New York

28 September 2015

Statement attributable to the Spokesman for the Secretary-General on the Central African Republic

Statement attributable to the Spokesman for the Secretary-General on the Central African Republic [scroll down for French version]

The Secretary-General deplores the sudden eruption of violence in the Central African Republic and the tragic loss of life of more than 30 people and more than 100 wounded. The attacks were sparked by the murder of a young Muslim man on 26 September in Bangui.

The Secretary-General strongly condemns all acts of violence and calls for an immediate end to the unacceptable violence and retaliatory attacks. He urges the Central African Republic’s Transitional Authority to do everything within its means to prevent further violence. The Secretary-General is also deeply concerned over the escape of over 500 prisoners this morning from the Ngaragba prison in Bangui and the ensuing elevated threat to civilians and the security situation. He calls on the Central African Republic’s Transitional Authority to do its utmost to immediately apprehend these individuals.

The Secretary-General recalls that all perpetrators of crimes, incitement of violence, human rights violations, as well as instigators, will be held accountable, including through sanctions.
The Secretary-General reiterates that the United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA) will take all necessary measures allowed by its mandate to protect civilians, implement its mandate and foster stability. He calls on the international forces present in the Central African Republic to take all necessary measures in support of these efforts.

The Secretary-General emphasizes the importance of the commitment of the international community to support the political process in the Central African Republic at this critical time. He also underlines the importance of enhanced efforts to build trust and ensure peaceful co-existence between religious communities in the country. He urges the Central African Republic’s leaders and partners in the sub-region to work closely with MINUSCA to prevent the violence from derailing the political process and to ensure that the Transition is concluded in a timely manner, in order to chart a sustainable path to peace.

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Déclaration attribuable au Porte-parole du Secrétaire général sur la République centrafricaine

Le Secrétaire général déplore l’éruption soudaine de violence en République centrafricaine et la perte tragique de vie de plus de 30 personnes ainsi que les plus de 100 blessés. Les attaques ont été déclenchées par l’assassinat d’un jeune homme musulman le 26 Septembre à Bangui.

Le Secrétaire général condamne fermement tous les actes de violence et appelle à un arrêt immédiat de la violence inacceptable et des attaques de représailles. Il exhorte les Autorités de transition de la République centrafricaine à faire tout ce qui est dans leur pouvoir pour prévenir de nouvelles violences. Le Secrétaire général est aussi profondément préoccupé par l’évasion de plus de 500 prisonniers ce matin de la prison de Ngaragba à Bangui et l’augmentation conséquente de la menace pour la population civile et la situation sécuritaire. Il appelle les Autorités de transition de la République centrafricaine à faire tout ce qui est possible pour appréhender ces individus.

Le Secrétaire général rappelle que tous les acteurs des crimes, incitations de violence, violations des droits de l’Homme, ainsi que les instigateurs, seront tenus responsables, y compris par le biais des sanctions. Le Secrétaire général réitère que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) prendra toutes les mesures nécessaires permises par son mandat pour protéger les civils, mettre en œuvre son mandat et favoriser la stabilité. Il appelle les forces internationales présentes en République centrafricaine à prendre toutes les mesures nécessaires pour appuyer ces efforts.

Le Secrétaire général souligne l’importance de l’engagement de la communauté internationale dans le soutien du processus politique en République centrafricaine à ce moment critique. Il souligne également l’importance de rehausser les efforts visant à établir la confiance et assurer une coexistence paisible entre les communautés religieuses dans le pays. Il exhorte les leaders de la République centrafricaine et ses partenaires dans la sous-région à travailler étroitement avec la MINUSCA pour s’assurer que la violence ne mène pas au déraillement du processus politique et que la Transition soit achevée dans les plus brefs délais, afin de tracer une voie durable vers la paix.