New York

06 February 2025

Secretary-General's press encounter on the Democratic Republic of the Congo [scroll down for French version]

Good morning. 

I wanted to say a few words about the deeply concerning situation in the Democratic Republic of the Congo.

We are at a pivotal moment and it is time to rally together for peace. 

Tomorrow, leaders from the East African Community and the Southern African Development Community will take part in a Summit in Tanzania. 

The focus will be addressing the crisis in the face of the offensive by the M23, supported by the Rwandan Defence Forces.

Next week, in Addis Ababa, I will take part in a Summit-level meeting of the African Union Peace and Security Council where this crisis will be also front and centre.

In advance of these crucial gatherings, I want to make a special appeal for peace.  

Thousands of people have been killed – including women and children – and hundreds of thousands have been forced from their homes in the eastern DRC.

We also see the continued threat by other armed groups, either Congolese or foreign.

All of this is having an enormous human toll. 

We have countless reports of human rights abuses, including sexual and gender-based violence, forced recruitment, and the disruption of lifesaving aid.

The humanitarian situation in and around Goma is perilous.

Hundreds of thousands of people are on the move, with many of the previous sites hosting displaced people north of the city now looted, destroyed or abandoned. 

Healthcare facilities are overwhelmed. 

And other basic services – including schools, water, electricity, phone lines and the internet – are severely limited.

Meanwhile, the conflict continues to rage in South Kivu and risks engulfing the entire region. 

I want to pay tribute to all those who have lost their lives, including MONUSCO blue helmets and regional forces. 

And I express my solidarity with the Congolese people who find themselves yet again the victims of a seemingly endless cycle of violence.

As the Summit in Tanzania gets underway, and as I prepare to leave for Addis Ababa, my message is clear: 

Silence the guns. 

Stop the escalation.

Respect the sovereignty and territorial integrity of the Democratic Republic of the Congo.

Uphold international human rights law and international humanitarian law.

There is no military solution.

It is time for all the signatories of the Peace, Security and Cooperation Framework for the DRC and the region to honour their commitments.

It is time for mediation.  It is time to end this crisis.  It is time for peace. 

The stakes are too high.

We need the active and constructive role of all players -- namely neighbouring countries, subregional organizations, the African Union and the United Nations.

Let us all act together for peace.

Thank you.

***
[French translation]

Bonjour

Je tenais à dire quelques mots sur la situation extrêmement préoccupante en République démocratique du Congo.

Nous sommes à un tournant décisif et le moment est venu d’agir ensemble pour la paix.

Demain, les dirigeantes et dirigeants des pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est et de la Communauté de développement de l’Afrique australe participeront à un sommet en Tanzanie.

Le Sommet sera consacré aux moyens de faire face à la crise provoquée par l’offensive menée par le M23 avec l’appui des Forces de défense rwandaises.

La semaine prochaine, à Addis-Abeba, je prendrai part à une réunion au sommet du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine qui aura aussi cette crise pour sujet principal.

Avant ces rencontres indispensables, je tiens à lancer un appel spécial à la paix.

Des milliers de personnes ont été tuées – notamment des femmes et des enfants – et des centaines de milliers de personnes vivant dans l’est du pays ont été contraintes de fuir leur foyer.

Nous constatons également que d’autres groupes armés, congolais ou étrangers, continuent de représenter une menace.

Le coût humain de tout cela est énorme.

D’innombrables cas d’atteintes aux droits humains nous sont signalés, dont des actes de violence sexuelle et fondée sur le genre, des cas de recrutement forcé et des entraves à l’acheminement d’une aide vitale.

La situation humanitaire à l’intérieur et autour de Goma est précaire.

Des centaines de milliers de personnes sont déplacées, et un grand nombre de sites accueillant des personnes déplacées dans le nord de la ville ont été pillés, détruits ou abandonnés.

Les structures de soins sont débordées.

D’autres services essentiels – dont les écoles, l’alimentation en eau et en électricité, les lignes téléphoniques et le réseau Internet – sont extrêmement limités.

Dans le même temps, le conflit continue de faire rage au Sud-Kivu et risque d’engloutir l’ensemble de la région.

Je tiens à rendre hommage à toutes les personnes qui ont perdu la vie, y compris les casques bleus de la MONUSCO et les membres des forces régionales.

Et j’exprime ma solidarité avec le peuple congolais qui se retrouve une fois de plus victime d’un cycle de violence apparemment sans fin.

À la veille du Sommet en Tanzanie, et alors que je suis sur le point de me rendre à Addis-Abeba, mon message est clair :

Il faut faire taire les armes,

Arrêter l’escalade,

Respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la République démocratique du Congo,

Faire régner le droit international des droits humains et le droit international humanitaire.

Il n’y a pas de solution militaire.

Il est l’heure pour tous les signataires de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la République démocratique du Congo et la région d’honorer leurs engagements.

Il est temps de recourir à la médiation et de mettre fin à cette crise. L’heure de la paix est arrivée.

L’enjeu est trop élevé.

Tous les acteurs – à savoir les pays voisins, les organisations sous-régionales, l’Union africaine et l’ONU – doivent jouer un rôle actif et constructif.

Mobilisons-nous tous et toutes pour la paix.

Je vous remercie.