New York

20 November 2014

Secretary-General's message on Universal Children's Day (Scroll down for French)

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

The one thing all children have in common is their rights.  Every child has the right to survive and thrive, to be educated, to be free from violence and abuse, to participate and to be heard. 

These are innate human rights, as inalienable as those held by adults.  But until 1989, these rights were not formally articulated in a legally binding instrument, nor were governments fully accountable to advance these rights for every child.

This all changed 25 years ago, on Universal Children’s Day, when the United Nations adopted the Convention on the Rights of the Child.  It rapidly became the most widely ratified human rights treaty in history. 

To date, almost every nation in the world has ratified the Convention.  In every region of the world, it has inspired changes in laws, changes in policies, and changes in the way we perceive children as holders of their own rights and in the way we work to promote those rights. 

It is fitting that we celebrate a quarter century of the Convention.  But we must do more than celebrate.  We must recommit ourselves to advancing the rights of every child, especially those who have been left behind -- those who have the least and need us the most.

We cannot say that the rights of all children are fulfilled when, despite our progress, some 6.3 million children under 5 years of age died in 2013, mostly from preventable causes; when 168 million children aged 5 to 17 were engaged in child labour in 2012; when 11 per cent of girls are married before they turn 15.

To make the vision of the Convention a reality for every child will require innovative solutions, a major increase in resources, and political will to invest in children and put their wellbeing at the centre of the political, economic and social agenda.

While accountability for the rights enshrined in the Convention lies with governments, we all have a common responsibility to uphold and protect those rights, which are fundamental to the strength of our societies.  Together, let us stand up for the rights of children everywhere, for a more just and equitable world, and for a brighter future for all.

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Ce que tous les enfants ont en commun, ce sont leurs droits. Chaque enfant a le droit à la survie et à l’épanouissement, à l’éducation, à une vie à l’abri de la violence et des sévices, à la participation et à l’écoute.

Il s’agit de droits fondamentaux innés, aussi inaliénables que ceux détenus par les adultes. Or avant 1989, ces droits n’étaient pas formellement définis dans un instrument juridiquement contraignant et les gouvernements n’avaient pas l’entière responsabilité de les promouvoir pour chaque enfant.

Tout cela a changé, il y a 25 ans, à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance, date à laquelle l’Organisation des Nations Unies a adopté la Convention relative aux droits de l’enfant, qui est rapidement devenue l’instrument relatif aux droits de l’homme le plus largement ratifié de l’histoire.

À ce jour, la quasi-totalité des nations du monde ont ratifié ladite convention. Dans chaque région de la planète, elle a suscité des changements dans les législations, dans les politiques, dans notre perception des enfants en tant que détenteurs de leurs propres droits et dans la manière dont nous nous employons à défendre ces droits.

C’est à juste titre que nous célébrons le vingt-cinquième anniversaire de l’adoption de la Convention. Toutefois, nous devons plus que célébrer. Nous devons réaffirmer notre engagement en faveur de la promotion des droits de chaque enfant, notamment de ceux qui sont laissés pour compte, disposent de peu et ont le plus besoin de nous.

Nous ne pouvons pas dire que les droits de tous les enfants sont réalisés quand, malgré nos progrès, 6,3 millions d’enfants de moins de 5 ans sont morts en 2013, essentiellement de causes évitables; quand 168 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans travaillaient en 2012; quand 11 % des filles sont mariées avant d’atteindre l’âge de 15 ans.

Faire de la vision de la Convention une réalité nécessitera des solutions novatrices, une forte augmentation des ressources et une volonté politique de miser sur les enfants et de placer leur bien-être au coeur du programme politique, économique et social.

S’il est vrai qu’il incombe aux gouvernements d’assurer le respect des droits consacrés par la Convention, il n’en demeure pas moins qu’il nous appartient à tous de prôner et de protéger ces droits, qui constituent l’essence et la vitalité de nos sociétés. Mobilisons-nous pour défendre les droits de l’enfant partout, pour un monde plus juste et plus équitable et pour un avenir plus radieux pour tous.