National Implementation of Agenda 21
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Information soumise par le Gouvernement du SENEGAL auprès
de la
Département de la coordination des politiques et du
développement durable
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Le Profil du SENEGAL a été soumis par: Le Conseil Supérieur des Resources Naturelles et de l'Environnement (CONSERE)
Nom du Ministère/Bureau: Ministère de l'Environnement et de la Protection de la Nature
Date: 03/04/97
Note du Secrétariat: Nous avons essayé d'attribuer un nombre exact de pages pour chaque profil. Cependant, le Secrétariat s'est permis de réduire le nombre de pages pour ces profils dont les gouvernements n'ont pas rempli les tableaux des chapitres 4 et 17, et en même temps pour ne pas gaspiller du papier. Par conséquent, on peut trouver certaines inconsistances parmi les profils des différents pays.
Tous les statistiques apparaîssent telles que fournies par chaque gouvernement.
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AIEA | Agence internationale de l'énergie atomique |
APELL | Sensibilisation et préparation aux accidents industriels au niveau local |
CEA | Commission économique pour l'Afrique |
CEAO | Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest |
CEE | Commission économique pour l'Europe |
CEPALC | Commission éconimique pour l'Amérique latine et les Caraïbes |
CESAP | Commission économique pour l'Asie et le Pacifique |
CFC | Chlorofluorocarbone |
CFPI | Commission de la fonction publique internationale |
CGIAR | Groupe consultatif de la recherche agricole internationale |
CIEM | Conseil international pour l'exploration de la mer |
CILE | Centre international de liaison pour l'environnement |
CILSS | Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel |
CIRC | Centre international de recherche sur le cancer |
CIUS | Conseil international des unions scientifique |
CMA | Conseil mondial d l'alimentation |
CNUCED | Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement |
COI | Commission océanographique internationale |
FAO | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture |
FIDA | Fonds international de développement agricole |
FMI | Fonds monétaire international |
FNUAP | Fonds des Nations Unies pour la population |
WTO | Organisation mundial du commerce |
GEMS | Système mondial de surveillance continue de l'environnement |
GEMS/EAU | Programme mondial de surveillance de la qualitéde l'eau |
GESAMP | Groupe mixte de'experts chargé d'étudier les aspects scientifiques de la pollution des mers |
GIPME | Étude mondiale de la pollution dans le milieu marin (UNESCO) |
GRID | Base de données sur les ressouces mondiales (GEMS) |
INFOTERRA | Système international d'information sur l'environnement |
IPCC | Groupe intergovernemental de l'évolution du climat (OMM/PNUE) |
MARPOL | Convention internationale pour la prévention de la
pollution par les navires |
OCDE | Organisation de coopération et développement conomiques |
OIT | Organisation internationale du Travail |
OMI | Organisation maritime internationale |
OMM | Organisation météreologique mondiale |
OMS | Organisation mondiale de la santé |
ONUDI | Organisation des Nation Unies pour le d'éveloppement industriel |
PCM | Programme climatologique mondial (CIUS/OMM/UNESCO) |
PIGB | Programme international concernant la géosphère et la biosphère |
PNUD | Programme des Nations Unies pour le développement |
PNUE | Programme des Nations Unies pour l'environnement |
RISCPT | Registre international des substances chimiques potentiellement toxiques |
SGP | Système généralisé de préférences |
SIG | Système d'information géographique |
SMO | Système mundial d'observation (OMM/VMM) |
UICN | Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources |
UNDRO | Bureau du Coodonnateur des Nations Unies pour les secours en cas de catastrophe |
UNESCO | Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture |
UNICEF | Fonds des Nations Unies pour l'enfance |
UNIDO | Organisation des Nations Unies pour le développement industriel |
UNU | Université des Nations Unies |
VAG | Veille de l'atmosphère globale (OMM) |
VIH | Virus de l'immunodéficience humaine |
VMM | Veille météorologique mondiale (OMM) |
ZEE | Zone économique exclusive |
ACPR | Association des Présidents de Communautés Rurales |
AEP | Approvisionnement en Eau Potable |
CCD | Convention Internationale de Lutte Contre la Désertification |
CDD | Commission Développement Durable |
CDP | Conférence Des Parties |
CILSS | Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel |
CNCR | Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux |
CNDD | Commission National du Développement Durable |
CONSERE | Conseil Supérior des Ressources Naturelles et de l'Environnement |
CSE | Centre de Suivi Ecologique |
D.ENV. | Direction de l'Environnement |
FEM | Fonds pour l'Environnement Mondiale |
ISE | Institute des Sciences de l'Environnement |
LCD | Lutte Contre la Désertification |
MEFP | Ministère de l'Economie, des Finances et du Plan |
MEPN | Ministère de lEnvironnement et de la Protection de la Nature |
OMVS | Organisation de Mise en Valeur du Fleuve Sénégal |
PAN/LCD | Plan d'Action National de Lutte Contre la Désertification |
PNAE | Programme National d'Action pour l'Environnement |
PNNK | Parc National du Niokolo Koba |
SONNES | Société Nationale d'Exploitation des Eaux du Sénégal |
UCAD | Université Cheikh Anta Diop de Dakar |
UICN | Uinion Mondiale pour la Nature |
(Vous pouvez utiliser les pages v et vi pour présenter brièvement votre position nationale cinq ans après la CNUED)
Le concept de développement durable implique la satisfaction des besoins actuels sans compromettre ceux des générations futures. De ce point de vue le caractère durable de toute activité de développement devient un enjeu majeur pour l'humanité entière.
A ce propos le sommet de la Terre qui s'est tenu à Rio de Janeiro en 1992 a formulé des recommendations dans l'Agenda 21 qui invitent à intégrer la prise en compte des préoccupations de durabilité dans le processus de développement économique et social. Aussi l'Assemblée Générale des Nations Unies a créé une commission pour le Développement Durable (CDD) qui a invité les pays membres lors de sa première session annuelle, à mettre en place des Commissions Nationales. C'est dans ce contexte que le Sénégal a institué par arrêté primatoral No5161 du 26 Mai 1995, une Commission National pour le Développement Durable (CNDD) qui intègre dans sa structuration les différentes institutions gouvernementales et non gouvernementales oeuvrant pour la promotion du Développement Durable. Sa mission s'articule autour de trois axes majeurs:
- élaborer un Plan d'Action global et cohérent
et identifier les mesures d'accompagnement et de soutien à
la stratégie de Développement Durable;
Ainsi le 1er Avril 1996 s'est tenue à Dakar la réunion d'installation de la CNDD. Ce fut un acte majeur car ce forum en plus du cadre de concertation pluridisciplinaire et multisectoriel qu'il a constitué, a permis de réaffirmer la volonté du gouvernement de promouvoir le Développement Durable qui passe avant tout par une indispensable harmonisation des politiques sectorielles.
D'ailleurs beaucoup d'efforts sont déjà faits dans ce sens avec la création du Conseil Supérieur des Ressources Naturelles et de l'Environnement (CONSERE). Il est chargé d'élaborer le Plan National d'Action pour l'Environnement (PNAE) qui doit intégrer le Programme d'Action National de Lutte Contre la Désertification (PAN/CLD) mais aussi et surtout être articulé aux autres Plans Nationaux et à tous les grands projets structurants nationaux ou sous régionaux.
Du point de vue de la politique internationale, notre pays a ratifié toutes les conventions relatives à l'environnement, et cela représente des gages non négligeables pour l'adhésion indispensable des partenaires au développement dans l'élaboration et la mise en oeuvre de programmes pour un Développement Durable.
Actuellement des actions et/ou réflexions sectorielles sont menées dans le cadre de programmes relatifs à ces différents conventions. Evidemment il importe aujourd'hui, si on veut atteindre les résultats escomptés d'assurer l'harmonie et la cohérence d'ensemble, de combler au niveau de certains acteurs le déficit d'informations sur l'Agenda 21 et d'amener les autres à mieux maîtriser les mécanismes de financement.
D'autres problèmes importants sont aussi à
résoudre pour mettre le Sénégal dans une
dynamique de Développement Durable,
il s'agit notamment:
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Dans la perspective d'une politique de Développement
Durable au Sénégal, la CNDD considère qu'il y
a des axes de réflexion
à approfondir et/ou des activités à mener: - nécessite d'admettre la CNDD comme un forum d'échange pour l'élaboration d'un plan national d'action du développement durable, mais aussi de facilitation pour accéder à des sources de financement et d'appui de la communauté internationale; - urgence de mettre au point des indicateurs du Développement Durable; - élaboration et mise en ouvre de l'Agenda national en adoptant une stratégie de programme fondée sur la mise en exergue des liens existant entre l'agriculture, les ressources en eau, la protection des ressources naturelles et de l'environnement, la population et les établissements humains; - élaboration d'un programme minimum pour lutter contre la pauvreté en vue de promouvoir le développement durable. Il sera évidemment une partie de la stratégie nationale de développement économique et social; - lancement d'un processus pour établir un cadre général relatif aux évaluations d'impacts; - étudier les possibilités de mise en place d'une Fondation Nationale pour l'Environnement à partir d'une mobilisation des ressources financières nationales avant de solliciter l'appui de la communauté internationale.
Enfin on note que vingt-deux (22) projets ont été soumis à la CNDD par les différents départements ministériels (Environnement, Recherche Scientifique, Education Nationale, Energie, Mines et Industrie, Agriculture, Décentralisation, Equipement, Hydraulique et Ville). Le processus de sélection des projets susceptibles d'être soumis au financement du FEM est en cours, tenant compte des critères d'instruction des projets édictés au plan national.
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1. Nom du/des principal(aux) mécanisme(s)/conseil(s) de coordination nationale du développement durable. COMMISSION NATIONALE DU DEVELOPPEMENT DURABLE (CNDD)
Personne à contacter (Nom, titre, bureau) : CONSEIL SUPERIEUR DES RESSOURCES NATURELLES ET DE L'ENVIRONNEMENT (CONSERE) - Ministère de l'Environnement et de Protection de la Nature (MEPN)
Téléphone : (221) 246420 Fax: (212) 246519 Adresse électronique : Adresse postale : BP.4055 Dakar (Sénégal)
2. Liste des membres/composition/présidence : 2a. Liste des ministères et organismes intervenus : Le conseiller Technique de Monsieur le Président de la République chargé des questions d'environnement; Le conseiller Technique de Monsieur le Premier Ministre chargé des questions d'environnement; Ministère chargé des Affaires Etrangères; Ministère chargé de l'environnement et de la Protection de la Nature; un Représentant de l'Assemblée Nationale; un Représentant du conseil Economique et social; un Représentant de l'union des chambres de commerce; les Représentants des services compétents des départements ministèriels; le secrétaire permanent du Conseil Supérieur des Ressources Naturelles et de l'Environnement; un Représentant du Conseil National de concertation des Ruraux; les Représentants des Institutions Universitaires; toute autre compétence nationale susceptible, de l'avis de la commission, d'apporter un éclairage sur les questions traitées; les Ambassadeurs Représentants permanents du Sénégal auprès des Organisations internationales en sont membres es-qualité. Présidence: Ministère chargé des Affaires Etrangères Secrétariat: Conseil Supérieur des Ressources Naturelles et de l'Environnement
2b. Noms des organismes para-étatiques et des institutions intervenus ainsi que ceux des universitaires et des représentants du secteur privé qui ont participé à ce travail : Centre de Suivi Ecologique (CSE); Institut des Sciences de l'Environnement / UCAD; Association des Présidents de Communautés rurales (APCR).
2c. Noms des organisations non gouvernementales intervenues : Union Mondiale pour la Nature; Enda Tiers Monde
3. Rôle assigné au mécanisme/conseil susmentionné : Chargé d'élaborer un plan d'Action National du Développement Durable et de présenter à la Commission du Développement Durable des rapports sur les progrès réalisés dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme d'Action 21.
4. Joindre, si possible, un schéma (organigramme) indiquant la structure de la coordination nationale ainsi que les articulations entre ministères :
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ACTION 21 CHAPITRE 2 : COOPÉRATION
INTERNATIONALE VISANT À ACCÉLÉRER UN
DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
ET
POLITIQUES NATIONALES CONNEXES (avec accent spécial sur le
COMMERCE)
Dans ce contexte, les institutions du Système des Nations
Unies, de par leur mandat constituent des partenaires
privilégiés
du Sénégal. Chacune, dans la limite de son mandat
apporte sa contribution à la mise en place des
mécanismes de suivi des
recommandations issues des conférences mondiales.
En outre, il bénéficie de l'assistance du
système des Nations Unies pour la mise en oeuvre de ces
différentes conventions
et de l'appui financier des mécanismes mis en place afin par
exemple de lutter efficacement contre la Désertification et
les
pollutions de toute sorte, de respecter les normes internationales
en matière de protection des zones et espèces
menacées,
etc.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le
Sénégal est lié à la communauté
internationale au titre d'accords de coopération
bilatérale et multilatérale et a ratifié la
quasi totalité des conventions internationales. A ce titre,
il s'efforce à travers la
mise en oeuvre des stratégies de développement,
d'observer les normes internationales en termes d'indicateurs de
développement socio-économique.
1. Structure de la prise des décisions : Aucune information
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information
3. Principaux groupes : Aucune information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
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ACTION 21 CHAPITRE 3 : LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ
PRIORITÉ NATIONALE : | |
ÉTAT DE LA SITUATION : Orientation générale de la stratégie nationale
Au Sénégal la réflexion sur l'élaboration d'un Plan National de Lutte contre la Pauvreté (PNLP) a été initiée à la suite des résultats de l'enquête sur les priorités (ESP) qui a mis en évidence la paupérisation d'une partie importante de la population du pays. En effet il ressort de l'ESP que, 30% des ménages au Sénégal vivent en dessous du seuil de la pauvreté (moins de 2400 calories/jour/personne). Suivant cet indicateur, 75% des ménages pauvres sont localisés en milieu rural et 58% des ménages ruraux sont pauvres. Le seuil de pauvreté, en termes de dépenses alimentaires, est évalué en 1992 à 3324 franc CFA/habitant/mois pour notre pays alors que la dépense moyenne de personnes pauvres se situe actuellement à 2247 franc CFA, soit de 32% en dessous du minimum jugé vital pour la satisfaction des besoins en calories. La répartition des ménages pauvres à travers le pays laisse apparaître un important contraste entre les villes (moins de 17%) et les zones rurales (plus de 40%) et cache de très fortes disparités entre régions. La ville de Dakar concentre à elle seule plus de 50% des pauvres en milieu urbain. Le défi auquel est confronté aujourd'hui le Sénégal est donc celui de créer les conditions propices pour renouer avec une croissance répartie de façon moins inégalitaire. Cela implique un desserrement des contraintes qui pèsent sur le monde rural, un approfondissement des réformes des structures du secteur industriel, une plus grande efficacité de la politique fiscale (prélèvement et dépense) et une meilleure gouvernance permettant d'assurer une plus grande transparence et la participation effective des populations de base.
Aussi l'objectif du PNLP est qu'au moins 80% des ressources
mobilisées profitent au minimum à 30% de la
population
pauvre. Pour cela, les objectifs intermédiaires qu'il faut
réaliser sont les suivants:
Les interactions multiples entre pauvreté, nature de la
croissance, dégradation du milieu naturel, évolution
démographique, niveau de couverture des services sociaux et
la gestion de l'économie imposent le choix des
stratégies
alternatives suivantes:
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De manière générale, dans tous les programmes économiques, la priorité sera accordée aux besoins fondamentaux des populations avec la mise en place d'infrastructures appropriées telles que les pistes de production, la fourniture d'eau potable, la satisfaction des besoins alimentaires de base et la création d'emplois productifs et rémunérateurs, pour éradiquer la pauvreté qui touche aujourd'hui 2.302.796 sénégalais, soit 32,7% de la population totale. Il y a encore beaucoup d'efforts à faire dans ce sens, si on sait qu'au Sénégal le taux de scolarisation est de 35,76%, le taux de malnutris de 5%, celui de l'accès à l'eau potable de 58%, le taux de consultation primaire curative de 13,19% et que le taux de chômage est estimé à 10,3% avec un pic de 40% en milieu urbain. L'impact de la pauvreté ne pèse pas uniquement sur les pauvres, mais sur toute l'économie nationale, car la pauvreté est également cause et effet de nombreuses dimensions de la dégradation de l'environnement. En effet bon nombre des pauvres, surtout ruraux vivent dans des zones où l'environnement est extrêmement fragile. Faute de capitaux, ils n'ont même pas souvent les moyens d'investir dans des méthodes traditionnelles de conservation des sols et de l'eau. De plus, la pénurie de terres les contraint à raccourcir voire éliminer les jachères et à couper des forêts pour élargir leurs superficies cultivables. Les pratiques culturales inappropriées, la recherche du bois combustible, du bois d'oeuvre ou d'autres produits forestiers constituent également d'importants facteurs de dégradation du couvert végétal. Mais le plus souvent pour ces populations pauvres, les alternatives sont très limitées. La solution de ce problème n'est évidemment pas d'interdire aux pauvres l'usage des ressources écologiquement fragiles, mais plutôt de modifier les conditions de cette utilisation comme d'ailleurs le prévoit le PNLP du Sénégal.
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1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problème de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
NB : Les pays développés où la lutte contre la pauvreté interne n'est pas un sujet majeur de préoccupation souhaiteront peut-être dire brièvement ici quelle est leur position en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté dans le monde.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
1985 | 1990 | 1992 | Dernière année connue 199_ | ||
Chômage (%) | |||||
Population vivant dans un état de pauvreté absolue | |||||
Dépenses publiques pour le secteur social % | |||||
Autres données |
ACTION 21 CHAPITRE 4 : MODIFICATION DES
MODÈLES DE CONSOMMATION
Objectifs/orientation générale de la politique
nationale
Au Sénégal, l'approvisionnement irrationnel des
populations urbaines en ressources naturelles essentielles telles
que les
aliments, les combustibles et l'eau, a des conséquences
néfastes qui s'étendent à tout le pays. Aussi
les préférences
alimentaires entre les citadins et les ruraux différent,
mais le volume de la consommation par habitant est pratiquement le
même (bureau du Sahel, 1993).
Cette situation pourrait changer fortement si, par exemple, les
populations urbaines commençaient à manger plus de
viande que les populations rurales. Actuellement, ce n'est pas le
cas et il est peu probable que cela se produise dans un
proche avenir.
Par contre la consommation de combustibles par habitant est
beaucoup plus forte en ville. Cependant les populations
urbaines utilisent moins de bois de chauffe sans doute parce qu'il
est moins commode ou qu'il n'est pas économique à
transporter sur de longues distances. A la place elles consomment
soit du charbon de bois produit dans le pays, soit des
combustibles importés tels que le propane liquide ou le
gazole utilisé pour produire l'électricité.
Depuis quelques années l'usage de
l'électricité et du gaz par les ménages
sénégalais augmente progressivement grâce
à
des politiques de subvention et de sensibilisation conduites par
l'Etat et soutenues par certains partenaires au
Développement. Cependant, le charbon demeure encore
aujourd'hui la principale source d'énergie domestique dans
les
villes. En conséquence, une forte pression s'exerce sur les
ressources forestières, et cette pression augmente avec
l'urbanisation.
A propos de l'approvisionnement en eau potable (AEP), il se pose
des problèmes aussi bien en ville que dans les
campagnes à l'exception de la vallée du fleuve
Sénégal . La plupart des zones urbaines sont
alimentées par des formations
acquifères fossiles. Mais les pompages peuvent rapidement
dépasser la capacité de recharge et conduire à
l'épuisement du
gisement.
Par exemple à Dakar, le déficit en AEP est
aujourd'hui de l'ordre de 15 à 30%. La banlieue dakaroise et
de nombreuses
zones urbaines continuent encore à tirer leur eau de puits
peu profonds et fréquemment pollués soit par les
infiltrations des
latrines ou des fosses septiques, soit par des intrants chimiques
utilisés dans l'agriculture et qui contaminent la nappe
phréatique.
Par ailleurs, on note dans les grandes villes du pays un
gaspillage d'eau qui, non seulement menace la durabilité de
l'approvisionnement mais aussi conduit à la production d'un
plus grand volume d'eaux usées à traiter.
Enfin pour la satisfaction des besoins alimentaires, il y a un
déficit actuel de 50% environ pour les
céréales qui
constituent la base de l'alimentation de la quasi totalité
des sénégalais. Cette situation est assez
délicate dans la mesure où
ce déficit continuera à se creuser davantage en
raison de la baisse de la production face à une forte
croissance
démographique.
Cette situation générale d'insuffisance de l'offre
par rapport à la demande concernant presque tous les
produits de
consommation, a amené le Gouvernement du
Sénégal à adopter des mesures visant à
modifier certaines habitudes de
consommations qui ne seraient pas en adéquation avec les
potentialités ou possibilités de production de notre
pays dans
l'immédiat ou de manière durable.
C'est tout le sens de la politique du consommer local
menée depuis plus de 10 ans et qui a trouvé un regain
d'intérêt
après la dévaluation du Franc CFA. Les
résultats sont très encourageants et devraient
être nettement meilleurs dans
quelques années si les efforts actuellement
déployés par nos industries alimentaires pour
être plus compétitives sont
poursuivis et soutenus.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Aucune
Information
2. Problème de renforcement des
capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale :
Aucune Information
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
1985 | 1990 | 1992 | Dernière année connue 199_ | ||
PIB par habitant (en dollars É.-U. courants) | |||||
Croissance réelle du PIB (%) | |||||
Consommation annuelle d'énergie par habitant (en kg d'équivalent-pétrole par habitant) | |||||
Véhicules à moteur en circulation pour 1 000 habitants | |||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 5 : DYNAMIQUE
DÉMOGRAPHIQUE ET DURABILITÉ
La dynamique démographique au Sénégal est
surtout caractérisée par un taux de
fécondité très élevé; il est
actuellement
de 6,5. Sa structure est aussi très jeune, avec près
de 50% de moins de 15 ans.
La combinaison de ces deux facteurs fait que le taux de croissance
démographique du Sénégal restera encore
élevé
pendant les vingt prochaines années, avant de commencer
à diminuer légèrement. La densité de la
population est passée
de 25 hbts/km2 en 1976 à 35 hbts/km2 en 1988. Aujourd'hui il
est en moyenne de plus de 40 habitants/km2 avec une
grande irrégularité en fonction des régions et
surtout dans les zones rurales.
La seconde grande caractéristique démographique du
Sénégal réside dans un très fort taux
d'exode rural. En effet le
Sénégal a le plus fort taux d'urbanisation de la
région sahélienne avec plus de 40%.
Le gouvernement anime un programme de planification familliale. Une
politique nationale de la population a été
adoptée
en 1988 et un programme prioritaire d'actions et d'investissements
a été élaboré en 1993 avec l'appui de
la Banque
Mondiale. Il faut souligner que depuis 1994, la mise en oeuvre des
programmes de population s'inscrit dans un contexte
marqué par une évolution plus favorable de la
croissance économique.
En termes de résultats on peut retenir entre autres, une
amélioration des connaissances des problèmes de
population et un
début du recul de la fécondité dont l'indice
synthétique est passé de 6,6 enfants en 1986 à
6,0 en 1992/1993.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le
Sénégal a une superficie de 196.722 km2. Sa
population croît au rythme relativement
élevé de 2,9%/an; elle a doublé en moins de 30
ans, passant d'environ 3,5 millions d'habitants en 1960 à
6.869.000
d'habitants en 1988. On prévoit qu'elle atteindra 10,1
millions d'ici l'an 2000 et 21,3 millions en l'an 2030.
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1990 | 1993 | Dernière année connue 199_ | ||
Population (en milliers) : estimations de milieu d'année | ||||
Taux d'accroissement annuel (1990-1993) | ||||
Superficie (en km2) | ||||
Densité de population (habitants/km2) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 6 : PROTECTION ET PROMOTION DE
LA SANTÉ
- amélioration de la qualité des services
sociaux de base et l'accès à ces services grâce
à la nouvelle planification
décentralisée;
Cependant, la mise en oeuvre de cette politique n'a pas encore
produit les effets escomptés.
Les couvertures sanitaires par poste de santé (1 pour 11.083
hbts en 1993) et par sage femme (1 pour 5.190 femmes de 15
à 49 ans et enfants de 0 à 4 ans) se rapprochent des
normes recommandées par L'OMS (1 pour 10.000 et 1 pour 5.000
respectivement).
En revanche pour ce qui concerne le sommet de la pyramide, la
couverture a baissé durant la dernière
décennie en passant
de 404.818 hbts par hôpital en 1988 à 465.510 hbts en
1993. Durant cette même année, 152.185 personnes
s'adressaient à
un centre de santé contre 1 46.423 personnes en 1988, soit
3 fois moins la norme préconisée par l'OMS.
Le rayon d'action moyen qui renseigne sur l'accessibilité
théorique d'un poste de santé est de 9,3 Km pour
l'ensemble du
pays, avec de grandes disparités régionales, passant
de 1,5 km à Dakar à 15,5 km dans la région de
Tambacounda.
Le nombre d'habitants par médecin est de 13 350. Il est
encore assez loin de la norme de l'OMS même s'il a connu une
baisse de plus de 20% entre 1988 et 1993.
Le taux de mortalité est actuellement de 18 pour 1000. Au
Sénégal, la principale cause de mortalité est
le paludisme avec
29,6% des cas, suivi des maladies diarrhéiques et des
parasitoses intestinales. Mais depuis deux ans, le choléra
tue
davantage. Les taux de mortalité des enfants demeurent
encore élevés: 68 pour 1000 pour la mortalité
infantile, 131 pour
1000 pour la mortalité infanto-juvénile.
Enfin la santé maternelle se caractérise aussi par
une forte mortalité: 510 décès pour 100 000
naissances vivantes.
Depuis 1991, la mise en oeuvre de la politique du médicament
dans le cadre de l'initiative de Bamako est effective et
aujourd'hui, les pouvoirs publics ont décidé de la
généraliser à l'ensemble du pays.
Pour son financement, le secteur de la santé compte
essentiellement sur l'Etat. Entre 1994 et 1996 par exemple, les
investissements publics réalisés ont
été en moyenne de 10,7 MDS Francs CFA par
année. Par ailleurs, prés de 255 ONG
contribuent, à côté du secteur privé et
des populations, au financement des investissements dans le
secteur.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La politique du
Sénégal en matière de santé vise
l'amélioration de la couverture sanitaire,
grâce à la généralisation des soins de
santé primaires, notamment dans les zones rurales et
périurbaines, en mettant
l'accent sur la prévention. Dans ce cadre, la
démarche suivie repose sur:
- la disponibilité des médicaments selon le
schéma institué par l'initiative de Bamako;
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Espérance de vie à la naissance Sexe masculin Sexe féminin | ||||
Mortalité infantile (pour 1 000 naissances vivantes) | ||||
Taux de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes) | ||||
Accès à une eau de boisson salubre (% de la population) | ||||
Accès à des services d'assainissement (% de la population) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 7 : PROMOTION D'UN
MODÈLE VIABLE D'ÉTABLISSEMENTS HUMAINS
Cette urbanisation rapide et mal contrôlée a eu des
effets négatifs sur l'environnement et l'aménagement
adéquat du cadre
de vie. Sur le plan spatial cela s'est traduit par l'importance des
occupations irrégulières qui couvrent environ 25% des
zones urbanisées du pays. Dans l'agglomération
dakaroise, elles s'élèvent à près de
30% . Cette pression démographique
crée aussi des problèmes de gestion des ordures
ménagères, de pollution par les eaux usées
domestiques et industrielles,
d'assainissement et d'approvisionnement en eau qui exposent les
populations à de grands risques sanitaires.
Pour faire face à cette urbanisation galopante non
planifiée et satisfaire la demande toujours croissante en
logements,
l'Etat sénégalais a entrepris trois types
d'actions:
En milieu rural, la détérioration de la
qualité du cadre de vie en général et des
établissements humains en particulier est
due à la fois à la pression démographique et
au, processus de dégradation des ressources naturelles.
En effet, la déforestation, le surpâturage, la baisse
de la biodiversité, l'abaissement des nappes
phréatiques, la raréfaction
des ressources halieutiques, la perte de fertilité des
terres de culture, la réduction des cheptels, etc. ont
entraîné
d'importants bouleversements dans les types d'habitat,
l'aménagement des terroirs, la pérennisation de
certaines
infrastructures et la modification des rapports sociaux.
Cette dégradation des établissements humains en
milieu rural a amené le Gouvernement du
Sénégal a entreprendre de
grands projets destinés à améliorer les
conditions de vie dans les campagnes (remise en eau des
vallées fossiles,
construction du Canal du Cayor, édification de la Ceinture
verte) pour mieux tenir compte de l'évolution
inéluctable des
liens économiques et sociaux des villes avec leurs banlieues
ou la campagne dans le cadre d'un Développement Durable.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : A l'image des
autres pays en développement, le Sénégal
connaît effectivement un taux de
croissance démographique élevé (2,9%). Ce
phénomène ajouté à un exode rural
massif et continu a favorisé une très forte
poussée urbaine. Aujourd'hui, plus de 45% de la population
totale du pays se concentrent dans les villes en particulier
Dakar et ses environs qui abritent actuellement près de
2.000.000 d'habitants.
- la production de logements sociaux par le biais de
promoteurs immobiliers ou de coopératives d'habitat;
- l'aménagement et la viabilisation des zones
d'extension urbaines en vue de produire des parcelles
assainies;
- la restructuration et la régularisation des quartiers
non lotis.
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
|
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||
1990 | 1995 | ||
Pourcentage de la population urbaine | |||
Taux d'accroissement annuel de la population urbaine (%) | |||
Population de la plus grande ville (en % de l'ensemble de la population) | |||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 8 : INTÉGRATION DU
PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISIONS SUR
L'ENVIRONNEMENT
(Voir les pages vii et viii au
début du profile)
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
Information
1. Structure de la prise de décisions (veuillez aussi vous référer à la fiche documentaire) : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
|
ACTION 21 CHAPITRE 9 : PROTECTION DE
L'ATMOSPHÈRE
Le Protocole de Montréal et ses amendements
Conscient des graves conséquences de la dégradation
de la couche d'ozone sur l'environnement, le Sénégal
a ratifié la
convention de Vienne le 19 Mars 1993 et le Protocole de
Montréal le 6 Mai 1993. Ainsi notre pays s'est donc
engagé à
participer à l'oeuvre mondiale de protection de la couche
d'ozone.
Le point focal chargé de la mise en oeuvre du plan d'action
a commencé ses activités en 1994 avec la
création du "Comité
Ozone" par arrété du Ministre de l'Environnement et
de la Protection de la Nature. Les activités suivantes ont
déjà été
réalisées:
- identification des besoins de consommation en CFC;
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques
Le Sénégal par la ratification de la convention cadre
sur les changements climatiques s'est engagé à
contribuer à la
réduction et à la stabilisation des émissions
de gaz à effets de serre (GES) à un niveau qui
empêche toute perturbation
anthropique du système climatique.
Au niveau national, pratiquement une seule activité majeure
a été réalisée; il s'agit de
l'inventaire des gaz à effet de
serre. Ce travail a permis d'identifier les secteurs
émetteurs ainsi que les types de gaz émis.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
- séminaires de formation des Douaniers sur les CFC;
- atelier national sur la surveillance et le contrôle de
la consommation des substances qui appauvrissent la couche
d'ozone;
- élaboration par le MEPN et le Ministère du
Commerce d'un projet de décret qui s'appuie sur l'article 8
du code
des douanes;
- célébration de la journée mondiale de
l'ozone le 16 Septembre;
- diffusion à la télévision nationale de
documentaires du PNUE sur la couche d'ozone;
- conférence débat sur la dégradation de
la couche d'ozone à la chambre de commerce de Dakar;
- atelier des coordonnateurs des points focaux ozones tenu
à Dakar;
- atelier national de formation des formateurs sur les bonnes
pratiques de froid avec acquisition de matériel pour la
récupération et le recyclage des CFC. Cette atelier
a été suivi de trois autres à
l'intérieur du Sénégal;
- deux ateliers de formation des techniciens frigoristes;
- une campagne de sensibilisation à la radio et
à la télévision,
D'autres activités sont prévues dans les prochains
mois, il s'agit:
- de l'application du décret réglementant la
consommation des substances qui appauvrissent la couche d'ozone en
vue
de répondre aux dispositions du plan d'action;
- d'un projet parapluie pour les cinq (5) industries de la
mousse de polyuréthanne;
- d'un projet de récupération et de recyclage
des CFC dans les industries de la pêche et les
hôtels;
- exécution en cours d'un projet régional
(Sénégal et Côte d'lvoire) sur
l'efficacité énergétique des bâtiments
pour la
réduction des émissions de gaz à effet
serre.
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
|
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1980 | 1990 | Dernière année connue 199- | ||
Émissions de CO2 (en million de tonnes) | ||||
" " SOx | ||||
" " NOx | ||||
" " CH4 | ||||
Consommation de substances qui appauvrissent la couche d'ozone (en tonnes) | ||||
Montants dépensés pour réduire la pollution de l'air (en millions d'équivalents-dollars) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 10 : CONCEPTION
INTÉGRÉE DE LA PLANIFICATION ET DE LA GESTION DES
TERRES
Le Sénégal est peu doté en ressources en
terres de qualité. En considérant l'aptitude
pédologique, le classement des sols
en cinq catégories établi dans le cadre du
schéma national d'aménagement du territoire
révèle que près de la moitié des
sols du pays (47%) sont médiocres ou inaptes à
l'agriculture au sens large et 36% sont pauvres à moyens et
connaissent
des facteurs limitants qui n'autorisent que des rendements
faibles.
La dégradation des terres au Sénégal s'est
réalisée à travers plusieurs processus dont
les plus remarqués sont: I'érosion
(hydrique et éolienne), la salinisation, l'acidification et
la désertification. Aussi plusieurs mesures sont prises par
le
Sénégal pour une meilleure planification et une
gestion intégrée des terres:
MESURES D'ORDRE JURIDIQUE
Il existe plusieurs décrets et arrêtés
parmi lesquels on peut citer:
MESURES D'ORDRE INSTITUTIONNEL
Le Sénégal a par ailleurs mis en place divers
structures et organes de concertation, notamment:
Le Sénégal a prévu dans le cadre du Programme
d'lnvestissement du Secteur Agricole (PISA) d'importants projets
estimés à une valeur de près de 18 millards de
F CFA dont:
I'inventaire des sols dégradés et
l'évaluation du potentiel;
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le
Sénégal est essentiellement agraire de par la
population active du secteur agricole
(plus de 60%) et de la part de ce secteur au PIB. Cependant, les
terres, en tant que système bioproductif, connaissent
depuis quelques années une dégradation
résultant d'une action combinée entre les facteurs
naturels (sécheresse) et
anthropiques (mauvaises pratiques culturales, déboisement,
surpâturage, feux de brousse, etc.)
- la loi 63-40 du 10 Juin 1963 portant code la pêche
continentale;
- la loi 64-46 du 17 Juin 1964 relative au Domaine
National;
- la loi 65-23 du 09 Février 1965 portant code
forestier;
- la loi 72-25 du 19 Avril 1972 relative aux
Communautés Rurales;
- le décret 72-1288 relatif aux conditions
d'affectation et de désaffectation des terres du domaine
national;
- la loi 76-66 du 22 Juillet 1976 portant code du domaine de
l'Etat;
- le décret 80-268 du 10 Mars 1980 portant organisation
des parcours du bétail et fixant les conditions de
pâturage;
- la loi 81-13 du 13 Mars 1981 portant Code de l'eau;
- la loi 83-05 du 7 Janvier 1983 portant Code de
l'Environnement;
- la loi 83-71 du 5 Juillet 1983 portant code de
l'hygiène;
- la loi 86-04 du 24 Janvier 1986 portant code de la chasse et
de la protection de la faune;
- la loi 87-27 du 18 Août 1987 portant code de la
pêche maritime;
- la loi 88-86 du 26 Août 1988 portant code minier;
- la loi 88-05 du 20 Juin 1988 portant code de
l'urbanisme;
- la loi 93-03 du 4 Février 1993 portant revision du
code forestier;
- la loi 96-06 du 5 Février 1996 portant code des
collectivités locales;
- la loi 96-07 du Février 1996 portant transfert de
compétences aux régions, aux communes et aux
communautés
rurales;
- le Conseil national de l'urbanisme et de
l'environnement;
- le Conseil supérieur de la chasse et de la protection
de la faune;
- le Conseil supérieur des ressources naturelles et de
l'environnement.
le programme national de
régénération des sols; le programme test organo-phosphatique; la création du laboratoire national d'analyse des sols, eaux et plantes.
DANS LE DOMAINE DES POLITIOUES SECTORIELLES Dans le domaine de l'agriculture
Dans sa Déclaration de Politique de Développement
Agricole (DPDA), le Sénégal a entre autres
retenu:
Le Sénégal a prévu dans le cadre du Programme d'lnvestissement du Secteur Agricole (PISA) d'importants projets estimés à une valeur de près de 18 millards de F CFA dont: l'inventaire des sols dégradés et l'évaluation du potentiel; le programme national de régénération des sols; le programme test organo-phosphatique; la création du laboratoire national d'analyse des sols, eaux et plantes.
Dans le domaine des eaux et forêts
Devant l'aggravation de la dégradation des
écosystèmes forestiers et le milieu naturel, un Plan
Directeur de Développement
Forestier (PDDF) a été élaboré. ll a
permis de coordonner toutes les actions dans ce domaine avec comme
stratégies proposées: Par la suite, il y a eu le Plan d'Action Forestier du Sénégal (PAFS) qui est plus intégrateur car prenant en compte l'élevage, l'agriculture, l'énergie, etc. Il recommande également l'implication des populations et des ONGs aux efforts de protection des ressources naturelles.
Dans le domaine de l'hydraulique
Dans ce domaine le Sénégal a mis en oeuvre plusieurs
programmes parmi lesquels on peut retenir entre autres:
|
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
|
ACTION 21 CHAPITRE 11 : LUTTE CONTRE LE
DÉBOISEMENT
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
Information
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
|
1985 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Superficie forestière (km2) | ||||
Zone forestière protégée | ||||
Production de bois rond (volume de bois rond sans écorce en mill. de m3) | ||||
Rythme de déboisement (en km2 par année) | ||||
Rythme de reboisement (en km2 par année) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 12 : GESTION DES
ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : LUTTE CONTRE LA
DÉSERTIFICATION
Convention internationale sur la lutte contre la
désertification dans les pays gravement touchés par
la sécheresse
et/ou la désertification, en particulier en Afrique
Dans le cadre de la mise en oeuvre de cette convention, plusieurs
activités ont été menées au niveau
national à partir d'une
approche participative et décentralisée:
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre
L'analyse critique des différents programmes de lutte contre
la Désertification menés dans notre pays ces 20
dernières
années a permis de dégager des enseignements
importants sur les stratégies à adopter pour
l'élaboration d'un bon Plan
d'Action National de Lutte Contre la Désertification
(PAN/LCD et une plus grande efficacité dans sa mise en
oeuvre. Au
Sénégal, comme d'ailleurs dans presque tous les
autres pays du Sahel, il est apparu que la gestion
centralisée de la
lutte contre la désertification est inopérante au
regard des résultats auxquels ce type de démarche a
abouti. Cela
s'explique par la complexité du phénomène du
point de vue de ses causes, de ses manifestations et de la
diversité des
acteurs impliqués.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
- la désignation de l'organe national de coordination
(O N C) du processus d'élaboration et de mise en oeuvre du
PAN/LCD
- la désignation du point focal national du RIOD
(Réseau des ONG pour la mise en oeuvre de la Convention de
lutte
contre la Désertification);
- la célébration de la journée nationale
de LCD;
- le lancement du processus d'élaboration d'un
Programme National d'Action de lutte Contre la
Désertification
(PAN/LCD) devant être intégré au PNAE;
- l'organisation de fora de sensibilisation et d'information
sur la Convention avec les différentes catégories
d'acteurs;
- la tenue à Dakar en Juillet 1995 de la
Conférence Régionale pour la mise en oeuvre de la CCD
organisée par le
CILSS;
- la réalisation et la diffusion de cassettes audio, de
plaquettes et calendriers en langues nationales, en arabe et en
français;
- la tenue de concertations sectorielles pour chaque
catégorie d'acteurs ce qui a permis à ces acteurs
d'élaborer des
contributions spécifiques dans le cadre de la
préparation du PAN/LCD;
- l'élaboration d'un document de
référence faisant le point sur l'expérience
sénégalaise en matière de lutte contre la
Désertification;
- l 'élaboration d'un document de
référence sur la problématique des accords de
partenariat dans le cadre de
l'élaboration et la mise en oeuvre du PAN/LCD.
- la préparation du premier forum national pour un test
sur les accords de partenariat et la validation de l'avant
projet du PAN/LCD;
- la poursuite du programme d'information et de
sensibilisation des divers acteurs par un plan de communication
multimédia;
- le recrutement de consultants nationaux pour préparer
le forum national de validation du PAN/LCD.
L'approche centralisatrice a donc été abandonnée au profit d'une démarche participative et décentralisée susceptible d'assurer une meilleure implication des populations de base. Cette participation des différentes catégories d'acteurs est continuellement suscitée et entretenue grâce des programmes d'activités de sensibilisation, d'information et de concertation sur toutes les questions relatives à la désertification dans notre pays d'abord, dans la sous-région et au niveau international.
Cette approche a permis l'expression de desiderata et de recommandations basées sur les expériences et la perception que les populations à la base ont de la lutte contre la désertification. Ces éléments sont évidemment pris en compte dans les programmes en cours d'élaboration tant au niveau local que national.
Une fois que les différentes activités à mener seront toutes définies dans le cadre du PAN/LCD, une démarche contractuelle devrait être mise en oeuvre afin de créer des relations de partenariat et une responsabilisation de chaque acteur par rapport à des objectifs spécifiques bien définis.
Cette approche en cours au Sénégal semble assez pertinente, au vue des premiers résultats dans le cadre de l'élaboration du PNAE et du PAN/LCD qui montrent qu'elle permet effectivement de renforcer les capacités de négociation et d'action des acteurs et elle devrait aussi garantir une meilleure valorisation des investissements consentis par l'Etat, les populations et autres partenaires au développement.
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1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 199__ | ||
Touchés par la désertification en (km2) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 13 : GESTION DES
ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : MISE EN VALEUR DURABLE DES
MONTAGNES
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
Information
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
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ACTION 21 CHAPITRE 14 : PROMOTION D'UN
DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL DURABLE
Cette baisse trouve notamment son origine dans l'évolution
défavorable de la pluviométrie au cours de ces vingt
dernières
années, mais aussi et surtout l'arrêt des subventions
et sans doute quelques insuffisances des politiques agricoles
jusque là
mises en oeuvre.
A partir de 1981, l'Etat choisit de renforcer la priorité
donnée aux secteurs directement productifs avec comme
objectifs:
La réalisation de ces objectifs se heurte à la
difficulté d'anticiper et de gérer les
fréquentes calamités naturelles
(sécheresse, péril acridien et aviaire,
prolifération des rats, inondations, etc.) et à la
défaillance de l'intermédiation
financière en milieu rural.
En conséquence, l'investissement en matèriel
d'équipement agricole est resté rudimentaire. C'est
dans ce contexte qu'une
Nouvelle Politique Agricole (NPA) a été
adoptée en 1984. Elle visait l'autosuffisance
vivrière à 80%, le relèvement du
niveau de vie des populations rurales et la réduction du
champ d'intervention de l'Etat. Ses objectifs et stratégies
sont
définis dans le cadre d'une approche intégrale de
développement par produit et par filière en vue
d'assurer leur équilibre
financier.
D'une manière générale, il faut
reconnaître que la NPA n'a pas réalisé les
objectifs attendus. En effet la baisse
tendancielle des cours mondiaux, la suppression des subventions et
le manque de compétitivité du secteur ont conduit
à un
recul des revenus des paysans en termes réels. En outre les
difficultés d'accès au crédit expliquent le
souséquipement et la
faible utilisation d'intrants agricoles en qualité et
quantités suffisantes au niveau du paysannat qui de plus en
plus, connaît
une période de soudure plus difficile.
Toutes ces raisons expliquent l'adoption par le
Sénégal d'une Déclaration de Politique de
Développement Agricole
(DPDA) dont les objectifs majeurs s'articulent autour des
éléments suivants:
- la croissance agricole soutenue;
Ainsi cette option politique actuelle devrait favoriser la relance
de l'investissement productif et l'atténuation de la
précarité de l'emploi en milieu rural.
Dans le sous-secteur de l'élevage, les systèmes de
production sont encore pour la plupart extensifs, le cheptel
dépend
largement des disponibilités en ressources naturelles.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : L'importance
stratégique de l'agriculture dans l'économie du
Sénégal a incité le
Gouvernement à mieux prendre en charge les atouts et les
contraintes majeures de ce secteur. Cependant depuis deux
décennies le secteur traverse des difficultés avec
une baisse de sa contribution au PIB qui est passé de 18,8%
sur la
période 1960/1986 à 11 % entre 1987 et 1993.
- la résorption du déficit alimentaire;
- le relèvement du niveau de vie du monde rural;
- la sécurisation de la production agricole;
- l'amélioration des organisations coopératives
et le renforcement du crédit agricole.
- la sécurité alimentaire à travers une
bonne gestion des ressources naturelles et une sécurisation
foncière;
- l'amélioration des revenus;
- la promotion de l'investissement privé et
l'efficacité des dépenses publiques.
De multiples contraintes freinent encore le développement de
l'élevage; par exemple:
Au Sénégal l'avenir de l'élevage dépend en grande partie donc de la résolution de toutes ces contraintes mais aussi et surtout du maintien de parcours suffisants pour garantir la mobilité. Il faut reconnaître que cet avenir est menacé par les empiétements progressifs des terres agricoles sur les parcours. Cependant l'Etat espère que des solutions seront trouvées très rapidement avec le contexte de la régionalisation qui fait que les décisions dans ce domaine sont désormais prises par les représentants des populations à la base.
La pêche elle, grâce aux efforts soutenus du Gouvernement durant ces dernières années, est devenu le premier secteur d'exportation.
La production de la pêche industrielle a cependant connu une baisse sensible de 151.842 tonnes en 1993 à 114.478 en 1994. Mais une reprise a été constatée en 1995. A la même période, la pêche artisanale a connu une évolution positive en passant de 266.954 tonnes en 1993 à 270.334 en 1994.
Concernant la pêche continentale, il y a eu une régression des captures due essentiellement au déficit pluviométrique des deux dernières décennies et à la modification des régimes hydrologiques des principaux cours d'eau du pays.
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1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
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1985 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Terres agricoles (en km2) | ||||
Terres agricoles en pourcentage de la superficie totale des terres | ||||
Terres agricoles par habitant | ||||
1989/90 | 1992/93 | Dernière année connue 199_ | ||
Consommation d'engrais par km2 de terre agricole à compter de 1990 | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 15 : PRÉSERVATION DE
LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE
Convention sur la diversité biologique
Depuis que le Sénégal a signé (Juin 1992) et
ratifié (Juillet 1994) la Convention sur la
Biodiversité, plusieurs activités ont
été menées au niveau national dans le cadre de
sa mise en oeuvre par et dans des structures variées:
- deux réunions intergouvernementales pour
préparer la première conférence des parties
(CDP);
- réunion de l'organe chargé de donner les avis
scientifiques, techniques et technologiques pour préparer la
deuxième
CDP;
Convention sur le commerce international des espèces de
faune et de flore sauvages menacées d'extinction.
Le Sénégal a adhéré à la CITES
en Juin 1977. Cela lui a permis de renforcer d'avantage la
réglementation en vigueur au
niveau national pour l'exploitation de la faune et de la flore
sauvages. Ainsi plusieurs actions ont été
menées:
- décret N 80-445, portant interdiction d'importer des
animaux vivant intégralement protégés au
Sénégal (sauf dans
un but d'intérêt général par
décision m in istériel le motivée) ou de leurs
dépouilles et trophées ou des objets
confectionnés avec ces dépouilles ou
trophées;
Conventions de Ramsar, Berne et Bonn
Le Sénégal a adhéré à la
Convention de Ramsar en 1977. Il a signé et ratifié
la Convention de Bonn en 1971 et 1983.
Pour la Convention de Berne elle a été signée
en 1971 et ratifiée par le Sénégal en 1987.
Au niveau national, l'application des dispositions de ces
différentes conventions s'est surtout traduite par des
interventions dans le cadre de la gestion des Parcs du Niokolo
Koba, du Djoudj, du Delta du Saloum, de Guembeul, de
la réserve naturelle de Popenguine, de la Langue de
Barbarie, du Parc de Basse Casamance, des lles des Madeleines, de
la réserve de Kalissaye et de la Réserve de
Ndiaël.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
- constitution de deux groupes d'experts pour la mise en place
d'une législation nationale sur la Biosécurité
et l'étude
de la Biodiversité marine et côtière;
- élaboration et publication d'un document de base
intitulé " Monographie Nationale sur la Diversité
Biologique au
Sénégal ";
- exécution d'un projet pour l'élaboration d'une
stratégie nationale et d'un Plan d'Action sur la
diversité biologique;
- activités dans le domaine de l'inventaire de la
diversité biologique en particulier sur la flore et la
microflore
- Mise en place d'un cadre juridique et réglementaire
qui permettra, avec le nouveau contexte de la
régionalisation et
la disponibilité du PNAE, de constituer une solide base de
conservation des ressources naturelles biologiques;
- obtention de financements pour la mise en place d'un point
focal national avec une banque de données sur la
diversité biologique qui sera connectée au
Secrétariat Exécutif de la Convention;
- processus de mise en place d'un parc transfrontalier
(Niokolo- Badiar) par le Sénégal et la
République de Guinée;
- exécution d'un important projet relatif à la
réhabilitation du PNNK avec implication des populations dans
le cadre
d'une gestion concertée;
- politique de renouvellement et de recyclage du corps des
gardes faune grâce à l'appui de l'armée
nationale.
- arrêté interministériel N 0754/MC/SEF du
ler Février 1982, portant fixation de la liste des oiseaux
d'ornement
commercialisables et les quotas maximums annuels de couples
à exporter.
- mise en service d'un bureau de contrôle des Eaux,
Forêts et Chasse à l'Aéroport de Dakar-Yoff et
au Port
Autonome de Dakar pour opérer tous les contrôles
opportuns;
- réunion régionale à Dakar sur
l'éléphant d'Afrique.
Plusieurs activités complémentaires ont
été menées, notamment:
pour la mise en place d'aires protégées dans les écosystèmes sahéliens; la prise en compte de la dimension environnementale dans les programmes de l'OMVS; des recensements internationaux périodiques des oiseaux d'eau.
Programme "MAB" L'Homme et la Biosphère Depuis le lancement du Programme international en 1971, le Sénégal a participé à toutes les rencontres; ce qui sans doute lui a valu d'être élu à deux reprises membre du Conseil International de coordination de 1972 à 1976 et de 1988 à 1995. Notre pays a créé son Comité National MAB en Juin 1983 .Il a eu à mener un certain nombre d'activités:
- campagne de sensibilisation avec élaboration d'un
dépliant sur le programme MAB;
Au niveau des îles du Saloum, les activités
menées concernent:
Au niveau de la forêt classée de Samba Dial les
activités suivantes ont été menées:
Par ailleurs le comité national a organisé à Dakar en 1996 une réunion des comités nationaux MAB d'Afrique ayant abouti à la création du réseau africain des réserves de la biosphère. Enfin le comité national MAB envisage la publication régulière d'un bulletin d'informations et le zonage de l'ensemble des réserves de la biosphère du Sénégal.
Au total l'évaluation de la mise en oeuvre par notre pays des recommandations et programmes des différentes conventions internationales est globalement positive au regard de toutes les activités qui ont été menées. Cependant il était sans doute possible de mieux faire s'il n'y avait pas certaines contraintes d'ordre institutionnel ou matériel surtout au niveau international, qui le plus souvent, ont entraîné des retards dans la réalisation d'activités prévues voire leur suppression.
Au niveau national, il y a eu quelques difficultés dans l'harmonisation et la coordination de certaines activités, notamment quand leur réalisation nécessitait outre l'implication des populations, l'intervention de plusieurs organisations étatiques ou non gouvernementales. A cet effet, une autocritique a été faite et désormais, les articulations nécessaires pourront toujours être trouvées dans le cadre de la CNDD pour une plus grande efficacité. |
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre Le Sénégal a déployé de grands efforts pour établir un réseau d'aires protégées de 10.141 km2, assurer la protection officielle de plusieurs zones qui ont une biodiversité jugée d'intérêt national ou international. Cela a permis de réduire l'impact des actions anthropiques afin de préserver la biodiversité.
Au Sénégal, la Direction des Parcs Nationaux est la principale structure de gestion de la biodiversité. Elle effectue un important travail de gestion et de conservation seule ou en rapport avec des structures spécialisées comme l'UICN, L'ORSTOM, L'Université et la Coopération Internationale Française.
Il faut noter que la Direction des Eaux et Forêts gère également d'importantes ressources phytogénétiques et animales dans les forêts classées.
Par ailleurs, il existe un Comité National sur les Ressources Phytogénétiques qui gère une importante banque de données relative à leur inventaire et gestion.
Un groupe d'experts nationaux a déjà
élaboré la Monographie Nationale et le document sera
publié très prochainement. Le
Sénégal a donc beaucoup d'atouts à exploiter
au mieux, dans le cadre de la gestion et de la conservation de la
biodiversité
parmi lesquels on peut noter:
Malheureusement, le contexte socio-économique et écologique est aujourd'hui particulièrement difficile avec comme principales contraintes:
la sécheresse qui affecte le pays depuis plus de deux
décennies;
Le Gouvernement et les différents acteurs concernés par la conservation de la biodiversité essaient de tenir compte de tous ces avantages et inconvénients dans leurs stratégies. Cependant pour être efficaces, les activités menées par ces structures ont besoin d'un soutien financier et technique de la part de la communauté internationale.
|
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
|
1992 | Dernière année connue 199_ | ||
Zone protégée en pourcentage de la superficie totale des terres | |||
1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Nombre d'espèces menacées d'extinction | |||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 16 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES BIOTECHNIQUES
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
Information
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
|
ACTION 21 CHAPITRE 17 : PROTECTION DES
OCÉANS ET DE TOUTES LES MERS, Y COMPRIS LES MERS
FERMÉES ET SEMI-FERMÉES, ET DES ZONES
CÔTIÈRES ET PROTECTION,
UTILISATION RATIONNELLE ET MISE EN VALEUR DE LEURS RESSOURCES
BIOLOGIQUES
Convention des Nations Unies sur le droit de la mer
Convention relative à la cooperération en
matière de protection et de mise en valeur du milieu des
zones côtières et
protocole relatif à la coopération pour la lute
contre la pollution en cas de situation critique.
Le Sénégal a ratifié la Convention et son
Protocole en 1995. Un plan d'action relatif à cette
convention a été élaboré pour
servir de cadre à une conception d'ensemble et de mise en
valeur des zones côtières.
La priorité a été donnée à la
détermination de la qualité actuelle du milieu marin
et des zones côtières de la région de
l'Afrique de l'Ouest et du Centre ainsi que des facteurs qui
influent présentement sur les écosystèmes et
qui ont des
incidences sur la santé et le bien-être des
populations.
Les actions suivantes ont déjà été
menées par les Etats de la sous-région dont le
Sénégal:
Toutes ces actions et les recherches complémentaires
effectuées ont permis de mieux connaître
l'environnement marin de
la région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Une banque
de données très fournie existe sur les
problèmes d'érosion
côtière, de pollution chimique, bactérienne et
sur l'océanographie côtière.
Par ailleurs au Sénégal; deux (2) projets
spécifiques d'évaluation et de protection du milieu
marin ont été élaborés et
exécutés:
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
- lutte contre l'érosion côtière;
- surveillance continue du milieu marin et des zones
côtières;
- surveillance bactériologique des eaux de baignade et
des fruits de mer;
- analyse des métaux lourds et des pesticides dans les
organismes marins;
- analyse des boulettes de goudron sur les plages et
observations océanographiques de base;
- élaboration de plans nationaux d'intervention
d'urgence.
- projet d'étude, d'aménagement et de
réhabilitation des baies de Dakar;
- plan d'action pour la protection des eaux et la conservation
du littoral sénégalais.
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Prises d'espèces marines (en tonnes métriques) | ||||
Population des zones côtières | ||||
Population bénéficiant du traitement des eaux usées (en pourcentage) | ||||
Déversements de pétrole dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Rejets de phosphates dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Rejets de nitrates dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 18 : PROTECTION DES
RESSOURCES D'EAU DOUCE ET DE LEUR QUALITÉ :
APPLICATION D'APPROCHES INTÉGRÉES DE LA MISE EN
VALEUR, DE LA
GESTION ET DE L'UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU
Le Sénégal, à l'image des autres pays
sahéliens est confronté à des problèmes
d'eau parfois assez graves dans certaines
localités. Certes le pays est traversé par
d'importants cours d'eau et recèle par ailleurs des nappes
souterraines
appréciables. Toutefois se pose le problème de la
maîtrise de la ressource et de l'approvisionnement des
différents
consommateurs aussi bien en ville qu'en milieu rural.
Dans le cadre de l'hydraulique rural, la politique mise en oeuvre
par l'Etat a permis de passer de 107 forages en 1981 à
770 en 1995, auxquels ii faut ajouter des milliers de forages puits
équipés ou non de pompes manuelles. Ce patrimoine
offre une capacité de production de 250.000 m3 par jour, qui
se traduit par un taux de desserte de 25 litres/jour/hbt. Ce
ratio est encore loin de l'objectif de 35 litres /jour/bht
recommandé par I'OMS pour l'an 2000. Les efforts sont par
conséquent à poursuivre surtout dans le domaine de
l'hydraulique rurale, eu égard au croît
démographique.
Dans le domaine de l'hydraulique agricole, les barrages de
Manantali et de Diama, ont permis l'aménagement de
près de
65.000 ha dans la vallée du fleuve Sénégal.
Cependant il reste à tirer profit des quelques ouvrages de
moyenne envergure
réalisés en Casamance pour la
récupération de terres salées de bas fonds ou
de mangrove et mieux valoriser les terres
douces des versants. D'autres aménagements sont donc
nécessaires et un programme de lutte anti-sel
intéressant prés de
40.000 ha de terres rizicultivables est déjà en cours
dans le Sud du pays.
Dans les régions centres, le programme de revitalisation des
vallées fossiles a débuté par la mise en eau
de la basse vallée
du ferlo.
A propos de l'hydraulique urbaine et de l'assainissement, de
sérieuses lacunes persistent encore dans le sous-secteur. En
effet le déficit en eau en 1994 est estimé à
100.000 m3/jour pour la ville de Dakar. Au niveau des autres
centres urbains
régionaux, seuls 33% de la population disposent d'un
branchement sur les réseaux de distribution.
Pour ce qui est de l'assainissement, seules 5 villes (Dakar,
Saint-Louis, Kaolack, Thiés et Louga) possèdent un
système
d'assainissement. En 1993 le taux de desserte est d'environ 30%.
Avec l'application des réformes institutionnelles
apportées dans le sous-secteur (privatisation partielle de
la SONEES),
l'Etat espère que la fourniture d'eau potable en milieu
urbain devrait s'améliorer, de même que le taux de
desserte en
assainissement. De 1994 à 1996, les investissements publics
de ce secteur ont crû de façon considérable en
passant de 2,1
à 21,5 milliards de F CFA.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Ressources d'eau douce (total des ressources internes/externes en million de m3) | ||||
Prélèvements annuels d'eau douce en pourcentage de l'eau disponible | ||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 19 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES SUBSTANCES CHIMIQUES
TOXIQUES, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL
ILLICITE
DES PRODUITS TOXIQUES ET DANGEREUX
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
Information
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
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ACTION 21 CHAPITRE 20 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS DANGEREUX, Y
COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DE
DÉCHETS
DANGEREUX
La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements
transfrontières de déchets dangereux et de leur
élimination
La convention de Bâle sur le contrôle des mouvements
transfrontières de déchets dangereux et de leur
élimination a été
adoptée le 22 Mars 1989 par 116 Etats dont le
Sénégal. La convention est entrée en vigueur
depuis le 5 Mai 1992 et le
Sénégal à cette occasion avait
manifesté le désir d'accueillir le Centre
prévu en Afrique francophone.
En terme d'activités menées au niveau national, notre
pays a déjà réalisé avec l'appui du
secrétariat de la Convention de
Bâle et de l'Environnement-Canada, un premier inventaire des
déchets dangereux. Un projet sur la gestion des
déchets
biomédicaux a été élaboré et
soumis à la coopération canadienne dans le cadre de
la préparation du plan national de
gestion des déchets dangereux.
Observations additionnelles se rapportant au présent
chapitre
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 19__ | ||
Production de déchets dangereux (t) | ||||
Importation de déchets dangereux (t) | ||||
Exportation de déchets dangereux (t) | ||||
Superficie contaminée par des déchets dangereux (km2) | ||||
Montants dépensés pour le traitement des déchets dangereux | ||||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 21 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS SOLIDES ET
QUESTIONS RELATIVES AUX EAUX USÉES
Le pays connaît des difficultés dans la collecte et
l'élimination des déchets dans tous les grands
centres urbains. A Dakar
où le problème est encore plus crucial, la
quantité de déchets collectée s'élevait
à 780 tonnes/jour en 1986. Aujourd'hui,
celle-ci dépasse 900 tonnes/jour et ceci ne correspond
d'ailleurs qu'à un taux de collecte de 75%. Face à
cette situation, le
Gouvernement et la Communauté Urbaine travaillent
actuellement pour mettre en oeuvre des méthodes
d'élimination et de
valorisation (méthanisation, incinération,
décharge contrôlée, compostage).
A ce propos, une unité de méthanisation sera
prochainement installée à Dakar. Aussi beaucoup
d'efforts sont faits par
l'Etat, certaines ONGs ou des partenaires au développement
pour amener les populations collectivement et
individuellement à s'impliquer d'avantage pour une meilleure
articulation entre la précollecte et la collecte qui semble
aujourd'hui être l'un des points faibles du
système.
Au niveau des eaux usées, il n'y a qu'une usine
fonctionnelle de traitement. Elle utilise la méthode
classique. Par défaut
de raccordement ou pour des raisons de limites de sa
capacité de fonctionnement, cette unité industrielle
ne traite que les
50% des eaux usées produites à Dakar. Tout le reste
est évacué en mer sous forme brute ou alors
déversé directement à
même le sol comme c'est souvent le cas dans les banlieues de
Dakar qui ne sont pas le plus souvent raccordés au
réseau
d'assainissement.
Par ailleurs, la quasi totalité des entreprises
sénégalaises se limitent à un traitement
sommaire de leurs eaux usées pour les
rejeter en mer ou parfois même les rejettent directement sous
forme brute. C'est pour cette raison que les côtes de Dakar
sont très polluées par endroit (exemple la Baie de
Hann). Des efforts sont entrepris par le Gouvernement en rapport
avec
les collectivités locales et les partenaires au
développement pour trouver les solutions idoines. On peut
signaler dan ce sens
l'existence de stations expérimentales de traitement des
eaux usées par la méthode du lagunage. Les premiers
résultats
sont très intéressants et cette méthode a le
double avantage d'être peu coûteuse et très
écologique, donc bien adaptée aux
caractéristiques des pays en développement comme le
Sénégal.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Production de déchets industriels et urbains (t) | ||||
Déchets évacués (kg/habitant) | ||||
Montants dépensés pour l'enlèvement et le traitement des déchets | ||||
Taux de recyclage des déchets | ||||
Évacuation des déchets urbains (kg/habitant) | ||||
Taux de réduction de la production de déchets par unité de PIB (t/an) | ||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 22 : GESTION SÛRE ET
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS
RADIOACTIFS
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
Information
1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information
3. Principaux groupes : Aucune Information
4. Aspects financiers : Aucune Information
5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information
|
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LA
PARTICIPATION DES PRINCIPAUX GROUPES À LA CONDUITE
DES AFFAIRES AUX NIVEAUX NATIONAL ET LOCALCh. 24 : ACTION
MONDIALE EN FAVEUR DE LA PARTICIPATION DES FEMMES À UN
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉQUITABLE | La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes
24.a accroître le nombre de femmes occupant des postes de décision. Aucune Informmation
24.b évaluer, examiner, réviser et appliquer les programmes et matériels pédagogiques en vue de promouvoir la diffusion de connaissances différenciées selon le sexe. Programmes et matériels pédagogiques Aucune Information
24.c formuler et appliquer des politiques et des directives, stratégies et plans en vue de promouvoir l'égalité dans tous les secteurs de la société, y compris l'élaboration, d'ici l'an 2000, d'une stratégie visant à éliminer les obstacles qui s'opposent à la participation complète des femmes à la réalisation d'un développement durable. Politiques/stratégies Aucune Information
24.d mettre en place, pour 1995, des mécanismes permettant d'évaluer la mise en oeuvre des politiques et programmes en matière de développement et d'environnement ainsi que leurs effets sur les femmes Aucune Information
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune Information
Ch. 25 : RÔLE DES ENFANTS ET
DES JEUNES DANS LA PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT
DURABLE. | 25.a établir un cadre visant à promouvoir le dialogue entre les jeunes et les autorités à tous les niveaux et créer des mécanismes leur permettant d'accéder à l'information et d'exprimer leur point de vue sur la mise en oeuvre d'Action 21. Aucune Information
25.b réduire le niveau de chômage des jeunes Aucune Information
25.c veiller, d'ici l'an 2000, à ce que plus de la moitié des jeunes -- garçons et filles -- bénéficient d'un enseignement secondaire ou d'une formation professionnelle appropriés. Aucune Information
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune Information
Ch. 26 : RECONNAISSANCE ET RENFORCEMENT DU
RÔLE DES POPULATIONS AUTOCHTONES ET DE
LEURS COMMUNAUTÉS. | 26.a établir un processus susceptible de donner aux populations autochtones des moyens d'action -- à l'aide de politiques et instruments juridiques appropriés : Aucune Information
26.b arrangements pour renforcer la participation active des populations autochtones à l'élaboration des politiques nationales Aucune Information
26.c faire participer les populations autochtones, aux échelons national et local, aux stratégies de gestion des ressources Aucune Information
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune Information
Ch. 27 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES
ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES :
PARTENAIRES POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE. | 27.a mettre au point des mécanismes permettant aux ONG de jouer effectivement leur rôle de partenaires responsables. Aucune Information
27.b passer en revue les procédures et mécanismes officiels relatifs à la participation des ONG à la prise des décisions et à leur application. Aucune Information
27.c encourager et autoriser les ONG à participer à la conception, à la mise en place et à l'évaluation des mécanismes officiels chargés d'assurer le suivi de l'application d'Action 21. Aucune Information
27.d instaurer au niveau national, pour 1995, un dialogue mutuellement produit entre les ONG et les gouvernements. Aucune Information
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune Information
Ch. 28 : INITIATIVES DES
COLLECTIVITÉS LOCALES À L'APPUI D'ACTION 21. |
28.a encourager les collectivités locales à assurer l'exécution et le suivi de programmes visant à assurer la représentation des femmes et des jeunes dans les instances locales de prises des décisions. Aucune Information
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune Information
Ch. 29 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES
TRAVAILLEURS ET DE LEURS SYNDICATS. | 29.a pleine participation des travailleurs à l'accomplissement et à l'évolution d'Action 21. Aucune Information
29.b (d'ici l'an 2000), a) promouvoir la ratification des Conventions de l'OIT; b) mettre en place des mécanismes bipartites et tripartites pour traiter des questions de sécurité, de santé et de développement durable; c) accroître le nombre de conventions collectives sur l'environnement; d) réduire l'incidence des accidents et des blessures au travail; e) développer l'instruction et la formation des travailleurs. Aucune Information
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune Information
Ch 30 : RENFORCEMENT DU RÔLE DU COMMERCE ET DE
L'INDUSTRIE. | 30.a augmenter le rendement d'utilisation des ressources, notamment en accroissant le réemploi et le recyclage des résidus et à réduire la quantité de déchets rejetés pour une production donnée. Aucune Information
30.b encourager l'application du concept de gestion rationnelle des entreprises en ce qui concerne l'exploitation et l'utilisation des ressources naturelles par les entrepreneurs. Aucune Information
30.c accroître le nombre des entreprises qui appuient et appliquent des politiques de développement durable. Aucune Information
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune Information
Ch. 31 : COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE ET
TECHNIQUE. | 31.a favoriser l'échange de connaissances et de points de vue entre la communauté scientifique et technique et le grand public. Aucune Information
31.b accroître, améliorer et favoriser l'acceptation, au niveau international, des codes de pratique et des lignes directrices relatifs à la science et à la technique et au rôle qu'elles jouent pour concilier environnement et développement. Aucune Information
Brèves observations sur ce chapitre qui n'ont pas déjà été faites au chapitre 35 (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune Information
Ch. 32: RENFORCEMENT DU RÔLE DES
AGRICULTEURS. | 32.a promouvoir et encourager des pratiques et techniques agricoles écologiquement viables. Aucune Information
32.b élaborer un cadre d'action qui, au moyen d'incitations et d'avantages, encourage les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles efficientes et écologiquement viables. Aucune Information
32.c accroître la participation des organisations d'agriculteurs à la conception et à l'exécution de politiques de développement durable. Aucune Information
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune Information |
ACTION 21 CHAPITRE 33 : RESSOURCES ET
MÉCANISMES FINANCIERS
Il est rendu compte aussi des ressources et mécanismes
financiers dans chaque chapitre du secteur d'Action 21
qui s'y rapporte. On présente sommairement ici, dans une
perspective plus large, les politiques financières
nationales (y compris APD) intérieures et
extérieures.
CHANGEMENTS APPORTÉS AU BUDGET DE L'ÉTAT DANS LA
PERSPECTIVE D'UN DÉVELOPPEMENT
DURABLE : Aucune Information
NOUVEAUX INSTRUMENTS ÉCONOMIQUES : Aucune
Information
SUPPRESSION DE SUBVENTIONS PRÉJUDICIABLES À
L'ENVIRONNEMENT : Aucune Information
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
Information
Questions de politiques d'APD Aucune Information
|
1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | ||
Financements d'APD fournis ou reçus (total en millions de dollars É.-U.) | ||||||
Moyenne pour 92-93 | Moyenne pour 94-96 | |||||
Flux nets de capitaux externes en provenance de toutes les sources en % du PIB | ||||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 34 : TRANSFERT DE
TECHNIQUES ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLES,
COOPÉRATION ET CRÉATION DE CAPACITÉS
Cette question est également traitée dans chaque
chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On
présente
sommairement ici dans une perspective plus large, les politiques
suivies et les actions engagées par les pays qui ont trait
au chapitre 34.
Aucune Information
MOYENS D'ACTION : Aucune Information
PRIORITÉ NATIONALES :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LES LIENS
ENTRE RÉSEAUX/SYSTÈMES NATIONAUX,
RÉGIONAUX ET INTERNATIONAUX D'INFORMATION :
Décrivez toute action engagée au niveau
national ou local concernant les efforts déployés
pour promouvoir des modes
de production non polluants et/ou les concepts
d'éco-efficacité. Cela pourra comprendre formation,
arrangements
financiers préférentiels, diffusion d'information et
modification des appareils juridiques ou
réglementaires.
Aucune Information
Donnez des informations sur l'adoption de systèmes de gestion de l'environnement. Réaction nationale aux normes applicables aux systèmes de gestion de l'environnement comme la série ISO 14000 et autres. Veuillez noter les efforts fournis au niveau national pour en promouvoir l'adoption et la mise en place d'une infrastructure d'attestation pour faciliter l'accès des industries locales à ces normes.
Aucune Information
Énumérez et décrivez les programmes ou travaux en cours pour transférer des techniques écologiquement rationnelles aux petites et moyennes entreprises. Veuillez noter les efforts qui sont faits pour faciliter l'accès aux ressources financières et autres stratégies de transfert.
Aucune Information
|
ACTION 21 CHAPITRE 35 : LA SCIENCE AU SERVICE
D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE
MESURES PRISES POUR PROMOUVOIR LE SAVOIR SCIENTIFIQUE,
AMÉLIORER L'APPAREIL
SCIENTIFIQUE À LONG TERME ET RENFORCER LE POTENTIEL ET LA
CAPACITÉ DANS CE DOMAINE
:
Aucune Information
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE SAVOIR
SCIENTIFIQUE NATIONAL, LES BESOINS DE LA
RECHERCHE ET LES PRIORITÉS : Aucune
Information
Année | |||
Nombre de chercheurs, d'ingénieurs et de techniciens engagés dans la recherche et le développement expérimental | # | 19__ | |
Total des montants dépensés pour la
recherche et le développement expérimental (équiv. dollars É.-U.) | $ | 19__ | |
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 36 : PROMOTION DE
L'ÉDUCATION, DE LA SENSIBILISATION DU PUBLIC ET DE
L'INFORMATION
Malgré les efforts et les innovations apportés dans
le secteur, la situation ne s'est guère
améliorée. La réalisation des
objectifs en matière de politique éducative se
heurte, entre autres difficultés, à la pression
démographique. En effet, le
nombre d'enfants en âge de scolarisation (7 à 12 ans)
a connu une augmentation de 4,2% en moyenne annuelle entre 1976
et 1 988. Malgré les activités du PDRH 2, le taux de
scolarisation en 1995 n'est que de 57%. Heureusement qu'il y a
quelques signes d'espoir car la régression observée
depuis 1988 (57,8%) commence à se résorber à
partir de 1995 (56,9%
en 1989 - 56,7% en 1990 - 56,4% en 1991 - 55,5% en 1992 - 53,8% en
1993 - 54% en 1994 - et 57% en 1995).
A propos de l'analphabétisme, le recensement de 1988 montre
qu'au Sénégal environ 82% des femmes de plus de 15
ans
et 62,6% des hommes sont analphabétes. Le Plan National
d'Action de lutte contre l'analphabétisme prévoit de
réduire de
50% le taux d'ici l'an 2000 en mettant l'accent sur
l'alphabétisation des femmes en milieu rural. A ce propos
d'ailleurs, il
y a déjà deux projets d'alphabétisation des
femmes qui sont mis en place pour la période 1995 - 2000.
Les efforts vont évidemment continuer car le Gouvernement du
Sénégal est conscient de l'importance
stratégique de ce
secteur dans le processus de développement d'un pays. La
preuve d'ailleurs c'est que les investissements
réalisés par
l'Etat dans le secteur ont plus que doublé entre 1995 et
1996, passant de 9,6 à 21,5 milliards de Fcfa.
a) Réorientation de l'éducation vers la
réalisation d'un développement durable: Voir
ci-dessus
b) Sensibilisation accrue du public: Voir ci-dessus
c) Promotion de la formation: Voir ci-dessus
RÔLE DES PRINCIPAUX GROUPES : Aucune Information
FINANCEMENT ET ÉVALUATION DU COÛT DU TRAVAIL :
Aucune Information
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Taux d'alphabétisation des hommes | ||||
Taux d'alphabétisation des femmes | ||||
Pourcentage d'enfants qui achèvent le cycle primaire (1986-97) | ||||
Nombre moyen d'années de scolarité | ||||
% du PNB dépensé pour l'éducation | ||||
Nombre de filles pour 100 garçons dans le secondaire | ||||
Nombre de femmes pour 100 hommes dans la population active | ||||
Autres données
|
ACTION 21 CHAPITRE 37 : MÉCANISMES
NATIONAUX ET COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR LE
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DANS LES PAYS EN
DÉVELOPPEMENT
Le renforcement des capacités nationales est
traité également dans les chapitres consacrés
aux secteurs.
bailleurs de fonds : Vous pourriez peut-être dire ici
comment Action 21 a influé sur votre politique d'APD dans ce
domaine.
Pays en développement : Vous pourriez peut-être
décrire ici tous nouveaux mécanismes nationaux de
renforcement des
capacités dont vous auriez pu vous doter -- et tous
changements intervenus dans le domaine de la coopération
technique.
Aucune Information
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE
RENFORCEMENT ENDOGÈNE DES CAPACITÉS
NATIONALES :
ACTION 21 CHAPITRE 38 : ARRANGEMENTS
INSTITUTIONNELS INTERNATIONAUX
Ch. 38 : Bref résumé de toute action
particulière du système des Nations Unies concernant
ce pays ou État :
Aucune Information
|
ACTION 21 CHAPITRE 39 : INSTRUMENTS ET
MÉCANISMES JURIDIQUES INTERNATIONAUX
Ch. 39: La question des instruments juridiques
internationaux est traitée dans les chapitres sectoriels
pertinents.
Ceci est une liste des principaux accords/conventions (dont il n'a
pas encore été rendu compte) auxquels on a
adhéré et qui se rapportent à Action 21 :
Aucune Information
|
Chapitres d'Action 21 | Très bonnes | Bonnes | Quelques bonnes données mais beaucoup de lacunes | Médiocres | Observations | |
2. | Coopération et commerce internationaux | |||||
3. | Lutte contre la pauvreté | |||||
4. | Modifications des modes de communication | |||||
5. | Dynamique démographique et durabilité | |||||
6. | Santé | |||||
7. | Établissements humains | |||||
8. | Intégration de la problématique environnementale-développement dans la prise des décisions | |||||
9. | Protection de l'atmosphère | |||||
10. | Planification et gestion intégrées des ressources en terres | |||||
11. | Lutte contre le déboisement | |||||
12. | Lutte contre la désertification et la sécheresse | |||||
13. | Mise en valeur durable des montagnes | |||||
14. | Promotion d'un développement agricole et rural durable | |||||
15. | Préservation de la diversité biologique | |||||
16. | Biotechniques | |||||
17. | Océans, mers, zones côtières et leurs ressources biologiques | |||||
18. | Ressources en eau | |||||
19. | Substances chimiques toxiques | |||||
20. | Déchets dangereux | |||||
21. | Déchets solides | |||||
22. | Déchets radioactifs | |||||
24. | Femmes et développement durable | |||||
25. | Enfants et jeunes | |||||
26. | Populations autochtones | |||||
27. | Organisations non gouvernementales | |||||
28. | Autorités locales | |||||
29. | Les travailleurs et leurs syndicats | |||||
30. | Commerce et industrie | |||||
31. | Communauté scientifique et technique | |||||
32. | Les agriculteurs | |||||
33. | Ressources et mécanismes financiers | |||||
34. | Technologie, coopération et renforcement des capacités | |||||
35. | La science au service d'un développement durable | |||||
36. | Éducation, sensibilisation du public et formation | |||||
37. | Coopération internationale pour le renforcement des capacités | |||||
38. | Arrangements institutionnels internationaux | |||||
39. | Instruments juridiques internationaux | |||||
40. | L'information pour la prise de décisions |
L'examen des actions et stratégies ci-dessus évoquées montre que les pouvoirs publics sont déterminés à améliorer la situation économique et sociale du pays, tout en maintenant le potentiel de production par des politiques adéquates de conservation et de gestion rationnelle des milieux et des ressources naturelles. Il s'agit donc de mettre le Sénégal sur la voie du développement durable.
Pour y arriver des défis majeurs sont à relever. A ce propos, les tendances qui paraissent les plus lourdes sont:
la trop forte croissance démographique; la non satisfaction des besoins alimentaires et énergétiques; le processus avancé de dégradation des milieux naturels et des ressources naturelles; la non satisfaction des besoins en eau; le fort taux de chômage de la jeunesse; l'importance de la dette publique.
L'importance de ces défis et les autres enjeux de taille tels que l'éducation, la santé, l'agriculture, le logement, l'assainissement, requièrent des solutions novatrices, en rupture avec les voies habituellement empruntées.
Aussi la prise de conscience de la nécessité de repenser le développement se fait à grands pas dans toutes les couches de la population sénégalaise, notamment pour relever les différents défis qui nous interpellent. Le Sénégal est donc résolument optimiste malgré les nombreuses difficultés décrites plus haut. Pour le Gouvernement, il s'agit de ramener le débat à la dimension du possible pour inverser très rapidement les tendances négatives et d'autres part de maximiser les opportunités qui s'offrent à notre pays.
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1980 | 1993 | Dernière année connue 199_ | ||
Nombre de téléphones utilisés par centaines d'habitants | ||||
Autres données
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1 November 1997