La légende la boxe Mohamed Ali s’est battu hors du ring pour les droits civiques et contre la guerre, envoyant un message fort aux Nations Unies depuis les années 70.

« Voilà un jeune garçon noir de Louisville, Kentucky, présent aux Nations Unies, parlant aux présidents des pays du monde. Pourquoi ? Parce que je suis un bon boxeur », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse au Siège de l’Organisation en 1979.

« J’ai eu besoin de la boxe pour en arriver là. Donc mon objectif est d’utiliser la boxe pour parler aux gens ».

Consacrant la majeure partie de son temps en dehors du ring de boxe à la recherche de la paix, M. Ali avait déjà fait une déclaration à l'ONU l'année précédente pour s'adresser au Comité spécial des Nations Unies contre l'apartheid en Afrique du Sud.

Des années 70 à sa mort en 2016, le champion olympique américain flottait comme un papillon et faisait mouche, comme il se décrivait souvent avec justesse, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur du ring de boxe.

Lutter contre la sécheresse en Afrique

M. Ali s’est aussi rendu au Siège en 1975, avant son combat pour le titre contre Chuck Wepner, et a annoncé que les promoteurs reverseraient 50 cents sur la vente de chaque ticket pour lutter contre la sécheresse en Afrique.

À ce moment, le promoteur Don King a dit qu’il espérait une audience de 500 000 à un million de téléspectateurs payants. La somme récoltée a été partagée équitablement entre l’UNICEF and Africare, une organisation d’aide afro-américaine, pour creuser des puits au Sénégal et au Niger.

Messager de la paix des Nations Unies

Connu dans le monde entier, trois fois champion du monde des poids lourds, Mohamed Ali est devenu Messager de la paix des Nations Unies en 1998.

Rassemblant les gens en prêchant la « guérison » à tous, sans distinction de race, de religion ou d’âge, M. Ali a été au fil des années un défenseur acharné des personnes dans le besoin et un acteur humanitaire important dans le monde en développement.

Écoutez le Podcast Classic [en anglais].

Découvrez cet épisode [en anglais], tiré de la série Stories from the UN Archive, créée à partir des collections de la Bibliothèque audiovisuelle des Nations Unies qui comptent 49 400 heures de vidéo et 18 000 heures d’enregistrements audios (podcast).