New York

14 November 2015

Secretary-General's Message on World Diabetes Day [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

Close to 350 million people in the world have diabetes, and the prevalence is rising rapidly, particularly in low- and middle-income countries. There is much all of us can do to minimize our risk of getting the disease and, even if we do get it, to live long and healthy lives with it.

People who have diabetes lose their ability to properly regulate their blood sugar.  Out-of-control blood sugar can lead to nerve damage, heart attack, stroke, blindness, kidney failure and lower-limb amputation.

Most people with diabetes have a form of the illness – type 2 – that disproportionately strikes people who are overweight and sedentary.  This means that the steps we take to steer clear of type 2 diabetes are the same steps we can take to maintain good health.

“Steps” is the right word. Anyone who can stand instead of sit, walks a little bit more each day and generally be more active, should do so.

Diabetes also affects our wallets. Many who suffer complications lose their incomes because they cannot work.  Moreover, treatment can be expensive. Insulin is unaffordable for many people in low- and middle-income countries, where most people with diabetes live.  Even in high-income countries the cost has increased in recent years beyond the reach of many. For those people who produce none of their own insulin -- as in type 1 of the disease -- going without insulin is a death sentence.

Just as individuals must take steps to live healthy lives, so can Governments create enabling environments. Health facilities can expand care for diabetes. The private sector can improve the availability and affordability of healthier products and essential medicines.

The world recently took a major step in adopting the 2030 Agenda for Sustainable Development and incorporating a target to reduce by one-third the deaths attributed to non-communicable diseases, including diabetes, by 2030.

On World Diabetes Day, let us recognize the progress we have made, but let us also acknowledge that it is not yet enough.  Let us all step up to limit the impact of diabetes.

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Message publié à l'occasion de la Journée mondiale du diabète

Il y a près de 350 millions de diabétiques dans le monde et ce nombre augmente rapidement, en particulier dans les pays à faible revenu et à revenu intermédiaire. Or, il y a beaucoup de moyens de se prémunir contre le diabète; il est également possible de vivre longtemps, et bien, avec cette maladie.

Le diabète empêche la bonne régulation du taux de glucose sanguin. Un taux trop élevé de glucose sanguin peut endommager les nerfs, provoquer une crise cardiaque ou un accident vasculaire cérébral, entraîner la cécité ou une insuffisance rénale et nécessiter une amputation des membres inférieurs.

Le diabète de type 2 est la forme de la maladie qui touche le plus grand nombre, en particulier les personnes en surpoids menant une vie sédentaire, ce qui signifie que les mesures à prendre pour éviter le diabète de type 2 sont les mêmes que celles qui permettent de rester en bonne santé en général.

Et ces mesures sont toutes simples. Quiconque peut rester debout au lieu de s’assoir, marcher un peu chaque jour et mener une vie active en général devrait le faire.

Le diabète a également des conséquences financières. Beaucoup de ceux qui souffrent des complications de cette maladie perdent leur source de revenus parce qu’ils ne peuvent plus travailler. En outre, le traitement peut être coûteux. L’insuline est d’un prix inabordable pour de nombreux habitants des pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire, où il y a le plus de diabétiques. Et même dans les pays à revenu élevé, son coût a augmenté ces dernières années, au point qu’elle est hors de prix pour beaucoup. Pour ceux dont l’organisme ne produit pas du tout d’insuline, comme ceux qui ont le diabète de type 1, l’accès à l’insuline est une question de vie ou de mort.

Chacun doit faire le nécessaire pour mener une vie saine, mais les pouvoirs publics peuvent créer un environnement favorable. Les établissements de soins peuvent donner plus d’importante à la lutte contre le diabète. Le secteur privé peut veiller à ce que les médicaments essentiels soient disponibles et abordables, de même qu’une large gamme de produits sains.

Un grand pas a été fait récemment avec l’adoption du Programme de développement durable à l’horizon 2030, dont l’un des objectifs est de réduire d’un tiers le taux de mortalité due à des maladies non transmissibles, y compris le diabète.

En cette Journée mondiale du diabète, prenons note des progrès accomplis tout en sachant qu’ils ne suffisent pas. Engageons-nous à redoubler d’efforts pour faire reculer le diabète et en atténuer les conséquences.