intérieur ajusté global et les modifications des contributions structurelles au produit intérieur ajusté constituent-elles les meilleures mesures de la croissance et du changement structurel du point de vue du développement durable. Elles peuvent aider à définir les instruments économiques qui permettront d'internaliser les coûts dans les budgets des ménages et des entreprises afin dencourager des comportements économiques propices à une production et à une consommation respectueuses de lenvironnement.

Plusieurs facteurs autres que le capital produit et le capital naturel peuvent affecter la durabilité des tendances du produit intérieur ajusté. Il sagit du progrès technologique, de la découverte de ressources naturelles, des modifications des modes de production et de consommation, des catastrophes naturelles et provoquées par lhomme, de linflation, du niveau dendettement et de la productivité du "capital" humain et institutionnel.

c) Liens avec dautres indicateurs : Cet indicateur représente une mesure agrégée qui est étroitement liée à dautres indicateurs économiques et environnementaux, en particulier dans des domaines comme le transfert de technologies, la modification des modes de consommation et lutilisation des ressources naturelles. Il est aussi lié à dautres indicateurs qui mesurent le produit intérieur.

d) Objectifs : Non existants.

e) Conventions et accords internationaux : La Conférence des Nations Unies sur lenvironnement et le développement a recommandé que soit utilisé dans tous les pays Membres le Système de comptabilité économique et environnementale intégrée.

4. Description méthodologique et définitions de base

Le produit intérieur net est lun des résultats de létablissement de comptes denvironnement. Diverses méthodes, qui sont des variantes du Système de comptabilité économique et environnementale intégrée, ont été mises au point par la Division de statistique de lONU en tant que systèmes satellites du Système de comptabilité national (SCN) et ont été testées dans plusieurs pays. Cependant, du point de vue conceptuel, la méthodologie nest pas encore totalement développée ni largement acceptée.

Un aspect du calcul du produit intérieur ajusté pour tenir compte de lenvironnement consiste à évaluer les coûts denvironnement comme la dégradation et lépuisement de leau, de lair, des forêts et des espèces sauvages. Ces coûts sont des coûts imputés et représentent par conséquent des estimations des coûts qui auraient été encourus pour maintenir intact lenvironnement naturel durant la période comptable.

Cet indicateur peut aussi être calculé en ajoutant les catégories de la demande finale ajustée pour tenir compte de lenvironnement [consommation, accumulation nette de capital et exportations (nettes)] et en divisant le total obtenu par la population totale du pays. La valeur ajoutée ajustée pour tenir compte de lenvironnement correspond à la contribution des différents secteurs économiques au produit intérieur ajusté pour tenir compte de lenvironnement. Une variante de cet indicateur pourrait être le taux dépargne, comme proposé par la Banque mondiale. Celui-ci est calculé en utilisant les mêmes données et reflète à la fois le capital humain et le capital naturel et présente un très grand intérêt du point de vue analytique. Les autres comptes satellites, comme les stocks de ressources, la production de déchets et les dépenses de protection de lenvironnement, sont des mesures moins agrégées mais pourraient être plus utiles et acceptables pour les pays.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

Les statistiques de lenvironnement, comme les stocks et les variations des stocks de ressources naturelles, les émissions en termes physiques, les données sur les prix du marché et les coûts de lextraction des ressources naturelles, constituent des informations de base nécessaires pour le calcul de la valeur ajoutée et du produit intérieur ajusté pour tenir compte de lenvironnement. Les données sur les émissions ou les coefficients démissions ne sont généralement pas disponibles dans les pays en développement. Les sources de données sont en général disparates, mais incluent généralement les organismes suivants : bureaux de statistique, ministères de lagriculture, de lenvironnement, de la sylviculture, des pêcheries, de la planification, de la construction et de lextraction minière, et Banque centrale.

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

La Division de statistique de lONU est lorganisme chef de file et continue à réaliser plusieurs projets par pays dans le domaine de la comptabilité économique et environnementale intégrée. Ces travaux sont réalisés en coopération avec les gouvernements et avec laide financière de la Banque mondiale, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et du Programme des Nations Unies pour lenvironnement (PNUE). Le point de contact à la Division de statistique est le Directeur, Division de statistique, Département de l'information économique et sociale et de lanalyse des politiques; numéro de télécopie (1 212) 963 9851.

7. Autres informations

On peut trouver dautres détails sur le produit intérieur net ajusté pour tenir compte de lenvironnement dans les ouvrages suivants :

Organisation des Nations Unies. Comptabilité économique et environnementale intégrée, 1993.

DIESAP. Environmental Accounting: An Operational Perspective. Document de travail No 1.

 
PART DES PRODUITS MANUFACTURES DANS LES EXPORTATIONS TOTALES DE MARCHANDISES
Economique
Chapitre 2
Situation

1. Indicateur

a) Nom : Part des produits manufacturés dans les exportations totales de marchandises.

b) Brève définition : Cet indicateur est défini comme la part en pourcentage des produits manufacturés dans les exportations totales de marchandises.

c) Unité de mesure : Pourcentage.

2. Situation dans la structure générale

a) Action 21 : Chapitre 2 : Coopération internationale visant à accélérer un développement durable dans les pays en développement et politiques nationales connexes.

b) Type dindicateur : Situation.

3. Pertinence (intérêt pour laction des pouvoirs publics)

a) Finalité : Cet indicateur représente un aspect de la coopération internationale, à savoir laccès dun pays et sa participation aux marchés mondiaux de produits manufacturés.

b) Importance dans l'optique du développement durable/non durable : Une présence importante et croissante sur les marchés mondiaux de produits manufacturés est un élément qui compte pour le développement durable dun pays. Des recettes plutôt stables tirées des exportations de produits manufacturés constituent une source importante de ressources pour linvestissement dans des formes durables du développement. Cependant, les stratégies dexportation doivent être replacées dans le contexte des priorités de développement national. Lévolution de cet indicateur est importante pour les différents pays ainsi que pour des comparaisons entre les pays.

c) Liens avec dautres indicateurs : Cet indicateur est étroitement lié à d'autres indicateurs concernant en particulier la coopération internationale et la modification des modes de consommation. Ces indicateurs sont notamment le produit intérieur brut (PIB) par habitant et la part de la valeur ajoutée manufacturière dans le PIB.

d) Objectifs : Aucun objectif spécifique na été établi pour la réalisation de cet indicateur.

e) Conventions et accords internationaux : Il nexiste pas de conventions ou accords internationaux concernant cet indicateur.

4. Description méthodologique et définitions de base

a) Définitions et concepts de base : Les éléments de lindicateur qui doivent être définis sont la valeur totale des exportations de marchandises et la valeur des exportations des catégories de produits qui peuvent être considérées comme léquivalent commercial de la production de produits manufacturés. Le premier élément est uniformément défini dans les statistiques commerciales internationales. Pour le deuxième, les sous-catégories suivantes de la Classification type pour le commerce international (CTCI) sont pertinentes : produits chimiques (CTCI, code 5); produits manufacturés essentiellement classés par matières premières (CTCI, code 6); à lexclusion des métaux non ferreux (CTCI, code 68); machines et matériels de transport (CTCI, code 7) et articles manufacturés divers (CTCI, code 8). Les concepts de base entrant dans les définitions de ces deux éléments peuvent être obtenus facilement dans les principales documentations sur les statistiques commerciales internationales (voir section 7 ci-après).

b) Méthodes de mesure : Etant donné que lindicateur est fondé sur les statistiques détaillées du commerce international, les problèmes de mesure sont les mêmes que ceux généralement rencontrés pour établir ces statistiques (voir références dans la section 7 ci-après).

c) Lindicateur dans la structure EMSA : Du point de vue de la structure EMSA, lindicateur représente généralement létat de la participation aux exportations sur les marchés mondiaux de produits manufacturés.

d) Limites de lindicateur : Il faut être prudent lorsquon interprète cet indicateur dans le contexte des priorités globales de développement. Comme pour toute tentative de classement des produits manufacturés, des problèmes se posent en raison des imprécisions dans les définitions actuelles de la CTCI.

5. Données disponibles de sources internationales et nationales

a) Données nécessaires pour établir lindicateur : Seules des statistiques sommaires du commerce international sont nécessaires.

b) Données disponibles : Les données visées dans la section 4 a) plus haut sont disponibles au niveau national pour la plupart des pays sur une base régulière et sous une forme qui permet des comparaisons internationales intéressantes.

c) Source des données : La principale source internationale des séries chronologiques des données internationales comparables sont les bandes magnétiques des Nations Unies sur les échanges. Les informations les plus récentes par pays peuvent en général être obtenues auprès des instituts nationaux de statistiques.

6. Organismes participant à la mise au point de lindicateur

Lorganisme chef de file est lOrganisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI). Le point de contact est le Chef du Service des statistiques industrielles de la Division de l'information et de la recherche, ONUDI; numéro de télécopie (43 1) 232 156.

7. Autres informations

a) Autres ouvrages :

Forstner H. et R. Ballance. Competing in a Global Economy, An Empirical Study on Specialization and Trade in Manufactures. Londres, Unwin Hymann, 1990.

ONUDI, International Comparative Advantage in Manufacturing, Changing Profiles of Resources and Trade. Numéro de vente E.85.II.B.9. 1986.

ONUDI, Changing Patterns of Trade in World Industry, An Empirical Study on Revealed Comparative Advantage. Numéro de vente E.82.II.B.1. 1984.

b) Autres références :

Tables des marchandises de la Classification type pour le commerce international. Révision 2, Rapport statistique, Série M No 38/Rev. Publication des Nations Unies, numéro de vente F.81.XVII.3.

c) Etat de la méthodologie :

La méthodologie concernant les statistiques commerciales internationales utilisées pour le présent indicateur a été approuvée par un grand nombre dorganismes intergouvernementaux. 

 

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15 December 2004