Conférence de presse

Conférence de presse du chanteur anglais, Craig Davis, nouvel ambassadeur de bonne volonté pour la lutte contre la tuberculose

24/03/2010
Communiqué de presseConférence de presse
Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

CONFÉRENCE DE PRESSE DU CHANTEUR ANGLAIS, CRAIG DAVIS, NOUVEL AMBASSADEUR DE BONNE VOLONTÉ POUR LA LUTTE CONTRE LA TUBERCULOSE


La pop star anglaise, Craig Davis, a expliqué aujourd’hui à la presse, au Siège de l’ONU à New York, pourquoi il a accepté de prêter « sa voix, son image et son temps », à la lutte contre la propagation du bacille de Koch. 


Nouvel Ambassadeur de bonne volonté du Partenariat Halte à la tuberculose, le double lauréat du « MTV Europe Awards » a dit vouloir « faire la différence », en usant d’un pouvoir de persuasion acquis grâce à une notoriété qui le rend « plus audible que les politiques ou les médecins ». 


À 28 ans, Craig Davis a refusé de se livrer à l’exercice « évident et un peu superficiel » de la chanson de groupe du type « We are the world ».  Ce que je veux, a-t-il assuré, c’est utiliser mes concerts pour faire passer le message et visiter les pays pour comprendre parce que « l’homme n’est pas une statistique ».


Le chanteur de pop music s’est déjà rendu à Cape Town en Afrique du Sud où il a pu constater les ravages d’une maladie liée au sida.  Là bas, s’est ému Craig Davis, il faut surtout lutter contre les préjugés et la peur de la discrimination qui empêchent les gens de consulter un médecin.  Ailleurs, il faudra convaincre les malades de suivre leur traitement de six mois jusqu’au bout au risque de développer une pharmacorésistance.   


En cette Journée mondiale de la tuberculose, il faut rappeler qu’en 2008, cette maladie a tué 1,8 millions de personnes.  Quelque 9 millions de nouveaux cas sont enregistrés chaque année alors que 2 milliards de personnes, soit un tiers de l’humanité, sont porteurs de la bactérie.


« Honte humaine », s’est emporté le représentant du Partenariat Halte à la tuberculose, devant l’échec du monde à contrôler une maladie qu’il connaît depuis 1 000 ans.  Le problème n’est pas médical.  Il est économique et politique, s’est-il d’autant plus énervé que le traitement de cette maladie curable ne coûte que 20 dollars et qu’aucun effort n’a été fait pour renforcer un vaccin vieux de 100 ans.


Aujourd’hui, 22 pays représentent à eux seuls 80% des cas de tuberculose.  En Afrique, dans des pays comme l’Afrique du Sud, le Kenya, le Mozambique, le Nigéria ou la Tanzanie, c’est le « mariage sans possibilité de divorce » du VIH/sida et de la tuberculose, a expliqué le spécialiste. 


En Europe de l’Est, l’on voit une forme résistante de la maladie qui exige un traitement de deux ans « très toxique et au suivi logistiquement difficile », a-t-il alerté.  


Les programmes lancés par ce Partenariat semblent marcher puisqu’on enregistre chaque année une chute de 1%. Mais, a prévenu son représentant, si l’on veut réaliser le sixième Objectif du Millénaire pour le développement (OMD6), il faudra des taux oscillant entre 5 et 10% par an.  L’OMD 6 vise à ce que d’ici 2015, la prévalence et la mortalité de la tuberculose soit réduite de 50% par rapport à 1990. 


Établi en 2000 par l’Assemblée de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Partenariat est un réseau de 500 pays, donateurs, organisations nationales et internationales, gouvernements, ONG, universités et individus qui travaillent ensemble pour arrêter la transmission de la tuberculose, réduire son coût social et économique et développer de nouveaux outils de prévention et de diagnostic ainsi qu’une nouvelle thérapie. 


Comme le but ultime est de faire en sorte que d’ici 2050, la tuberculose soit éliminée en tant que problème de santé publique, c’est-à-dire 1 cas par million d’habitant, il faut que la maladie « reste dans le radar politique et socioéconomique » de nos gouvernants, a conclu le spécialiste du Partenariat. 


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À l’intention des organes d’information • Document non officiel
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