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Le monde veut qu'on lui montre le chemin
LA SÉCURITÉ SUR LE GLOBE, DANS L'ATMOSPHÉRE, DANS L'ESPACE


Par le Dr. J.E.J.M. van Landewijk

Les populations du monde veulent s'en remettre à l'ONU et à sa Charte d'origine, ainsi qu'aux déclarations qu'elle a adoptées. Les droits de l'homme, les droits de l'enfant et les mesures de préservation de l'environnement devraient être strictement observés sous l'égide des Nations Unies. L'Organisation devrait s'assurer que les Etats coexistent en harmonie sur la seule planète que nous ayons. Elle devrait aider à supprimer la pauvreté et à développer la santé, l'éducation et d'autres objectifs prioritaires pour la défense et le soutien de la vie.

Du point de vue des pays en développement, et particulièrement le Ghana et l'Afrique sub-saharienne dans son ensemble, on espère que les Nations Unies et ses organismes créeront et maintiendront le contexte qui convient pour que s'opère un développement rapide dans des conditions de sécurité et de sûreté. Les populations du monde veulent supprimer la pauvreté, la peur et la violence, qu'elles soient causées par l'homme ou par la nature. Voilà ce que sécurité veut dire.

Les Nations Unies devraient apporter au monde entier la sécurité et la sûreté, ainsi que la disponibilité et l'accessibilité à des infrastructures de défense et de soutien de la vie. Tout le monde devrait avoir une vie digne d'être vécue dans la paix, le confort et la sûreté, une vie sans peur de la violence, une vie avec éducation et santé pour tous, particulièrement pour les enfants. La fin de l'enfance militarisée, la fin de l'enfance aux travaux forcés. Nous attendons des Nations Unies qu'elles prennent les devants en ce siècle qui débute. Pour ce qui est des dangers et des catastrophes, nous nous en remettons aux Nations Unies pour qu'elles rendent le monde plus sûr : pour les nations, pour les régions, les peuples et le monde dans son ensemble. Que l'on soit mieux préservé des périls naturels, des périls techniques, des périls créés par l'homme ou écologiques. Sûreté de la planète, de l'atmosphère et de l'espace.

Il y a des urgences et des catastrophes inévitables ; le monde attend des Nations Unies qu'elles minimisent les effets des catastrophes naturelles, techniques, écologiques et socio-économiques en aidant et coordonnant les efforts d'atténuation et de préparation grāce à ses institutions spécialisées : OMS, PNUD, UNICEF, Bureau du Coordinateur des affaires humanitaires, HCR et Organisation météorologique mondiale.

Là où la prévention est impossible, les Nations Unies devraient s'assurer que toutes les nations et les régions atténuent l'impact des périls inévitables. Ceci devrait inclure la préparation et l'intervention des Etats et des organisations de gestion des crises. Les Nations Unies devront continuer à jouer un rôle dominant dans la demande d'intervention et d'aide aux fins de secours et de reconstruction. On privilégierait l'atténuation des conséquences et préparation car cela est moins onéreux et plus humain que le secours et la reconstruction. Il ne devrait pas être nécessaire, dans certains pays, de perdre des êtres humains et des biens chaque année, en raison de catastrophes naturelles ou créées par l'homme que l'on ne cherche pas à atténuer. Il devrait être possible d'éviter que certains pays soient confrontés à une dévastation complète, d'origine naturelle ou humaine. Tous les êtres humains devraient pouvoir prétendre à des droits de l'homme appliqués de manière active. La reconnaissance de la sécurité comme droit de chacun devrait être soulignée par toutes les agences de l'ONU. Les systèmes et organisations qui surveillent les effets de serre (services météorologiques, systèmes d'alarme anti-tsunami et anti-cyclones) devraient être maintenus dans un état optimum.

Il devrait exister des normes universelles de niveau de vie minimum applicable aux jeunes comme aux vieux, aux malades comme aux bien portants, aux hommes et aux femmes de toutes couleurs, religions ou nuances politiques. Les Nations Unies sont l'instance où vit l'espoir en cet inévitable avenir qui est le nôtre, et elles doivent être se montrer à la hauteur de ces responsabilités.

Toutes les nations du monde, tous les groupes défavorisés devraient être en mesure d'agir, de délibérer et de décider, de concert avec d'autres, avec moralité et sur un pied d'égalité.

On attend des Nations Unies, aidées par le Programme des Nations Unies pour l'environnement et Habitat, qu'elles rendent l'environnement aussi sûr et prospère que possible. On attend d'elles qu'elles résolvent les conflits d'intérêt, qu'elles protègent les droits de chacun et qu'elles soient à la hauteur de leurs propres statuts. L'Organisation devrait être prête à préserver un monde habitable et confortable pour tous. Voici ce que le monde attend des Nations Unies en ce début de siècle.

Le nom de "Nations Unies" devrait devenir une formule descriptive exacte pour cette organisation mondiale alors qu'il peut actuellement apparaître impropre avec tous les combats, la violence, l'insécurité et le danger qui sévissent dans le monde. Ce que nous attendons, c'est un monde plus sûr pour les enfants et les défavorisés, plus sûr pour les minorités, plus sûr pour tout le monde.


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Le Dr. J.E.J.M. van Landewijk est Président de la société ghanéenne des dangers et urgences.

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