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National Implementation of Agenda 21

PROFIL DU GABON

APPLICATION D'ACTION 21:
EXAMEN DES PROGRÈS ACCOMPLIS DEPUIS LA
CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR
L'ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT, 1992

Information soumise par le Gouvernement du Gabon auprès de la
Commission du développement durable des Nations Unies
Cinquième Session
Du 7 au 25 avril 1997
New York

Département de la coordination des politiques et du développement durable
Division du développement durable
Le Profil du Gabon apparaît également dans le world wide web:
http://www.un.org/dpcsd/earthsummit

RÉPUBLIQUE DU GABON

Le Profil du Gabon a été soumis par: Commission nationale du Développement durable

Nom du Ministère/Bureau: Ministère des Eaux et Forêts et de l'Environnement

Date: 1 février 1997

Soumis par (nom du fonctionnaire): Jean-Baptiste MEBIAME, Conseiller technique du Ministre

Addresse postale: Ministère des Eaux et Forêts et de l'Environnement, B.P. 8224, Libreville, Gabon

Téléphone: (241) 76 55 48

Téléfax: (241) 76 10 73

Addresse électronique: BP 8224 Libreville (Gabon)

Note du Secrétariat: Nous avons essayé d'attribuer un nombre exact de pages pour chaque profil. Cependant, le Secrétariat s'est permis de réduire le nombre de pages pour ces profils dont les gouvernements n'ont pas rempli les tableaux des chapitres 4 et 17, et en même temps pour ne pas gaspiller du papier. Par conséquent, on peut trouver certaines inconsistances parmi les profils des différents pays.

Tous les statistiques apparaîssent telles que fournies par chaque gouvernement.

TABLE DES MATIERE

SIGLES ET ACRONYMES
SITUATION GÉNÉRALE
FICHE DOCUMENTAIRE
CHAPITRES D'ACTION 21
2. Coopération internationale visant à accélérer un développement durable dans les pays en développement et politiques internationales
3. Lutte contre la pauvreté
4. Modification des modes de consommation
5. Dynamique démographique et durabilité
6. Protection et promotion de la santé
7. Promotion d'un modèle viable d'etablissements humains
8. Intégration du processus de prise de décisions sur l'environnement et le développement
9. Protection de l'atmosphère
10. Conception intégrée de la planification de la gestion des terres
11. Lutte contre le déboisement
12. Gestion des écosystèmes fragiles: lutte contre la désertification et la sécheresse
13. Gestion des écosystèmes fragiles: mise en valeur durable des montagnes
14. Promotion d'un développement agricole et rural durable
15. Préservation de la diversité biologique
16. Gestion écologiquement rationnele des biotechniques
17. Protection des océans et des toutes les mers _ y compris les mers fermées et semi-fermées - et des zones côtières et protection, utilisation rationnelle et mise en valeur de leurs ressources biologiques
18. Protection des ressources en eau douce et de leur qualité: application d'approches intégrées de la mise en valeur, de la gestion et de l'utilisation des ressources en eau
19. Gestion écologiquement rationnelle des substances chimiques toxic, y compris la prévention du trafic international illicite de produits toxiques et dangereux
20. Gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux, y compris la prévention du trafic international illicite de déchets dangereux
21. Gestion écologiquement rationnelle des déechets solides et questions relatives aux eaux usées
22. Gestion sûre et écologiquement rationnelle des déchets radioactifs
23-32 Principaux groupes
33. Ressources et mécanismes financiers
34. Tranfer de techniques écologiquement rationnelles, coopération et création de capacités
35. La science au service d'un développement durable
36. Promotion de l'éducation, de la sensibilisation du public et de la formation
37. Mécanismes nationaux et coopération internationale pour le renforcement des capacités dans les pays en développement
38. Arrangements institutionels internationaux
39. Instruments et mécanismes juridiques internationaux
40. L'information pour la prise de décisions

ACRONYMES

AIEA Agence internationale de l'énergie atomique
APELL Sensibilisation et préparation aux accidents industriels au niveau local
CEA Commission économique pour l'Afrique
CEAO Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest
CEE Commission économique pour l'Europe
CEPALC Commission éconimique pour l'Amérique latine et les Caraïbes
CESAP Commission économique pour l'Asie et le Pacifique
CFC Chlorofluorocarbone
CFPI Commission de la fonction publique internationale
CGIAR Groupe consultatif de la recherche agricole internationale
CIEM Conseil international pour l'exploration de la mer
CILE Centre international de liaison pour l'environnement
CILSS Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel
CIRC Centre international de recherche sur le cancer
CIUS Conseil international des unions scientifique
CMA Conseil mondial d l'alimentation
CNUCED Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
COI Commission océanographique internationale
FAO Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
FIDA Fonds international de développement agricole
FMI Fonds monétaire international
FNUAP Fonds des Nations Unies pour la population
WTO Organisation mundial du commerce
GEMS Système mondial de surveillance continue de l'environnement
GEMS/EAU Programme mondial de surveillance de la qualitéde l'eau
GESAMP Groupe mixte de'experts chargé d'étudier les aspects scientifiques de la pollution des mers
GIPME Étude mondiale de la pollution dans le milieu marin (UNESCO)
GRID Base de données sur les ressouces mondiales (GEMS)
INFOTERRA Système international d'information sur l'environnement
IPCC Groupe intergovernemental de l'évolution du climat (OMM/PNUE)
MARPOL Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires
OCDE Organisation de coopération et développement conomiques
OIT Organisation internationale du Travail
OMI Organisation maritime internationale
OMM Organisation météreologique mondiale
OMS Organisation mondiale de la santé
ONUDI Organisation des Nation Unies pour le d'éveloppement industriel
PCM Programme climatologique mondial (CIUS/OMM/UNESCO)
PIGB Programme international concernant la géosphère et la biosphère
PNUD Programme des Nations Unies pour le développement
PNUE Programme des Nations Unies pour l'environnement
RISCPT Registre international des substances chimiques potentiellement toxiques
SGP Système généralisé de préférences
SIG Système d'information géographique
SMO Système mundial d'observation (OMM/VMM)
UICN Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources
UNDRO Bureau du Coodonnateur des Nations Unies pour les secours en cas de catastrophe
UNESCO Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
UNICEF Fonds des Nations Unies pour l'enfance
UNIDO Organisation des Nations Unies pour le développement industriel
UNU Université des Nations Unies
VAG Veille de l'atmosphère globale (OMM)
VIH Virus de l'immunodéficience humaine
VMM Veille météorologique mondiale (OMM)
ZEE Zone économique exclusive

SITUATION GÉNÉRALE

(Vous pouvez utiliser les pages v et vi pour présenter brièvement votre position nationale cinq ans après la CNUED)

FICHE DOCUMENTAIRE

REPUBLIQUE DU GABON

1. Nom du/des principal(aux) mécanisme(s)/conseil(s) de coordination nationale du développement durable.

Personne à contacter (Nom, titre, bureau) : MEBIAME Jean-Baptiste, Conseiller Technique du Ministre des Eaux et Forêts et de l'Environnement

Téléphone : (241) 75 55 48

Fax : (241) 76 10 73

Adresse électronique :

Adresse postale : Ministère des Eaux et Forêts et de l'Environnement, B.P. 8224, Libreville, Gabon

2. Liste des membres/composition/présidence :

2a. Liste des ministères et organismes intervenus :

- Ministère des Eaux et Foréts et de l'Environnement

- Ministère de l'Agriculture et du développement rural

2b. Noms des organismes para-étatiques et des institutions intervenus ainsi que ceux des universitaires et des représentants du secteur privé qui ont participé à ce travail :

2c. Noms des organisations non gouvernementales intervenues :

3. Rôle assigné au mécanisme/conseil susmentionné :

4. Joindre, si possible, un schéma (organigramme) indiquant la structure de la coordination nationale ainsi que les articulations entre ministères :

ACTION 21 CHAPITRE 2 : COOPÉRATION INTERNATIONALE VISANT À ACCÉLÉRER UN DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT ET POLITIQUES NATIONALES CONNEXES (avec accent spécial sur le COMMERCE)

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : L'activité commerciale, encore sous le coup de la dévaluation a été marqué par l'instauration de la TVA. Les disparités dans son application ont contribué à créer de graves tensions de trésorerie et l'érosion de la clientelle vers les entreprises non assujetties à la TVA. Dans le commerce international c'est surtout dans le secteur bois que se sont manifestées les améliorations notamment par une augmentation de 30% de la production des grumes. Ce qui démontre aisément l'importance de la demande asiatique qui passe à environ 60% des exportations contre les marchés éuropéens traditionnels augmentant ainsi les revenus et l'activité de la Société Nationale des Bois du Gabon (SNBG).

Aspects multisectoriels

1. Structure de la prise des décisions : La structure en charge de ce dossier est le Ministère du Commerce et de l'Industrie.

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES

ACTION 21 CHAPITRE 3 : LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Après la dévaluation du FCFA, un programme d'ajustement structurel a été mis en place et conditionne en grande partie les stratégies de développement du pays. Cependant, il existe des stratégies sectorielles dans plusieurs domaines: santé, emploi, environnement, eaux et forêts.

Objectifs de l'ajustement:

- Assainir les finances publiques.

- Reformer un cadre juridique pour attirer l'investissement privé.

- Redéfinir le rôle de l'Etat et la privatisation du secteur para-étatique.

- Reformer l'administration publique.

- Reformer les services sociaux (santé, éducation, habitat, eau et assainissement).

Orientation générale de la stratégie nationale: La stratégie mise en place par le Gabon permettra:

- de contribuer à une utilisation efficace des ressources mises à sa disposition.

- d'assurer le renforcement et la coordination de l'aide et pour faciliter la mobilisation des ressources.

Priorités nationales: Avec un Indice de Développement Humain (IDH) = 0,525, il faut:

1. Amélioration des conditions de vie:

a) Santé (protection de la mère et de l'enfant ...)

b) Habitat (promotion de l'habitat social, ...)

2. Formation et emploi

a) Formation (structures d'accueil ...)

b) Emploi (résorption du chômage ...)

Indiquez les activités qui ont pour objet les pauvres et leurs incidences sur l'environnement

La pauvreté a une incidence sur les ressources forestières notamment par les activités agricoles sur brûlis entraînant un taux de déboisement inférieur à 1%. Toutefois des activités de substitution sont en train de se mettre en place telles que l'élevage du petit gibier, la ceinture verte agricole, le projet IGADD.

Dans les centres urbains l'accent est mis sur l'accès à l'eau douce pour tous et l'accès à un habitat descent grâce aux lotissements de la Société Nationale Immobilière (SNI).

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministères: des Affaires Sociales; de l'Habitat; du Travail; des Eaux et Forêts, Planification et Aménagement du Territoire.

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Les femmes bénéficient d'une assistance technique fournie par le B.I.T. pour un montant de 2 millions de US$. Certaines ONGs.

4. Aspects financiers : Un prêt BAD de 7 millions de US$ est entrain d'être activé.

5. Coopération régionale/internationale : Pour l'emploi, une collaboration technique avec le PNUD/BIT dans le cadre de l'Office National pour l'Emploi s'est achevé fin 1996.

NB : Les pays développés où la lutte contre la pauvreté interne n'est pas un sujet majeur de préoccupation souhaiteront peut-être dire brièvement ici quelle est leur position en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté dans le monde.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 1992 Dernière année connue 1995
Chômage (%)
10,37
Population vivant dans un état de pauvreté absolue
0
Dépenses publiques pour le secteur social %
100,000
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 4 : MODIFICATION DES MODÈLES DE CONSOMMATION

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Objectifs/orientation générale de la politique nationale: A l'heure actuelle, le Gabon donne une importance peu élevée au modes de consommation et de production compte tenu:

- du peu d'emprise de la population sur le milieu, excepté dans les villes les plus importantes où les municipalités ont mis en place des structures de surveillance encore peu efficaces.

- du peu d'industrialisation du pays où seules les activités forestières, pétrolières et minières existent.

Objectifs nationaux: Les objectifs du Gabon se sont matérialisés avec la mise en place d'un Centre National Antipollution (CENAP) dont le rôle est de veiller au respect de la réglementation en matière de pollution marine, décharges publiques ... Toutefois, le Gabon (les grandes villes) ne possédant pas de système de transport urbain, l'utilisation du véhicule individuelle est importante ce qui augmente les effets de nuisance dans les grands centres urbains.

Toutefois, dans le cadre des activités pétrolières les entreprises se sont toutes dotées de services chargés des problèmes environnementaux et l'on espère voir ces multinationales se doter de structures adéquates pour réduire leurs activités ayant un effet sur l'atmosphère.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministères: de la Santé Publique; des Affaires Sociales; des Eaux et Forêts; du Commerce; l'Industrie et Consommation.

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 1992 Dernière année connue 1994
PIB par habitant (en dollars É.-U. courants)
3,719
3,823
3,932
3,932
Croissance réelle du PIB (%)
1.0
2.0
2.9
3.5
Consommation annuelle d'énergie par habitant (en kg d'équivalent-pétrole par habitant)
616
599
962
Véhicules à moteur en circulation pour 1 000 habitants
27.4
33.2
34
34
Autres données

Politiques gouvernementales ayant des incidences sur la consommation et la production

1. Objectifs et agents (parties prenantes)

Marquez d'une coche () les agents que la politique de votre gouvernement vise le plus à influencer.

Agents

Objectifs

Producteurs Autorités locales Administration centrale Ménages Société civile
Efficacité matérielle
X
Rendement énergétique :
Transport
X
Logement
X
X
Divers
X
Déchets :
Réduire
X
Réutiliser
X
Recycler
X

Observations :

2. Moyens et mesures et agents (parties prenantes)

Indiquez d'un (R) les agents qui assument, au premier chef, la responsabilité pour l'une quelconque des mesures indiquées; indiquez d'un (I) les agents pour lesquels l'impact paraît devoir être particulièrement important.

Agents Moyens et mesures Producteurs Autorités locales Administration centrale Ménages Société

civile

Améliorer la compréhension et l'analyse
Information et éducation (par exemple radio/télévision/presse)
R
Recherche
R
Évaluer les allégations d'atteintes à l'environnement
I
I
I
Former des partenariats
Appliquer des instruments pour modifier les comportements
Stratégies à ancrage communautaire
R
Incitations/désincitations sociales (comme l'éco-étiquetage)
I
R
Instruments régulateurs
R
Incitations/désincitations économiques
R
Acceptation, par le producteur, de se tenir pour responsable d'aspects du cycle de vie du produit
R
Mise en place d'équipements et d'infrastructure d'auto-assistance (autres moyens de transport, recyclage, etc.)
I
Politique de passation des marchés
R
Analyse et évaluation des résultats obtenus
Campagne d'action
R
Divers (préciser)

Observations :

ACTION 21 CHAPITRE 5 : DYNAMIQUE DÉMOGRAPHIQUE ET DURABILITÉ

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La population du Gabon est évalué à 1 011 667 habitants dont 499 667 hommes et 512 891 femmes. La densité de la population en 1993 était de 3,8 habitants au Km2. L'accroissement démographique est passé de 2,3% de 1980 à 1990 à 3,3% de 1990 à 1995.

L'opinion du gouvernement sur le taux d'accroissement de la population et sur le taux de fécondité est trop faible.

L'intervention du gouvernement sur l'accroissement de la population et son opinion concernant le taux de fécondité est d'élever ce taux.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministères: de la Santé Publique et de la Population; des Affaires Sociales; Planification.

2. Renforcement des capacités/technologie : Ecole Nationale de Santé.

3. Principaux groupes : A fournir.

4. Aspects financiers : Financement FNUAP pour 800,000 $ en 4 ans pour le projet "Maternité sans risques" dans 2 provinces.

5. Coopération régionale/internationale : FNUAP; Banque Mondiale; ONUSIDA; CNSS.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1990 1993 Dernière année connue 199_
Population (en milliers) : estimations de milieu d'année
1,146
1,248
1.011
Taux d'accroissement annuel (1990-1993)
3.8
5
Superficie (en km2)
267,66
267,66
267,66
Densité de population (habitants/km2)
3,8 hts/km2
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 6 : PROTECTION ET PROMOTION DE LA SANTÉ

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La promotion du bien-être et de la santé des populations est un secteur prioritaire pour le Gouvernement en vue d'éradiquer la pauvreté. Le Gabon accorde un budget relativement élevé à ce secteur ($ 100 par habitant) ce qui a fait passer l'espérance de vie à la naissance de 40,8 ans à 53 ans (1960-1992) en relation avec les politiques gouvernementales pour réaliser le projet de santé pour tous en l'an 2000. En 1992, les services de santé comprenaient: 586 formations sanitaires et 76 unités pour la protection maternelle et infantile, 9 services provinciaux de génie sanitaires et hygiène publique. En 1996, presque chaque village gabonais dispose d'un centre de santé et d'une école. On compte environ 281 médécins, 7 dentistes, 287 pharmacies, 250 sages-femmes, 271 infirmières et aides-soignantes, 50 agents de santé de villages.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministères: de la Santé Publique; de la Planification et Aménagement du Territoire; de l'Habitat et du Bien-Etre.

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Institutions réligieuses, groupes de femmes.

4. Aspects financiers : BAD 21,378 millions $; UNICEF 3,750 millions $; BM 20 millions $ à pourvoir; ONUSIDA 91,000 $; FNUAP: 800,000 $.

5. Coopération régionale/internationale : OMS, UNICEF, FNUAP, Banque Mondiale, ONUSIDA.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 1994
Espérance de vie à la naissance

Sexe masculin

Sexe féminin

53

(M+F)
Mortalité infantile (pour 1 000 naissances vivantes)
95
95
Taux de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes)
190
600
Accès à une eau de boisson salubre (% de la population)
68
70
80
Accès à des services d'assainissement (% de la population)
90
92
95
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 7 : PROMOTION D'UN MODÈLE VIABLE D'ÉTABLISSEMENTS HUMAINS

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Dans le cadre des établissements humains, le Ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme, du Cadastre, de la Ville et du Bien-Etre pense qu'il y aurait un besoin annuel de 4 500 logements. Il est certain que seul un grand programme d'habitat peut couvrir les besoins. Le Gouvernement a approuvé le Programme d'Action de l'Habitat II à Istanbul et des contacts ont été pris avec le Fonds Africains d'Habitat et le PNUD pour initier la formulation d'un programme. Le PNUD a réservé $ 350,000 pour aider à formuler et réaliser un tel programme. Le Projet PAPSUT en cours aura une incidence sur l'habitat urbain et la définition des stratégies. La caisse française de développement a conclu un accord important pour améliorer les infrastructures et l'assainissement des grandes villes. Pour l'habitat rural, une collaboration PNUD/Habitat et APG/FIDA sera développé. La production de logements est de 1,4% pour 1000 habitants.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme, de la Ville et du Bien-Etre; Ministère des Affaires Sociales; Ministère de la Planification et Aménagement du Territoire.

2. Renforcement des capacités/technologie : Création d'un Fonds pour l'habitat social.

3. Principaux groupes : Secteurs privés et Para-Etatique.

4. Aspects financiers : CFD; PNUD; SNI.

5. Coopération régionale/internationale : Fonds Africain de l'Habitat; PNUD/Habitat - APG/FIDA.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1990 1995
Pourcentage de la population urbaine
45.7
73,0
Taux d'accroissement annuel de la population urbaine (%)
4,7
5,2
Population de la plus grande ville (en % de l'ensemble de la population)
25
30
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 8 : INTÉGRATION DU PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISIONS SUR L'ENVIRONNEMENT

(Voir les pages vii et viii au début du profile)

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : L'intégration du processus de prise de décisions sur l'environnement et le développement est faiblement prise en compte au niveau national tandis qu'au niveau sectoriel, les cadres juridiques sont mis en place notamment en matière de:

- Eaux et Forêts et environnement; Privé;

- l'habitat;

- la santé;

- l'agriculture;

- l'éducation.

Toutefois, l'absence d'un cadre juridique coordonnateur d'Action 21 existant au niveau gouvernemental et le manque de système d'information sont un handicap à une prise de décisions cohérente et durable.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions (veuillez aussi vous référer à la fiche documentaire) : Les structures de décisions sont d'ordre structurel donc sectoriel (santé, éducation, eaux et forêts et environnement, habitat).

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Ecole Nationale des Eaux et Forêts; ENA - Université.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : PNUD.

ACTION 21 CHAPITRE 9 : PROTECTION DE L'ATMOSPHÈRE

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Le Protocole de Montréal et ses amendements: Le Protocole de Montréal a été signé en 1992.

La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a été signée en 1992 et ratifiée en juin 1996.

Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre: Aucune information supplémentaire.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministères: de l'Energie; des Eaux et Forêts et de l'Environnement; de la Santé Publique.

2. Renforcement des capacités/technologie : Par le canal du PNUD et de Capacité 21.

3. Principaux groupes : ONGs, secteur privé.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : PNUD, FEM.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199-
Émissions de CO2 (en million de tonnes)
" " SOx
" " NOx
" " CH4
Consommation de substances qui appauvrissent la couche d'ozone (en tonnes)
Montants dépensés pour réduire la pollution de l'air (en millions d'équivalents-dollars)
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 10 : CONCEPTION INTÉGRÉE DE LA PLANIFICATION ET DE LA GESTION DES TERRES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La plupart des activités entreprises dans ce domaine ont été couvertes, telles que: la formulation des politiques, les systèmes de planification et de gestion, la coopération internationale et régionale, l'éducation et formation à l'approche intégrée.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Les Ministères des Eaux et Forêts; Planification et de l'Environnement; Agriculture et Développement Rural; Mines et Ressources Hydrauliques; Planification et Aménagement du Territoire sont responsables des activités dans ce secteur. Les lois suivants ont été adoptées: Loi 1/82 d'Orientation en matière des Eaux et Forêts (22 juillet 1982); Loi 16/93 Relative à la Protection et l'Amélioration de l'Environnement (26 août 1993). Des mécanismes nationaux de coordination des activités de développement durable (PAFT-PNAE) se mettent en place progressivement.

2. Renforcement des capacités/technologie : Ecole Nationale des Eaux et Forêts.

3. Principaux groupes : ONGs.

4. Aspects financiers : Banque Mondiale, PNUD, GEF.

5. Coopération régionale/internationale : Les principaux programmes sont: Projets Forêts/Environnement (COMPLEXE GAMBA)/Banque Mondiale; Projet ECOFAC (Réserve Lopé)/O.E (FED); et 4 Projets Finances/OIBT; FAC/Aménagement: Savanes Côtières; RENEF/GTZ. Ces organisations ont participé à la révision des stratégies nationales. Elles auraient pu être efficaces en renforçant des capacités nationales et institutionnelles.

ACTION 21 CHAPITRE 11 : LUTTE CONTRE LE DÉBOISEMENT

PRIORITÉ NATIONALE : Faible. Déforestation par les cultures/brûlis (0.1%)
ÉTAT DE LA SITUATION : La forêt gabonaise n'est pas sensible ni aux incendies, ni aux maladies ou aux pollutions. Le seul facteur extérieur est la pratique de la culture itinérante sur brûlis suivi du raccourcissement de la période de jachère. Une ceinture verte de 4 000 ha a été créée par l'Institut Gabonais de Développement pour des cultures maraîchères pour protéger la forêt péri-urbaine dite "Forêt Classée de la Mondah". La mise en place d'essais sur l'Agroforesterie seront mis en place. La forêt gabonaise a été sujette à de nombreux travaux. C'est ainsi que de 1970 à 1976 plusieurs plans d'aménagement ont été élaborés, sans avoir subi d'action sur le terrain: Fougamou, Lacs du Nord, Fernan-Vaz, La Mondha, soit un total d'environ 500,000 hectares. Le secteur forestier représente le deuxième employeur après l'Etat avec environ 15,000 emplois soit 23% de la main d'oeuvre active du pays. La valeur ajoutée des produits issus du bois est réalisée surtout par des unités produisant des produits semi-finis. Quant aux produits finis, aucune statistique fiable n'existe.

Les causes probables de la régression ou dégradation de la forêt sont: l'exploitation forestière, la pollution atmosphérique due aux activités pétrolières, l'acidification, et l'empiétement d'activités agricoles. Un certain nombre de questions avaient été addressé en partie avant Rio, tels que: l'éducation post-universitaire en foresterie, l'examen des besoins de recherche des projets de recherche, l'information géographique sur les forêts, les plans nationaux pour les plantations forestières, l'aménagement forestier entre autres.

La politique forestière du Gabon est de mettre en place un domaine forestier permanent comprenant 8 000 000 d'ha pour la production et 4 000 000 d'ha comme reserve de faune et de flore, le reste (8 000 000 d'ha) servira pour d'autres activités de développement.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère des Eaux et Forêt et de l'Environnement est responsable du secteur forestier. Il existe d'autres institutions forestières nationales: l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts (ENEF); l'Institut de Recherches en Ecologie Tropicale (IRET); et l'Institut Agronomique et Forestier (IRAF). Les objectifs nationaux pour assurer l'aménagement durable des forêts sont fixés par la loi 1/82 et renforcés par la loi 16/93. Le renforcement institutionnel est en cours. En ce qui concerne le récyclage et réduction des déchets, aucune structure en la matière n'existe, seule la loi 16/93 sur le code de l'Environnement a été mis en place.

2. Renforcement des capacités/technologie : Nombre annuel des diplômés universitaires en foresterie: 15. Effectifs (professionels) dans le secteur forestier: 276. L'éducation en matière forestière et d'environnement est assurée actuellement par l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts qui forme des Techniciens Supérieurs et des Ingénieurs des Techniques pour une durée de trois ans. Le transfert de technologie n'est pas encore effectif.

3. Principaux groupes : Le secteur privé n'est pas pris en charge par le projet. Seuls les groupes majeurs (ONGs) sont consultés et associés pour certains aspects du projet. Institut de Recherches en Agronomie et en Foresterie.

4. Aspects financiers : Banque Mondiale; Fondation de la Forêt Gabonaise; U.E.

5. Coopération régionale/internationale : Le Gabon est favorable à l'application effective des principes forestiers.

Le Gabon a adhéré le 1er janvier 1997 à l'Accord International des Bois Tropicaux de 1994. La Banque Mondiale, l'OIBT, l'UE, le PNUD, le GTZ, la FAO et l'OAB assistent le pays à travers de divers programmes. Le projet Forêt/Environnement financé par la Banque Mondiale va aménager une superficie d'environ 200,000 hectares en première zone. Actuellement, plusieurs projets sont financés par l'OIBT, notamment:

- Aménagement de la Forêt de la Bokoué;

- La Stratification de la 1ère zone;

- La Biologie de l'Okoumé (déjà réalisé)

par le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique avec le concours de l'Université de Wagemingent (Hollande) sur la diversité biologique;

par l'Union Européenne (FED) pour le projet Conservation des écosystèmes forestiers en Afrique Centrale (ECOFAC)

Fondation de la Forêt Gabonaise, financement gabonais de 1 milliard de CFA pour l'inventaire d'un million d'ha constituant le domaine permanent.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 Dernière année connue 199_
Superficie forestière (km2)
200,000
200,000
200,000
Zone forestière protégée
23,000
Production de bois rond (volume de bois rond sans écorce en mill. de m3)
1,5
1,5
2,5
Rythme de déboisement (en km2 par année)
150
150
150
Rythme de reboisement (en km2 par année)
10
10
0
Autres données: Des indicateurs nationaux relatifs aux forêts sont à l'étude. Le dernier inventaire forestier a été réalisé en 1976. Il recouvre 4.000.000 Ha: inventaire de la zone d'attraction du chemin de fer (ZACF) + Zones de Fougamou Fernan-Vaz et Lambaréné. Il a été réalisé par le PNUD-FAO-Etat Gabonais/P.D.F.G. Le Gabon a mis en place des processus de planification en matière forestière et environnementale. Il s'agit du P.A.F.N. et du P.N.A.E.

ACTION 21 CHAPITRE 12 : GESTION DES ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : LUTTE CONTRE LA DÉSERTIFICATION

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Convention internationale sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique

Le Gabon a adhéré à la Convention sur la Désertification et la Sécheresse en 1996.

Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre: Aucune information supplémentaire.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère en charge de ce dossier est le Ministère des Eaux et Forêts et de la Planification et de l'Environnement.

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Ils ne sont pas concernés par les problèmes de désertification.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 1996
Touchés par la désertification en (km2)
0
0
0
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 13 : GESTION DES ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : MISE EN VALEUR DURABLE DES MONTAGNES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La densité de la population étant de 3,8% habitants au km2, les zones de montagnes sont pour l'instant protégées notamment contre les activités agricoles traditionnelles. Quant aux mangroves et autres zones humides, leur survie est garantie grâce à l'abondance du bois sur sol ferme. Ces zones couvrent environ 40,000 hectares.

Toutefois, le Gouvernement vient de prendre la décision avec la municipalité de Libreville d'aménager les bassins versants et les vallées souvent sujettes aux inondations lors de grandes pluies.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Les Ministères des Eaux et Forêts et de l'Environnement dans ses lois 1/82 et 16/93 a l'obligation de protéger et de conserver les ecosystèmes fragiles. Ministère de l'Aménagement du Territoire, de la Planification et de l'Environnement.

2. Renforcement des capacités/technologie : Ecole Nationale des Eaux et Forêts - P.N.A.E.

3. Principaux groupes : ONGs chargée des problèmes environnementaux.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : RAMSAR - CITES.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES

ACTION 21 CHAPITRE 14 : PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL DURABLE

PRIORITÉ NATIONALE : Elevée
ÉTAT DE LA SITUATION : Des mesures ont été adoptées en vue d'atteindre les objectivs suivants: tenir compte des tendances démographiques, étudier les relations commerciales internationales et la production agricole, créer de groupes d'information au niveau des villages, faire un bilan de la dégradation des terres d'ici à l'an 2000, revoir la situation en ce qui concerne les ressources génétiques des plantes et établir des rapports à ce sujet, diffuser les résultats des activités de recherche-développement sur la génétique des plantes, planifier et mettre en oeuvre des stratégies et des programmes de développement de l'élevage, mettre en place des services améliorés de protection des plantes et de la santé animale d'ici à l'an 2000, diffuser des pratiques intégrées de lutte contre les ravageurs auprès des agriculteurs, et mettre en place des réseaux opérationnels intégrés de lutte contre les ravageurs avec la participation des agriculteurs, des chercheurs et des services de vulgarisation d'ici à l'an 2000.

Nombreux travaux d'amélioration et d'introduction sont actuellement menés par le Centre d'Introduction et d'Amélioration du Matériel Végétal (CIAMV). Les problèmes elémentaires sont une priorité élevée afin d'atteindre l'autosuffisance alimentaire. Compte tenu des importations actuellement en cours qui sont évaluées a près de 12%.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et du Développement Rural

est responsable de ce secteur. Le mécanisme national de coordination des activités de promotion du développement durable est en train d'être mis en place.

2. Renforcement des capacités/technologie : Ecole de Développement Rural - Ecole Polytechnique de Masuku.

3. Principaux groupes : Association des femmes, de jeunes agriculteurs.

4. Aspects financiers : PNUD - IGADD.

5. Coopération régionale/internationale : Projet Lébamba (stratégie-OZI) entre la FAO, le PNUD et l'Etat Gabonais.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 Dernière année connue 199_
Terres agricoles (en km2)
51,520
51,570
51,570
Terres agricoles en pourcentage de la superficie totale des terres
19.2
19.3
19.3
Terres agricoles par habitant
25.30 Ha
1989/90 1992/93 Dernière année

connue 199_

Consommation d'engrais par km2 de terre agricole à compter de 1990
17.45
9.69
Autres données: L'engrais n'est pas accessible à tous excepté dans les projets et certains pluri actifs (fonctionnaires + agriculteurs). La population agricole est moins de 246 276 (1990) et participent pour 8-9% (1992) du PNB.

ACTION 21 CHAPITRE 15 : PRÉSERVATION DE LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE

PRIORITÉ NATIONALE : Elevée
ÉTAT DE LA SITUATION :

La Convention sur la diversité biologique a été signée en 1992 et ratifiée en 1996.

Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction.

Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre

Le Gabon possède un environnement naturel d'une très grande richesse. C'est l'un des rares pays au monde offrant un potentiel exceptionnel de conservation d'espèces animales et végétales. En dépit de la faible densité de la population et de l'impact écologique peu marqué de l'agriculture sur brûlis (de rotation) les activités humaines, telles que l'exploitation forestière intense dans certaines zones, le braconnage, menacent certains écosystèmes et sont impliqués dans les processus menant à la dégradation du cadre de vie. La forêt couvre environ 85% du pays. Elle abrite 8,000 espèces de plantes (IUCN 1990). 1333 plantes ont fait l'objet d'une étude, 2270 se sont revelées endémiques. Le Gabon possède 150 espèces animales avec une importante population d'éléphants (plus de 60 000 têtes), de gorilles et de chimpanzés (plus de 30 000 têtes par espèces).

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Les Ministères des Eaux, Forêts, du Plan et de l'Environnement sont responsable de la diversité biologique. La loi no. 16/93 relative à la protection et à l'amélioration a été promulguée le 23 août 1993.

2. Renforcement des capacités/technologie : Vue l'importance des ressources naturelles que regorgent le Gabon, ce dernier est en train d'élaborer un programme national d'action environnementale (PNAE). Le GEF nous permet d'élaborer un programme national de stratégie et d'action de la biodiversité. CNAREST.

3. Principaux groupes : Dès l'adoption du PNAE par le Gouvernement, le Ministère de l'Environnement mettra en place un ensemble de stratégie qui intéressera les grandes groupes (femmes, ONGs, etc.)

4. Aspects financiers : Les fonds nationaux complétés par les fonds multilatéraux (Banque Mondiales, PNUD, GEF, OIBT) permettent le lancement des travaux (projet) tendant à conserver la nature (PNAE, PFE, etc.).

5. Coopération régionale/internationale : La coopération régionale se situe dans la promotion de la conservation des forêts (UE); dans la mise en place d'un espace international protégé (BM, USAID, WWF, etc.) et dans l'établissement d'un système de surveillance continu des ressources forestières (FAO/UE).

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1992 Dernière année connue 1996
Zone protégée en pourcentage de la superficie totale des terres
9
12
1990 Dernière année connue 199_
Nombre d'espèces menacées d'extinction
103
Autres données: Il s'agît plus ici d'espèces animales qui sont menacées que végétales.

ACTION 21 CHAPITRE 16 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES BIOTECHNIQUES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Gabon ne possède pas actuellement de stratégie globale concernant le développement/environnement. Les stratégies actuelles se traduisent concrétement par des actions ponctuelles visant à l'élaboration de programmes correcteurs en période de crise (inondations, catastrophes naturelles, etc...). Ce manquement se traduit par la dilution et le chevauchement de compétences dans les activités menées par les forces actives oeuvrant dans le domaine de l'environnement (secteurs ministeriels de l'énergie, la santé, la population, la recherche scientifique, l'agriculture ...). Le contexte actuel met en évidence les dysfonctionnements suivants:

- des reflexions et actions sur les thèmes environnementaux qui s'opérent de manière morcelée et independantes.

- des décisions prises en matière de développement qui, en l'absence de cadre intégrant la dimension environnementale, ne prennent pas suffisamment en compte les besoins réels de la population.

Le PNAE servira de cadre de reférence environnemental pour les différents plans sectoriels de développement, la planification économique d'ensemble et les interventions des bailleurs de fonds.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Plusieurs ministères concourent à la dynamique de ce secteur. Ce sont les départements ministériels suivants: Energie, Eaux et Forêts et Environnement, Recherche, Agriculture, Santé et Population, Habitat ... Chaque département de part ses missions spécifiques met en place des lois et regléments en la matière.

2. Renforcement des capacités/technologie : Le renforcement des capacités et le transfert se font grâce aux projets mis en place par le gouvernement avec l'appui des organismes internationnaux (FAO, PNUE, PNUD, FEM...).

3. Principaux groupes : Le manque de cadre reférentiel ne nous permet pas d'organiser et surtout d'intéresser les grands groupes du pays. Cependant, les associations se forment et les ONGs.

4. Aspects financiers : Bailleurs de fonds internationaux complétés par les fonds propres au Gouvernement.

5. Coopération régionale/internationale : L'assistance en cours pour le secteur de l'Environnement provient de différents bailleurs de fonds: (UE, FAO, Banque Mondiale, etc...)

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES

ACTION 21 CHAPITRE 17 : PROTECTION DES OCÉANS ET DE TOUTES LES MERS, Y COMPRIS LES MERS FERMÉES ET SEMI-FERMÉES, ET DES ZONES CÔTIÈRES ET PROTECTION, UTILISATION RATIONNELLE ET MISE EN VALEUR DE LEURS RESSOURCES BIOLOGIQUES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Convention des Nations Unies sur le droit de la mer

La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer a été signée en 1982.

Voir aussi les tableaux joints sur les pages suivantes.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministères: de la Marine Marchande; de l'Environnement; du Transport et de l'Aviation Civile.

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : FAO.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Prises d'espèces marines (en tonnes métriques)
Population des zones côtières
Population bénéficiant du traitement des eaux usées (en pourcentage)
Déversements de pétrole dans les eaux côtières (en tonnes métriques)
Rejets de phosphates dans les eaux côtières (en tonnes métriques)
Rejets de nitrates dans les eaux côtières (en tonnes métriques)
Autres données

Chapitre 17 (Océans) suite :

Indiquer, dans les cases de la colonne de gauche ci-dessous: Indiquer, dans les cases de la colonne de droite ci-dessous:
Aux fins d'utilisation, le degré d'importance: Aux fins d'utilisation, le degré d'exécution:
*** = trés important *** = parfaite exécution
** = important ** = bonne exécution - des lacunes en passe d'être comblées
* = pas important * = piètre exécution
N = sans objet O = pas d'exécution; N = sans objet

TABLEAU I. LES ACTIVITÉS CI-APRÈS ONT ÉTÉ EXAMINÉES PAR LE MÉCANISME DE COORDINATION APPROPRIÉ POUR LA GESTION INTÉGRÉE ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DES ZONES CÔTIÈRES ET MARINES ET DE LEURS RESSOURCES.

DEGRÉ D'IMPORTANCE
DESCRIPTION DE L'ACTIVITÉ DANS ACTION 21
DEGRÉ D'EXÉCUTION
**
A. Formuler et appliquer les politiques d'utilisation des terres et de l'eau et d'implantation.
O
*
B. Mettre en oeuvre les plans et programmes de gestion intégrée des zones côtières et marines et de développement durable aux niveaux appropriés.
O
*
C. Établir des profils des côtes en indiquant les zones critiques, notamment les zones érodées, les modes d'évolution des processus physiques, les conflits entre utilisateurs et les priorités en matière d'aménagement.
O
***
D. Évaluer préalablement l'impact sur l'environnement et observer et suivre systématiquement les grands projets et tenir compte systématiquement des résultats lors de la prise des décisions.
O
**
E. Établir des plans d'urgence pour les catastrophes naturelles et liées aux activités humaines, notamment les effets probables d'un éventuel changement climatique et d'une élévation du niveau de la mer ainsi que des plans d'urgence en cas de dégradations et pollution artificielles de l'environnement, y compris les déversements d'hydrocarbures et autres matériaux.
*
*
F. Améliorer les établissements humains côtiers, en particulier en ce qui concerne le logement, l'eau potable et le traitement et l'évacuation des eaux usées, des déchets solides et des effluents industriels.
O
*
G. Évaluer périodiquement l'impact de facteurs et phénomènes externes, pour que les objectifs de gestion intégrée et de développement durable des zones côtières et de l'environnement marin puissent être atteints.
O
**
H. Protéger et restaurer les habitats vitaux détériorés.
O
**
I. Intégrer des programmes sectoriels de développement durable dans les domaines des établissements humains, de l'agriculture, du tourisme, de la pêche, des activités portuaires et industrielles utilisant ou affectant la zone côtière.
O
**
J. Adapter l'infrastructure et créer des emplois différents.
O
**
K. Mettre en valeur et former les ressources humaines.
O
**
L. Lancer des programmes d'éducation, de sensibilisation et d'information du public.
O
**
M. Promouvoir les technologies écologiquement rationnelles et les pratiques durables.
O
**
N. Formuler et appliquer simultanément des critères de qualité de l'environnement.
O

TABLEAU II. TECHNOLOGIE (MILIEU MARIN)

DEGRÉ D'IMPORTANCE
DESCRIPTION DE L'ACTIVITÉ DANS ACTION 21
DEGRÉ D'EXÉCUTION
***
A. Appliquer des méthodes basées sur la prévention, la précaution et la prévision en vue d'éviter la dégradation du milieu marin, ainsi que de réduire les risques d'effets nuisibles à long terme ou irréversibles sur ce milieu.
*
**
B. Faire en sorte que les activités qui pourraient avoir des incidences nuisibles importantes sur le milieu marin soient évaluées préalablement.
O
**
C. Intégrer la protection du milieu marin aux politiques pertinentes touchant l'environnement général et le développement socio-économique.
O
***
D. Mettre au point, en cas de besoin, des mesures d'incitation économique favorisant l'application de technologies non polluantes et d'autres moyens compatibles avec l'internalisation des coûts écologiques, le principe pollueur-payer par exemple, afin d'éviter la dégradation du milieu marin.
*
*
E. Améliorer le niveau de vie des populations des zones côtières, en particulier dans les pays en développement, afin de contribuer à réduire la dégradation du milieu côtier et marin.
O
***
F. Surveiller de près, à l'intérieur de la zone économique exclusive, l'exploitation de la pêche ainsi que le transport de matières toxiques et autres matières dangereuses.
*

TABLEAU III. QUESTIONS D'ASSAINISSEMENT

DEGRÉ D'IMPORTANCE
DESCRIPTION DE L'ACTIVITÉ DANS ACTION 21
DEGRÉ D'EXÉCUTION
*
A. Tenir compte des questions d'assainissement lors de la formulation ou du réexamen des plans de mise en valeur des zones côtières, y compris les plans de peuplement.
O
*
B. Construire des installations de traitement conformément aux politiques nationales.
O
**
C. Répartir des points de déversement sur le littoral de façon à maintenir un niveau acceptable de qualité de l'environnement et faire en sorte que les lieux de conchyliculture, les prises d'eau et les zones de baignade ne soient pas exposés à des agents pathogènes.
*
**
D. Promouvoir le traitement primaire des eaux d'égouts municipales déversées dans les cours d'eau, les estuaires et la mer, ou application d'autres méthodes appropriées selon les sites.
O
**
E. Adopter et améliorer des programmes de réglementation et de surveillance locaux, nationaux, sous-régionaux et régionaux, en tant que de besoin, pour contrôler le rejet des effluents en adoptant des directives minima concernant les eaux d'égouts et des critères de qualité de l'eau.
O

TABLEAU IV. AUTRES SOURCES DE POLLUTION DU MILIEU MARIN, LE GOUVERNEMENT A :

DEGRÉ D'IMPORTANCE
DESCRIPTION DE L'ACTIVITÉ DANS ACTION 21
DEGRÉ D'EXÉCUTION
**
A. Établi des programmes de réglementation et de surveillance -- ou amélioré ceux qui existent, selon le cas -- pour limiter les émissions de polluants, avec notamment application de techniques de recyclage.
O
***
B. Contribué à maintenir la qualité de l'environnement à un niveau acceptable en encourageant les évaluations de risques et d'impact sur le milieu.
O
***
C. Encouragé, là où il y a lieu, les évaluations et la coopération régionales face aux émissions ponctuelles de polluants provenant du milieu marin.
O
**
D. Pris des mesures en vue de faire cesser les émissions ou rejets de composés organohalogénés dans le milieu marin.
O
**
E. Pris des mesures en vue de réduire les émissions ou rejets d'autres composés organiques de synthèse dans le milieu marin.
O
**
F. Favorisé le contrôle des rejets d'azote et de phosphore résultant de l'activité humaine qui créent dans les eaux côtières des phénomènes, par exemple l'eutrophisation, qui menacent le milieu ou les richesses marines.
O
**
G. Pris des mesures en vue de mettre au point et de faire appliquer des techniques et modes d'utilisation des sols écologiquement rationnels pour limiter le ruissellement vers les cours d'eau et les estuaires d'effluents qui pollueraient ou endommageraient le milieu marin.
O
***
H. Encouragé l'utilisation de pesticides et d'engrais qui soient moins nocifs pour l'environnement de même que le remplacement par d'autres méthodes des moyens actuels de lutte contre les ravageurs, et envisagé d'interdire ceux de ces produits qui dégradent l'environnement.
O
**
I. Adopté, aux niveaux national, sous-régional et régional, de nouvelles mesures pour freiner les émissions de polluants émanant de sources diffuses, ce qui impose de fortement modifier la gestion des eaux usées et des déchets, de même que les modes de culture, d'exploitation minière, de construction et de transport.
O
**
J. Pris des mesures en vue de contrôler et prévenir l'érosion et l'ensablement provoqués par des activités humaines et notamment par les techniques et modes d'utilisation des sols et de construction.
O

TABLEAU V. FAIRE FACE AUX GRANDES INCERTITUDES QUI PÈSENT SUR LA GESTION DU MILIEU MARIN ET DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES. À CETTE FIN, LE GOUVERNEMENT A ENTREPRIS :

DEGRÉ D'IMPORTANCE
DESCRIPTION DE L'ACTIVITÉ DANS ACTION 21
DEGRÉ D'EXÉCUTION
**
A. De coordonner des programmes aux niveaux national et régional pour l'observation des phénomènes liés aux changements climatiques affectant les zones côtières et proches du littoral ainsi que des paramètres de recherche indispensables à la gestion des environnements marins et côtiers dans toutes les régions.
O
**
B. D'améliorer la prévision de l'état de la mer pour assurer la sécurité des habitants des zones côtières et l'efficacité des opérations maritimes.
O
**
C. D'adopter des mesures particulières pour s'adapter et faire face au risque de changement climatique et d'élévation du niveau des mers en élaborant des méthodes généralement acceptées.
O
**
D. De participer à l'évaluation de la vulnérabilité des zones côtières, à l'établissement de modèles et à la formulation de stratégies d'intervention, en particulier pour les zones prioritaires, telles que les petites îles, les régions de basse altitude et les zones côtières critiques.
O
**
E. D'identifier les programmes d'observation systématique du milieu marin en cours et prévus, en vue d'intégrer les activités et de fixer des priorités pour résoudre les incertitudes majeures concernant les océans et toutes les mers.
O
*
F. De lancer un programme de recherche pour déterminer les effets biologiques sur l'environnement marin de l'accroissement des niveaux de rayonnement ultraviolet par suite de l'appauvrissement de la couche d'ozone.
O
*
G. De procéder à une analyse, à des évaluations et à une observation systématique du rôle des océans en tant que puits de carbone.
O

TABLEAU VI. ÉVALUATION DES ACTIVITÉS DE TRANSPORT AÉRIEN ET MARITIME DANS LES PETITS ÉTATS INSULAIRES EN DÉVELOPPEMENT

TRANSPORT AÉRIEN
ÉVALUATION
TRANSPORT MARITIME
ÉVALUATION
1. Fréquence (vols externes)
1. Fréquence (navigation externe)
2. Fréquence (vols internes)
2. Fréquence (navigation interne)
3. Coopération régionale dans le domaine du transport aérien et de l'aviation civile
3. Coopération régionale dans le domaine de la navigation
4. Coopération internationale 4. Coopération internationale
5. Viabilité économique de la compagnie aérienne nationale
5. Viabilité économique de la (des) compagnie(s) nationale(s) de navigation
6. Viabilité économique de la compagnie aérienne régionale
6. Viabilité économique de la (des) compagnie(s) régionale(s) de navigation
7. Formation nationale aux aptitudes que demande le transport aérien 7. Formation nationale aux aptitudes que demande le transport maritime
8. Accès à la formation aux aptitudes que demande le transport aérien à l'intérieur de la région 8. Formation régionale aux aptitudes que demande le transport maritime
9. Accès à une formation internationale aux aptitudes requises pour le transport aérien 9. Accès à une formation internationale aux aptitudes requises pour le transport maritime
10. Adhésion à l'OACI

ACTION 21 CHAPITRE 18 : PROTECTION DES RESSOURCES D'EAU DOUCE ET DE LEUR QUALITÉ : APPLICATION D'APPROCHES INTÉGRÉES DE LA MISE EN VALEUR, DE LA GESTION ET DE L'UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : En matière de la protection des eaux en particulier et des ressources naturelles en général, le Gabon a pris un certain nombre de mesures législatives dont la loi 16/93 (26 août 1993) relative à la protection et à l'amélioration de l'Environnement qui complète la loi 1/82 du 22 juillet 1982 d'orientation en matière des Eaux et Forêts.

Dans les grandes villes, une société para-Etatique (SEEG) est chargée de la distribution de l'eau tandis que dans les zones rurales ne disposant pas de cours d'eau, un programme d'hydraulique villageoise est mis en place avec l'aide de la coopération internationale.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministères: des Eaux et Forêts; de l'Environnement; des Ressources Hydrauliques.

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Fonds multilatéraux et nationaux.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Ressources d'eau douce (total des ressources internes/externes en million de m3)
Prélèvements annuels d'eau douce en pourcentage de l'eau disponible
Autres données: Le Gabon étant un pays forestier à 85%, ses disponibilités en eau douce sont très importantes, une évaluation de cette resource est difficilement quantifiable.

ACTION 21 CHAPITRE 19 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES SUBSTANCES CHIMIQUES TOXIQUES, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DES PRODUITS TOXIQUES ET DANGEREUX

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Gabon a adopté les directives de Londres applicables à l'échange de renseignements sur les produits chimiques qui font l'objet de commerce international en 1993 et a nommé une autorité nationale compétence dans le but de renforcer d'ici à l'an 2000 ces capacités nationales pour la gestion écologiquement rationnelle des substances chimiques.

Toutefois, des mécanismes de surveillance sont inexistantes ce qui lui confère une priorité peu élevée.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministères: de l'Environnement; de l'Agriculture; de la Recherche Scientifique.

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : ONGs.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES

ACTION 21 CHAPITRE 20 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS DANGEREUX, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DE DÉCHETS DANGEREUX

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination: Aucune information.

Observations additionnelles se rapportant au présent chapitre: Aucune information additionnelle.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Environnement.

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 19__
Production de déchets dangereux (t)
Importation de déchets dangereux (t)
Exportation de déchets dangereux (t)
Superficie contaminée par des déchets dangereux (km2)
Montants dépensés pour le traitement des déchets dangereux
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 21 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS SOLIDES ET QUESTIONS RELATIVES AUX EAUX USÉES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La loi 16/93 relative à la protection et à l'amélioration de l'environnement reglémente ce secteur d'activité en harmonie avec certains textes reglémentaires de la muncipalité de Libreville (Arrêté no.001/PCCM/77) portant réglement sanitaire d'hygiène et de salubrité publique, pour la commune de Libreville). D'autres municipalités ont de textes similaires pour la gestion de leur commune respectives.

Toutefois, les différentes villes du Gabon, même disposant d'un système de ramassage de déchets, ne disposent pas de structure de traitement des eaux usées et de déchets solides.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Environnement; les Municipalités.

2. Renforcement des capacités/technologie : A solliciter.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : A solliciter.

5. Coopération régionale/internationale : A solliciter pour mettre en place des structures de traitement de déchets et eaux usées.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Production de déchets industriels et urbains (t)
Déchets évacués (kg/habitant)
Montants dépensés pour l'enlèvement et le traitement des déchets
Taux de recyclage des déchets
Évacuation des déchets urbains (kg/habitant)
1,4
Taux de réduction de la production de déchets par unité de PIB (t/an)
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 22 : GESTION SÛRE ET ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS RADIOACTIFS

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La gestion des déchet radioactifs incumbe aux sociétés minières qui exploitent les minerais radioactifs tant en se reférant à la politique de gestion y relative conçue aux Ministères de l'Environnement et des mines (loi 16/93 etc...).

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministères: de l'Environnement; des Mines.

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES

ACTION 21 CHAPITRES 23-32 : PRINCIPAUX GROUPES

Les divers chapitres d'Action 21 rendent compte également du rôle des principaux groupes. On donne ci-après, un résumé des principaux objectifs énoncés dans Action 21. Veuillez cocher les cases appropriées et décrire brièvement toutes mesures ou tous obstacles importants que vous avez pu prendre ou rencontrer.

ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LA PARTICIPATION DES PRINCIPAUX GROUPES À LA CONDUITE DES AFFAIRES AUX NIVEAUX NATIONAL ET LOCAL
Ch. 24 : ACTION MONDIALE EN FAVEUR DE LA PARTICIPATION DES FEMMES À UN DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉQUITABLE

La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes a été signée le 17 juillet 1980 et ratifiée le 21 janvier 1983.

24.a accroître le nombre de femmes occupant des postes de décision: Prises en compte dans les postes de décision des femmes au gouvernement et dans le secteur public.

24.b évaluer, examiner, réviser et appliquer les programmes et matériels pédagogiques en vue de promouvoir la diffusion de connaissances différenciées selon le sexe: Au Gabon, l'école est ouverte aux enfants des deux sexes avec égalité de chances.

24.c formuler et appliquer des politiques et des directives, stratégies et plans en vue de promouvoir l'égalité dans tous les secteurs de la société, y compris l'élaboration, d'ici l'an 2000, d'une stratégie visant à éliminer les obstacles qui s'opposent à la participation complète des femmes à la réalisation d'un développement durable: L'égalité de sexes est constitutionnel au Gabon bien que les femmes arrêtent plus tôt leurs études.

24.d mettre en place, pour 1995, des mécanismes permettant d'évaluer la mise en oeuvre des politiques et programmes en matière de développement et d'environnement ainsi que leurs effets sur les femmes: Les femmes s'organisent en diverses associations.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune information.

Au Gabon, la loi autorise l'école à égalité de chances et sans distinction de sexes. Actuellement, on évalue à près de 33% le nombre de femmes dans la fonction publique de 10% à l'Assemblée Nationale.

Ch. 25 : RÔLE DES ENFANTS ET DES JEUNES DANS LA PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE.

25.a établir un cadre visant à promouvoir le dialogue entre les jeunes et les autorités à tous les niveaux et créer des mécanismes leur permettant d'accéder à l'information et d'exprimer leur point de vue sur la mise en oeuvre d'Action 21: Ce processus est en cours et les jeunes s'organisent en ONGs, groupement de quartier ...

25.b réduire le niveau de chômage des jeunes: Actuellement le Gabon compte près de 50 000 chômeurs d'où l'existance de l'Office National pour l'Emploi.

25.c veiller, d'ici l'an 2000, à ce que plus de la moitié des jeunes -- garçons et filles -- bénéficient d'un enseignement secondaire ou d'une formation professionnelle appropriés: Cette politique est mise en oeuvre par le Gabon avant Rio.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Afin de réduire le % de jeunes sans emploi ou qualifications, l'Etat gabonais a créé des cCentres de Formation Professionnelle, tout comme des mini projets avec des financements Elf Gabon/Etat gabonais par l'IGADD afin de fournir à ces jeunes les capacités pour leur installation pour faire de l'agriculture. Il est de même prévu la création d'un centre de petits métiers du bois ...

Ch. 26 : RECONNAISSANCE ET RENFORCEMENT DU RÔLE DES POPULATIONS AUTOCHTONES ET DE LEURS COMMUNAUTÉS.

26.a établir un processus susceptible de donner aux populations autochtones des moyens d'action -- à l'aide de politiques et instruments juridiques appropriés : Les réglementations actuelles en vigueur le prévoient.

26.b arrangements pour renforcer la participation active des populations autochtones à l'élaboration des politiques nationales: Les populations sont représentées par certaines ONGs.

26.c faire participer les populations autochtones, aux échelons national et local, aux stratégies de gestion des ressources: Les populations sont consultées dans le cadre de projets de développement.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : De manière générale, les lois 1/82 relatives aux forêts, 16/93 relatives à l'amélioration de l'environnement et d'autres prévoient actuellement une consultation préalable des populations autochtones avant toute action dans leurs zones.

Ch. 27 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES : PARTENAIRES POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE.

27.a mettre au point des mécanismes permettant aux ONGs de jouer effectivement leur rôle de partenaires responsables: Ils sont associés aux consultations bien qu'aucune réglementation le prévoient.

27.b passer en revue les procédures et mécanismes officiels relatifs à la participation des ONG à la prise des décisions et à leur application: Aucune information.

27.c encourager et autoriser les ONG à participer à la conception, à la mise en place et à l'évaluation des mécanismes officiels chargés d'assurer le suivi de l'application d'Action 21: Elles sont associés à la conception mais pas à l'élaboration, leurs vues étant prises en compte.

27.d instaurer au niveau national, pour 1995, un dialogue mutuellement produit entre les ONGs et les gouvernements: Ce dialogue existe au niveau sectoriel.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : La participation des ONGs à la prise de décision n'est pas possible tandis que leur participation et leur consultation sont autorisées, leurs vues étant entièrement prises en compte.

Ch. 28 : INITIATIVES DES COLLECTIVITÉS LOCALES À L'APPUI D'ACTION 21.

28.a encourager les collectivités locales à assurer l'exécution et le suivi de programmes visant à assurer la représentation des femmes et des jeunes dans les instances locales de prises des décisions: Soutien envisagé des pouvoirs publics aux initiatives des répliques locales d'Action 21.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Le Gabon a un gouvernement central et la participation des collectivités locales se fait dans le cadre de la décentralisation en assemblée départementale et municipalités.

Ch. 29 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES TRAVAILLEURS ET DE LEURS SYNDICATS.

29.a pleine participation des travailleurs à l'accomplissement et à l'évolution d'Action 21: Aucune connaissance d'Action 21.

29.b (d'ici l'an 2000), a) promouvoir la ratification des Conventions de l'OIT; b) mettre en place des mécanismes bipartites et tripartites pour traiter des questions de sécurité, de santé et de développement durable; c) accroître le nombre de conventions collectives sur l'environnement; d) réduire l'incidence des accidents et des blessures au travail; e) développer l'instruction et la formation des travailleurs: Les Conventions de l'OIT ont été ratifiées.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Le renforcement du rôle des travailleurs reside essentiellement dans la volonté du Gouvernement qui fournisse depuis 1992 le développement et la gestion intégrée des ressources humaines; la collaboration technique avec le PNUD, BIT dans le cadre de l'Office National de l'Emploi, projet qui s'est achévée en 1996 après réalisation des objectifs suivants:

- Le fonctionnement du marché de l'Emploi et Observation de l'emploi.

- La participation des femmes (qui bénéficiera d'un prêt de la BAD de $7 millions. L'assistance technique de ce programme sera fournie par le BIT et s'éleva à 2 millions US$, axés sur la formation).

Ch 30 : RENFORCEMENT DU RÔLE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE.

30.a augmenter le rendement d'utilisation des ressources, notamment en accroissant le réemploi et le recyclage des résidus et à réduire la quantité de déchets rejetés pour une production donnée: Des politiques gouvernementales encouragent la réalisation de l'objectif ci-dessus.

30.b encourager l'application du concept de gestion rationnelle des entreprises en ce qui concerne l'exploitation et l'utilisation des ressources naturelles par les entrepreneurs: Aucune prise en compte des recommandations d'Action 21 et même de la réglementation.

Énumérer toutes actions engagées dans ce domaine : L'information et le contrôle.

30.c accroître le nombre des entreprises qui appuient et appliquent des politiques de développement durable: Quatre grandes entreprises ont adopté des politiques de développement durable.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Les objectifs du développement durable ayant été fixés et adoptés en 1992, le secteur commercial et industriel gabonais est constitué pour l'essentiel des firmes étrangères utilisant jusqu'alors d'anciennes méthodes de production et de commercialisation. Très peu ont décidé d'intégrer les normes visant l'utilisation efficiente des ressources ou matière premières. L'industrie de recyclage de matières est peu connue: une production très élevée de déchets est encore observée dans l'industrie au Gabon. Un programme national devrait viser à encourager l'innovation, et adopter une réglementation comportant des incitations économiques, et des procédures administratives simplifiées pour faciliter la création et le fonctionnement des entreprises appliqant le concept de gestion rationnnelle de ressources, l'industrie pétrolière demeure polluante tandis que l'industrie forestière demeure gaspilleurse de la ressource.

Ch. 31 : COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE.

31.a favoriser l'échange de connaissances et de points de vue entre la communauté scientifique et technique et le grand public: Il n'y a pas beaucoup de changement dans ce domaine.

31.b accroître, améliorer et favoriser l'acceptation, au niveau international, des codes de pratique et des lignes directrices relatifs à la science et à la technique et au rôle qu'elles jouent pour concilier environnement et développement: Aucune information.

Brèves observations sur ce chapitre qui n'ont pas déjà été faites au chapitre 35 (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Le projet "information, éducation, communication" et le projet "Internet - Gabon" sont en train d'être developpés au Gabon. Le Système Internet qui sera appuyé par le PNUD (220,000 US$) aura des conséquences importantes pour la recherche et la technologie, car une documentation de haute qualité, sera la disposition des hommes et femmes de la science et de la technologie. Des information relatives au domaine de l'Environnement et développement durable seront mises à la portée d'un grand public. Une collaboration entre l'Université de Ntions Unies/Recherche a été récemment établie par le canal de l'Institut Africain d'Informatique (IAI) installé au Gabon. Une coopération en matière de recherche va être intensifiée entre l'ONUSA/Gabon.

Ch. 32: RENFORCEMENT DU RÔLE DES AGRICULTEURS.

32.a promouvoir et encourager des pratiques et techniques agricoles écologiquement viables: Aucune données n'existe et les agriculteurs utilisent toujours la culture sur brûlis.

32.b élaborer un cadre d'action qui, au moyen d'incitations et d'avantages, encourage les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles efficientes et écologiquement viables: Ceci se fait au niveau de la ceinture verte et des projets IGADD.

32.c accroître la participation des organisations d'agriculteurs à la conception et à l'exécution de politiques de développement durable: Les gabonais ne sont pas réunis en association.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

L'avenir de tout pays passe par le développement d'une agriculture moderne assurant ainsi la securité alimentaire à plusieurs composantes (accessibilité et approvisionnement). Pour l'heure près de 80% de l'alimentation du Gabon, provient des pays voisins. Toutefois les projets suivants sont en cours ou prévus:

- Gabon/Banque mondiale: sur la base d'un pré-financement de 600,000 $US pour réorganiser la recherche agricole et la vulgarisation, et la réorganisation du Ministère de l'Agriculture. La contribution de la Banque mondiale s'élève à 14,6 millions de US$.

- APG/FIDA, vise le développement rural en général (production, élevage, commercialisation et l'épargne/crédit. Montant global 9 millions US$, il couvrira en 4 ans: 5 provinces (Nord et Est).

ACTION 21 CHAPITRE 33 : RESSOURCES ET MÉCANISMES FINANCIERS

Il est rendu compte aussi des ressources et mécanismes financiers dans chaque chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On présente sommairement ici, dans une perspective plus large, les politiques financières nationales (y compris APD) intérieures et extérieures.

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Gabon ne bénéficie pas de mécanismes institutionnalisés de coordination des aides ou ressources financières extérieures du groupe consultatif de la Banque mondiale, ni du processus de Tables rondes du PNUD. Cette coordination est assurée par le Ministère du Plan et de l'Aménagement du Territoire. Pour tendre vers un développement durable, la nouvelle stratégie à long terme vise la capitalisation des ressources financières publiques generées par l'exploitation des ressources naturelles afin de financer des investissements physiques. L'aide publique au développement dont a bénéficié le Gabon en 1993 s'élevait à 64 millions de US$ dont 3% provenait des Nations Unies.

CHANGEMENTS APPORTÉS AU BUDGET DE L'ÉTAT DANS LA PERSPECTIVE D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE : Depuis 1986, la morosité de la conjoncture économique et financière, ainsi que la dévaluation n'ont pas permis au Gouvernement de préparer des stratégies globales et intégrées au développement durable. Quelques stratégies sectorielles existent: emploi-santé et environnement, notamment avec les projets: "Programme matinal d'inventaire forestier (2millions de US$)". Projet forêts et environnement financé sur prêt de la Banque mondiale à hauteur de 22,5 millions US$.

NOUVEAUX INSTRUMENTS ÉCONOMIQUES : Conseil Economique et Social.

SUPPRESSION DE SUBVENTIONS PRÉJUDICIABLES À L'ENVIRONNEMENT : Aucune information.

Questions de politiques d'APD

Le Gabon est un pays bénéficiaire.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1992 1993 1994 1995 1996
Financements d'APD fournis ou reçus (total en millions de dollars É.-U.)
62,1
64
Moyenne pour

92-93

Moyenne pour

94-96

Flux nets de capitaux externes en provenance de toutes les sources en % du PIB
2,0
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 34 : TRANSFERT DE TECHNIQUES ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLES, COOPÉRATION ET CRÉATION DE CAPACITÉS

Cette question est également traitée dans chaque chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On présente sommairement ici dans une perspective plus large, les politiques suivies et les actions engagées par les pays qui ont trait au chapitre 34.

PRIORITÉ NATIONALES :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LES LIENS ENTRE RÉSEAUX/SYSTÈMES NATIONAUX, RÉGIONAUX ET INTERNATIONAUX D'INFORMATION : Le Gabon vient d'entrer dans le système internet.

MOYENS D'ACTION : Au niveau de l'industrie secondaire et tertiaire de l'ensemble du secteur de la production, le Gabon s'est résolumment tourné ver la mise en place d'un outil technologique respectueux de l'environnement en occasionnant moins de gaspillage de ressources naturelles. Tous les partenaires extérieurs et nationaux sont conscientisés et informés par des mesures publiées à cet effet. Toutefois, aucun projet, ni réalisation allant dans le sens de renforcement des capacités nationales, ni même leur création, n'est mise en place.

Décrivez toute action engagée au niveau national ou local concernant les efforts déployés pour promouvoir des modes de production non polluants et/ou les concepts d'éco-efficacité. Cela pourra comprendre formation, arrangements financiers préférentiels, diffusion d'information et modification des appareils juridiques ou réglementaires.

Aucune information.

Donnez des informations sur l'adoption de systèmes de gestion de l'environnement. Réaction nationale aux normes applicables aux systèmes de gestion de l'environnement comme la série ISO 14000 et autres. Veuillez noter les efforts fournis au niveau national pour en promouvoir l'adoption et la mise en place d'une infrastructure d'attestation pour faciliter l'accès des industries locales à ces normes.

En vue de promouvoir et conserver le réseau commercial des bois gabonais et pour préserver l'environnement global du secteur forestier, le Gabon a organisé avec la collaboration de l'UE via le WWF, un séminaire national d'information et de sensibilisation sur l'aménagement durable et la certification des bois. Ce séminaire avait regroupé les principaux opérateurs économiques du secteur et l'ensemble des administrations gabonaises concernées par la certification des bois. Certains responsables des organismes tels que FSC et ISO ont été conviés et une communciation devait être presentée à l'assistance. Coût du séminaire: 36,000 US$ dont 12,000 provenant de l'UE.

Énumérez et décrivez les programmes ou travaux en cours pour transférer des techniques écologiquement rationnelles aux petites et moyennes entreprises. Veuillez noter les efforts qui sont faits pour faciliter l'accès aux ressources financières et autres stratégies de transfert.

Le Gabon souhaite bénéficier du transfert de techniques écologiquement viables de la part des pays industrialisés.

ACTION 21 CHAPITRE 35 : LA SCIENCE AU SERVICE D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE SAVOIR SCIENTIFIQUE NATIONAL, LES BESOINS DE LA RECHERCHE ET LES PRIORITÉS : Les besoins du savoir scientifique sont une priorité pour un pays en développement. Le Gabon espère qu'en conformité avec le chapitre 35 d'Action 21, la communauté internationale permettra un renforcement des capacités.

MESURES PRISES POUR PROMOUVOIR LE SAVOIR SCIENTIFIQUE, AMÉLIORER L'APPAREIL SCIENTIFIQUE À LONG TERME ET RENFORCER LE POTENTIEL ET LA CAPACITÉ DANS CE DOMAINE : L'Université de Gabon par le canal de son centre (CENAREST) a établi des relations avec l'Université de Waggenigen (Hollande).

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
Année
Nombre de chercheurs, d'ingénieurs et de techniciens engagés dans la recherche et le développement expérimental
217
1996
Total des montants dépensés pour la recherche et le développement expérimental

(équiv. dollars É.-U.)

$ 19__
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 36 : PROMOTION DE L'ÉDUCATION, DE LA SENSIBILISATION DU PUBLIC ET DE L'INFORMATION

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : L'éducation constitue un secteur-clé pour le développement humain et socio-économique durable du pays. Pour ce faire une collaboration très importante existe à l'heure actuelle avec la France, la BAD et les autres bailleurs de fonds. L'UNESCO y joue un rôle prépondérant à travers sa commission nationale gabonaise.

a) Réorientation de l'éducation vers la réalisation d'un développement durable: Au niveau de la formation, l'école primaire enseigne depuis près de deux ans, un module orienté vers la connaissance et la préservation de l'environnement global et immédiat. Les médias diffusent des emissions environnementales destinées au grand public.

b) Sensibilisation accrue du public: Elle est assurée par certaines ONGs plus poussées vers les couches jeunes.

c) Promotion de la formation: Jusqu'en 1990, on relevait une carence d'établissements primaires; il s'en est suivi une surcharge des classes disponibles (un enseignant pour environ 70 elèves). En 1994, la situation s'est améliorée avec la construction de plus de 1,244 salles de classes, mais le problème du nombre d'enseignants reste toujours faible, ce qui joue beaucoup sur la qualité de l'enseignant au cycle primaire. L'entrée à l'université est également limitée par les structures d'accueil.

RÔLE DES PRINCIPAUX GROUPES : Les ONGs jouent un rôle dans la sensibilisation .

FINANCEMENT ET ÉVALUATION DU COÛT DU TRAVAIL : Plusieurs projets sont prévus ou sont en cours de réalisation. La Banque mondiale envisage d'intervenir pour 20 millions de US$ dans la réorganisation des activités du Ministère de l'Education Nationale. L'UNICEF agira dans un projet-pilote concernant trois Ministères pour améliorer la qualité et le niveau de l'éducation, dans le cadre du programme pays entre 1997 et l'an 2000. FNUAP/UNESCO agissent dans le projet "information, éducation, communication" pour développer une méthode d'alphabétisation par ordinateur. Ce programme sera complété et distribué.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 1992
Taux d'alphabétisation des hommes
68
76
Taux d'alphabétisation des femmes
45
50
Pourcentage d'enfants qui achèvent le cycle primaire (1986-97)
50
70
Nombre moyen d'années de scolarité
06
% du PNB dépensé pour l'éducation
2.7
3,5
Nombre de filles pour 100 garçons dans le secondaire
80
40*
Nombre de femmes pour 100 hommes dans la population active
55
Autres données: * = 1991

ACTION 21 CHAPITRE 37 : MÉCANISMES NATIONAUX ET COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT

Le renforcement des capacités nationales est traité également dans les chapitres consacrés aux secteurs.

bailleurs de fonds : Vous pourriez peut-être dire ici comment Action 21 a influé sur votre politique d'APD dans ce domaine.

Pays en développement : Vous pourriez peut-être décrire ici tous nouveaux mécanismes nationaux de renforcement des capacités dont vous auriez pu vous doter -- et tous changements intervenus dans le domaine de la coopération technique.

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE RENFORCEMENT ENDOGÈNE DES CAPACITÉS NATIONALES : Action 21 a joué u rôle négligeable dans la politique de nos pays toutefois les flux financiers et technologiques tant attendus n'ont pas suivi. Les mécanismes de renforcement des capacités ont bénéficié d'aides bilatérales, Capacité 21 n'a pas été effectif. Toutefois, concernant l'APD, une légère amélioration a été observée.

ACTION 21 CHAPITRE 38 : ARRANGEMENTS INSTITUTIONNELS INTERNATIONAUX

Ch. 38 : Bref résumé de toute action particulière du système des Nations Unies concernant ce pays ou État : Le Gabon coopère avec tous les organes et institutions des Nations Unies. Les actions qu'ils mènent rentre dans le cadre général de la politique de développement du pays.

ACTION 21 CHAPITRE 39 : INSTRUMENTS ET MÉCANISMES JURIDIQUES INTERNATIONAUX

Ch. 39: La question des instruments juridiques internationaux est traitée dans les chapitres sectoriels pertinents. Ceci est une liste des principaux accords/conventions (dont il n'a pas encore été rendu compte) auxquels on a adhéré et qui se rapportent à Action 21 : Le Gabon a ratifié la plupart des conventions internationales relatives à la conservation de la nature.

- Faune et habitats

RAMSAR (zones humides, 1971)

Patrimoine mondial, 1972

CITES Washington, 1973

Biodiversité et

Changement climatique, 1996

- Milieux marins

Rejets en mer, 1972

MARPOL, 1978

Droit de la mer (1982 signataire)

- Déchets

Bâle et Bamako (signataire)

ACTION 21 CHAPITRE 40 : L'INFORMATION POUR LA PRISE DES DÉCISIONS

Ce chapitre est traité également dans le cadre des chapitres sectoriels et d'autres du présent profil. Le tableau récapitulatif ci-dessous donne un aperçu de l'appréciation que font les autorités nationales de l'information dont ils disposent sur la prise des décisions.

Appréciation des données et de l'information disponibles aux fins de prise des décisions

Chapitres d'Action 21 Très bonnes Bonnes Quelques bonnes données mais beaucoup de lacunes Médiocres Observations
2. Coopération et commerce internationaux
X
3. Lutte contre la pauvreté
X
4. Modifications des modes de communication
X
5. Dynamique démographique et durabilité
X
6. Santé
X
7. Établissements humains
X
8. Intégration de la problématique environnementale-développement dans la prise des décisions
9. Protection de l'atmosphère
X
10. Planification et gestion intégrées des ressources en terres
X
11. Lutte contre le déboisement
X
12. Lutte contre la désertification et la sécheresse
X
13. Mise en valeur durable des montagnes
X
14. Promotion d'un développement agricole et rural durable
X
15. Préservation de la diversité biologique
X
16. Biotechniques
X
17. Océans, mers, zones côtières et leurs ressources biologiques
X
18. Ressources en eau
X
19. Substances chimiques toxiques
X
20. Déchets dangereux
21. Déchets solides
X
22. Déchets radioactifs
X
24. Femmes et développement durable
X
25. Enfants et jeunes
X
26. Populations autochtones
X
27. Organisations non gouvernementales
X
28. Autorités locales
X
29. Les travailleurs et leurs syndicats
X
30. Commerce et industrie
X
31. Communauté scientifique et technique
X
32. Les agriculteurs
X
33. Ressources et mécanismes financiers
X
34. Technologie, coopération et renforcement des capacités
X
35. La science au service d'un développement durable
X
36. Éducation, sensibilisation du public et formation
X
37. Coopération internationale pour le renforcement des capacités
X
38. Arrangements institutionnels internationaux
X
39. Instruments juridiques internationaux
X
40. L'information pour la prise de décisions
X

Observations additionnelles

Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1993 Dernière année connue 1996
Nombre de téléphones utilisés par centaines d'habitants
1.7
2.4
3.2
Autres données

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Last updated 1 November 1997