New York

02 November 2014

Secretary-General's message on the occasion of the first International Day to End Impunity for Crimes Against Journalists [scroll down for French version]

Ban Ki-Moon, Former Secretary-General

A free and open press is part of the bedrock of democracy and development. 

Yet in the last ten years, more than 700 journalists have been killed for simply doing their job.

Some cases have received international attention – others less so.

In the last year alone, for example, at least 17 Iraqi journalists have been executed.

Many more journalists and media workers around the world suffer from intimidation, death threats and violence.

Nine out of ten cases go unpunished.

As a result, criminals are emboldened. 

People are scared to speak out about corruption, political repression or other violations of human rights.

This must stop.

That is why the United Nations declared November 2nd as the International Day to End Impunity for Crimes against Journalists.

We have a UN Action Plan to help create a safe environment for journalists and media workers everywhere.

By ending impunity, we deepen freedom of expression and bolster dialogue.

We advance human rights and strengthen societies.

No journalist anywhere should have to risk their life to report the news.

Together, let us stand up for journalists – and stand up for justice. 


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Une presse libre et pluraliste est l’un des fondements de la démocratie et du développement.

Pourtant, au cours des 10 dernières années, plus de 700 journalistes ont été tués pour la seule raison qu’ils exerçaient leur métier.

Certaines de ces affaires ont retenu l’attention de la communauté internationale, d’autres moins.

Au cours de l’année passée, par exemple, au moins 17 journalistes iraquiens ont été exécutés.

Bien d’autres journalistes et professionnels de l’information sont victimes d’actes d’intimidation, de menaces de mort et de violences partout dans le monde.

Dans neuf cas sur dix, ces actes demeurent impunis, ce qui encourage leurs auteurs.

Les gens ont peur de dénoncer la corruption, la répression politique ou d’autres violations des droits de l’homme.

Il faut que cela cesse.

C’est la raison pour laquelle l’ONU a proclamé le 2 novembre Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.

Grâce au Plan d’action des Nations Unies, nous pourrons contribuer à créer un environnement sûr pour les journalistes et les professionnels de l’information, où qu’ils se trouvent.

Mettre fin à l’impunité, c’est renforcer la liberté d’expression et encourager le dialogue.

C’est promouvoir les droits de l’homme et consolider les sociétés.

Aucun journaliste, où qu’il soit, ne devrait avoir à risquer sa vie pour informer le public.

Ensemble, défendons les journalistes. Défendons la justice.