New York

09 December 2015

Secretary-General's message on International Anti-Corruption Day [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

Global attitudes towards corruption have changed dramatically.  Where once bribery, corruption and illicit financial flows were often considered part of the cost of doing business, today corruption is widely -- and rightly -- understood as criminal and corrosive. The new 2030 Agenda for Sustainable Development, our plan to end poverty and ensure lives of dignity for all, recognizes the need to fight corruption in all its aspects and calls for significant reductions in illicit financial flows as well as for the recovery of stolen assets.

Corruption has disastrous impacts on development when funds that should be devoted to schools, health clinics and other vital public services are instead diverted into the hands of criminals or dishonest officials.

Corruption exacerbates violence and insecurity. It can lead to dissatisfaction with public institutions, disillusion with government in general, and spirals of anger and unrest.

The United Nations Convention against Corruption provides a comprehensive platform for governments, non-governmental organizations, civil society, and individual citizens. Through prevention, criminalization, international cooperation and assets recovery, the Convention advances global progress toward ending corruption.

On International Anti-Corruption Day, I call for united efforts to deliver a clear message around the world that firmly rejects corruption and embraces instead the principles of transparency, accountability and good governance. This will benefit communities and countries, helping to usher in a better future for all.

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Le temps est révolu où la corruption, le trafic d’influence et les flux financiers illicites étaient considérés comme des pratiques normales. Le Programme de développement durable à l’horizon 2030, dont l’objectif est de faire disparaître la pauvreté dans les 15 prochaines années, prévoit de nettes réductions des flux financiers illicites, de la corruption et de toutes les formes de trafic d’influence, ainsi que le recouvrement et la restitution des avoirs acquis par ces moyens illégaux.
La corruption doit être vigoureusement combattue car elle a des effets désastreux sur le développement, les fonds qui devraient servir à financer des écoles, des cliniques et d’autres services publics se retrouvant entre les mains de criminels.
La corruption exacerbe la violence et l’insécurité et creuse les inégalités, surtout dans les sociétés vulnérables. Elle peut susciter un mécontentement et une colère bien compréhensibles et déclencher des troubles sociaux.
La Convention des Nations Unies contre la corruption peut aider à mobiliser une vaste coalition de partenaires, dont l’État, les organisations non gouvernementales, la société civile, les médias et les particuliers. Le mois dernier, à la conférence des parties qui s’est tenue à Saint-Pétersbourg, des progrès ont été faits sur les questions de la prévention de la corruption et du renforcement des partenariats.
C’est un bon début, mais nous devons aller plus loin pour remporter d’autres victoires. La lutte contre la corruption commence avec la coopération internationale, mais elle ne pourra prendre fin que lorsque le combat aura été gagné dans tous les secteurs de toutes les sociétés.
En cette Journée internationale de la lutte contre la corruption, j’invite tous les intéressés à s’unir pour faire passer le message partout dans le monde : la corruption est inacceptable et les principes de la transparence, de la responsabilité et de la bonne gouvernance doivent prévaloir. Au niveau local comme au niveau national, chacun en bénéficiera. L’élimination de la corruption contribuera à l’édification d’un avenir meilleur pour tous.