National Implementation of Agenda 21
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Information soumise par le Gouvernement du Gabon auprès
de la
Département de la coordination des politiques et du
développement durable
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Le Profil du Gabon a été soumis par: Commission nationale du Développement durable
Nom du Ministère/Bureau: Ministère des Eaux et Forêts et de l'Environnement
Date: 1 février 1997
Soumis par (nom du fonctionnaire): Jean-Baptiste MEBIAME, Conseiller technique du Ministre
Addresse postale: Ministère des Eaux et Forêts et de l'Environnement, B.P. 8224, Libreville, Gabon
Téléphone: (241) 76 55 48
Téléfax: (241) 76 10 73
Addresse électronique: BP 8224 Libreville (Gabon)
Note du Secrétariat: Nous avons essayé d'attribuer un nombre exact de pages pour chaque profil. Cependant, le Secrétariat s'est permis de réduire le nombre de pages pour ces profils dont les gouvernements n'ont pas rempli les tableaux des chapitres 4 et 17, et en même temps pour ne pas gaspiller du papier. Par conséquent, on peut trouver certaines inconsistances parmi les profils des différents pays.
Tous les statistiques apparaîssent telles que fournies par chaque gouvernement.
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AIEA | Agence internationale de l'énergie atomique |
APELL | Sensibilisation et préparation aux accidents industriels au niveau local |
CEA | Commission économique pour l'Afrique |
CEAO | Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest |
CEE | Commission économique pour l'Europe |
CEPALC | Commission éconimique pour l'Amérique latine et les Caraïbes |
CESAP | Commission économique pour l'Asie et le Pacifique |
CFC | Chlorofluorocarbone |
CFPI | Commission de la fonction publique internationale |
CGIAR | Groupe consultatif de la recherche agricole internationale |
CIEM | Conseil international pour l'exploration de la mer |
CILE | Centre international de liaison pour l'environnement |
CILSS | Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel |
CIRC | Centre international de recherche sur le cancer |
CIUS | Conseil international des unions scientifique |
CMA | Conseil mondial d l'alimentation |
CNUCED | Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement |
COI | Commission océanographique internationale |
FAO | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture |
FIDA | Fonds international de développement agricole |
FMI | Fonds monétaire international |
FNUAP | Fonds des Nations Unies pour la population |
WTO | Organisation mundial du commerce |
GEMS | Système mondial de surveillance continue de l'environnement |
GEMS/EAU | Programme mondial de surveillance de la qualitéde l'eau |
GESAMP | Groupe mixte de'experts chargé d'étudier les aspects scientifiques de la pollution des mers |
GIPME | Étude mondiale de la pollution dans le milieu marin (UNESCO) |
GRID | Base de données sur les ressouces mondiales (GEMS) |
INFOTERRA | Système international d'information sur l'environnement |
IPCC | Groupe intergovernemental de l'évolution du climat (OMM/PNUE) |
MARPOL | Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires |
OCDE | Organisation de coopération et développement conomiques |
OIT | Organisation internationale du Travail |
OMI | Organisation maritime internationale |
OMM | Organisation météreologique mondiale |
OMS | Organisation mondiale de la santé |
ONUDI | Organisation des Nation Unies pour le d'éveloppement industriel |
PCM | Programme climatologique mondial (CIUS/OMM/UNESCO) |
PIGB | Programme international concernant la géosphère et la biosphère |
PNUD | Programme des Nations Unies pour le développement |
PNUE | Programme des Nations Unies pour l'environnement |
RISCPT | Registre international des substances chimiques potentiellement toxiques |
SGP | Système généralisé de préférences |
SIG | Système d'information géographique |
SMO | Système mundial d'observation (OMM/VMM) |
UICN | Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources |
UNDRO | Bureau du Coodonnateur des Nations Unies pour les secours en cas de catastrophe |
UNESCO | Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture |
UNICEF | Fonds des Nations Unies pour l'enfance |
UNIDO | Organisation des Nations Unies pour le développement industriel |
UNU | Université des Nations Unies |
VAG | Veille de l'atmosphère globale (OMM) |
VIH | Virus de l'immunodéficience humaine |
VMM | Veille météorologique mondiale (OMM) |
ZEE | Zone économique exclusive |
(Vous pouvez utiliser les pages v et vi pour présenter brièvement votre position nationale cinq ans après la CNUED)
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1. Nom du/des principal(aux) mécanisme(s)/conseil(s) de coordination nationale du développement durable.
Personne à contacter (Nom, titre, bureau) : MEBIAME Jean-Baptiste, Conseiller Technique du Ministre des Eaux et Forêts et de l'Environnement
Téléphone : (241) 75 55 48
Fax : (241) 76 10 73
Adresse électronique :
Adresse postale : Ministère des Eaux et Forêts et de l'Environnement, B.P. 8224, Libreville, Gabon
2. Liste des membres/composition/présidence :
2a. Liste des ministères et organismes intervenus :
- Ministère des Eaux et Foréts et de l'Environnement - Ministère de l'Agriculture et du développement rural
2b. Noms des organismes para-étatiques et des institutions intervenus ainsi que ceux des universitaires et des représentants du secteur privé qui ont participé à ce travail :
2c. Noms des organisations non gouvernementales intervenues :
3. Rôle assigné au mécanisme/conseil susmentionné :
4. Joindre, si possible, un schéma (organigramme) indiquant la structure de la coordination nationale ainsi que les articulations entre ministères :
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ACTION 21 CHAPITRE 2 : COOPÉRATION
INTERNATIONALE VISANT À ACCÉLÉRER UN
DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
ET
POLITIQUES NATIONALES CONNEXES (avec accent spécial sur le
COMMERCE)
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : L'activité
commerciale, encore sous le coup de la dévaluation a
été marqué par
l'instauration de la TVA. Les disparités dans son
application ont contribué à créer de graves
tensions de trésorerie et
l'érosion de la clientelle vers les entreprises non
assujetties à la TVA. Dans le commerce international c'est
surtout dans
le secteur bois que se sont manifestées les
améliorations notamment par une augmentation de 30% de la
production des
grumes. Ce qui démontre aisément l'importance de la
demande asiatique qui passe à environ 60% des exportations
contre
les marchés éuropéens traditionnels augmentant
ainsi les revenus et l'activité de la Société
Nationale des Bois du Gabon
(SNBG).
1. Structure de la prise des décisions : La structure en charge de ce dossier est le Ministère du Commerce et de l'Industrie.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
ACTION 21 CHAPITRE 3 : LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ
PRIORITÉ NATIONALE : | |
ÉTAT DE LA SITUATION : Après la
dévaluation du FCFA, un programme d'ajustement structurel a
été mis en place
et conditionne en grande partie les stratégies de
développement du pays. Cependant, il existe des
stratégies sectorielles
dans plusieurs domaines: santé, emploi, environnement, eaux
et forêts. Objectifs de l'ajustement: - Assainir les finances publiques. - Reformer un cadre juridique pour attirer l'investissement privé. - Redéfinir le rôle de l'Etat et la privatisation du secteur para-étatique. - Reformer l'administration publique. - Reformer les services sociaux (santé, éducation, habitat, eau et assainissement).
Orientation générale de la stratégie nationale: La stratégie mise en place par le Gabon permettra: - de contribuer à une utilisation efficace des ressources mises à sa disposition. - d'assurer le renforcement et la coordination de l'aide et pour faciliter la mobilisation des ressources. Priorités nationales: Avec un Indice de Développement Humain (IDH) = 0,525, il faut: 1. Amélioration des conditions de vie: a) Santé (protection de la mère et de l'enfant ...) b) Habitat (promotion de l'habitat social, ...) 2. Formation et emploi a) Formation (structures d'accueil ...) b) Emploi (résorption du chômage ...)
Indiquez les activités qui ont pour objet les pauvres et leurs incidences sur l'environnement
La pauvreté a une incidence sur les ressources forestières notamment par les activités agricoles sur brûlis entraînant un taux de déboisement inférieur à 1%. Toutefois des activités de substitution sont en train de se mettre en place telles que l'élevage du petit gibier, la ceinture verte agricole, le projet IGADD. Dans les centres urbains l'accent est mis sur l'accès à l'eau douce pour tous et l'accès à un habitat descent grâce aux lotissements de la Société Nationale Immobilière (SNI).
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1. Structure de la prise de décisions : Ministères: des Affaires Sociales; de l'Habitat; du Travail; des Eaux et Forêts, Planification et Aménagement du Territoire.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Les femmes bénéficient d'une assistance technique fournie par le B.I.T. pour un montant de 2 millions de US$. Certaines ONGs.
4. Aspects financiers : Un prêt BAD de 7 millions de US$ est entrain d'être activé.
5. Coopération régionale/internationale : Pour l'emploi, une collaboration technique avec le PNUD/BIT dans le cadre de l'Office National pour l'Emploi s'est achevé fin 1996. NB : Les pays développés où la lutte contre la pauvreté interne n'est pas un sujet majeur de préoccupation souhaiteront peut-être dire brièvement ici quelle est leur position en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté dans le monde.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
1985 | 1990 | 1992 | Dernière année connue 1995 | ||
Chômage (%) | |||||
Population vivant dans un état de pauvreté absolue | |||||
Dépenses publiques pour le secteur social % | |||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 4 : MODIFICATION DES
MODÈLES DE CONSOMMATION
Objectifs/orientation générale de la politique
nationale: A l'heure actuelle, le Gabon donne une importance
peu
élevée au modes de consommation et de production
compte tenu:
- du peu d'emprise de la population sur le milieu, excepté
dans les villes les plus importantes où les
municipalités ont mis
en place des structures de surveillance encore peu efficaces.
- du peu d'industrialisation du pays où seules les
activités forestières, pétrolières et
minières existent.
Objectifs nationaux: Les objectifs du Gabon se sont
matérialisés avec la mise en place d'un Centre
National
Antipollution (CENAP) dont le rôle est de veiller au respect
de la réglementation en matière de pollution marine,
décharges publiques ... Toutefois, le Gabon (les grandes
villes) ne possédant pas de système de transport
urbain,
l'utilisation du véhicule individuelle est importante ce qui
augmente les effets de nuisance dans les grands centres urbains.
Toutefois, dans le cadre des activités
pétrolières les entreprises se sont toutes
dotées de services chargés des problèmes
environnementaux et l'on espère voir ces multinationales se
doter de structures adéquates pour réduire leurs
activités ayant
un effet sur l'atmosphère.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions :
Ministères: de la Santé Publique; des Affaires
Sociales; des Eaux et Forêts; du
Commerce; l'Industrie et Consommation.
2. Renforcement des capacités/technologie :
Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale :
Aucune information.
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
1985 | 1990 | 1992 | Dernière année connue 1994 | ||
PIB par habitant (en dollars É.-U. courants) | |||||
Croissance réelle du PIB (%) | |||||
Consommation annuelle d'énergie par habitant (en kg d'équivalent-pétrole par habitant) | |||||
Véhicules à moteur en circulation pour 1 000 habitants | |||||
Autres données
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Politiques gouvernementales ayant des incidences sur la consommation et la production
1. Objectifs et agents (parties prenantes)
Marquez d'une coche () les agents que la politique de votre gouvernement vise le plus à influencer.
Agents Objectifs | Producteurs | Autorités locales | Administration centrale | Ménages | Société civile |
Efficacité matérielle | |||||
Rendement énergétique : | |||||
Transport | |||||
Logement | |||||
Divers | |||||
Déchets : | |||||
Réduire | |||||
Réutiliser | |||||
Recycler |
Observations :
2. Moyens et mesures et agents (parties prenantes)
Indiquez d'un (R) les agents qui assument, au premier chef, la responsabilité pour l'une quelconque des mesures indiquées; indiquez d'un (I) les agents pour lesquels l'impact paraît devoir être particulièrement important.
Agents Moyens et mesures | Producteurs | Autorités locales | Administration centrale | Ménages | Société civile |
Améliorer la compréhension et l'analyse | |||||
Information et éducation (par exemple radio/télévision/presse) | |||||
Recherche | |||||
Évaluer les allégations d'atteintes à l'environnement | |||||
Former des partenariats | |||||
Appliquer des instruments pour modifier les comportements | |||||
Stratégies à ancrage communautaire | |||||
Incitations/désincitations sociales (comme l'éco-étiquetage) | |||||
Instruments régulateurs | |||||
Incitations/désincitations économiques | |||||
Acceptation, par le producteur, de se tenir pour responsable d'aspects du cycle de vie du produit | |||||
Mise en place d'équipements et d'infrastructure d'auto-assistance (autres moyens de transport, recyclage, etc.) | |||||
Politique de passation des marchés | |||||
Analyse et évaluation des résultats obtenus | |||||
Campagne d'action | |||||
Divers (préciser) |
Observations :
ACTION 21 CHAPITRE 5 : DYNAMIQUE
DÉMOGRAPHIQUE ET DURABILITÉ
L'opinion du gouvernement sur le taux d'accroissement de la
population et sur le taux de fécondité est trop
faible.
L'intervention du gouvernement sur l'accroissement de la population
et son opinion concernant le taux de fécondité est
d'élever ce taux.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La
population du Gabon est évalué à 1 011 667
habitants dont 499 667 hommes et 512 891
femmes. La densité de la population en 1993 était de
3,8 habitants au Km2. L'accroissement démographique est
passé de
2,3% de 1980 à 1990 à 3,3% de 1990 à 1995.
1. Structure de la prise de décisions : Ministères: de la Santé Publique et de la Population; des Affaires Sociales; Planification.
2. Renforcement des capacités/technologie : Ecole Nationale de Santé.
3. Principaux groupes : A fournir.
4. Aspects financiers : Financement FNUAP pour 800,000 $ en 4 ans pour le projet "Maternité sans risques" dans 2 provinces.
5. Coopération régionale/internationale : FNUAP; Banque Mondiale; ONUSIDA; CNSS.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1990 | 1993 | Dernière année connue 199_ | ||
Population (en milliers) : estimations de milieu d'année | ||||
Taux d'accroissement annuel (1990-1993) | ||||
Superficie (en km2) | ||||
Densité de population (habitants/km2) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 6 : PROTECTION ET PROMOTION DE
LA SANTÉ
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La promotion du
bien-être et de la santé des populations est un
secteur prioritaire pour le
Gouvernement en vue d'éradiquer la pauvreté. Le
Gabon accorde un budget relativement élevé à
ce secteur ($ 100 par
habitant) ce qui a fait passer l'espérance de vie à
la naissance de 40,8 ans à 53 ans (1960-1992) en relation
avec les
politiques gouvernementales pour réaliser le projet de
santé pour tous en l'an 2000. En 1992, les services de
santé
comprenaient: 586 formations sanitaires et 76 unités pour la
protection maternelle et infantile, 9 services provinciaux de
génie sanitaires et hygiène publique. En 1996,
presque chaque village gabonais dispose d'un centre de santé
et d'une
école. On compte environ 281 médécins, 7
dentistes, 287 pharmacies, 250 sages-femmes, 271 infirmières
et aides-soignantes, 50 agents de santé de villages.
1. Structure de la prise de décisions : Ministères: de la Santé Publique; de la Planification et Aménagement du Territoire; de l'Habitat et du Bien-Etre.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Institutions réligieuses, groupes de femmes.
4. Aspects financiers : BAD 21,378 millions $; UNICEF 3,750 millions $; BM 20 millions $ à pourvoir; ONUSIDA 91,000 $; FNUAP: 800,000 $.
5. Coopération régionale/internationale : OMS, UNICEF, FNUAP, Banque Mondiale, ONUSIDA.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1980 | 1990 | Dernière année connue 1994 | ||
Espérance de vie à la naissance Sexe masculin Sexe féminin |
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Mortalité infantile (pour 1 000 naissances vivantes) | ||||
Taux de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes) | ||||
Accès à une eau de boisson salubre (% de la population) | ||||
Accès à des services d'assainissement (% de la population) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 7 : PROMOTION D'UN
MODÈLE VIABLE D'ÉTABLISSEMENTS HUMAINS
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Dans le cadre des
établissements humains, le Ministère de l'Habitat, de
l'Urbanisme, du
Cadastre, de la Ville et du Bien-Etre pense qu'il y aurait un
besoin annuel de 4 500 logements. Il est certain que seul un
grand programme d'habitat peut couvrir les besoins. Le
Gouvernement a approuvé le Programme d'Action de l'Habitat
II
à Istanbul et des contacts ont été pris avec
le Fonds Africains d'Habitat et le PNUD pour initier la formulation
d'un
programme. Le PNUD a réservé $ 350,000 pour aider
à formuler et réaliser un tel programme. Le Projet
PAPSUT en
cours aura une incidence sur l'habitat urbain et la
définition des stratégies. La caisse
française de développement a conclu
un accord important pour améliorer les infrastructures et
l'assainissement des grandes villes. Pour l'habitat rural, une
collaboration PNUD/Habitat et APG/FIDA sera
développé. La production de logements est de 1,4%
pour 1000 habitants.
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme, de la Ville et du Bien-Etre; Ministère des Affaires Sociales; Ministère de la Planification et Aménagement du Territoire.
2. Renforcement des capacités/technologie : Création d'un Fonds pour l'habitat social.
3. Principaux groupes : Secteurs privés et Para-Etatique.
4. Aspects financiers : CFD; PNUD; SNI.
5. Coopération régionale/internationale : Fonds Africain de l'Habitat; PNUD/Habitat - APG/FIDA.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||
1990 | 1995 | ||
Pourcentage de la population urbaine | |||
Taux d'accroissement annuel de la population urbaine (%) | |||
Population de la plus grande ville (en % de l'ensemble de la population) | |||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 8 : INTÉGRATION DU
PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISIONS SUR
L'ENVIRONNEMENT
(Voir les pages vii et viii au
début du profile)
- Eaux et Forêts et environnement; Privé;
- l'habitat;
- la santé;
- l'agriculture;
- l'éducation.
Toutefois, l'absence d'un cadre juridique coordonnateur d'Action
21 existant au niveau gouvernemental et le manque de
système d'information sont un handicap à une prise de
décisions cohérente et durable.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
L'intégration du processus de prise de décisions
sur l'environnement et le développement
est faiblement prise en compte au niveau national tandis qu'au
niveau sectoriel, les cadres juridiques sont mis en place
notamment en matière de:
1. Structure de la prise de décisions (veuillez aussi vous référer à la fiche documentaire) : Les structures de décisions sont d'ordre structurel donc sectoriel (santé, éducation, eaux et forêts et environnement, habitat).
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Ecole Nationale des Eaux et Forêts; ENA - Université.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : PNUD.
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ACTION 21 CHAPITRE 9 : PROTECTION DE
L'ATMOSPHÈRE
Le Protocole de Montréal et ses amendements: Le
Protocole de Montréal a été signé en
1992.
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques a été signée en 1992 et
ratifiée en juin 1996.
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre: Aucune information supplémentaire.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Ministères: de l'Energie; des Eaux et Forêts et de l'Environnement; de la Santé Publique.
2. Renforcement des capacités/technologie : Par le canal du PNUD et de Capacité 21.
3. Principaux groupes : ONGs, secteur privé.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : PNUD, FEM.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1980 | 1990 | Dernière année connue 199- | ||
Émissions de CO2 (en million de tonnes) | ||||
" " SOx | ||||
" " NOx | ||||
" " CH4 | ||||
Consommation de substances qui appauvrissent la couche d'ozone (en tonnes) | ||||
Montants dépensés pour réduire la pollution de l'air (en millions d'équivalents-dollars) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 10 : CONCEPTION
INTÉGRÉE DE LA PLANIFICATION ET DE LA GESTION DES
TERRES
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La plupart des
activités entreprises dans ce domaine ont été
couvertes, telles que: la
formulation des politiques, les systèmes de planification et
de gestion, la coopération internationale et
régionale,
l'éducation et formation à l'approche
intégrée.
1. Structure de la prise de décisions : Les Ministères des Eaux et Forêts; Planification et de l'Environnement; Agriculture et Développement Rural; Mines et Ressources Hydrauliques; Planification et Aménagement du Territoire sont responsables des activités dans ce secteur. Les lois suivants ont été adoptées: Loi 1/82 d'Orientation en matière des Eaux et Forêts (22 juillet 1982); Loi 16/93 Relative à la Protection et l'Amélioration de l'Environnement (26 août 1993). Des mécanismes nationaux de coordination des activités de développement durable (PAFT-PNAE) se mettent en place progressivement.
2. Renforcement des capacités/technologie : Ecole Nationale des Eaux et Forêts.
3. Principaux groupes : ONGs.
4. Aspects financiers : Banque Mondiale, PNUD, GEF.
5. Coopération régionale/internationale : Les principaux programmes sont: Projets Forêts/Environnement (COMPLEXE GAMBA)/Banque Mondiale; Projet ECOFAC (Réserve Lopé)/O.E (FED); et 4 Projets Finances/OIBT; FAC/Aménagement: Savanes Côtières; RENEF/GTZ. Ces organisations ont participé à la révision des stratégies nationales. Elles auraient pu être efficaces en renforçant des capacités nationales et institutionnelles.
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ACTION 21 CHAPITRE 11 : LUTTE CONTRE LE
DÉBOISEMENT
Les causes probables de la régression ou
dégradation de la forêt sont: l'exploitation
forestière, la pollution
atmosphérique due aux activités
pétrolières, l'acidification, et l'empiétement
d'activités agricoles. Un certain nombre de
questions avaient été addressé en partie avant
Rio, tels que: l'éducation post-universitaire en foresterie,
l'examen des
besoins de recherche des projets de recherche, l'information
géographique sur les forêts, les plans nationaux pour
les
plantations forestières, l'aménagement forestier
entre autres.
La politique forestière du Gabon est de mettre en place
un domaine forestier permanent comprenant 8 000 000 d'ha
pour la production et 4 000 000 d'ha comme reserve de faune et de
flore, le reste (8 000 000 d'ha) servira pour d'autres
activités de développement.
PRIORITÉ NATIONALE : Faible.
Déforestation par les cultures/brûlis (0.1%)
ÉTAT DE LA SITUATION : La forêt
gabonaise n'est pas sensible ni aux incendies, ni aux maladies ou
aux pollutions.
Le seul facteur extérieur est la pratique de la culture
itinérante sur brûlis suivi du raccourcissement de la
période de
jachère. Une ceinture verte de 4 000 ha a été
créée par l'Institut Gabonais de Développement
pour des cultures
maraîchères pour protéger la forêt
péri-urbaine dite "Forêt Classée de la Mondah".
La mise en place d'essais sur
l'Agroforesterie seront mis en place. La forêt gabonaise a
été sujette à de nombreux travaux. C'est ainsi
que de 1970 à
1976 plusieurs plans d'aménagement ont été
élaborés, sans avoir subi d'action sur le terrain:
Fougamou, Lacs du Nord,
Fernan-Vaz, La Mondha, soit un total d'environ 500,000 hectares.
Le secteur forestier représente le deuxième employeur
après l'Etat avec environ 15,000 emplois soit 23% de la main
d'oeuvre active du pays. La valeur ajoutée des produits
issus du bois est réalisée surtout par des
unités produisant des produits semi-finis. Quant aux
produits finis, aucune
statistique fiable n'existe.
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère des Eaux et Forêt et de l'Environnement est responsable du secteur forestier. Il existe d'autres institutions forestières nationales: l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts (ENEF); l'Institut de Recherches en Ecologie Tropicale (IRET); et l'Institut Agronomique et Forestier (IRAF). Les objectifs nationaux pour assurer l'aménagement durable des forêts sont fixés par la loi 1/82 et renforcés par la loi 16/93. Le renforcement institutionnel est en cours. En ce qui concerne le récyclage et réduction des déchets, aucune structure en la matière n'existe, seule la loi 16/93 sur le code de l'Environnement a été mis en place.
2. Renforcement des capacités/technologie : Nombre annuel des diplômés universitaires en foresterie: 15. Effectifs (professionels) dans le secteur forestier: 276. L'éducation en matière forestière et d'environnement est assurée actuellement par l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts qui forme des Techniciens Supérieurs et des Ingénieurs des Techniques pour une durée de trois ans. Le transfert de technologie n'est pas encore effectif.
3. Principaux groupes : Le secteur privé n'est pas pris en charge par le projet. Seuls les groupes majeurs (ONGs) sont consultés et associés pour certains aspects du projet. Institut de Recherches en Agronomie et en Foresterie.
4. Aspects financiers : Banque Mondiale; Fondation de la Forêt Gabonaise; U.E.
5. Coopération régionale/internationale : Le Gabon est favorable à l'application effective des principes forestiers. Le Gabon a adhéré le 1er janvier 1997 à l'Accord International des Bois Tropicaux de 1994. La Banque Mondiale, l'OIBT, l'UE, le PNUD, le GTZ, la FAO et l'OAB assistent le pays à travers de divers programmes. Le projet Forêt/Environnement financé par la Banque Mondiale va aménager une superficie d'environ 200,000 hectares en première zone. Actuellement, plusieurs projets sont financés par l'OIBT, notamment: - Aménagement de la Forêt de la Bokoué; - La Stratification de la 1ère zone; - La Biologie de l'Okoumé (déjà réalisé) par le Centre National pour la Recherche Scientifique et Technique avec le concours de l'Université de Wagemingent (Hollande) sur la diversité biologique; par l'Union Européenne (FED) pour le projet Conservation des écosystèmes forestiers en Afrique Centrale (ECOFAC) Fondation de la Forêt Gabonaise, financement gabonais de 1 milliard de CFA pour l'inventaire d'un million d'ha constituant le domaine permanent.
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1985 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Superficie forestière (km2) | ||||
Zone forestière protégée | ||||
Production de bois rond (volume de bois rond sans écorce en mill. de m3) | ||||
Rythme de déboisement (en km2 par année) | ||||
Rythme de reboisement (en km2 par année) | ||||
Autres données: Des indicateurs
nationaux relatifs aux forêts sont à l'étude.
Le dernier inventaire forestier a été
réalisé en
1976. Il recouvre 4.000.000 Ha: inventaire de la zone d'attraction
du chemin de fer (ZACF) + Zones de Fougamou
Fernan-Vaz et Lambaréné. Il a été
réalisé par le PNUD-FAO-Etat Gabonais/P.D.F.G. Le
Gabon a mis en place des
processus de planification en matière forestière et
environnementale. Il s'agit du P.A.F.N. et du P.N.A.E.
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ACTION 21 CHAPITRE 12 : GESTION DES
ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : LUTTE CONTRE LA
DÉSERTIFICATION
Convention internationale sur la lutte contre la
désertification dans les pays gravement touchés par
la sécheresse
et/ou la désertification, en particulier en Afrique
Le Gabon a adhéré à la Convention sur la
Désertification et la Sécheresse en 1996.
Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre:
Aucune information supplémentaire.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère en charge de ce dossier est le Ministère des Eaux et Forêts et de la Planification et de l'Environnement.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Ils ne sont pas concernés par les problèmes de désertification.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
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1980 | 1990 | Dernière année connue 1996 | ||
Touchés par la désertification en (km2) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 13 : GESTION DES
ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : MISE EN VALEUR DURABLE DES
MONTAGNES
Toutefois, le Gouvernement vient de prendre la décision
avec la municipalité de Libreville d'aménager les
bassins
versants et les vallées souvent sujettes aux inondations
lors de grandes pluies.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La densité
de la population étant de 3,8% habitants au km2, les zones
de montagnes sont
pour l'instant protégées notamment contre les
activités agricoles traditionnelles. Quant aux mangroves et
autres zones
humides, leur survie est garantie grâce à l'abondance
du bois sur sol ferme. Ces zones couvrent environ 40,000
hectares.
1. Structure de la prise de décisions : Les Ministères des Eaux et Forêts et de l'Environnement dans ses lois 1/82 et 16/93 a l'obligation de protéger et de conserver les ecosystèmes fragiles. Ministère de l'Aménagement du Territoire, de la Planification et de l'Environnement.
2. Renforcement des capacités/technologie : Ecole Nationale des Eaux et Forêts - P.N.A.E.
3. Principaux groupes : ONGs chargée des problèmes environnementaux.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : RAMSAR - CITES.
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ACTION 21 CHAPITRE 14 : PROMOTION D'UN
DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL DURABLE
Nombreux travaux d'amélioration et d'introduction sont
actuellement menés par le Centre d'Introduction et
d'Amélioration du Matériel Végétal
(CIAMV). Les problèmes elémentaires sont une
priorité élevée afin d'atteindre
l'autosuffisance alimentaire. Compte tenu des importations
actuellement en cours qui sont évaluées a près
de 12%.
PRIORITÉ NATIONALE : Elevée
ÉTAT DE LA SITUATION : Des mesures ont
été adoptées en vue d'atteindre les objectivs
suivants: tenir compte des
tendances démographiques, étudier les relations
commerciales internationales et la production agricole,
créer de groupes
d'information au niveau des villages, faire un bilan de la
dégradation des terres d'ici à l'an 2000, revoir la
situation en ce
qui concerne les ressources génétiques des plantes et
établir des rapports à ce sujet, diffuser les
résultats des activités de
recherche-développement sur la génétique des
plantes, planifier et mettre en oeuvre des stratégies et des
programmes de
développement de l'élevage, mettre en place des
services améliorés de protection des plantes et de la
santé animale d'ici à
l'an 2000, diffuser des pratiques intégrées de lutte
contre les ravageurs auprès des agriculteurs, et mettre en
place des
réseaux opérationnels intégrés de lutte
contre les ravageurs avec la participation des agriculteurs, des
chercheurs et des
services de vulgarisation d'ici à l'an 2000.
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et du Développement Rural est responsable de ce secteur. Le mécanisme national de coordination des activités de promotion du développement durable est en train d'être mis en place.
2. Renforcement des capacités/technologie : Ecole de Développement Rural - Ecole Polytechnique de Masuku.
3. Principaux groupes : Association des femmes, de jeunes agriculteurs.
4. Aspects financiers : PNUD - IGADD.
5. Coopération régionale/internationale : Projet Lébamba (stratégie-OZI) entre la FAO, le PNUD et l'Etat Gabonais.
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1985 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Terres agricoles (en km2) | ||||
Terres agricoles en pourcentage de la superficie totale des terres | ||||
Terres agricoles par habitant | ||||
1989/90 | 1992/93 | Dernière année connue 199_ | ||
Consommation d'engrais par km2 de terre agricole à compter de 1990 | ||||
Autres données: L'engrais n'est pas
accessible à tous excepté dans les projets et
certains pluri actifs (fonctionnaires +
agriculteurs). La population agricole est moins de 246 276 (1990)
et participent pour 8-9% (1992) du PNB.
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ACTION 21 CHAPITRE 15 : PRÉSERVATION DE
LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE
La Convention sur la diversité biologique a
été signée en 1992 et ratifiée en
1996.
Convention sur le commerce international des espèces de
faune et de flore sauvages menacées d'extinction.
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre
Le Gabon possède un environnement naturel d'une
très grande richesse. C'est l'un des rares pays au monde
offrant un
potentiel exceptionnel de conservation d'espèces animales et
végétales. En dépit de la faible
densité de la population et de
l'impact écologique peu marqué de l'agriculture sur
brûlis (de rotation) les activités humaines, telles
que l'exploitation
forestière intense dans certaines zones, le braconnage,
menacent certains écosystèmes et sont
impliqués dans les processus
menant à la dégradation du cadre de vie. La
forêt couvre environ 85% du pays. Elle abrite 8,000
espèces de plantes
(IUCN 1990). 1333 plantes ont fait l'objet d'une étude,
2270 se sont revelées endémiques. Le Gabon
possède 150
espèces animales avec une importante population
d'éléphants (plus de 60 000 têtes), de gorilles
et de chimpanzés (plus de
30 000 têtes par espèces).
PRIORITÉ NATIONALE : Elevée
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Les Ministères des Eaux, Forêts, du Plan et de l'Environnement sont responsable de la diversité biologique. La loi no. 16/93 relative à la protection et à l'amélioration a été promulguée le 23 août 1993.
2. Renforcement des capacités/technologie : Vue l'importance des ressources naturelles que regorgent le Gabon, ce dernier est en train d'élaborer un programme national d'action environnementale (PNAE). Le GEF nous permet d'élaborer un programme national de stratégie et d'action de la biodiversité. CNAREST.
3. Principaux groupes : Dès l'adoption du PNAE par le Gouvernement, le Ministère de l'Environnement mettra en place un ensemble de stratégie qui intéressera les grandes groupes (femmes, ONGs, etc.)
4. Aspects financiers : Les fonds nationaux complétés par les fonds multilatéraux (Banque Mondiales, PNUD, GEF, OIBT) permettent le lancement des travaux (projet) tendant à conserver la nature (PNAE, PFE, etc.).
5. Coopération régionale/internationale : La coopération régionale se situe dans la promotion de la conservation des forêts (UE); dans la mise en place d'un espace international protégé (BM, USAID, WWF, etc.) et dans l'établissement d'un système de surveillance continu des ressources forestières (FAO/UE).
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1992 | Dernière année connue 1996 | ||
Zone protégée en pourcentage de la superficie totale des terres | |||
1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Nombre d'espèces menacées d'extinction | |||
Autres données: Il s'agît plus
ici d'espèces animales qui sont menacées que
végétales.
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ACTION 21 CHAPITRE 16 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES BIOTECHNIQUES
- des reflexions et actions sur les thèmes environnementaux
qui s'opérent de manière morcelée et
independantes.
- des décisions prises en matière de
développement qui, en l'absence de cadre intégrant la
dimension environnementale,
ne prennent pas suffisamment en compte les besoins réels de
la population.
Le PNAE servira de cadre de reférence environnemental
pour les différents plans sectoriels de
développement, la
planification économique d'ensemble et les interventions des
bailleurs de fonds.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Gabon ne
possède pas actuellement de stratégie globale
concernant le
développement/environnement. Les stratégies
actuelles se traduisent concrétement par des actions
ponctuelles visant à
l'élaboration de programmes correcteurs en période de
crise (inondations, catastrophes naturelles, etc...). Ce
manquement se traduit par la dilution et le chevauchement de
compétences dans les activités menées par les
forces actives
oeuvrant dans le domaine de l'environnement (secteurs ministeriels
de l'énergie, la santé, la population, la recherche
scientifique, l'agriculture ...). Le contexte actuel met en
évidence les dysfonctionnements suivants:
1. Structure de la prise de décisions : Plusieurs ministères concourent à la dynamique de ce secteur. Ce sont les départements ministériels suivants: Energie, Eaux et Forêts et Environnement, Recherche, Agriculture, Santé et Population, Habitat ... Chaque département de part ses missions spécifiques met en place des lois et regléments en la matière.
2. Renforcement des capacités/technologie : Le renforcement des capacités et le transfert se font grâce aux projets mis en place par le gouvernement avec l'appui des organismes internationnaux (FAO, PNUE, PNUD, FEM...).
3. Principaux groupes : Le manque de cadre reférentiel ne nous permet pas d'organiser et surtout d'intéresser les grands groupes du pays. Cependant, les associations se forment et les ONGs.
4. Aspects financiers : Bailleurs de fonds internationaux complétés par les fonds propres au Gouvernement.
5. Coopération régionale/internationale : L'assistance en cours pour le secteur de l'Environnement provient de différents bailleurs de fonds: (UE, FAO, Banque Mondiale, etc...)
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ACTION 21 CHAPITRE 17 : PROTECTION DES
OCÉANS ET DE TOUTES LES MERS, Y COMPRIS LES MERS
FERMÉES ET SEMI-FERMÉES, ET DES ZONES
CÔTIÈRES ET PROTECTION,
UTILISATION RATIONNELLE ET MISE EN VALEUR DE LEURS RESSOURCES
BIOLOGIQUES
Convention des Nations Unies sur le droit de la mer
La Convention des Nations Unies sur le droit de la mer a
été signée en 1982.
Voir aussi les tableaux joints sur les pages suivantes.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Ministères: de la Marine Marchande; de l'Environnement; du Transport et de l'Aviation Civile.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : FAO.
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1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Prises d'espèces marines (en tonnes métriques) | ||||
Population des zones côtières | ||||
Population bénéficiant du traitement des eaux usées (en pourcentage) | ||||
Déversements de pétrole dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Rejets de phosphates dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Rejets de nitrates dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Autres données
|
Chapitre 17 (Océans) suite :
Indiquer, dans les cases de la colonne de gauche ci-dessous: | Indiquer, dans les cases de la colonne de droite ci-dessous: |
Aux fins d'utilisation, le degré d'importance: | Aux fins d'utilisation, le degré d'exécution: |
*** = trés important | *** = parfaite exécution |
** = important | ** = bonne exécution - des lacunes en passe d'être comblées |
* = pas important | * = piètre exécution |
N = sans objet | O = pas d'exécution; N = sans objet |
TABLEAU I. LES ACTIVITÉS CI-APRÈS ONT ÉTÉ EXAMINÉES PAR LE MÉCANISME DE COORDINATION APPROPRIÉ POUR LA GESTION INTÉGRÉE ET LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DES ZONES CÔTIÈRES ET MARINES ET DE LEURS RESSOURCES.
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. Formuler et appliquer les politiques d'utilisation des terres et de l'eau et d'implantation. | ||
B. Mettre en oeuvre les plans et programmes de gestion intégrée des zones côtières et marines et de développement durable aux niveaux appropriés. | ||
C. Établir des profils des côtes en indiquant les zones critiques, notamment les zones érodées, les modes d'évolution des processus physiques, les conflits entre utilisateurs et les priorités en matière d'aménagement. | ||
D. Évaluer préalablement l'impact sur l'environnement et observer et suivre systématiquement les grands projets et tenir compte systématiquement des résultats lors de la prise des décisions. | ||
E. Établir des plans d'urgence pour les catastrophes naturelles et liées aux activités humaines, notamment les effets probables d'un éventuel changement climatique et d'une élévation du niveau de la mer ainsi que des plans d'urgence en cas de dégradations et pollution artificielles de l'environnement, y compris les déversements d'hydrocarbures et autres matériaux. | ||
F. Améliorer les établissements humains côtiers, en particulier en ce qui concerne le logement, l'eau potable et le traitement et l'évacuation des eaux usées, des déchets solides et des effluents industriels. | ||
G. Évaluer périodiquement l'impact de facteurs et phénomènes externes, pour que les objectifs de gestion intégrée et de développement durable des zones côtières et de l'environnement marin puissent être atteints. | ||
H. Protéger et restaurer les habitats vitaux détériorés. | ||
I. Intégrer des programmes sectoriels de développement durable dans les domaines des établissements humains, de l'agriculture, du tourisme, de la pêche, des activités portuaires et industrielles utilisant ou affectant la zone côtière. | ||
J. Adapter l'infrastructure et créer des emplois différents. | ||
K. Mettre en valeur et former les ressources humaines. | ||
L. Lancer des programmes d'éducation, de sensibilisation et d'information du public. | ||
M. Promouvoir les technologies écologiquement rationnelles et les pratiques durables. | ||
N. Formuler et appliquer simultanément des critères de qualité de l'environnement. |
TABLEAU II. TECHNOLOGIE (MILIEU MARIN)
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. Appliquer des méthodes basées sur la prévention, la précaution et la prévision en vue d'éviter la dégradation du milieu marin, ainsi que de réduire les risques d'effets nuisibles à long terme ou irréversibles sur ce milieu. | ||
B. Faire en sorte que les activités qui pourraient avoir des incidences nuisibles importantes sur le milieu marin soient évaluées préalablement. | ||
C. Intégrer la protection du milieu marin aux politiques pertinentes touchant l'environnement général et le développement socio-économique. | ||
D. Mettre au point, en cas de besoin, des mesures d'incitation économique favorisant l'application de technologies non polluantes et d'autres moyens compatibles avec l'internalisation des coûts écologiques, le principe pollueur-payer par exemple, afin d'éviter la dégradation du milieu marin. | ||
E. Améliorer le niveau de vie des populations des zones côtières, en particulier dans les pays en développement, afin de contribuer à réduire la dégradation du milieu côtier et marin. | ||
F. Surveiller de près, à l'intérieur de la zone économique exclusive, l'exploitation de la pêche ainsi que le transport de matières toxiques et autres matières dangereuses. |
TABLEAU III. QUESTIONS D'ASSAINISSEMENT
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. Tenir compte des questions d'assainissement lors de la formulation ou du réexamen des plans de mise en valeur des zones côtières, y compris les plans de peuplement. | ||
B. Construire des installations de traitement conformément aux politiques nationales. | ||
C. Répartir des points de déversement sur le littoral de façon à maintenir un niveau acceptable de qualité de l'environnement et faire en sorte que les lieux de conchyliculture, les prises d'eau et les zones de baignade ne soient pas exposés à des agents pathogènes. | ||
D. Promouvoir le traitement primaire des eaux d'égouts municipales déversées dans les cours d'eau, les estuaires et la mer, ou application d'autres méthodes appropriées selon les sites. | ||
E. Adopter et améliorer des programmes de réglementation et de surveillance locaux, nationaux, sous-régionaux et régionaux, en tant que de besoin, pour contrôler le rejet des effluents en adoptant des directives minima concernant les eaux d'égouts et des critères de qualité de l'eau. |
TABLEAU IV. AUTRES SOURCES DE POLLUTION DU MILIEU MARIN, LE GOUVERNEMENT A :
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. Établi des programmes de réglementation et de surveillance -- ou amélioré ceux qui existent, selon le cas -- pour limiter les émissions de polluants, avec notamment application de techniques de recyclage. | ||
B. Contribué à maintenir la qualité de l'environnement à un niveau acceptable en encourageant les évaluations de risques et d'impact sur le milieu. | ||
C. Encouragé, là où il y a lieu, les évaluations et la coopération régionales face aux émissions ponctuelles de polluants provenant du milieu marin. | ||
D. Pris des mesures en vue de faire cesser les émissions ou rejets de composés organohalogénés dans le milieu marin. | ||
E. Pris des mesures en vue de réduire les émissions ou rejets d'autres composés organiques de synthèse dans le milieu marin. | ||
F. Favorisé le contrôle des rejets d'azote et de phosphore résultant de l'activité humaine qui créent dans les eaux côtières des phénomènes, par exemple l'eutrophisation, qui menacent le milieu ou les richesses marines. | ||
G. Pris des mesures en vue de mettre au point et de faire appliquer des techniques et modes d'utilisation des sols écologiquement rationnels pour limiter le ruissellement vers les cours d'eau et les estuaires d'effluents qui pollueraient ou endommageraient le milieu marin. | ||
H. Encouragé l'utilisation de pesticides et d'engrais qui soient moins nocifs pour l'environnement de même que le remplacement par d'autres méthodes des moyens actuels de lutte contre les ravageurs, et envisagé d'interdire ceux de ces produits qui dégradent l'environnement. | ||
I. Adopté, aux niveaux national, sous-régional et régional, de nouvelles mesures pour freiner les émissions de polluants émanant de sources diffuses, ce qui impose de fortement modifier la gestion des eaux usées et des déchets, de même que les modes de culture, d'exploitation minière, de construction et de transport. | ||
J. Pris des mesures en vue de contrôler et prévenir l'érosion et l'ensablement provoqués par des activités humaines et notamment par les techniques et modes d'utilisation des sols et de construction. |
TABLEAU V. FAIRE FACE AUX GRANDES INCERTITUDES QUI PÈSENT SUR LA GESTION DU MILIEU MARIN ET DES CHANGEMENTS CLIMATIQUES. À CETTE FIN, LE GOUVERNEMENT A ENTREPRIS :
DEGRÉ D'IMPORTANCE | DEGRÉ D'EXÉCUTION | |
A. De coordonner des programmes aux niveaux national et régional pour l'observation des phénomènes liés aux changements climatiques affectant les zones côtières et proches du littoral ainsi que des paramètres de recherche indispensables à la gestion des environnements marins et côtiers dans toutes les régions. | ||
B. D'améliorer la prévision de l'état de la mer pour assurer la sécurité des habitants des zones côtières et l'efficacité des opérations maritimes. | ||
C. D'adopter des mesures particulières pour s'adapter et faire face au risque de changement climatique et d'élévation du niveau des mers en élaborant des méthodes généralement acceptées. | ||
D. De participer à l'évaluation de la vulnérabilité des zones côtières, à l'établissement de modèles et à la formulation de stratégies d'intervention, en particulier pour les zones prioritaires, telles que les petites îles, les régions de basse altitude et les zones côtières critiques. | ||
E. D'identifier les programmes d'observation systématique du milieu marin en cours et prévus, en vue d'intégrer les activités et de fixer des priorités pour résoudre les incertitudes majeures concernant les océans et toutes les mers. | ||
F. De lancer un programme de recherche pour déterminer les effets biologiques sur l'environnement marin de l'accroissement des niveaux de rayonnement ultraviolet par suite de l'appauvrissement de la couche d'ozone. | ||
G. De procéder à une analyse, à des évaluations et à une observation systématique du rôle des océans en tant que puits de carbone. |
TABLEAU VI. ÉVALUATION DES ACTIVITÉS DE TRANSPORT AÉRIEN ET MARITIME DANS LES PETITS ÉTATS INSULAIRES EN DÉVELOPPEMENT
ÉVALUATION | ÉVALUATION | ||
1. Fréquence (vols externes) | 1. Fréquence (navigation externe) | ||
2. Fréquence (vols internes) | 2. Fréquence (navigation interne) | ||
3. Coopération régionale dans le domaine du transport aérien et de l'aviation civile | 3. Coopération régionale dans le domaine de la navigation | ||
4. Coopération internationale | 4. Coopération internationale | ||
5. Viabilité économique de la compagnie aérienne nationale | 5. Viabilité économique de la (des) compagnie(s) nationale(s) de navigation | ||
6. Viabilité économique de la compagnie aérienne régionale | 6. Viabilité économique de la (des) compagnie(s) régionale(s) de navigation | ||
7. Formation nationale aux aptitudes que demande le transport aérien | 7. Formation nationale aux aptitudes que demande le transport maritime | ||
8. Accès à la formation aux aptitudes que demande le transport aérien à l'intérieur de la région | 8. Formation régionale aux aptitudes que demande le transport maritime | ||
9. Accès à une formation internationale aux aptitudes requises pour le transport aérien | 9. Accès à une formation internationale aux aptitudes requises pour le transport maritime | ||
10. Adhésion à l'OACI |
ACTION 21 CHAPITRE 18 : PROTECTION DES
RESSOURCES D'EAU DOUCE ET DE LEUR QUALITÉ :
APPLICATION D'APPROCHES INTÉGRÉES DE LA MISE EN
VALEUR, DE LA
GESTION ET DE L'UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU
Dans les grandes villes, une société para-Etatique
(SEEG) est chargée de la distribution de l'eau tandis que
dans les
zones rurales ne disposant pas de cours d'eau, un programme
d'hydraulique villageoise est mis en place avec l'aide de la
coopération internationale.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : En matière
de la protection des eaux en particulier et des ressources
naturelles en général,
le Gabon a pris un certain nombre de mesures législatives
dont la loi 16/93 (26 août 1993) relative à la
protection et à
l'amélioration de l'Environnement qui complète la loi
1/82 du 22 juillet 1982 d'orientation en matière des Eaux et
Forêts.
1. Structure de la prise de décisions : Ministères: des Eaux et Forêts; de l'Environnement; des Ressources Hydrauliques.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Fonds multilatéraux et nationaux.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
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1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Ressources d'eau douce (total des ressources internes/externes en million de m3) | ||||
Prélèvements annuels d'eau douce en pourcentage de l'eau disponible | ||||
Autres données: Le Gabon étant
un pays forestier à 85%, ses disponibilités en eau
douce sont très importantes, une
évaluation de cette resource est difficilement
quantifiable.
|
ACTION 21 CHAPITRE 19 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES SUBSTANCES CHIMIQUES
TOXIQUES, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL
ILLICITE DES PRODUITS TOXIQUES ET DANGEREUX
Toutefois, des mécanismes de surveillance sont
inexistantes ce qui lui confère une priorité peu
élevée.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Gabon a
adopté les directives de Londres applicables à
l'échange de renseignements
sur les produits chimiques qui font l'objet de commerce
international en 1993 et a nommé une autorité
nationale
compétence dans le but de renforcer d'ici à l'an 2000
ces capacités nationales pour la gestion
écologiquement rationnelle
des substances chimiques.
1. Structure de la prise de décisions : Ministères: de l'Environnement; de l'Agriculture; de la Recherche Scientifique.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : ONGs.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
|
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ACTION 21 CHAPITRE 20 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS DANGEREUX, Y
COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DE
DÉCHETS DANGEREUX
La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements
transfrontières de déchets dangereux et de leur
élimination:
Aucune information.
Observations additionnelles se rapportant au présent
chapitre: Aucune information additionnelle.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Environnement.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
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1980 | 1990 | Dernière année connue 19__ | ||
Production de déchets dangereux (t) | ||||
Importation de déchets dangereux (t) | ||||
Exportation de déchets dangereux (t) | ||||
Superficie contaminée par des déchets dangereux (km2) | ||||
Montants dépensés pour le traitement des déchets dangereux | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 21 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS SOLIDES ET
QUESTIONS RELATIVES AUX EAUX USÉES
Toutefois, les différentes villes du Gabon, même
disposant d'un système de ramassage de déchets, ne
disposent pas de
structure de traitement des eaux usées et de déchets
solides.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La loi 16/93
relative à la protection et à l'amélioration
de l'environnement reglémente ce
secteur d'activité en harmonie avec certains textes
reglémentaires de la muncipalité de Libreville
(Arrêté
no.001/PCCM/77) portant réglement sanitaire d'hygiène
et de salubrité publique, pour la commune de Libreville).
D'autres municipalités ont de textes similaires pour la
gestion de leur commune respectives.
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Environnement; les Municipalités.
2. Renforcement des capacités/technologie : A solliciter.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : A solliciter.
5. Coopération régionale/internationale : A solliciter pour mettre en place des structures de traitement de déchets et eaux usées.
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1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Production de déchets industriels et urbains (t) | ||||
Déchets évacués (kg/habitant) | ||||
Montants dépensés pour l'enlèvement et le traitement des déchets | ||||
Taux de recyclage des déchets | ||||
Évacuation des déchets urbains (kg/habitant) | ||||
Taux de réduction de la production de déchets par unité de PIB (t/an) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 22 : GESTION SÛRE ET
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS
RADIOACTIFS
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La gestion des
déchet radioactifs incumbe aux sociétés
minières qui exploitent les minerais
radioactifs tant en se reférant à la politique de
gestion y relative conçue aux Ministères de
l'Environnement et des mines
(loi 16/93 etc...).
1. Structure de la prise de décisions : Ministères: de l'Environnement; des Mines.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
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ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LA
PARTICIPATION DES PRINCIPAUX GROUPES À LA CONDUITE
DES AFFAIRES AUX NIVEAUX NATIONAL ET LOCALCh. 24 : ACTION
MONDIALE EN FAVEUR DE LA PARTICIPATION DES FEMMES À UN
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉQUITABLE | La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes a été signée le 17 juillet 1980 et ratifiée le 21 janvier 1983.
24.a accroître le nombre de femmes occupant des postes de décision: Prises en compte dans les postes de décision des femmes au gouvernement et dans le secteur public.
24.b évaluer, examiner, réviser et appliquer les programmes et matériels pédagogiques en vue de promouvoir la diffusion de connaissances différenciées selon le sexe: Au Gabon, l'école est ouverte aux enfants des deux sexes avec égalité de chances.
24.c formuler et appliquer des politiques et des directives, stratégies et plans en vue de promouvoir l'égalité dans tous les secteurs de la société, y compris l'élaboration, d'ici l'an 2000, d'une stratégie visant à éliminer les obstacles qui s'opposent à la participation complète des femmes à la réalisation d'un développement durable: L'égalité de sexes est constitutionnel au Gabon bien que les femmes arrêtent plus tôt leurs études.
24.d mettre en place, pour 1995, des mécanismes permettant d'évaluer la mise en oeuvre des politiques et programmes en matière de développement et d'environnement ainsi que leurs effets sur les femmes: Les femmes s'organisent en diverses associations.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune information. Au Gabon, la loi autorise l'école à égalité de chances et sans distinction de sexes. Actuellement, on évalue à près de 33% le nombre de femmes dans la fonction publique de 10% à l'Assemblée Nationale.
Ch. 25 : RÔLE DES ENFANTS ET
DES JEUNES DANS LA PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT
DURABLE. |
25.a établir un cadre visant à promouvoir le dialogue entre les jeunes et les autorités à tous les niveaux et créer des mécanismes leur permettant d'accéder à l'information et d'exprimer leur point de vue sur la mise en oeuvre d'Action 21: Ce processus est en cours et les jeunes s'organisent en ONGs, groupement de quartier ...
25.b réduire le niveau de chômage des jeunes: Actuellement le Gabon compte près de 50 000 chômeurs d'où l'existance de l'Office National pour l'Emploi.
25.c veiller, d'ici l'an 2000, à ce que plus de la moitié des jeunes -- garçons et filles -- bénéficient d'un enseignement secondaire ou d'une formation professionnelle appropriés: Cette politique est mise en oeuvre par le Gabon avant Rio.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Afin de réduire le % de jeunes sans emploi ou qualifications, l'Etat gabonais a créé des cCentres de Formation Professionnelle, tout comme des mini projets avec des financements Elf Gabon/Etat gabonais par l'IGADD afin de fournir à ces jeunes les capacités pour leur installation pour faire de l'agriculture. Il est de même prévu la création d'un centre de petits métiers du bois ...
Ch. 26 : RECONNAISSANCE ET RENFORCEMENT DU
RÔLE DES POPULATIONS AUTOCHTONES ET DE
LEURS COMMUNAUTÉS. | 26.a établir un processus susceptible de donner aux populations autochtones des moyens d'action -- à l'aide de politiques et instruments juridiques appropriés : Les réglementations actuelles en vigueur le prévoient.
26.b arrangements pour renforcer la participation active des populations autochtones à l'élaboration des politiques nationales: Les populations sont représentées par certaines ONGs.
26.c faire participer les populations autochtones, aux échelons national et local, aux stratégies de gestion des ressources: Les populations sont consultées dans le cadre de projets de développement.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : De manière générale, les lois 1/82 relatives aux forêts, 16/93 relatives à l'amélioration de l'environnement et d'autres prévoient actuellement une consultation préalable des populations autochtones avant toute action dans leurs zones.
Ch. 27 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES
ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES :
PARTENAIRES POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE. | 27.a mettre au point des mécanismes permettant aux ONGs de jouer effectivement leur rôle de partenaires responsables: Ils sont associés aux consultations bien qu'aucune réglementation le prévoient.
27.b passer en revue les procédures et mécanismes officiels relatifs à la participation des ONG à la prise des décisions et à leur application: Aucune information.
27.c encourager et autoriser les ONG à participer à la conception, à la mise en place et à l'évaluation des mécanismes officiels chargés d'assurer le suivi de l'application d'Action 21: Elles sont associés à la conception mais pas à l'élaboration, leurs vues étant prises en compte.
27.d instaurer au niveau national, pour 1995, un dialogue mutuellement produit entre les ONGs et les gouvernements: Ce dialogue existe au niveau sectoriel.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : La participation des ONGs à la prise de décision n'est pas possible tandis que leur participation et leur consultation sont autorisées, leurs vues étant entièrement prises en compte.
Ch. 28 : INITIATIVES DES
COLLECTIVITÉS LOCALES À L'APPUI D'ACTION 21. |
28.a encourager les collectivités locales à assurer l'exécution et le suivi de programmes visant à assurer la représentation des femmes et des jeunes dans les instances locales de prises des décisions: Soutien envisagé des pouvoirs publics aux initiatives des répliques locales d'Action 21.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Le Gabon a un gouvernement central et la participation des collectivités locales se fait dans le cadre de la décentralisation en assemblée départementale et municipalités.
Ch. 29 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES
TRAVAILLEURS ET DE LEURS SYNDICATS. |
29.a pleine participation des travailleurs à l'accomplissement et à l'évolution d'Action 21: Aucune connaissance d'Action 21.
29.b (d'ici l'an 2000), a) promouvoir la ratification des Conventions de l'OIT; b) mettre en place des mécanismes bipartites et tripartites pour traiter des questions de sécurité, de santé et de développement durable; c) accroître le nombre de conventions collectives sur l'environnement; d) réduire l'incidence des accidents et des blessures au travail; e) développer l'instruction et la formation des travailleurs: Les Conventions de l'OIT ont été ratifiées.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Le renforcement du rôle des travailleurs reside essentiellement dans la volonté du Gouvernement qui fournisse depuis 1992 le développement et la gestion intégrée des ressources humaines; la collaboration technique avec le PNUD, BIT dans le cadre de l'Office National de l'Emploi, projet qui s'est achévée en 1996 après réalisation des objectifs suivants: - Le fonctionnement du marché de l'Emploi et Observation de l'emploi. - La participation des femmes (qui bénéficiera d'un prêt de la BAD de $7 millions. L'assistance technique de ce programme sera fournie par le BIT et s'éleva à 2 millions US$, axés sur la formation).
Ch 30 : RENFORCEMENT DU RÔLE DU COMMERCE ET DE
L'INDUSTRIE. |
30.a augmenter le rendement d'utilisation des ressources, notamment en accroissant le réemploi et le recyclage des résidus et à réduire la quantité de déchets rejetés pour une production donnée: Des politiques gouvernementales encouragent la réalisation de l'objectif ci-dessus.
30.b encourager l'application du concept de gestion rationnelle des entreprises en ce qui concerne l'exploitation et l'utilisation des ressources naturelles par les entrepreneurs: Aucune prise en compte des recommandations d'Action 21 et même de la réglementation.
Énumérer toutes actions engagées dans ce domaine : L'information et le contrôle.
30.c accroître le nombre des entreprises qui appuient et appliquent des politiques de développement durable: Quatre grandes entreprises ont adopté des politiques de développement durable.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Les objectifs du développement durable ayant été fixés et adoptés en 1992, le secteur commercial et industriel gabonais est constitué pour l'essentiel des firmes étrangères utilisant jusqu'alors d'anciennes méthodes de production et de commercialisation. Très peu ont décidé d'intégrer les normes visant l'utilisation efficiente des ressources ou matière premières. L'industrie de recyclage de matières est peu connue: une production très élevée de déchets est encore observée dans l'industrie au Gabon. Un programme national devrait viser à encourager l'innovation, et adopter une réglementation comportant des incitations économiques, et des procédures administratives simplifiées pour faciliter la création et le fonctionnement des entreprises appliqant le concept de gestion rationnnelle de ressources, l'industrie pétrolière demeure polluante tandis que l'industrie forestière demeure gaspilleurse de la ressource.
Ch. 31 : COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE ET
TECHNIQUE. |
31.a favoriser l'échange de connaissances et de points de vue entre la communauté scientifique et technique et le grand public: Il n'y a pas beaucoup de changement dans ce domaine.
31.b accroître, améliorer et favoriser l'acceptation, au niveau international, des codes de pratique et des lignes directrices relatifs à la science et à la technique et au rôle qu'elles jouent pour concilier environnement et développement: Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre qui n'ont pas déjà été faites au chapitre 35 (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Le projet "information, éducation, communication" et le projet "Internet - Gabon" sont en train d'être developpés au Gabon. Le Système Internet qui sera appuyé par le PNUD (220,000 US$) aura des conséquences importantes pour la recherche et la technologie, car une documentation de haute qualité, sera la disposition des hommes et femmes de la science et de la technologie. Des information relatives au domaine de l'Environnement et développement durable seront mises à la portée d'un grand public. Une collaboration entre l'Université de Ntions Unies/Recherche a été récemment établie par le canal de l'Institut Africain d'Informatique (IAI) installé au Gabon. Une coopération en matière de recherche va être intensifiée entre l'ONUSA/Gabon.
Ch. 32: RENFORCEMENT DU RÔLE DES
AGRICULTEURS. |
32.a promouvoir et encourager des pratiques et techniques agricoles écologiquement viables: Aucune données n'existe et les agriculteurs utilisent toujours la culture sur brûlis.
32.b élaborer un cadre d'action qui, au moyen d'incitations et d'avantages, encourage les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles efficientes et écologiquement viables: Ceci se fait au niveau de la ceinture verte et des projets IGADD.
32.c accroître la participation des organisations d'agriculteurs à la conception et à l'exécution de politiques de développement durable: Les gabonais ne sont pas réunis en association.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : L'avenir de tout pays passe par le développement d'une agriculture moderne assurant ainsi la securité alimentaire à plusieurs composantes (accessibilité et approvisionnement). Pour l'heure près de 80% de l'alimentation du Gabon, provient des pays voisins. Toutefois les projets suivants sont en cours ou prévus: - Gabon/Banque mondiale: sur la base d'un pré-financement de 600,000 $US pour réorganiser la recherche agricole et la vulgarisation, et la réorganisation du Ministère de l'Agriculture. La contribution de la Banque mondiale s'élève à 14,6 millions de US$. - APG/FIDA, vise le développement rural en général (production, élevage, commercialisation et l'épargne/crédit. Montant global 9 millions US$, il couvrira en 4 ans: 5 provinces (Nord et Est).
|
ACTION 21 CHAPITRE 33 : RESSOURCES ET
MÉCANISMES FINANCIERS
Il est rendu compte aussi des ressources et mécanismes
financiers dans chaque chapitre du secteur d'Action 21
qui s'y rapporte. On présente sommairement ici, dans une
perspective plus large, les politiques financières
nationales (y compris APD) intérieures et
extérieures.
CHANGEMENTS APPORTÉS AU BUDGET DE L'ÉTAT DANS LA
PERSPECTIVE D'UN DÉVELOPPEMENT
DURABLE : Depuis 1986, la morosité de la conjoncture
économique et financière, ainsi que la
dévaluation n'ont pas
permis au Gouvernement de préparer des stratégies
globales et intégrées au développement
durable. Quelques stratégies
sectorielles existent: emploi-santé et environnement,
notamment avec les projets: "Programme matinal d'inventaire
forestier (2millions de US$)". Projet forêts et
environnement financé sur prêt de la Banque mondiale
à hauteur de 22,5
millions US$.
NOUVEAUX INSTRUMENTS ÉCONOMIQUES : Conseil
Economique et Social.
SUPPRESSION DE SUBVENTIONS PRÉJUDICIABLES À
L'ENVIRONNEMENT : Aucune information.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Gabon ne
bénéficie pas de mécanismes
institutionnalisés de coordination des aides ou
ressources financières extérieures du groupe
consultatif de la Banque mondiale, ni du processus de Tables rondes
du
PNUD. Cette coordination est assurée par le
Ministère du Plan et de l'Aménagement du Territoire.
Pour tendre vers un
développement durable, la nouvelle stratégie à
long terme vise la capitalisation des ressources financières
publiques
generées par l'exploitation des ressources naturelles afin
de financer des investissements physiques. L'aide publique au
développement dont a bénéficié le Gabon
en 1993 s'élevait à 64 millions de US$ dont 3%
provenait des Nations Unies.
Questions de politiques d'APD Le Gabon est un pays bénéficiaire.
|
1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | ||
Financements d'APD fournis ou reçus (total en millions de dollars É.-U.) | ||||||
Moyenne pour 92-93 | Moyenne pour 94-96 | |||||
Flux nets de capitaux externes en provenance de toutes les sources en % du PIB | ||||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 34 : TRANSFERT DE
TECHNIQUES ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLES,
COOPÉRATION ET CRÉATION DE CAPACITÉS
Cette question est également traitée dans chaque
chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On
présente
sommairement ici dans une perspective plus large, les politiques
suivies et les actions engagées par les pays qui ont trait
au chapitre 34.
MOYENS D'ACTION : Au niveau de l'industrie secondaire et
tertiaire de l'ensemble du secteur de la production, le
Gabon s'est résolumment tourné ver la mise en place
d'un outil technologique respectueux de l'environnement en
occasionnant moins de gaspillage de ressources naturelles. Tous
les partenaires extérieurs et nationaux sont
conscientisés
et informés par des mesures publiées à cet
effet. Toutefois, aucun projet, ni réalisation allant dans
le sens de
renforcement des capacités nationales, ni même leur
création, n'est mise en place.
PRIORITÉ NATIONALES :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LES LIENS
ENTRE RÉSEAUX/SYSTÈMES NATIONAUX,
RÉGIONAUX ET INTERNATIONAUX D'INFORMATION : Le Gabon
vient d'entrer dans le système internet.
Décrivez toute action engagée au niveau
national ou local concernant les efforts déployés
pour promouvoir des modes
de production non polluants et/ou les concepts
d'éco-efficacité. Cela pourra comprendre formation,
arrangements
financiers préférentiels, diffusion d'information et
modification des appareils juridiques ou réglementaires. Aucune information.
Donnez des informations sur l'adoption de systèmes de gestion de l'environnement. Réaction nationale aux normes applicables aux systèmes de gestion de l'environnement comme la série ISO 14000 et autres. Veuillez noter les efforts fournis au niveau national pour en promouvoir l'adoption et la mise en place d'une infrastructure d'attestation pour faciliter l'accès des industries locales à ces normes. En vue de promouvoir et conserver le réseau commercial des bois gabonais et pour préserver l'environnement global du secteur forestier, le Gabon a organisé avec la collaboration de l'UE via le WWF, un séminaire national d'information et de sensibilisation sur l'aménagement durable et la certification des bois. Ce séminaire avait regroupé les principaux opérateurs économiques du secteur et l'ensemble des administrations gabonaises concernées par la certification des bois. Certains responsables des organismes tels que FSC et ISO ont été conviés et une communciation devait être presentée à l'assistance. Coût du séminaire: 36,000 US$ dont 12,000 provenant de l'UE.
Énumérez et décrivez les programmes ou travaux en cours pour transférer des techniques écologiquement rationnelles aux petites et moyennes entreprises. Veuillez noter les efforts qui sont faits pour faciliter l'accès aux ressources financières et autres stratégies de transfert. Le Gabon souhaite bénéficier du transfert de techniques écologiquement viables de la part des pays industrialisés.
|
ACTION 21 CHAPITRE 35 : LA SCIENCE AU
SERVICE D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE
MESURES PRISES POUR PROMOUVOIR LE SAVOIR SCIENTIFIQUE,
AMÉLIORER L'APPAREIL
SCIENTIFIQUE À LONG TERME ET RENFORCER LE POTENTIEL ET LA
CAPACITÉ DANS CE DOMAINE
: L'Université de Gabon par le canal de son centre
(CENAREST) a établi des relations avec l'Université
de Waggenigen
(Hollande).
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE SAVOIR
SCIENTIFIQUE NATIONAL, LES BESOINS DE LA
RECHERCHE ET LES PRIORITÉS : Les besoins du savoir
scientifique sont une priorité pour un pays en
développement. Le Gabon espère qu'en
conformité avec le chapitre 35 d'Action 21, la
communauté internationale
permettra un renforcement des capacités.
Année | |||
Nombre de chercheurs, d'ingénieurs et de techniciens engagés dans la recherche et le développement expérimental | 1996 | ||
Total des montants dépensés pour la
recherche et le développement expérimental (équiv. dollars É.-U.) | $ | 19__ | |
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 36 : PROMOTION DE
L'ÉDUCATION, DE LA SENSIBILISATION DU PUBLIC ET DE
L'INFORMATION
a) Réorientation de l'éducation vers la
réalisation d'un développement durable: Au
niveau de la formation, l'école
primaire enseigne depuis près de deux ans, un module
orienté vers la connaissance et la préservation de
l'environnement global et immédiat. Les médias
diffusent des emissions environnementales destinées au grand
public.
b) Sensibilisation accrue du public: Elle est
assurée par certaines ONGs plus poussées vers les
couches jeunes.
c) Promotion de la formation: Jusqu'en 1990, on
relevait une carence d'établissements primaires; il s'en est
suivi une
surcharge des classes disponibles (un enseignant pour environ 70
elèves). En 1994, la situation s'est
améliorée avec la
construction de plus de 1,244 salles de classes, mais le
problème du nombre d'enseignants reste toujours faible, ce
qui
joue beaucoup sur la qualité de l'enseignant au cycle
primaire. L'entrée à l'université est
également limitée par les
structures d'accueil.
RÔLE DES PRINCIPAUX GROUPES : Les ONGs jouent un
rôle dans la sensibilisation .
FINANCEMENT ET ÉVALUATION DU COÛT DU TRAVAIL :
Plusieurs projets sont prévus ou sont en cours de
réalisation. La Banque mondiale envisage d'intervenir pour
20 millions de US$ dans la réorganisation des
activités du
Ministère de l'Education Nationale. L'UNICEF agira dans un
projet-pilote concernant trois Ministères pour
améliorer la
qualité et le niveau de l'éducation, dans le cadre du
programme pays entre 1997 et l'an 2000. FNUAP/UNESCO agissent
dans le projet "information, éducation, communication" pour
développer une méthode d'alphabétisation par
ordinateur.
Ce programme sera complété et distribué.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
L'éducation constitue un secteur-clé pour le
développement humain et socio-économique
durable du pays. Pour ce faire une collaboration très
importante existe à l'heure actuelle avec la France, la BAD
et les
autres bailleurs de fonds. L'UNESCO y joue un rôle
prépondérant à travers sa commission nationale
gabonaise.
1980 | 1990 | Dernière année connue 1992 | ||
Taux d'alphabétisation des hommes | ||||
Taux d'alphabétisation des femmes | ||||
Pourcentage d'enfants qui achèvent le cycle primaire (1986-97) | ||||
Nombre moyen d'années de scolarité | ||||
% du PNB dépensé pour l'éducation | ||||
Nombre de filles pour 100 garçons dans le secondaire | ||||
Nombre de femmes pour 100 hommes dans la population active | ||||
Autres données: * = 1991
|
ACTION 21 CHAPITRE 37 : MÉCANISMES
NATIONAUX ET COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR LE
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DANS LES PAYS EN
DÉVELOPPEMENT
Le renforcement des capacités nationales est
traité également dans les chapitres consacrés
aux secteurs.
bailleurs de fonds : Vous pourriez peut-être dire ici
comment Action 21 a influé sur votre politique d'APD dans ce
domaine.
Pays en développement : Vous pourriez peut-être
décrire ici tous nouveaux mécanismes nationaux de
renforcement des
capacités dont vous auriez pu vous doter -- et tous
changements intervenus dans le domaine de la coopération
technique.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE
RENFORCEMENT ENDOGÈNE DES CAPACITÉS
NATIONALES : Action 21 a joué u rôle
négligeable dans la politique de nos pays toutefois les flux
financiers et
technologiques tant attendus n'ont pas suivi. Les
mécanismes de renforcement des capacités ont
bénéficié d'aides
bilatérales, Capacité 21 n'a pas été
effectif. Toutefois, concernant l'APD, une légère
amélioration a été observée.
ACTION 21 CHAPITRE 38 : ARRANGEMENTS
INSTITUTIONNELS INTERNATIONAUX
Ch. 38 : Bref résumé de toute action
particulière du système des Nations Unies concernant
ce pays ou État : Le
Gabon coopère avec tous les organes et institutions des
Nations Unies. Les actions qu'ils mènent rentre dans le
cadre
général de la politique de développement du
pays.
|
ACTION 21 CHAPITRE 39 : INSTRUMENTS ET
MÉCANISMES JURIDIQUES INTERNATIONAUX
Ch. 39: La question des instruments juridiques
internationaux est traitée dans les chapitres sectoriels
pertinents.
Ceci est une liste des principaux accords/conventions (dont il n'a
pas encore été rendu compte) auxquels on a
adhéré et qui se rapportent à Action 21 :
Le Gabon a ratifié la plupart des conventions
internationales relatives à la
conservation de la nature. - Faune et habitats RAMSAR (zones humides, 1971) Patrimoine mondial, 1972 CITES Washington, 1973 Biodiversité et Changement climatique, 1996
- Milieux marins Rejets en mer, 1972 MARPOL, 1978 Droit de la mer (1982 signataire)
- Déchets Bâle et Bamako (signataire)
|
Chapitres d'Action 21 | Très bonnes | Bonnes | Quelques bonnes données mais beaucoup de lacunes | Médiocres | Observations | |
2. | Coopération et commerce internationaux | |||||
3. | Lutte contre la pauvreté | |||||
4. | Modifications des modes de communication | |||||
5. | Dynamique démographique et durabilité | |||||
6. | Santé | |||||
7. | Établissements humains | |||||
8. | Intégration de la problématique environnementale-développement dans la prise des décisions | |||||
9. | Protection de l'atmosphère | |||||
10. | Planification et gestion intégrées des ressources en terres | |||||
11. | Lutte contre le déboisement | |||||
12. | Lutte contre la désertification et la sécheresse | |||||
13. | Mise en valeur durable des montagnes | |||||
14. | Promotion d'un développement agricole et rural durable | |||||
15. | Préservation de la diversité biologique | |||||
16. | Biotechniques | |||||
17. | Océans, mers, zones côtières et leurs ressources biologiques | |||||
18. | Ressources en eau | |||||
19. | Substances chimiques toxiques | |||||
20. | Déchets dangereux | |||||
21. | Déchets solides | |||||
22. | Déchets radioactifs | |||||
24. | Femmes et développement durable | |||||
25. | Enfants et jeunes | |||||
26. | Populations autochtones | |||||
27. | Organisations non gouvernementales | |||||
28. | Autorités locales | |||||
29. | Les travailleurs et leurs syndicats | |||||
30. | Commerce et industrie | |||||
31. | Communauté scientifique et technique | |||||
32. | Les agriculteurs | |||||
33. | Ressources et mécanismes financiers | |||||
34. | Technologie, coopération et renforcement des capacités | |||||
35. | La science au service d'un développement durable | |||||
36. | Éducation, sensibilisation du public et formation | |||||
37. | Coopération internationale pour le renforcement des capacités | |||||
38. | Arrangements institutionnels internationaux | |||||
39. | Instruments juridiques internationaux | |||||
40. | L'information pour la prise de décisions |
Aucune information.
|
1980 | 1993 | Dernière année connue 1996 | ||
Nombre de téléphones utilisés par centaines d'habitants | ||||
Autres données
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Last updated 1 November 1997