New York

14 November 2014

Secretary-General's message on World Diabetes Day [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

As the world rightly copes with infectious diseases such as influenza, malaria
and, especially recently, the Ebola virus, World Diabetes Day is a reminder that
non-communicable diseases pose an even greater threat to human health.

Diabetes affects more than 350 million people in the world. Many will suffer from its debilitating complications and die prematurely. Cardiovascular disease kills half of all people with diabetes, which is among the leading causes of kidney failure.

Often misunderstood as a disease associated with affluent lifestyles, diabetes
is a growing problem in developing countries. Recognizing that non-communicable diseases constitute one of the major challenges for development in the 21st century, the United Nations convened a high-level meeting on the issue in 2011. Governments committed to developing national policies for diabetes prevention, treatment and care. This commitment was reaffirmed two years later at the World Health Assembly, which set a target to stop the rise in obesity and diabetes by 2025. A second high-level United Nations meeting earlier this year recognized
a marked increase in the number of countries with policies on non-communicable diseases.

This is welcome progress but governments must step up their response, including by protecting people against risk factors such as unhealthy diet and physical inactivity. Fortunately, there are many cost-effective and feasible ways to address diabetes and other non-communicable diseases. By monitoring blood pressure, improving diet and engaging in exercise, people can significantly cut their risk and manage their symptoms.

This year, World Diabetes Day focuses on healthy eating as an important component of both preventing and treating diabetes. Healthy eating and regular exercise can prevent the onset of type 2 diabetes and are important in managing all types of diabetes. I call for governments as well as the private sector and civil society to unite in producing and promoting more food products consistent with a healthy diet that are affordable, accessible and available to all.

A holistic approach to human health and the environment can serve to preserve biodiversity, encourage alternative forms of transportation, and boost the transition to a low-carbon economy.

Let us make World Diabetes Day meaningful by committing to practicing healthy living ourselves and making it possible for others to do the same.

*****

Message à l’occasion de la Journée mondiale du diabète
Alors que le monde s’emploie, à juste titre, à faire face à des maladies infectieuses telles que la grippe, le paludisme et, depuis peu de temps en particulier, la fièvre hémorragique Ébola, la Journée mondiale du diabète est là pour nous rappeler le danger encore plus grand que représentent les maladies non transmissibles pour la santé humaine.
Le diabète touche plus de 350 millions de personnes dans le monde. Beaucoup vont en subir des complications invalidantes et en mourront prématurément. Les maladies cardiovasculaires tuent la moitié des personnes atteintes de diabète, qui est une des causes principales d’insuffisance rénale.
Souvent perçu à tort comme une maladie typique d’un mode de vie opulent, le diabète est un problème croissant dans les pays en développement. Reconnaissant que les maladies non transmissibles constituent, au XXIe siècle, un des obstacles majeurs au développement, l’ONU a organisé, en 2011, une réunion de haut niveau sur la question. À cette occasion, les gouvernements se sont engagés à mettre au point des politiques nationales de prévention, de traitement et de soins – un engagement qu’ils ont réaffirmé, deux ans plus tard, à l’Assemblée mondiale de la santé, qui s’est fixé pour objectif de mettre fin à la progression de l’obésité et du diabète d’ici à 2025. Une deuxième réunion de haut niveau des Nations Unies, tenue au début de l’année en cours, a été l’occasion de constater une augmentation marquée du nombre de pays s’étant dotés de politiques de lutte contre les maladies non transmissibles.
C’est là certes un progrès bienvenu; il n’en reste pas moins que les gouvernements doivent renforcer leur action, notamment en protégeant leurs citoyens contre les facteurs de risque tels qu’une mauvaise alimentation ou un manque d’activité physique. Heureusement, il existe de nombreux moyens économiques et efficaces de s’attaquer au diabète et autres maladies non transmissibles. En surveillant sa tension artérielle, en améliorant son alimentation et en faisant de l’exercice, on peut sensiblement atténuer le risque de contracter de telles maladies et en gérer les symptômes.
Cette année, la Journée mondiale du diabète vise à promouvoir une alimentation saine pour prévenir et traiter le diabète. Un régime alimentaire sain et une activité physique régulière peuvent prévenir le diabète de type 2 et contribuer sensiblement à la gestion de tous les types de diabète. Je demande aux gouvernements, au secteur privé et à la société civile de s’unir afin de produire et de promouvoir davantage de produits alimentaires compatibles avec un régime sain qui soient abordables, accessibles et universellement disponibles.
Une approche holistique de la santé humaine et de l’environnement peut permettre de préserver la diversité biologique, d’encourager des formes de transport nouvelles et de favoriser l’avènement d’une économie à faible consommation de carbone.
En cette Journée mondiale du diabète, engageons-nous à vivre sainement et faisons en sorte que tous puissent en faire autant.