The Secretary-General condemns the killing of at least seven people, including a United Nations staff member, in a bar in the Kanyosha neighborhoud of Bujumbura, Burundi, on 7 November. Preliminary reports suggest that the attack was conducted by persons in police uniform.
The Secretary-General reiterates his call for an immediate end to the recurring violence and killings. He urges the Government to swiftly conduct a full investigation and ensure the perpetrators of this terrible crime are brought to justice. He reminds the Government that it is responsible for protecting civilians and ensuring the safety and security of UN personnel in the country.
The Secretary-General has seen the troubling reports today that several people, including a policeman, were killed during the ongoing forcible disarmament campaign in Bujumbura. He strongly urges all Burundian security forces to exercise maximum restraint in order to avoid a further escalation of the tense situation in the country.
The Secretary-General reiterates his appeal to all national stakeholders, in particular the Government of Burundi, to keep the interests of the people of Burundi uppermost and resolve all outstanding issues through an inclusive dialogue.
Déclaration attribuable au Porte-parole du Secrétaire général sur le Burundi
Le Secrétaire général condamne l’assassinat d’au moins sept personnes, dont un membre du personnel des Nations Unies, dans un bar du quartier de Kanyosha à Bujumbura, au Burundi, le 7 novembre dernier. Des informations préliminaires indiquent que l’attaque a été perpétrée par des personnes portant des uniformes de police.
Le Secrétaire général réitère son appel pour une fin immédiate de la violence et les meurtres récurant. Il exhorte le Gouvernement du Burundi à mener une enquête approfondie et à s’assurer que les auteurs de cette attaque soient traduits en justice. Il rappelle au Gouvernement qu’il est responsable de la protection des civiles et de la sécurité du personnel des Nations Unies.
Le Secrétaire général appelle toutes les Forces de Sécurité burundaises à exercer un maximum de retenue lors de la campagne de désarmement forcé actuellement en cours à Bujumbura et à éviter toute escalade de la situation déjà tendue dans le pays.
Le Secrétaire général réitère son appel à toutes les parties prenantes nationales, en particulier le Gouvernement du Burundi, à faire prévaloir l’intérêt du peuple du Burundi et à résoudre, dans le cadre d’un dialogue inclusif, toutes les questions demeurant en suspens.
New York, le 9 novembre 2015