New York

06 December 2013

Statement Attributable to the Spokesperson for the Secretary-General on the Central African Republic [Scroll down for the French version]

The Secretary-General is closely following the situation in the Central African Republic. He expresses his profound alarm at reports of escalating inter-communal violence in the Central African Republic, notwithstanding the urgent efforts now underway to stabilize the situation following the passage yesterday of Security Council Resolution 2127.

The latest reports from the ground are grim, indicating deepening conflict between Muslim and Christian communities and armed groups, with tragic consequences. Following yesterday’s attack on Bangui, the UN political mission in the country, BINUCA, reports killings continued overnight, driving the death toll higher.  Ex-Séléka and anti-Balaka elements have been reported raiding homes and killing adults and children.  Hundreds of houses were reported burned in Bossangoa after an offensive by anti-Balaka elements was repelled.  

This horrific cycle of violence and retaliation must stop immediately.  Civilians must be protected.  The Secretary-General appeals urgently for all parties to apply restraint and do everything in their power to rein in those fomenting and perpetrating the violence. Those responsible for grave violations must be brought to justice. 

The Secretary-General stresses the importance of providing security and protection for the civilian population, facilitating humanitarian assistance, and creating the conditions for the return to constitutional order in the Central African Republic, in accordance with the timeline established in the Transitional Charter.

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Déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire général sur la situation en République centrafricaine

Le Secrétaire général suit de près la situation en République centrafricaine. Il exprime sa profonde inquiétude face aux rapports faisant état d'une montée des violences intercommunautaires en République centrafricaine, en dépit des efforts urgents qui sont en cours pour stabiliser la situation suite à l'adoption hier par le Conseil de sécurité de la résolution 2127.

Les dernières nouvelles du terrain sont très inquiétantes et indiquent une aggravation du conflit entre les communautés musulmanes et chrétiennes et les groupes armés, avec des conséquences tragiques. Suite à l'attaque qui a eu lieu hier à Bangui, la mission politique des Nations Unies dans le pays, le BINUCA, rapporte que les tueries se sont poursuivies durant la nuit, alourdissant le bilan humain de cette crise. D'anciens éléments de la Séléka et des "anti-Balaka"  auraient  pillé des habitations et tué des adultes et des enfants. Des centaines de maisons auraient été brûlées à Bossangoa après qu'une offensive menée par les éléments des "anti-Balaka" ait été repoussée.

Ce cycle terrifiant de violence et de représailles doit cesser immédiatement. Les civils doivent être protégés. Le Secrétaire général appelle urgemment toutes les parties à la retenue et à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour maîtriser ceux qui fomentent et commettent des actes de violence. Les personnes responsables de graves violations doivent être traduites en justice.

Le Secrétaire général insiste sur l'importance d'assurer la sécurité et de protéger la population civile, de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire et de créer les conditions propices à un retour à l'ordre constitutionnel en République centrafricaine, dans le respect des délais établis par la Charte constitutionnelle de la Transition.