New York

09 December 2014

Secretary-General's message on International Anti-Corruption Day [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

Corruption is a global phenomenon that strikes hardest at the poor, hinders inclusive economic growth and robs essential services of badly needed funds. From cradle to grave, millions are touched by corruption’s shadow.

On this year’s observance of the International Anti-Corruption Day, we call again on people everywhere to get involved in “Breaking the Corruption Chain”.

Next year the world will agree a new post-2015 sustainable development agenda. Our aim is to empower individuals and catalyse governments, the private sector and civil society to help lift millions out of poverty, protect the planet and achieve shared prosperity and dignity for all. Eliminating corruption and its harmful impacts will be crucial to our future well-being.

To dismantle corruption’s high walls, I urge every nation to ratify and implement the UN Convention against Corruption. Its ground breaking measures in the areas of prevention, criminalization, international cooperation and asset recovery have made important inroads, but there is much more to do.  Public services must uphold the highest standards of integrity and ensure that appointments are driven by merit. Public servants, as well as elected officials, must be guided by ethics, transparency and accountability.

The private sector also has a crucial role. Good behaviour is good business. Business groups can convert anti-corruption action into firm support for sustainable development.

I call on everyone to help end corruption, and come together for global fairness and equity. The world and its people can no longer afford, nor tolerate, corruption.

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Message publié à l’occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption

La corruption est un phénomène d’envergure mondiale dont les pauvres sont les premières victimes, car elle fait obstacle à une croissance économique solidaire et prive des services essentiels d’un financement vital. La corruption influe sur le sort de millions de personnes, à tous les stades de leur existence.
En cette nouvelle Journée internationale de la lutte contre la corruption, nous renouvelons notre appel pour que chacun s’engage, partout dans le monde, à briser la chaîne de la corruption.
L’année prochaine, la communauté internationale doit arrêter un programme de développement durable pour l’après-2015. Il s’agira de donner aux citoyens des moyens d’agir et de mobiliser la force publique, le secteur privé et la société civile pour faire sortir des millions de gens de la pauvreté, protéger la planète et garantir à tous une vie prospère et digne. L’élimination de la corruption et de ses dangers sera une condition essentielle de notre bien-être futur.
Pour la démanteler, j’invite instamment chaque nation à ratifier et appliquer la Convention des Nations Unies contre la corruption. Les mesures audacieuses auxquelles elle a déjà donné lieu dans les domaines de la prévention, de la législation, de la coopération internationale et du recouvrement d’avoirs ont permis de grands progrès, mais il faut en faire beaucoup plus. Il faut que la fonction publique soit d’une intégrité irréprochable et que les carrières y soient régies par le mérite. Les fonctionnaires, comme les élus, doivent être mus par le respect de la déontologie, le souci de la transparence et le sens des responsabilités.
Le secteur privé a lui aussi un rôle essentiel à jouer. Une bonne conduite est propice aux affaires. Au lieu d’investir dans la lutte contre la corruption, les grands groupes pourraient soutenir le développement durable.
Je lance un appel pour que tout le monde contribue à mettre fin à la corruption et se mette au service de la justice et de l’équité. Plus personne au monde ne peut tolérer la corruption, ni sur le plan financier, ni sur le plan moral.