Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs les représentants des médias,
Bonjour,
Je suis très heureux d’être ici à Paris encore [une fois].
Tout d’abord, […] je voudrais exprimer mes sincères condoléances et ma sympathie aux familles des victimes et des blessés causés par le tragique accident de train de Bretigny-sur-OrGe.
[Je souhaite] aux blessés un prompt rétablissement.
Mesdames et Messieurs, permettez-moi à présent d’aborder les sujets de cette conférence.
Je n’ai pas beaucoup à ajouter à ce que le Président Hollande a expliqué sur notre entretien ce matin. Nous avons eu un très bon entretien et discuté de beaucoup de sujets dans le monde.
Hier, j’ai eu l’honneur d’assister au défilé du 14 juillet. C’était très impressionnant. J’ai été très touché d’avoir vu les Casques bleus aux côtés des forces maliennes et aussi des forces françaises – en particulier l’Opération Serval.
Je suis très reconnaissant de la contribution très importante et au sacrifice de la France pour amener la paix, la sécurité, le développement pour le peule malien.
Sans [cette] contribution importante de la France et aussi sans [cette] contribution décisive de la France et aussi du Président Hollande, le peuple malien n’aurait pas la stabilité, la liberté et la sécurité d’aujourd’hui.
Je vous remercie encore. Je compte sur votre leadership et aussi sur votre soutien continu. Comme vous le savez bien, le mandat de la MINUSMA manque de plusieurs capacités comme les hélicoptères militaires armés. J’ai demandé au Président de considérer fournir cette capacité.
Hier après-midi, j’ai eu un entretien avec le Président Traoré du mali. Je lui si dit que les élections présidentielles doivent être conduites dans un climat calme, sans violence, crédiblement, paisiblement. Et le résultat des élections présidentielles doit être respecté par toutes les parties. Je lui ai aussi conseillé d’établir une commission de réconciliation et de dialogue après les élections pour la stabilité durable.
En ce qui concerne l’Égypte, je tiens à redire que la plus grande retenue s’impose et que l’avenir du pays doit faire l’objet d’un dialogue pacifique.
Nous sommes en effet à un tournant critique.
Il est impératif que tous les Egyptiens travaillent ensemble en vue d’un retour pacifique à l’ordre constitutionnel et à la gouvernance démocratique.
Les dirigeants politiques en Egypte ont la responsabilité d’illustrer, par leurs mots et par leurs gestes, leur engagement en faveur d’un dialogue pacifique et démocratique incluant toutes les parties prenantes égyptiennes.
Il ne saurait y avoir de place pour la vengeance ou l’exclusion d’un parti ou d’une communauté importante.
Je me suis entretenu à ce sujet au courant de la dernière semaine, avec le Ministre des affaires étrangères de l’Egypte.
La marche à suivre doit être déterminée par le peuple égyptien lui-même et d’une manière qui respecte la pleine diversité des points de vue politiques du pays.
Enfin, et cela reste un sujet important pour l’humanité toute entière, j’ai dit au Président Hollande et au Premier Ministre Ayrault qu’il nous faudrait redoubler d’efforts pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement, les OMD, et définir un programme ambitieux pour l’après-2015.
Notre objectif commun doit être d’éradiquer la misère et la faim et de promouvoir le développement durable pour tous, en tenant compte des impératifs écologiques.
Il nous faut parvenir d’ici 2015 à un traité contraignant mondial sur les changements climatiques. A cet égard, je compte sur le fort leadership du Président Hollande et le soutien actif du Gouvernement français.
En septembre, une manifestation spéciale sur les OMD se tiendra en marge de l’Assemblée générale.
Ce sera l’occasion de mobiliser un appui politique de haut niveau. Je compte sur la participation active de la France.
Je vous remercie.
Q : Monsieur le Secrétaire général, vous avez exprimé votre préoccupation à l’égard de l’Egypte. Je voulais savoir si l’ONU, au-delà de l’appel au calme que vous avez lancé, était prête à prendre des mesures formelles ou autres qu’un simple appel au calme ?
SG : As I have already said, it is important that the Egyptians authorities should include all the parties in managing the current difficult situation. They should include all the parties, without excluding. Also, I am very much troubled that there was a report that they have arrested more than 200 [supporters]. of the Muslim Brotherhood. This is not a time for revenge and retribution. This is a time for inclusion and reconciliation. The United Nations will continue to work with the Egyptian people. This is a dialogue among the Egyptian people; their future should be decided by the Egyptian people [themselves].
Q : Le Monde. Une question pour le Secrétaire général: estimez-vous que les conditions sont satisfaisantes et réunies pour que les élections au Mali se déroulent de manière satisfaisante?
SG : Je suis encouragé que les dirigeants --y compris Président Traoré, le Ministre des affaires étrangères -- sont engagés à conduire les élections présidentielles comme prévu, le 28 juillet. Les élections doivent être crédibles et objectives, et aussi paisibles. Les résultats doivent être respectés par toutes les parties. La MINUSMA va travailler étroitement – ensemble – avec les autorités maliennes et aussi va fournir une assistance technique et logistique. Merci