This year’s observance of the International Day for Disaster Reduction is dedicated to the power of traditional, indigenous and local knowledge.
In March 2015 in Sendai, Japan, I met with the President of Vanuatu,
His Excellency Baldwin Lonsdale, at the Third UN World Conference on Disaster Risk Reduction. On that very day, his island nation was devastated by Cyclone Pam, one of the strongest storms ever to strike the Pacific.
The force of the storm led to expectations that there would be great loss of life. Thankfully, this was not the case. One reason was that cyclone shelters built in the traditional style from local materials, saved many lives.
Traditional and indigenous knowledge is the indispensable information base for many societies seeking to live in harmony with nature and adapt to disruptive weather events, a warming globe and rising seas.
In Cameroon, low-tech local knowledge passed down from generation to generation helps farmers to cope with drought by soaking maize and bean seeds before planting. Another time-honoured practice -- sprinkling ash over the maize and seeds for a couple of months -- helps keep pests away.
Resilience is the sum of many such acts of disaster risk reduction at the local level.
In the Arctic region, we depend greatly on the local knowledge of indigenous peoples to understand the impacts of climate change, because what happens in the Arctic does not stay in the Arctic.
Changes that affect the availability of traditional food sources highlight the challenge that climate change presents for all of humanity, not just people living in the Arctic.
Local knowledge of the impacts of urbanization, population growth, eco-system decline and greenhouse gas emissions is especially important in an era when more and more disasters are climate- and weather-related.
The Sendai Framework for Disaster Risk Reduction recognizes the importance of community-level engagement in disaster risk reduction. It also underlines how traditional knowledge can complement scientific knowledge in disaster risk management. Building resilience to disasters is also a key feature of the newly adopted Sustainable Development Goals, the framework that will guide our efforts to end poverty and promote shared prosperity on a healthy planet by 2030.
On this International Day, let us recognize the efforts of communities, large and small, who put their wisdom to use in reducing disaster risk and sharing their precious “knowledge for life”.
MESSAGE À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA PRÉVENTION DES CATASTROPHES
Cette année, la célébration de la Journée internationale de la prévention des catastrophes porte sur la valeur des connaissances traditionnelles et des savoir autochtones et locaux.
En mars 2015, j’ai rencontré le Président du Vanuatu, M. Baldwin Lonsdale, à l’occasion de la troisième Conférence mondiale des Nations Unies sur la réduction des risques de catastrophe, qui s’est tenue à Sendai au Japon. Ce même jour, son pays insulaire a été dévasté par le cyclone Pam, un des plus violents ayant jamais frappé le Pacifique.
La tempête était d’une puissance telle qu’on s’attendait à de très importantes pertes humaines. Heureusement, cela n’a pas été le cas, grâce notamment à des abris anticyclones, construits dans le style traditionnel à partir de matériaux locaux, qui ont sauvé de nombreuses vies.
Les savoirs traditionnels et autochtones constituent une mine d’information indispensable pour maintes sociétés qui cherchent à vivre en harmonie avec la nature et à s’adapter à des phénomènes climatiques perturbateurs, au réchauffement de la planète et à la hausse du niveau des mers.
Au Cameroun, les cultivateurs s’aident d’un savoir local élémentaire transmis de génération en génération pour faire face à la sécheresse : ils trempent les semences de maïs et de haricot avant de les planter. Une autre pratique très ancienne les aide à tenir les nuisibles à l’écart : le saupoudrage de cendres sur le maïs et les semences pendant quelques mois.
La résilience est la somme de nombreux actes de ce genre permettant de réduire les risques de catastrophe au niveau local.
Dans l’Arctique, nous sommes fortement tributaires des connaissances locales des peuples autochtones pour comprendre les effets des changements climatiques, car ceux-ci se feront immanquablement ressentir ailleurs.
Les changements affectant la disponibilité des sources d’alimentation traditionnelles soulignent le problème que les changements climatiques posent à l’humanité tout entière, et non pas seulement aux populations des régions arctiques.
Les connaissances locales concernant les conséquences de l’urbanisation, de la croissance démographique, de la détérioration des écosystèmes et des émissions de gaz à effet de serre sont particulièrement importantes à une époque où les catastrophes sont de plus en plus liées à des phénomènes climatiques et météorologiques.
Le Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe tient compte de l’importance de la participation des populations locales à la réduction des risques de catastrophe. Il souligne également la manière dont les savoirs traditionnels peuvent compléter les connaissances scientifiques en la matière. De même, le renforcement de la résilience face aux catastrophes constitue un élément phare des objectifs de développement durable nouvellement adoptés, qui guideront notre action visant à éliminer la pauvreté et à promouvoir le partage de la prospérité sur une planète en bonne santé, d’ici à 2030.
En cette Journée internationale de la prévention des catastrophes, saluons les efforts déployés par les populations, grandes et petites, qui mettent leur sagesse au service de la réduction des risques de catastrophe et partagent leurs précieuses « connaissances de la vie ».