The Secretary-General strongly welcomes the adoption by the Security Council today of resolution 2127 (2013) which authorizes under Chapter VII of the UN Charter the vitally needed deployments of African and French forces, among other measures, to address the grave situation in the Central African Republic. This is an important and timely step that sends a message of international resolve to respond to the crisis. It is urgent that resolution 2127 is now implemented with all speed so that the people of the Central Africa Republic can be spared further suffering, insecurity and violence. The Secretary-General affirms his and the United Nations’ readiness to take all necessary measures to ensure its full implementation.
The Secretary-General remains alarmed by the continued deterioration in security, as illustrated again today by a deadly attack on Bangui, including targeted assassinations carried out by non-identified armed groups. The United Nations condemns these attacks, calls on the authorities to ensure an immediate cessation of violence, and appeals to the population to exercise restraint and to avoid a cycle of retaliation.
In the face of grave violations of human rights and the deteriorating humanitarian situation, the Secretary-General welcomes the establishment of an International Commission of Inquiry and of a sanctions regime, as authorized by resolution 2127. These measures will help to ensure that those responsible for human rights violations are held accountable. They will also help prevent the proliferation of weapons that are fuelling the conflict.
The Secretary-General welcomes the efforts on the ground by the French forces and MICOPAX, the subregional peacekeeping operation led by the Economic Community of Central African States. He underlines the importance of the early deployment of the African-led International Support Mission in the Central African Republic (MISCA), recalling in particular its mandate to protect civilians.
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Déclaration attribuable au porte-parole du Secrétaire général sur la situation en République centrafricaine
Le Secrétaire général se félicite vivement de l'adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2127 (2013) qui autorise, sous le chapitre VII de la Charte des Nations Unies, entre autres mesures, le déploiement essentiel de forces françaises et africaines, pour résoudre la grave crise en République centrafricaine. C'est une étape importante et opportune qui traduit la détermination de la communauté internationale à répondre à la crise. Il est urgent que la résolution 2127 soit maintenant mise en œuvre avec la plus grande célérité pour que des souffrances, une insécurité et des violences supplémentaires soient épargnées au peuple centrafricain. Le Secrétaire général affirme sa disponibilité, ainsi que celle des Nations Unies, à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir la mise en œuvre complète de la résolution.
Le Secrétaire général demeure alarmé par la détérioration continue de la situation sécuritaire, comme démontré aujourd'hui par l'attaque meurtrière, perpétrée par des éléments armés à Bangui, y compris les assassinats ciblés. Les Nations Unies condamnent ces attaques, appellent les autorités à assurer un arrêt immédiat de la violence, et enjoignent la population à la retenue et à éviter un cycle de représailles.
Face aux graves violations des droits de l'homme et à la détérioration de la situation humanitaire, le Secrétaire général salue l'établissement d'une commission internationale d'enquête et d'un régime de sanctions, comme autorisé par la résolution 2127. Ces mesures contribueront à garantir que les individus responsables de graves violations des droits de l'homme en soient tenus responsables. Elles aideront également à prévenir la prolifération d'armes qui alimente le conflit.
Le Secrétaire général salue les efforts des forces françaises et de la MICOPAX, l'opération de maintien de la paix sous-régionale menée par la Communauté économique des États de l'Afrique centrale, pour résoudre la situation sur le terrain. Il souligne l’importance d’un déploiement rapide de la Mission internationale de soutien à la République centrafricaine sous conduite africaine (MISCA), et rappelle en particulier son mandat de protection des civils.