AG/11478

L’Assemblée générale adopte par consensus 37 textes dont elle était saisie par la Deuxième Commission et en entérine 4 après des procédures de vote

20/12/2013
Assemblée généraleAG/11478
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Assemblée générale

Soixante-huitième session

71e séance plénière – matin


L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ADOPTE PAR CONSENSUS 37 TEXTES DONT ELLE ÉTAIT SAISIE PAR LA DEUXIÈME COMMISSION ET EN ENTÉRINE 4 APRÈS DES PROCÉDURES DE VOTE


Elle décide qu’une Conférence sur le financement du développement aura lieu en avril 2015 et exhorte les États à traduire rapidement dans les faits la réforme du FMI


En adoptant, ce matin, les 41 textes dont elle était saisie par sa Commission chargée des questions économiques et financières (Deuxième Commission), l’Assemblée générale a notamment invité la communauté internationale à mettre en place les moyens nécessaires à la promotion du développement durable et à procéder au plus tôt aux réformes nécessaires pour rendre plus équitables, transparents et inclusifs le système financier international et le système commercial multilatéral.  En dehors de quatre d’entre eux, l’Assemblée a adopté les textes dont elle était saisie par consensus (39 résolutions et 2 décisions).  Parmi les résolutions et décisions soumises par la Deuxième Commission et entérinées par l’Assemblée, on note des textes de fond traitant de questions clefs de l’agenda économique mondial, comme celle de l’élaboration du programme de développement pour l’après-2015, qui doit prendre la relève des Objectifs du Millénaire pour le développement et sur lequel des discussions ont commencé au cours de cette soixante-huitième session de l’Assemblée.


Ce matin, allant au-delà de la prise de décisions sur les rapports de la Deuxième Commission, l’Assemblée générale, sous la direction de son Président, M. John Ashe, d’Antigua-et-Barbuda, a également décidé de proroger ses travaux, ainsi que ceux de sa Cinquième Commission (administrative et budgétaire), jusqu’à lundi 23 décembre.  Elle a, en outre, nommé Mme Maria Gracia Pulido Tan, des Philippines, en tant que membre du Comité consultatif indépendant pour les questions d’audit, pour un mandat de trois ans prenant effet le 1er janvier 2014.


Le Président de l’Assemblée a tenu à remercier le Président de la Deuxième Commission, M. Abdou Salam Diallo, du Sénégal, ainsi que tous ses membres d’avoir mené à bien les travaux de la Commission au cours de sa session qui a pris fin le 11 décembre.  La Commission a tenu 41 réunions plénières et six évènements spéciaux, a rappelé Mme Juliet Hay, de la Nouvelle-Zélande, qui en a présenté les rapports à la plénière de l’Assemblée.  En adoptant, aujourd’hui, les recommandations que lui a faites sa Deuxième Commission sur la question du financement du développement, l’Assemblée générale a décidé de la tenue d’une Conférence internationale de suivi du financement du développement, chargée d’examiner la mise en œuvre du Consensus de Monterrey et de la Déclaration de Doha, au plus tard en avril 2015, afin de contribuer au processus d’élaboration du

programme de développement pour l’après-2015.  Concernant d’autres conférences et sommets à venir, l’Assemblée générale a décidé que la Conférence mondiale sur la réduction des risques de catastrophe se tiendra à Sendai, au Japon, du 14 au 18 mars 2015, et que la quatorzième session de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED), aura lieu en 2016 au Pérou.


Parmi les autres décisions marquantes prises aujourd’hui par l’adoption de résolutions y afférentes, l’Assemblée a proclamé 2015 « Année internationale de la lumière et des techniques utilisant la lumière », donnant ainsi corps à une initiative lancée par la délégation du Mexique.  L’année 2015 sera aussi « Année internationale des sols », a décidé l’Assemblée qui a également proclamé l’année 2016 « Année internationale des légumineuses » et la date du 5 décembre comme celle de la « Journée mondiale des sols ».  Au vu des menaces qui pèsent sur l’environnement de la planète et des dangers que font naître les trafics de faune et de flore au niveau mondial, l’Assemblée générale a également proclamé le 3 mars « Journée mondiale de la vie sauvage », en souvenir de la date de l’adoption en 1973, de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. 


Outre ce calendrier de célébrations qui incitent les décideurs et le public à s’impliquer sur des questions importantes de développement, l’Assemblée générale a invité la communauté internationale à s’engager davantage en faveur du développement durable et de la création d’un environnement économique, monétaire et financier équitable.  À travers la résolution relative à la question « Système financier international et développement », elle demande de manière urgente que la réforme des quotes-parts et de la gouvernance du Fonds monétaire international, adoptée en 2010, prenne effet rapidement et qu’une entente se fasse sur la nouvelle formule d’ici au mois de janvier 2014.


Concernant le commerce international, dont les enjeux sont cruciaux pour toutes les catégories de pays, mais notamment ceux en développement, l’Assemblée générale a invité les États Membres à manifester la souplesse et la volonté politique voulues pour faire sortir de l’impasse les négociations du Cycle de Doha tenues sous l’égide de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).  Soulignant l’importance de la question du commerce et des termes de l’échange, elle a adopté un texte sur les produits de base, dont dépendent la majorité des économies en développement.  En matière d’élimination de la pauvreté, l’Assemblée a adopté un texte par lequel elle souligne que les activités de développement de l’ONU devaient donner la priorité absolue à cette question.  Elle a décidé à cet égard qu’elle mènera, en 2014, deux évaluations pilotes indépendantes des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies.


L’environnement, l’un des trois piliers du développement durable, a été traité dans plusieurs résolutions, dont une intitulée « Sauvegarde du climat mondial pour les générations présentes et futures ».  Ce texte souligne notamment l’importance de l’égalité des sexes et de la participation effective des femmes et des peuples autochtones si l’on veut mener une action efficace dans le domaine des changements climatiques.


Les résolutions adoptées par vote par l’Assemblée portaient sur les « Mesures économiques unilatérales utilisées pour exercer une pression politique et économique sur les pays en développement » (127 voix favorables, 2 voix négatives et 50 abstentions); sur la « Marée noire sur les côtes libanaises » (169 votes favorables, 6 votes négatifs et 4 abstentions); la « Souveraineté permanente du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles » (168 voix en faveur du texte, 6 voix contre et 9 abstentions); et « Les technologies agricoles au service du développement » (144 votes favorables, un vote négatif et 34 abstentions).


RAPPORTS DE LA DEUXIÈME COMMISSION: ADOPTION DE RÉSOLUTIONS ET DE DÉCISIONS


Les technologies de l’information et des communications au service du développement (A/68/435)   


Par la résolution portant sur « Les technologies de l’information et des communications au service du développement », adoptée, l’Assemblée générale, se félicite que le Brésil ait annoncé qu’il accueillerait la Réunion mondiale multipartite sur la gouvernance d’Internet, qui doit se tenir à São Paulo les 23 et 24 avril 2014.


L’Assemblée décide également de définir, dès que possible et au plus tard à la fin mars 2014, les modalités de l’examen d’ensemble de la mise en œuvre des conclusions du Sommet mondial sur la société de l’information, auquel elle procédera en 2015.  Elle invite aussi son Président à nommer deux cofacilitateurs qu’elle chargera d’organiser à cet effet des consultations intergouvernementales à participation non limitée.


Questions de politique macroéconomique (A/68/436)


L’Assemblée générale a pris note du rapport de la Deuxième Commission sur les questions de politique macroéconomique.


Commerce international et développement (A/68/436/Add.1)


Par la résolution I intitulée « Commerce international et développement», adoptée, l’Assemblée générale se déclare vivement préoccupée par l’absence de progrès dans les négociations du Cycle de Doha tenues sous l’égide de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et invite de nouveau à manifester la souplesse et la volonté politique voulues pour faire sortir les négociations de l’impasse où elles se trouvent actuellement. 


Aux termes de ce texte, l’Assemblée générale insiste sur l’application intégrale, rapide et effective des dispositions pertinentes du Programme d’action d’Istanbul en faveur des pays les moins avancés pour la décennie 2011-2020.  Elle insiste sur la nécessité de lever les restrictions frappant les exportations de produits alimentaires et d’abolir les taxes extraordinaires sur les aliments achetés par le Programme alimentaire mondial (PAM) à des fins humanitaires et non commerciales, et de se garder d’en imposer à l’avenir.


Par ce texte, l’Assemblée souligne qu’il faut accroître les investissements de toutes origines dans l’agriculture et le développement rural, notamment grâce à la fourniture d’une assistance technique et financière.  Elle réaffirme l’engagement qu’elle a pris de répondre aux besoins particuliers des pays en développement sans littoral et aux difficultés auxquelles ils font face, et demande l’application intégrale, rapide et effective du Programme d’action d’Almaty.


Par la résolution II intitulée « Mesures économiques unilatérales utilisées pour exercer une pression politique et économique sur les pays en développement  », adoptée par 127 voix, 2 voix contre (États-Unis et Israël), et 50 abstentions, l’Assemblée générale engage instamment la communauté internationale à prendre d’urgence des mesures efficaces pour mettre fin au recours unilatéral, à l’encontre des pays en développement, à des mesures économiques coercitives qui ne sont pas autorisées par les organes compétents de l’ONU ou sont contraires aux principes du droit international énoncés dans la Charte des Nations Unies et qui contreviennent aux principes de base du système commercial multilatéral.


Aux termes de cette résolution, l’Assemblée générale demande à la communauté internationale de condamner et de rejeter l’imposition de mesures visant à exercer une pression économique et politique sur les pays en développement.  Elle prie également le Secrétaire général de continuer à surveiller l’imposition de mesures de ce type et à étudier leurs répercussions sur les pays touchés, en particulier leurs incidences sur le commerce et le développement.


D’autre part, par la prise d’une décision intitulée « lieu de la quatorzième session de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement en 2016 », l’Assemblée générale a accueilli favorablement l’offre généreuse du Gouvernement péruvien d’accueillir la quatorzième session de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) en 2016.


Système financier international et développement (A/68/436/Add.2)


Aux termes de la résolution intitulée « Système financier international et développement   », adoptée, l’Assemblée générale demande que la réforme des quotes-parts et de la gouvernance du Fonds monétaire international (FMI), adoptée en 2010, prenne effet rapidement.  Elle souligne qu’il importe de poursuivre les discussions afin de s’entendre sur la nouvelle formule d’ici à janvier 2014, en même temps que la quinzième révision complète des quotes-parts dans le cadre de la réforme en cours, afin que le Fonds soit en mesure de remédier aux difficultés que connaît actuellement le système monétaire et financier international.


En adoptant ce texte, l’Assemblée générale insiste sur la nécessité de poursuivre la coordination aux niveaux international, régional et national de la règlementation du marché financier et de certains de ses produits.  Elle invite les institutions financières et bancaires internationales à continuer d’accroître la transparence des mécanismes de notation du risque.  L’Assemblée générale demande aussi aux banques et fonds multilatéraux, régionaux et sous-régionaux de développement de continuer à jouer un rôle déterminant dans la satisfaction des besoins de développement des pays en développement et des pays en transition.


Soutenabilité de la dette extérieure et développement (A/68/436/Add.3)  


Aux termes d’une résolution portant sur la « Soutenabilité de la dette extérieure et le développement », adoptée, l’Assemblée générale invite le Fonds monétaire international et la Banque mondiale à continuer de tenir compte, dans leurs évaluations, de la soutenabilité de la dette, des faiblesses structurelles des pays, et des bouleversements provoqués notamment par les catastrophes naturelles, les conflits, l’évolution des perspectives de croissance mondiale ou les variations des termes de l’échange.


Par ce texte, l’Assemblée demande que soient examinées des mesures et initiatives additionnelles propres à assurer la soutenabilité à long terme de la dette, comme l’accroissement des financements sous forme de dons et autres formes de financement à des conditions libérales, l’annulation intégrale de la dette publique multilatérale et bilatérale admissible des pays pauvres très endettés et, s’il y a lieu et au cas par cas, l’allégement ou le réaménagement substantiels de la dette des pays en développement qui ploient sous un endettement insupportable et ne sont pas couverts par l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés.


Par l’adoption de ce texte, l’Assemblée demandeque des efforts accrus portant sur une amélioration des mécanismes financiers internationaux de prévention et de règlement des crises soient déployés en vue de prévenir les crises d’endettement et d’en réduire la fréquence et le coût. 


Produits de base (A/68/436/Add.4)   


Par cette résolution relative aux « produits de base », adoptée, l’Assemblée générale souligne qu’il convient de redoubler d’efforts pour remédier à l’instabilité excessive des cours des produits de base, notamment en aidant les producteurs, et plus particulièrement les petits producteurs, à gérer les risques.  Elle invitela communauté internationale à appuyer les efforts déployés par les pays en développement tributaires des produits de base pour éliminer les facteurs qui créent des obstacles structurels au commerce international et entravent notamment la diversification, tels que les obstacles tarifaires et non tarifaires.  L’Assemblée demande, en conséquence, de veiller à ce que le Cycle de négociations de Doha pour le développement aboutisse à un résultat qui garantisse notamment aux produits des pays en développement un meilleur accès aux marchés.


Aux termes de cette résolution, l’Assemblée générale encourageles pays développés qui ne l’ont pas encore fait et les pays en développement qui se disent en mesure de le faire à prendre des mesures pour atteindre l’objectif consistant à assurer rapidement un accès durable aux marchés, en franchise de droits et sans contingentement, à tous les pays les moins avancés, conformément à la Déclaration ministérielle de Hong Kong adoptée par l’Organisation mondiale du commerce en 2005.  Enfin, elle insiste pour que l’attention voulue soit accordée à la question des produits de base dans le cadre de l’élaboration du programme de développement pour l’après-2015.


Suivi et mise en œuvre des textes issus de la Conférence internationale de 2002 sur le financement du développement et de la Conférence d’examen de 2008 (A/68/437


Aux termes de la résolution relative au suivi de la « Conférence internationale sur le financement du développement », adoptée, l’Assemblée générale exhorte les donateurs, les États Membres, les organisations internationales, y compris l’ONU, le secteur privé, les organisations non gouvernementales, les syndicats et les autres parties prenantes à mieux axer l’assistance au développement et à lui donner plus d’effet en visant l’égalité entre les sexes et l’autonomisation des femmes et des filles grâce à une perspective sexospécifique, au financement des activités visées et à un dialogue plus étroit entre donateurs et partenaires, et aussi à renforcer les mécanismes nécessaires pour bien mesurer les ressources allouées à l’incorporation des perspectives sexospécifiques dans tous les domaines de l’assistance au développement.


L’Assemblée générale décide de tenir une Conférence internationale de suivi du financement du développement, chargée d’examiner la mise en œuvre du Consensus de Monterrey et de la Déclaration de Doha, au plus tard en avril 2015, afin de contribuer au processus d’élaboration du programme de développement pour l’après-2015.


Développement durable (A/68/438)


Aux termes de la résolution 1 intitulée « Journée mondiale de la vie sauvage », adoptée, l’Assemblée générale décide de proclamer le 3 mars, date de l’adoption de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, Journée mondiale de la vie sauvage.


Réaffirmant également la valeur intrinsèque des espèces sauvages et leurs diverses contributions au développement durable et au bien-être des populations, notamment sur les plans environnemental, génétique, social, économique, scientifique, éducatif, culturel, récréatif et esthétique, l’Assemblée invite tous les États Membres, les organismes des Nations Unies et les autres organisations mondiales, régionales et sous-régionales, ainsi que les autres parties concernées, notamment la société civile, les organisations non gouvernementales et les particuliers, à célébrer et faire connaître comme il se doit la Journée mondiale de la vie sauvage, conformément à leurs priorités nationales.


L’Assemblée générale a ensuite adopté, par 169 votes pour, 6 contre (Australie, Canada, États fédérés de Micronésie, États-Unis, Israël, Palaos) et 4 abstentions (Cameroun, Panama, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Tonga) la résolution 2, relative à la « Marée noire sur les côtes libanaises ».  Aux termes de ce texte, l’Assemblée générale se déclare à nouveau profondément préoccupée, pour la huitième année consécutive, par les conséquences néfastes qu’a eues, pour la réalisation du développement durable au Liban, la destruction, par l’armée de l’air israélienne, de réservoirs de carburant situés dans le voisinage immédiat de la centrale électrique de Jiyeh.


Par cette résolution, l’Assemblée demande à nouveau au Gouvernement israélien d’assumer la responsabilité qui est la sienne de dédommager rapidement et convenablement le Gouvernement libanais et les autres pays directement touchés par la marée noire, tels que la République arabe syrienne, dont les côtes ont été en partie polluées, des dépenses engagées pour réparer les dégâts écologiques causés par la destruction des réservoirs, notamment pour remettre en état le milieu marin.


Par la résolution 3 intitulée « Tourisme viable et développement durable en Amérique centrale  », adoptée, l’Assemblée générale se félicite que le Secrétariat pour l’intégration touristique centraméricaine ait adopté les principes du tourisme durable définis par le « Global Sustainable Tourism Council » (créé notamment à l’initiative de l’Organisation mondiale du tourisme) dans le cadre de ses critères mondiaux du tourisme durable.  Elle se félicite en outre des progrès réalisés par les pays d’Amérique centrale pour ce qui est de s’entendre sur une stratégie touristique régionale axée sur la préservation de la diversité biologique et des attractions naturelles et culturelles de la région, sur la réduction de la pauvreté grâce à l’emploi et au développement des entreprises touristiques, en particulier des micro et moyennes entreprises qui dominent le secteur, sur la recherche de solutions aux effets des changements climatiques et sur l’utilisation du tourisme comme moyen d’améliorer la qualité de vie des habitants de la région.


L’Assemblée générale a ensuite adopté la résolution 4, intitulée « Mesures de coopération pour évaluer et faire mieux connaître les effets sur l’environnement des déchets provenant de munitions chimiques immergées en mer  ».  Aux termes de ce texte, l’Assemblée invite les États Membres et les organisations internationales et régionales à continuer d’étudier la question des déchets provenant de munitions chimiques immergées en mer, et à poursuivre leurs activités d’information afin d’évaluer et de faire mieux connaître les effets qu’ont ces déchets sur l’environnement.  L’Assemblée invite également les États Membres à coopérer, notamment en renforçant les initiatives déjà prises dans le cadre des conventions sur la protection des mers régionales et d’autres activités internationales, régionales et sous-régionales menées dans les domaines de l’évaluation et de la prévention des risques, du suivi, du recueil d’informations et des interventions en cas d’incidents.


En outre, l’Assemblée générale engage le Secrétaire général à continuer de solliciter les vues des États Membres et des organisations régionales et internationales compétentes sur les questions liées aux effets qu’ont sur l’environnement les déchets provenant des munitions chimiques immergées en mer, notamment pour étudier la possibilité de créer une base de données et d’envisager le cadre institutionnel qui conviendrait le mieux à cette base.


Aux termes de la résolution 5 intitulée « Les technologies agricoles au service du développement », adoptée après un vote de 144 voix en faveur du texte présenté, une voix contre (Bolivie) et 34 abstentions, l’Assemblée générale exhorte les États Membres, les organismes compétents des Nations Unies et les autres parties intéressées à redoubler d’efforts pour améliorer la mise au point de technologies agricoles durables, ainsi que leur transfert et leur diffusion, selon des modalités arrêtées d’un commun accord, dans les pays en développement, en particulier les pays les moins avancés.


En outre, l’Assemblée préconise qu’une action soit menée aux échelons international, régional et national pour renforcer les capacités des pays en développement, en particulier celles des petits exploitants et des exploitants d’entreprises agricoles familiales, notamment les femmes rurales et les jeunes ruraux.  Elle souligne qu’il importe de soutenir et promouvoir la recherche visant à améliorer et à diversifier les variétés et les systèmes semenciers, et d’appuyer la mise en place de systèmes et de pratiques de gestion agricoles durables, tels que l’agriculture de conservation, la lutte contre les maladies animales et la lutte antiparasitaire intégrée.  Aux termes de cette résolution, l’Assemblée souligne qu’il importe d’exploiter et de gérer durablement les ressources en eau si l’on entend accroître et garantir la productivité agricole.


Intervention d’une délégation 


En fin de séance, le représentant de l’Algérie a demandé que l’Assemblée prenne note que concernant le résultat du vote sur le projet de résolution intitulé « Les technologies agricoles au service du développement », il fallait compter l’Algérie comme s’étant abstenue.


Mise en œuvre d’Action 21, du Programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d’Action 21 et des textes issus du Sommet mondial pour le développement durable et de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (A/68/438/Add.1)   


Aux termes de la résolution intitulée « Mise en œuvre d’Action 21, du Programme relatif à la poursuite de la mise en œuvre d’Action 21 et des textes issus du Sommet mondial pour le développement durable et de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable », adoptée, l’Assemblée générale réaffirme les dispositions de sa résolution 67/290 sur la structure et les modalités de fonctionnement du forum politique de haut niveau pour le développement durable, et se félicite de la tenue sous ses auspices, le 24 septembre 2013, de la séance inaugurale du forum.  Elle prie son Président et le Président du Conseil économique et social d’assurer la coordination avec les bureaux de ses commissions concernées et le Bureau du Conseil en vue d’organiser les activités du forum de façon à tirer parti des contributions et des conseils émanant du système des Nations Unies, des grands groupes et des autres parties prenantes.  Elle encourage la tenue de larges consultations, sous les auspices du Conseil économique et social, sur l’organisation de la réunion du forum en 2014.


Par ce texte, l’Assemblée générale décide de tenir une série de quatre dialogues structurés d’une journée qui seront organisés avec l’appui du système des Nations Unies et auquel d’autres parties intéressées pourront participer, y compris des organisations internationales et régionales, des organismes multilatéraux et régionaux de financement et de développement, des universités et des établissements de recherche, le secteur privé et la société civile, en vue d’examiner la possibilité de créer un mécanisme favorisant la mise au point, le transfert et la diffusion de technologies propres et respectueuses de l’environnement.  Par ce texte, l’Assemblée se félicite de la création d’un conseil composé de 10 membres pour le cadre décennal de programmation concernant les modes de consommation et de production durables.


Suivi et application de la Stratégie de Maurice pour la poursuite de la mise en œuvre du Programme d’action pour le développement durable des petits États insulaires en développement (A/68/438/Add.2)


L’examen du projet de résolution présenté dans ce rapport a été reporté par l’Assemblée à une date ultérieure, afin de permettre l’examen de ses implications budgétaires par la Commission administrative et budgétaire.  Ce texte précise notamment le thème général de la troisième Conférence internationale sur les petits États insulaires en développement, prévue à Apia, capitale du Samoa.


Stratégie internationale de prévention des catastrophes (A/68/438/Add.3


Par la résolution relative à la « Stratégie internationale de prévention des catastrophes », qu’elle a adoptée, l’Assemblée généralepréconise vivement de favoriser la cohérence et la complémentarité du cadre de réduction des risques de catastrophe et du programme de développement pour l’après-2015.


Aux termes de ce texte, l’Assemblée décide que la troisième Conférence mondiale sur la réduction des risques de catastrophe aurait lieu à Sendai (Japon), du 14 au 18 mars 2015, et qu’elle se tiendra au plus haut niveau possible.  Elle décide que cette conférence établira un document final concis, synthétique, prospectif et pragmatique et aura notamment pour objectifs d’achever l’examen et l’évaluation de la mise en œuvre du Cadre d’action de Hyogo etd’adopter un cadre de réduction des risques de catastrophe pour l’après-2015.  Par cette résolution, l’Assemblée décide égalementde créer un comité préparatoire intergouvernemental à composition non limitée, qui se réunira à Genève en juillet et en novembre 2014 pour une durée de deux jours à chaque fois.


Sauvegarde du climat mondial pour les générations présentes et futures (A/68/438/Add.4


Par une résolution adoptée sur le thème « Sauvegarde du climat mondial pour les générations présentes et futures », l’Assemblée générale considère qu’il faut associer les multiples parties prenantes aux niveaux mondial, régional, national et local, notamment les administrations nationales, infranationales et locales, les milieux scientifiques, les entreprises privées et la société civile, ainsi que les jeunes et les personnes handicapées, et qu’il importe d’assurer l’égalité des sexes et la participation effective des femmes et des peuples autochtones si l’on veut mener une action efficace dans le domaine du changement climatique sous tous ses aspects.


Application de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique (A/68/438/Add.5


L’Assemblée générale a adopté la résolution intitulée « Application de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique ».


Par ce texte, l’Assemblée générale demande aux États Membres d’agir sans tarder pour inverser le processus de désertification et de dégradation des sols et remédier à la sécheresse, selon qu’il conviendra, avec l’aide du système des Nations Unies, des organisations régionales et internationales compétentes, des organismes multilatéraux, des grands groupes et autres parties prenantes.


Aux termes de cette résolution, l’Assemblée générale préconise d’accorder l’attention voulue à la question de la désertification, de la dégradation des sols et de la sécheresse lors de l’élaboration du programme de développement pour l’après-2015.   L’Assemblée générale rappelle également la nécessité de coopérer, notamment d’échanger des informations sur le climat, la météorologie et les systèmes de prévision et d’alerte rapide concernant la désertification, la dégradation des sols et la sécheresse ainsi que les tempêtes de poussière et de sable aux niveaux mondial, régional et sous-régional et, à cet égard, invite les États et les organismes compétents à agir dans ce sens.


Convention sur la diversité biologique (A/68/438/Add.6


Aux termes de la résolution portant sur l’« application de la Convention sur la diversité biologique et contribution au développement durable  », adoptée, l’Assemblée générale engage les Parties à la Convention sur la diversité biologique à prendre, en étroite collaboration avec les parties intéressées, des mesures concrètes pour atteindre les objectifs énoncés dans la Convention sur la diversité biologique et le Protocole de Nagoya sur l’accès aux ressources génétiques et le partage juste et équitable des avantages découlant de leur utilisation.  Elle leur demande également de s’acquitter, de manière coordonnée et efficace, des obligations et engagements qui sont les leurs au titre de la Convention, également en étroite collaboration avec les parties intéressées.


Aux termes de ce texte, l’Assemblée se félicite que les parties à la Convention aient décidé d’augmenter sensiblement le montant global des fonds, provenant de sources diverses, consacrés à la diversité biologique, en vue de la mise en œuvre du plan stratégique pour la biodiversité 2011-2020, notamment par la mobilisation nationale et internationale des ressources, la coopération internationale et la recherche de mécanismes financiers nouveaux et novateurs. 


Rapport du Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour l’environnement sur les travaux de sa première session universelle (A/68/438/Add.7)


L’Assemblée générale a poursuivi ses travaux en adoptant la résolution intitulée « Rapport du Conseil d’administration du Programme des Nations Unies pour l’environnement sur les travaux de sa première session universelle » et l’application des dispositions de la section IV.C du Document final de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable, intitulée: « Le pilier « Environnement » dans le contexte du développement durable ».  Par ce texte, l’Assemblée se réjouit que le Conseil d’administration ait demandé au Directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l’environnement de continuer à mettre l’accent sur l’obtention de résultats en faveur de la réalisation des objectifs des programmes.  Elle salue la création d’un conseil de 10 membres pour le Cadre décennal de programmation concernant les modes de consommation et de production durables.


Aux termes de cette résolution, l’Assemblée réaffirme aussi qu’il est important que le Programme ait son siège à Nairobi, et prie le Secrétaire général de garder à l’étude les ressources nécessaires au Programme et à l’Office des Nations Unies à Nairobi, afin que le Programme et les autres organismes et entités des Nations Unies à Nairobi bénéficient effectivement des services dont ils ont besoin.  Par ce texte, l’Assemblée générale invite en outre les donateurs, et les autres parties prenantes en mesure de le faire, à augmenter leurs contributions volontaires au Programme, y compris au Fonds pour l’environnement.


Harmonie avec la nature (A/68/438/Add.8


Aux termes de la résolution intitulée « Harmonie avec la nature », adoptée, l’Assemblée générale prie son Président d’organiser, à sa soixante-huitième session, un échange de vues suivi et ouvert, qui aura lieu lors des séances plénières prévues à l’occasion de la Journée internationale de la Terre nourricière, le 22 avril 2014, et auquel participeront les États Membres, des organismes des Nations Unies, des experts indépendants et d’autres parties intéressées, pour faire avancer le débat sur la question de l’harmonie avec la nature.  Par ce texte, l’Assemblée générale est encouragée à accorder toute l’attention voulue à la question de l’harmonie avec la nature dans le cadre de l’élaboration du programme de développement des Nations Unies pour l’après-2015.


La résolution invite par ailleurs l’Assemblée générale à considérer que la planète Terre et ses écosystèmes sont notre foyer, que l’expression « Terre nourricière » est couramment utilisée dans plusieurs pays et régions, et que certains pays reconnaissent les droits de la nature dans le cadre de la promotion du développement durable.


Développement durable dans les régions montagneuses (A/68/438/Add.9)


La résolution portant sur le « Développement durable dans les régions montagneuses », a été adoptée par l’Assemblée générale.  Par ce texte l’Assemblée générale engage les États à adopter une vision à long terme et des approches intégrées, y compris en incorporant des politiques pour les montagnes dans les stratégies nationales de développement durable.  Elle engage également les États, l’ensemble des acteurs et la communauté internationale à redoubler d’efforts pour assurer la conservation des écosystèmes montagneux et l’amélioration du bien-être de leurs populations locales.


Par cette résolution, l’Assemblée générale engage les États à élaborer des stratégies de gestion des risques de catastrophe et de résilience et à améliorer les stratégies existantes, notamment par des mesures prospectives, afin que les régions montagneuses puissent faire face aux phénomènes extrêmes tels que les éboulements, les avalanches, les débâcles glaciaires et les glissements de terrain, que peuvent aggraver les changements climatiques et le déboisement.


Le rôle de la communauté internationale dans la prévention des risques radiologiques en Asie centrale (A/68/438/Add.10)


L’Assemblée générale a adopté, une résolution sur « Le rôle de la communauté internationale dans la prévention des risques radiologiques en Asie centrale », par laquelle elle demande à la communauté internationale d’aider les États d’Asie centrale à résoudre les problèmes posés par les bassins de résidus d’uranium.  Par ce texte, l’Assemblée générale demande également à la communauté internationale de continuer à partager activement l’expérience et les connaissances acquises, en vue du règlement effectif des problèmes posés par les résidus d’uranium et les autres résidus radioactifs et toxiques.


Application des décisions prises par la Conférence des Nations Unies sur les établissements humains (Habitat II) et renforcement du Programme des Nations Unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) (A/68/439


L’examen du projet de résolution présenté dans ce rapport a été reporté à une date ultérieure, afin de permettre l’examen de ses implications budgétaires par la Commission administrative et budgétaire.  Ce texte propose notamment de proclamer, à compter de 2014, le 31 octobre « Journée mondiale des villes ».    


Mondialisation et interdépendance (A/68/440)


L’Assemblée générale a pris note du rapport de la Deuxième Commission intitulée « Mondialisation et interdépendance ».


Rôle des Nations Unies dans la promotion du développement à l’heure de la mondialisation et de l’interdépendance (A/68/440/Add.1


Par une résolution intitulée « Rôle des Nations Unies dans la promotion du développement à l’heure de la mondialisation et de l’interdépendance », adoptée, l’Assemblée générale réaffirme que l’Organisation des Nations Unies doit jouer un rôle décisif dans la promotion de la coopération internationale au service du développement et dans l’action menée pour assurer la cohérence, la coordination et la réalisation des buts et mesures arrêtés par la communauté internationale. 


L’Assemblée exprime de nouveau sa volonté résolue de renforcer la coordination au sein de l’Organisation, en étroite coopération avec tous les autres organismes multilatéraux œuvrant dans les domaines des finances, du commerce et du développement afin de favoriser le développement durable, notamment dans le cadre du programme de développement pour l’après-2015.  L’Assemblée générale considère également que le renforcement du partenariat mondial pour le développement, sur la base des enseignements tirés de la poursuite des Objectifs du Millénaire pour le développement, a un rôle central à jouer à l’appui d’un programme mondial de développement pour l’après-2015 qui soit véritablement universel.


Science et technique au service du développement (A/68/440/Add.2)


L’Assemblée générale a adopté la résolution 1 intitulée « Science, technique et innovation au service du développement » par laquelle elle engage les gouvernements à renforcer et favoriser les investissements dans la recherche-développement de technologies écologiquement rationnelles et à promouvoir la participation du secteur des entreprises et du secteur financier à la mise au point de ces technologies, et invite aussi la communauté internationale à soutenir ces efforts.  L’Assemblée encourage la communauté internationale à continuer d’assurer, compte tenu des différents niveaux de développement des pays, une bonne diffusion des connaissances scientifiques et techniques, et de permettre aux pays en développement de bénéficier du transfert des technologies, d’y accéder et de les acquérir selon des modalités équitables, transparentes et arrêtées d’un commun accord par les parties, de manière à favoriser le bien-être social et la prospérité économique.


L’Assemblée générale a également adopté la résolution 2 de ce point de l’ordre du jour de sa Commission économique et financière, et qui est intitulée « Année internationale de la lumière et des techniques utilisant la lumière (2015)  ».  Aux termes de ce texte, elle décide de proclamer 2015, Année internationale de la lumière et des techniques utilisant la lumière.  En outre, elle engage tous les États, les organismes des Nations Unies et toutes les autres parties intéressées à mettre à profit la célébration de l’Année internationale pour encourager à tous les niveaux des initiatives, notamment par le biais de la coopération internationale, pour faire prendre davantage conscience au public de l’importance des sciences de la lumière, de l’optique et des techniques utilisant la lumière et pour assurer un large accès aux nouvelles connaissances et aux activités dans ce domaine.


Coopération pour le développement des pays à revenu intermédiaire (A/68/440/Add.3)    


Aux termes de la résolution intitulée « Coopération pour le développement des pays à revenu intermédiaire », adoptée, l’Assemblée générale prie les organismes des Nations Unies œuvrant pour le développement de veiller à la coordination de leurs actions pour répondre aux besoins divers des pays à revenu intermédiaire en matière de développement, notamment en procédant à une évaluation exacte de leurs priorités et de leurs besoins nationaux et en prenant en considération l’utilisation de variables qui vont au-delà des critères liés au revenu par habitant.  Elle les prie également de fournir un appui mieux ciblé aux pays à revenu intermédiaire et d’améliorer la coordination et les échanges de données d’expérience dans ce domaine avec les autres organisations internationales, les institutions financières internationales et les organisations régionales, selon qu’il conviendra. 


Aux termes de ce texte, l’Assemblée encourage les pays développés et les pays en développement qui se disent en mesure de le faire à prendre des mesures pour atteindre l’objectif consistant à assurer rapidement un accès durable aux marchés, en franchise de droits et sans contingentement, à tous les pays les moins avancés, conformément à la Déclaration ministérielle de Hong Kong.  Par ce texte, l’Assemblée générale souhaite aussi que l’attention voulue soit accordée aux divers problèmes de développement des pays à revenu intermédiaire lors de l’élaboration du programme de développement pour l’après-2015.


Culture et développement (A/68/440/Add.4)   


Par la résolution intitulée « Culture et développement durable », adoptée, l’Assemblée généraleprend notedes neuf recommandations concrètes qui figurent dans la Déclaration de Hangzhou, intitulée « Mettre la culture au cœur des politiques de développement durable », adoptée lors du Congrès international de Hangzhou sur le thème « La culture: une composante essentielle du développement durable », tenu sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) à Hangzhou (Chine), du 15 au 17 mai 2013.


Par ce texte, l’Assemblée invite tous les États Membres, organisations intergouvernementales, organismes des Nations Unies et organisations non gouvernementales compétentes et les autres parties intéressées à examiner ces recommandations lors de l’élaboration du programme de développement pour l’après-2015.  L’Assemblée les invite notamment à sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la diversité culturelle pour le développement durable et à en faire mieux comprendre la valeur par le biais de programmes d’éducation et des médias.


Groupes de pays en situation particulière (A/68/441)


L’Assemblée générale a pris note du rapport de la Deuxième Commission intitulée « Groupe de pays en situation particulière».


Suivi de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés (A/68/441/Add.1)    


L’Assemblée générale a adopté la résolution intitulée « Suivi de la quatrième Conférence des Nations Unies sur les pays les moins avancés  ».  Par ce texte, l’Assemblée générale demande aux pays les moins avancés, à leurs partenaires de développement, aux organismes des Nations Unies et à toutes les autres parties intéressées d’honorer pleinement et effectivement, de manière coordonnée et cohérente et avec diligence, les engagements pris dans les huit domaines prioritaires du Programme d’action d’Istanbul.


Aux termes de cette résolution, l’Assemblée demande aussi aux pays en développement, agissant dans un esprit de solidarité et dans la mesure de leurs capacités, d’apporter leur soutien à la mise en œuvre du Programme d’action d’Istanbul dans les domaines de coopération définis d’un commun accord, dans le cadre de la coopération Sud-Sud, qui complète sans la remplacer la coopération Nord-Sud.


Conférence consacrée à l’examen décennal complet de l’application du Programme d’action d’Almaty (A/68/441/Add.2)


L’Assemblée générale a adopté la résolution intitulée « Mesures spécifiques répondant aux besoins et problèmes particuliers des pays en développement sans littoral: résultats de la Conférence ministérielle internationale des pays en développement sans littoral et de transit, des pays donateurs et des organismes internationaux de financement et de développement sur la coopération en matière de transport en transit  ».


Aux termes de ce texte, l’Assemblée générale engage les entités internationales intéressées, notamment le Bureau du Haut-représentant pour les pays les moins avancés, les pays en développement sans littoral et les petits États insulaires en développement, les commissions régionales de l’Organisation des Nations Unies et les instituts de recherche compétents, à aider, selon que besoin, les pays en développement sans littoral à entreprendre des études de leur vulnérabilité aux chocs extérieurs, en mettant au point une série d’indicateurs de vulnérabilité que ces pays puissent utiliser à des fins d’alerte rapide.


Aux termes de ce texte, l’Assemblée demande aux partenaires de développement de mettre en œuvre l’initiative « Aide pour le commerce », en tenant dûment compte des besoins particuliers des pays en développement sans littoral, notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités nécessaires à l’élaboration de politiques commerciales, la participation aux négociations commerciales, et l’application de mesures de facilitation du commerce. 


Par ce texte, l’Assemblée générale décide également de reporter la tenue des première et deuxième sessions du comité préparatoire intergouvernemental et confirme qu’elles se tiendront à New York, en 2014, selon les modalités les plus économiques sans dépasser le budget alloué, et dureront chacune deux jours ouvrés, conformément à la résolution 67/222 de l’Assemblée générale.


Élimination de la pauvreté et autres questions liées au développement (A/68/442


L’Assemblée générale a pris note du rapport de la Deuxième Commission intitulé « Élimination de la pauvreté et autres questions liées au développement  ».


Activités relatives à la deuxième Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté (2008-2017) (A/68/442/Add.1


Aux termes de la résolution sur la « Deuxième Décennie des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté (2008-2017) », adoptée sans vote, l’Assemblée générale demande à la communauté internationale, notamment aux États Membres, de s’attaquer d’urgence aux causes profondes de l’extrême pauvreté et de la faim, étant donné que l’une et l’autre sont une entrave au développement durable.  Elle affirme que les activités de développement de l’ONU doivent donner la priorité absolue à l’élimination de la pauvreté.


Participation des femmes au développement (A/68/442/Add.2)


Par une résolution relative à la « Participation des femmes au développement  », adoptée, l’Assemblée générale demande instamment aux États Membres, aux organismes des Nations Unies et aux organisations non gouvernementales de redoubler d’efforts et de fournir des ressources suffisantes pour que les femmes aient davantage voix au chapitre et puissent participer pleinement, au même titre que les hommes, à toutes les instances de décision aux plus hauts échelons de l’administration et dans les structures de gouvernance des organisations internationales.


L’Assemblée générale s’inquiète en outre vivement que la violence à l’égard des femmes et des filles demeure répandue.  Elle réaffirme par ce texte la nécessité de redoubler d’efforts pour prévenir et éliminer toutes les formes de violence à leur égard, et elle constate que cette violence est un des obstacles à la réalisation des objectifs d’égalité, de développement et de paix.  Aux termes de la résolution, l’Assemblée générale exhorte tous les États Membres à prendre toutes les mesures nécessaires pour éliminer la discrimination qui est exercée à l’égard des femmes, quelle que soit leur situation économique et sociale, s’agissant de l’accès à tous les types de services et de produits financiers, notamment aux prêts et aux comptes bancaires, aux prêts hypothécaires et aux autres formes de crédit, à aider les intéressées à obtenir l’aide juridique dont elles ont besoin et à encourager le secteur financier à tenir compte de la problématique hommes-femmes dans ses politiques et programmes.


Mise en valeur des ressources humaines (A/68/442/Add.3


En adoptant la résolution relative à la « mise en valeur des ressources humaines », l’Assemblée générale engage les États Membres à adopter et à appliquer des stratégies globales de mise en valeur des ressources humaines qui s’appuient sur les objectifs de développement national, établissent un lien solide entre l’éducation, la formation et l’emploi, contribuent à maintenir la productivité et la compétitivité de la main d’œuvre et répondent aux besoins de l’économie.


Elle demande également à la communauté internationale d’aider les pays en développement à mettre en œuvre des stratégies nationales de mise en valeur des ressources humaines, et elle engage, notamment le secteur privé et les acteurs de la société civile concernés, à fournir et mobiliser des ressources financières, à renforcer les capacités, à prêter une assistance technique, à procéder à des transferts de technologie selon des modalités arrêtées d’un commun accord et à fournir des compétences à partir de toutes les sources disponibles.


Aux termes de ce texte, l’Assemblée demande aux entités compétentes des Nations Unies d’appuyer les efforts déployés à l’échelle nationale pour renforcer les capacités qu’ont les institutions non seulement de fournir une formation aux individus, mais également de répondre aux besoins à long terme en matière de mise en valeur des ressources humaines nationales.  L’Assemblée insiste sur la nécessité de faire en sorte que, d’ici à 2015, chaque enfant, garçon ou fille, puisse suivre le cycle complet d’enseignement primaire et avoir accès, dans des conditions d’égalité, à tous les niveaux d’enseignement.


Activités opérationnelles de développement (A/68/443)


L’Assemblée générale a pris note du rapport de la Deuxième Commission intitulée « Activités opérationnelles de développement ».


Activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies : rapport de la Deuxième Commission (A/68/443/Add.1


L’Assemblée générale a adopté, sans vote, la résolution intitulée  « Activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies » aux termes de laquelle elle estime qu’il importe de renforcer et d’améliorer encore l’exécution des activités opérationnelles de développement du système des Nations Unies, qui doit être axée sur les résultats, afin que celles-ci contribuent au maximum à accélérer la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) d’ici à 2015, en particulier dans les pays les moins avancés et les autres pays en développement qui ont pris du retard dans la réalisation de ces objectifs, ainsi que leur contribution à l’élaboration du programme de développement pour l’après-2015.


Coopération Sud-Sud (A/68/443/Add.2


Aux termes de la résolution portant sur la « Coopération Sud-Sud »  , qu’elle a adoptée, l’Assemblée générale encourage les fonds, programmes, institutions spécialisées et autres organismes des Nations Unies à prendre des mesures concrètes visant à véritablement intégrer l’appui à la coopération Sud-Sud et à la coopération triangulaire.  Elle souligne que la coopération Sud-Sud ne se substitue pas à la coopération Nord-Sud, mais vient la compléter.


Elle demande au Bureau pour la coopération Sud-Sud d’étudier et de prendre des initiatives intensives et novatrices pour attirer davantage de ressources, tant financières qu’en nature, afin de compléter les ressources ordinaires et les autres fonds déjà alloués à des activités intéressant la coopération Sud-Sud.  L’Assemblée prie également le système des Nations Unies pour le développement de continuer à améliorer la coordination entre ses différents organismes afin de renforcer son appui à la coopération Sud-Sud et à la coopération triangulaire.


Par ce texte, l’Assemblée générale invite tous les pays qui sont en mesure de le faire, à verser des contributions au Fonds des Nations Unies pour la coopération Sud-Sud ainsi qu’au Fonds d’affectation spéciale Pérez-Guerrero pour la coopération économique et technique entre pays en développement.  Enfin, elle prie tous les États Membres et le système des Nations Unies pour le développement de favoriser les synergies entre la coopération Nord-Sud, la coopération Sud-Sud et la coopération triangulaire par des concertations sur les mesures à prendre davantage axées sur les éléments factuels.


Développement agricole, sécurité alimentaire et nutrition


L’Assemblée générale a adopté la résolution 1, intitulée « 2016, Année internationale des légumineuses  ».  Aux termes de ce texte, l’Assemblée générale décide de proclamer l’année 2016 « Année internationale des légumineuses ».  L’Assemblée invite l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en ayant à l’esprit les dispositions énoncées à l’annexe de la résolution 1980/67 du Conseil économique et social, à faciliter la célébration de l’Année, en collaboration avec les gouvernements, les organismes compétents, les organisations non gouvernementales et toutes les autres parties prenantes concernées.


L’Assemblée générale a poursuivi ses travaux en adoptant ensuite la résolution 2 intitulée « Journée mondiale des sols et Année internationale des sols ».  Par ce texte, l’Assemblée générale décide de proclamer le 5 décembre « Journée mondiale des sols » et l’année 2015 « Année internationale des sols ».  Aux termes de cette résolution, elle invite tous les États Membres, les organismes des Nations Unies et les organisations régionales et internationales, ainsi que la société civile, les organisations non gouvernementales et les particuliers à célébrer comme il se doit la Journée mondiale des sols et l’Année internationale des sols.


L’Assemblée générale a en outre adopté, la résolution 3 intitulée « Développement agricole, sécurité alimentaire et nutrition  ».  Aux termes de ce texte, l’Assemblée demande à la communauté internationale d’aider l’Afrique à mettre en œuvre les divers programmes qui relèvent du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), en particulier le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine. 


Par cette résolution, l’Assemblée générale demande que soit comblé l’écart entre les sexes en matière d’accès aux ressources productives dans l’agriculture, notant avec préoccupation que cet écart persiste pour de nombreux biens, intrants et services, et elle souligne la nécessité de consentir des investissements et des efforts accrus pour autonomiser les femmes, notamment les femmes vivant en milieu rural. 


Par ce texte, l’Assemblée générale insiste sur la nécessité de réduire considérablement les pertes et les gaspillages de produits alimentaires après récolte et autres, dans toute la filière alimentaire, notamment en encourageant davantage les bonnes pratiques de récolte, la transformation agroalimentaire, les installations de stockage adaptées, le conditionnement des aliments et d’encourager des modèles de consommations viables.


Vers des partenariats mondiaux (A/68/445)


L’Assemblée générale a adopté la résolution intitulée « Vers des partenariats mondiaux: démarche fondée sur des principes pour le renforcement de la coopération entre l’Organisation des Nations Unies et tous les partenaires intéressés, en particulier le secteur privé ».  Par ce texte, l’Assemblée générale invite les organismes des Nations Unies à chercher, au moment d’envisager des partenariats, à collaborer de façon plus harmonieuse avec les entités du secteur privé, notamment les petites et moyennes entreprises. 


Aux termes de cette résolution, l’Assemblée demande au Pacte mondial des Nations Unies de promouvoir les principes d’autonomisation des femmes et d’encourager ses réseaux locaux à faire connaitre les diverses manières dont les entreprises peuvent promouvoir l’égalité des sexes sur les lieux de travail, sur les marchés et dans les communautés.


Par ce texte, l’Assemblée générale prie le Secrétaire général de l’ONU de continuer de promouvoir l’application effective des Directives pour la coopération entre les Nations Unies et le secteur privé.  Elle encourage la communauté internationale à renforcer les partenariats mondiaux en vue de l’intégration et de l’application, dans le cadre de partenariats, des dispositions du Pacte mondial pour l’emploi adopté par l’Organisation internationale du Travail (OIT), et de son appel à l’action concernant l’emploi des jeunes, conformément aux priorités et aux plans nationaux.


Souveraineté permanente du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles (A/68/446)  


L’Assemblée générale a adopté la résolution relative à la « Souveraineté permanente du peuple palestinien dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles  »  par un vote de 168 voix en faveur du texte dont elle était saisie par sa Commission économique et financière, 6 contre (Canada, États fédérés de Micronésie, États-Unis, Îles Marshall, Palaos et Israël) et 9 abstentions (Australie, Cameroun, Honduras, Kiribati, Malawi, Panama, Paraguay,  Papouasie-Nouvelle-Guinée, Tonga). 


Par cette résolution, l’Assemblée générale demande à Israël, Puissance occupante, de mettre fin, dans le Territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est, et dans le Golan syrien occupé, à toute intervention, y compris celle des colons israéliens, portant atteinte à l’environnement, en particulier au déversement de déchets de toutes sortes qui fait peser une grave menace sur les ressources naturelles de ces territoires, à savoir les ressources en eau et les terres, et qui risque de nuire à l’environnement et à l’assainissement ainsi qu’à la santé des populations civiles.  Elle demande en outre à Israël de mettre fin à la destruction d’équipements essentiels, notamment de réseaux d’adduction d’eau et d’assainissement, laquelle entraîne, entre autres, une dégradation des ressources naturelles du peuple palestinien, et insiste sur la nécessité de faire avancer les projets de reconstruction et de développement à cet égard, notamment dans la bande de Gaza.


Université des Nations Unies (A/68/602)


L’Assemblée générale a adopté une résolution intitulée « Amendements à la Charte de l’Université des Nations Unies » aux termes de laquelle elle approuve les amendements ci-après à la Charte de l’Université des Nations Unies.  En vertu du premier amendement, la composition du Conseil de l’Université passe de 24 membres à 12.  Le texte indique que ces membres proviennent des grandes tendances universitaires, scientifiques, éducatives et culturelles mondiales et des divers domaines d’études.  Le deuxième amendement prévoit que la durée du mandat des membres du Conseil est de six ans, étant entendu que le mandat des six premiers membres vient à expiration au bout de trois ans, et celui des six autres au bout de six ans.  L’Assemblée générale décide en outre que ces amendements entreront en vigueur à l’expiration du mandat en cours des membres nommés siégeant actuellement au Conseil de l’Université des Nations Unies.


Revitalisation des travaux de l’Assemblée générale (A/68/590


Par une décision, l’Assemblée générale a en outre approuvé le Programme de travail de la Deuxième Commission pour la soixante-neuvième session de l’Assemblée générale.


Planification des programmes (A/68/447)


L’Assemblée générale a pris note du rapport de la Deuxième Commission sur la planification des programmes.


Adoption d’un projet de résolution de la Cinquième Commission


Sur recommandation de la Cinquième Commission (A/68/562/Add.1), l’Assemblée générale a nommé Mme Maria Gracia Pulido Tan, des Philippines, en tant que membre du Comité consultatif indépendant pour les questions d’audit, pour un mandat de trois ans à compter du 1er janvier 2014.


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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