Seven decades ago, only 14 countries had abolished the death penalty.
Today, 82 per cent have either introduced moratoria by law or in practice, or have abolished the death penalty.
This year’s observance of the World Day against the Death Penalty draws attention to this progress and focuses on the death penalty and drug crimes.
International law limits the application of the death penalty to the “most serious crimes”. This means that it should only – if at all – be applied to the crime of intentional killing.
The United Nations human rights bodies have repeatedly stressed that the use of the death penalty for drug-related crimes does not meet this threshold.
The International Narcotics Control Board and other drug control bodies have encouraged States that impose the death penalty to abolish it for drug crimes.
The death penalty does not deter drug crimes, nor does it protect people from drug abuse.
Curbing drug crimes is far more a matter of reforming justice systems and investing in prevention through the public health system, including access to treatment.
I urge all States and individuals to join the United Nations as we continue to advocate for an end to the imposition of the death penalty.
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LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL
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MESSAGE PUBLIÉ À L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE
CONTRE LA PEINE DE MORT
Il y a 70 ans, seuls 14 pays avaient aboli la peine de mort. Aujourd’hui, 82 % des pays appliquent un moratoire, par la loi ou en pratique, ou l’ont abolie.
Cette année, la Journée mondiale contre la peine de mort célèbre ces avancées et appelle plus particulièrement l’attention sur la peine de mort et les délits relatifs à la drogue.
Le droit international limite l’application de la peine de mort – le cas
échéant – aux « crimes les plus graves », c’est-à-dire aux homicides intentionnels.
Or, les organes des Nations Unies chargés des droits de l’homme ont répété à maintes reprises que les délits relatifs à la drogue ne répondaient pas à ce critère.
L’Organe international de contrôle des stupéfiants et d’autres organes pertinents appellent les États qui pratiquent la peine de mort à l’abolir pour les délits relatifs à la drogue.
En effet, la peine de mort n’empêche pas les délits relatifs à la drogue, et elle ne dissuade pas non plus les personnes d’en consommer.
La lutte contre les délits relatifs à la drogue relève beaucoup plus d’une réforme des systèmes de justice et d’un investissement dans la prévention par l’entremise des systèmes de santé publique, y compris en offrant un meilleur accès aux traitements.
J’engage tous les États et toutes les personnes à joindre leurs voix à celle de l’Organisation des Nations Unies pour continuer de plaider en faveur de la fin de la peine de mort.