Good morning, ladies and gentlemen.
Thank you for giving me this chance to speak with you.
Few things are more precious than normal life ? simply being able to live without worry, fear or want.
You have lost that.
Many of you have lost your homes or members of your families. You have all been witness to terrible things.
For all this I am deeply sorry. I want you to know that my heart is with you all.
That is why I am here ? to express my solidarity with you, to offer help and hope that your lives will soon return to normal.
You know much of what we are already doing. We are providing camps such as these with water, medicine and food ? with shelter, sanitation and other basic services.
This assistance is available to everyone who needs our help –not just in camps, but anywhere.
I also know you want to return to your homes and communities, as soon as possible.
Let me say, however, that no one can force you to do so before you are ready.
This is a fundamental principle of international law. Again, let me say clearly: no one should feel that he or she must return home before he or she is ready. Forced returns are against the law.
If any of you face pressure to do so, please report it to the appropriate officials. Those officials will then talk to those applying the pressure.
Finally, I know it may be hard to see beyond the day-to-day struggles of life in this camp. But please do not lose your hope.
Cote d'Ivoire is making a fresh start.
You have a new president –a president who takes office by the will of the people, supported by the entire international community.
The United Nations stood by your side during the recent crisis. We will continue to stand by you as your country rebuilds.
Cote d'Ivoire is rich –rich in resources, and rich in the spirit of its people. We will help you build democracy, create jobs and protect the human rights of all Ivoirians.
I am confident that Cote d'Ivoire will once again become what it was not long ago –a pillar of strength, prosperity and peace for all of Africa.
Thank you.
Mesdames et messieurs, bonjour,
Je vous remercie de me donner l'occasion de m'adresser à vous aujourd'hui.
Il n'y a probablement rien de plus précieux qu'une vie normale? la possibilité de vivre à l'abri de l'inquiétude, de la peur et du besoin.
Cette possibilité, vous l'avez perdue.
Beaucoup d'entre vous ont perdu leur maison ou des membres de leur famille. Tous, vous avez été témoins de choses terribles.
J'en suis profondément désolé. Je veux que vous sachiez que je suis de tout c?ur avec vous.
C'est pour ça que je suis ici? pour vous manifester ma solidarité, vous offrir de l'aide et vous donner l'espoir d'un retour rapide à une vie normale.
Vous savez, en gros, ce que nous faisons déjà. Dans des camps comme celui-ci, nous fournissons de l'eau, des médicaments, de la nourriture... des abris, des services d'assainissement et d'autres services essentiels.
Cette assistance est offerte à tous ceux qui ont besoin de notre aide pas seulement dans les camps, mais ailleurs aussi.
Je sais aussi que vous voulez rentrer chez vous dès que possible.
Mais laissez-moi vous dire que personne ne peut vous obliger à le faire tant que vous n'êtes pas prêts.
C'est un principe fondamental de droit international. Je le redis sans détours : personne ne doit penser qu'il est obligé de rentrer chez lui s'il n'est pas prêt à le faire. Les rapatriements forcés sont contraires au droit.
Si vous faites l'objet de pressions, n'hésitez pas à en informer les autorités compétentes. Ces autorités parleront à ceux qui font pression sur vous.
Enfin, je sais qu'il doit être difficile, dans ce camp, de penser à autre chose qu'aux difficultés du quotidien. Mais je vous en prie, ne perdez pas espoir.
La Côte d'Ivoire prend un nouveau départ.
Vous avez un nouveau Président, un Président qui prend ses fonctions par la volonté du peuple et a l'appui de la communauté internationale tout entière.
L'ONU a été à vos côtés pendant la récente crise. Nous y resterons tandis que vous reconstruisez votre pays.
La Côte d'Ivoire est riche : riche en ressources et riche du courage de son peuple. Nous vous aiderons à instaurer la démocratie, à créer des emplois et à protéger les droits de l'homme de tous les Ivoiriens.
Je ne doute nullement que la Côte d'Ivoire redeviendra ce qu'elle a longtemps été : un pilier de solidité, de prospérité et de paix pour toute l'Afrique.
Merci.