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National Implementation of Agenda 21

PROFIL DU SENEGAL

APPLICATION D'ACTION 21:
EXAMEN DES PROGRÈS ACCOMPLIS DEPUIS LA
CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR
L'ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT, 1992

Information soumise par le Gouvernement du SENEGAL auprès de la
Commission du développement durable des Nations Unies
Cinquième Session
Du 7 au 25 avril 1997
New York

Département de la coordination des politiques et du développement durable
Division du développement durable
Le Profil du Sénégal apparaît également dans le world wide web:
http://www.un.org/dpcsd/earthsummit

SENEGAL

Le Profil du SENEGAL a été soumis par: Le Conseil Supérieur des Resources Naturelles et de l'Environnement (CONSERE)

Nom du Ministère/Bureau: Ministère de l'Environnement et de la Protection de la Nature

Date: 03/04/97


Soumis par (nom du fonctionnaire):


Addresse postale: BP 4055 Dakar


Téléphone: (212) 246520


Téléfax: (221) 246519


Addresse électronique:


Note du Secrétariat: Nous avons essayé d'attribuer un nombre exact de pages pour chaque profil. Cependant, le Secrétariat s'est permis de réduire le nombre de pages pour ces profils dont les gouvernements n'ont pas rempli les tableaux des chapitres 4 et 17, et en même temps pour ne pas gaspiller du papier. Par conséquent, on peut trouver certaines inconsistances parmi les profils des différents pays.

Tous les statistiques apparaîssent telles que fournies par chaque gouvernement.

TABLE DES MATIERE

SIGLES ET ACRONYMES
SITUATION GÉNÉRALE
FICHE DOCUMENTAIRE
CHAPITRES D'ACTION 21
2. Coopération internationale visant à accélérer un développement durable dans les pays en développement et politiques internationales
3. Lutte contre la pauvreté
4. Modification des modes de consommation
5. Dynamique démographique et durabilité
6. Protection et promotion de la santé
7. Promotion d'un modèle viable d'etablissements humains
8. Intégration du processus de prise de décisions sur l'environnement et le développement
9. Protection de l'atmosphère
10. Conception intégrée de la planification de la gestion des terres
11. Lutte contre le déboisement
12. Gestion des écosystèmes fragiles: lutte contre la désertification et la sécheresse
13. Gestion des écosystèmes fragiles: mise en valeur durable des montagnes
14. Promotion d'un développement agricole et rural durable
15. Préservation de la diversité biologique
16. Gestion écologiquement rationnele des biotechniques
17. Protection des océans et des toutes les mers _ y compris les mers fermées et semi-fermées - et des zones côtières et protection, utilisation rationnelle et mise en valeur de leurs ressources biologiques
18. Protection des ressources en eau douce et de leur qualité: application d'approches intégrées de la mise en valeur, de la gestion et de l'utilisation des ressources en eau
19. Gestion écologiquement rationnelle des substances chimiques toxic, y compris la prévention du trafic international illicite de produits toxiques et dangereux
20. Gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux, y compris la prévention du trafic international illicite de déchets dangereux
21. Gestion écologiquement rationnelle des déechets solides et questions relatives aux eaux usées
22. Gestion sûre et écologiquement rationnelle des déchets radioactifs
23-32 Principaux groupes
33. Ressources et mécanismes financiers
34. Tranfer de techniques écologiquement rationnelles, coopération et création de capacités
35. La science au service d'un développement durable
36. Promotion de l'éducation, de la sensibilisation du public et de la formation
37. Mécanismes nationaux et coopération internationale pour le renforcement des capacités dans les pays en développement
38. Arrangements institutionels internationaux
39. Instruments et mécanismes juridiques internationaux
40. L'information pour la prise de décisions

ACRONYMES

AIEA Agence internationale de l'énergie atomique
APELL Sensibilisation et préparation aux accidents industriels au niveau local
CEA Commission économique pour l'Afrique
CEAO Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest
CEE Commission économique pour l'Europe
CEPALC Commission éconimique pour l'Amérique latine et les Caraïbes
CESAP Commission économique pour l'Asie et le Pacifique
CFC Chlorofluorocarbone
CFPI Commission de la fonction publique internationale
CGIAR Groupe consultatif de la recherche agricole internationale
CIEM Conseil international pour l'exploration de la mer
CILE Centre international de liaison pour l'environnement
CILSS Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel
CIRC Centre international de recherche sur le cancer
CIUS Conseil international des unions scientifique
CMA Conseil mondial d l'alimentation
CNUCED Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
COI Commission océanographique internationale
FAO Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
FIDA Fonds international de développement agricole
FMI Fonds monétaire international
FNUAP Fonds des Nations Unies pour la population
WTO Organisation mundial du commerce
GEMS Système mondial de surveillance continue de l'environnement
GEMS/EAU Programme mondial de surveillance de la qualitéde l'eau
GESAMP Groupe mixte de'experts chargé d'étudier les aspects scientifiques de la pollution des mers
GIPME Étude mondiale de la pollution dans le milieu marin (UNESCO)
GRID Base de données sur les ressouces mondiales (GEMS)
INFOTERRA Système international d'information sur l'environnement
IPCC Groupe intergovernemental de l'évolution du climat (OMM/PNUE)
MARPOL Convention internationale pour la prévention de la pollution

par les navires

OCDE Organisation de coopération et développement conomiques
OIT Organisation internationale du Travail
OMI Organisation maritime internationale
OMM Organisation météreologique mondiale
OMS Organisation mondiale de la santé
ONUDI Organisation des Nation Unies pour le d'éveloppement industriel
PCM Programme climatologique mondial (CIUS/OMM/UNESCO)
PIGB Programme international concernant la géosphère et la biosphère
PNUD Programme des Nations Unies pour le développement
PNUE Programme des Nations Unies pour l'environnement
RISCPT Registre international des substances chimiques potentiellement toxiques
SGP Système généralisé de préférences
SIG Système d'information géographique
SMO Système mundial d'observation (OMM/VMM)
UICN Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources
UNDRO Bureau du Coodonnateur des Nations Unies pour les secours en cas de catastrophe
UNESCO Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
UNICEF Fonds des Nations Unies pour l'enfance
UNIDO Organisation des Nations Unies pour le développement industriel
UNU Université des Nations Unies
VAG Veille de l'atmosphère globale (OMM)
VIH Virus de l'immunodéficience humaine
VMM Veille météorologique mondiale (OMM)
ZEE Zone économique exclusive
Liste des sigles utilisées dans ce profil
ACPR Association des Présidents de Communautés Rurales
AEP Approvisionnement en Eau Potable
CCD Convention Internationale de Lutte Contre la Désertification
CDD Commission Développement Durable
CDP Conférence Des Parties
CILSS Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel
CNCR Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux
CNDD Commission National du Développement Durable
CONSERE Conseil Supérior des Ressources Naturelles et de l'Environnement
CSE Centre de Suivi Ecologique
D.ENV. Direction de l'Environnement
FEM Fonds pour l'Environnement Mondiale
ISE Institute des Sciences de l'Environnement
LCD Lutte Contre la Désertification
MEFP Ministère de l'Economie, des Finances et du Plan
MEPN Ministère de lEnvironnement et de la Protection de la Nature
OMVS Organisation de Mise en Valeur du Fleuve Sénégal
PAN/LCD Plan d'Action National de Lutte Contre la Désertification
PNAE Programme National d'Action pour l'Environnement
PNNK Parc National du Niokolo Koba
SONNES Société Nationale d'Exploitation des Eaux du Sénégal
UCAD Université Cheikh Anta Diop de Dakar
UICN Uinion Mondiale pour la Nature

SITUATION GÉNÉRALE

(Vous pouvez utiliser les pages v et vi pour présenter brièvement votre position nationale cinq ans après la CNUED)

Le concept de développement durable implique la satisfaction des besoins actuels sans compromettre ceux des générations futures. De ce point de vue le caractère durable de toute activité de développement devient un enjeu majeur pour l'humanité entière.

A ce propos le sommet de la Terre qui s'est tenu à Rio de Janeiro en 1992 a formulé des recommendations dans l'Agenda 21 qui invitent à intégrer la prise en compte des préoccupations de durabilité dans le processus de développement économique et social. Aussi l'Assemblée Générale des Nations Unies a créé une commission pour le Développement Durable (CDD) qui a invité les pays membres lors de sa première session annuelle, à mettre en place des Commissions Nationales. C'est dans ce contexte que le Sénégal a institué par arrêté primatoral No5161 du 26 Mai 1995, une Commission National pour le Développement Durable (CNDD) qui intègre dans sa structuration les différentes institutions gouvernementales et non gouvernementales oeuvrant pour la promotion du Développement Durable. Sa mission s'articule autour de trois axes majeurs:

- élaborer un Plan d'Action global et cohérent et identifier les mesures d'accompagnement et de soutien à la stratégie de Développement Durable;
- assurer le suivi de l'exécution de l'Agenda 21;
- définir les mécanismes permettant de s'appuyer sur les dispositifs financiers existant au niveau de la coopération internationale.

Ainsi le 1er Avril 1996 s'est tenue à Dakar la réunion d'installation de la CNDD. Ce fut un acte majeur car ce forum en plus du cadre de concertation pluridisciplinaire et multisectoriel qu'il a constitué, a permis de réaffirmer la volonté du gouvernement de promouvoir le Développement Durable qui passe avant tout par une indispensable harmonisation des politiques sectorielles.

D'ailleurs beaucoup d'efforts sont déjà faits dans ce sens avec la création du Conseil Supérieur des Ressources Naturelles et de l'Environnement (CONSERE). Il est chargé d'élaborer le Plan National d'Action pour l'Environnement (PNAE) qui doit intégrer le Programme d'Action National de Lutte Contre la Désertification (PAN/CLD) mais aussi et surtout être articulé aux autres Plans Nationaux et à tous les grands projets structurants nationaux ou sous régionaux.

Du point de vue de la politique internationale, notre pays a ratifié toutes les conventions relatives à l'environnement, et cela représente des gages non négligeables pour l'adhésion indispensable des partenaires au développement dans l'élaboration et la mise en oeuvre de programmes pour un Développement Durable.

Actuellement des actions et/ou réflexions sectorielles sont menées dans le cadre de programmes relatifs à ces différents conventions. Evidemment il importe aujourd'hui, si on veut atteindre les résultats escomptés d'assurer l'harmonie et la cohérence d'ensemble, de combler au niveau de certains acteurs le déficit d'informations sur l'Agenda 21 et d'amener les autres à mieux maîtriser les mécanismes de financement.

D'autres problèmes importants sont aussi à résoudre pour mettre le Sénégal dans une dynamique de Développement Durable, il s'agit notamment:
- de l'absence de coordination entre les secteurs et structures supposés contribuer à la lutte contre la pauvreté;
- d'amener les acteurs à avoir une idée plus précise sur les allocations des ressources;
- d'assurer la mesure des indicateurs globaux de la pauvreté et de définir des moyens d'évaluation;
- de la nécessité de promouvoir les aliments traditionnels non conventionnels (ressources fauniques, produits de cueillette, etc.) qui sont complémentaires des aliments classiques en vue d'atteindre les objectifs de sécurité alimentaire pour les populations pauvres des zones rurales. Il reste entendu que la promotion de ces produits ne devrait pas conduire à une exploitation irrationnelle et non durable de l'Environnement et des Ressources Naturelles.

Dans la perspective d'une politique de Développement Durable au Sénégal, la CNDD considère qu'il y a des axes de réflexion à approfondir et/ou des activités à mener:
- nécessite d'admettre la CNDD comme un forum d'échange pour l'élaboration d'un plan national d'action du développement durable, mais aussi de facilitation pour accéder à des sources de financement et d'appui de la communauté internationale;
- urgence de mettre au point des indicateurs du Développement Durable;
- élaboration et mise en ouvre de l'Agenda national en adoptant une stratégie de programme fondée sur la mise en exergue des liens existant entre l'agriculture, les ressources en eau, la protection des ressources naturelles et de l'environnement, la population et les établissements humains;
- élaboration d'un programme minimum pour lutter contre la pauvreté en vue de promouvoir le développement durable. Il sera évidemment une partie de la stratégie nationale de développement économique et social;
- lancement d'un processus pour établir un cadre général relatif aux évaluations d'impacts;
- étudier les possibilités de mise en place d'une Fondation Nationale pour l'Environnement à partir d'une mobilisation des ressources financières nationales avant de solliciter l'appui de la communauté internationale.

Enfin on note que vingt-deux (22) projets ont été soumis à la CNDD par les différents départements ministériels (Environnement, Recherche Scientifique, Education Nationale, Energie, Mines et Industrie, Agriculture, Décentralisation, Equipement, Hydraulique et Ville). Le processus de sélection des projets susceptibles d'être soumis au financement du FEM est en cours, tenant compte des critères d'instruction des projets édictés au plan national.

FICHE DOCUMENTAIRE

NOM DU PAYS : SENEGAL

1. Nom du/des principal(aux) mécanisme(s)/conseil(s) de coordination nationale du développement durable.

COMMISSION NATIONALE DU DEVELOPPEMENT DURABLE (CNDD)

Personne à contacter (Nom, titre, bureau) : CONSEIL SUPERIEUR DES RESSOURCES NATURELLES ET

DE L'ENVIRONNEMENT (CONSERE) - Ministère de l'Environnement et de Protection de la Nature (MEPN)

Téléphone : (221) 246420

Fax: (212) 246519

Adresse électronique :

Adresse postale : BP.4055 Dakar (Sénégal)

2. Liste des membres/composition/présidence :

2a. Liste des ministères et organismes intervenus :

Le conseiller Technique de Monsieur le Président de la République chargé des questions d'environnement;

Le conseiller Technique de Monsieur le Premier Ministre chargé des questions d'environnement;

Ministère chargé des Affaires Etrangères;

Ministère chargé de l'environnement et de la Protection de la Nature;

un Représentant de l'Assemblée Nationale;

un Représentant du conseil Economique et social;

un Représentant de l'union des chambres de commerce;

les Représentants des services compétents des départements ministèriels;

le secrétaire permanent du Conseil Supérieur des Ressources Naturelles et de l'Environnement;

un Représentant du Conseil National de concertation des Ruraux;

les Représentants des Institutions Universitaires;

toute autre compétence nationale susceptible, de l'avis de la commission, d'apporter un éclairage sur les questions traitées;

les Ambassadeurs Représentants permanents du Sénégal auprès des

Organisations internationales en sont membres es-qualité.

Présidence: Ministère chargé des Affaires Etrangères

Secrétariat: Conseil Supérieur des Ressources Naturelles et de l'Environnement

2b. Noms des organismes para-étatiques et des institutions intervenus ainsi que ceux des universitaires et des représentants du secteur privé qui ont participé à ce travail :

Centre de Suivi Ecologique (CSE);

Institut des Sciences de l'Environnement / UCAD;

Association des Présidents de Communautés rurales (APCR).

2c. Noms des organisations non gouvernementales intervenues :

Union Mondiale pour la Nature;

Enda Tiers Monde

3. Rôle assigné au mécanisme/conseil susmentionné :

Chargé d'élaborer un plan d'Action National du Développement Durable et de présenter à la Commission du Développement Durable des rapports sur les progrès réalisés dans le cadre de la mise en oeuvre du Programme d'Action 21.

4. Joindre, si possible, un schéma (organigramme) indiquant la structure de la coordination nationale ainsi que les articulations entre ministères :

ACTION 21 CHAPITRE 2 : COOPÉRATION INTERNATIONALE VISANT À ACCÉLÉRER UN DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT ET POLITIQUES NATIONALES CONNEXES (avec accent spécial sur le COMMERCE)

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Sénégal est lié à la communauté internationale au titre d'accords de coopération bilatérale et multilatérale et a ratifié la quasi totalité des conventions internationales. A ce titre, il s'efforce à travers la mise en oeuvre des stratégies de développement, d'observer les normes internationales en termes d'indicateurs de développement socio-économique.

Dans ce contexte, les institutions du Système des Nations Unies, de par leur mandat constituent des partenaires privilégiés du Sénégal. Chacune, dans la limite de son mandat apporte sa contribution à la mise en place des mécanismes de suivi des recommandations issues des conférences mondiales.

En outre, il bénéficie de l'assistance du système des Nations Unies pour la mise en oeuvre de ces différentes conventions et de l'appui financier des mécanismes mis en place afin par exemple de lutter efficacement contre la Désertification et les pollutions de toute sorte, de respecter les normes internationales en matière de protection des zones et espèces menacées, etc.

Aspects multisectoriels

1. Structure de la prise des décisions : Aucune information

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information

3. Principaux groupes : Aucune information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

ACTION 21 CHAPITRE 3 : LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Orientation générale de la stratégie nationale

Au Sénégal la réflexion sur l'élaboration d'un Plan National de Lutte contre la Pauvreté (PNLP) a été initiée à la suite des résultats de l'enquête sur les priorités (ESP) qui a mis en évidence la paupérisation d'une partie importante de la population du pays.

En effet il ressort de l'ESP que, 30% des ménages au Sénégal vivent en dessous du seuil de la pauvreté (moins de 2400 calories/jour/personne). Suivant cet indicateur, 75% des ménages pauvres sont localisés en milieu rural et 58% des ménages ruraux sont pauvres.

Le seuil de pauvreté, en termes de dépenses alimentaires, est évalué en 1992 à 3324 franc CFA/habitant/mois pour notre pays alors que la dépense moyenne de personnes pauvres se situe actuellement à 2247 franc CFA, soit de 32% en dessous du minimum jugé vital pour la satisfaction des besoins en calories.

La répartition des ménages pauvres à travers le pays laisse apparaître un important contraste entre les villes (moins de 17%) et les zones rurales (plus de 40%) et cache de très fortes disparités entre régions. La ville de Dakar concentre à elle seule plus de 50% des pauvres en milieu urbain.

Le défi auquel est confronté aujourd'hui le Sénégal est donc celui de créer les conditions propices pour renouer avec une croissance répartie de façon moins inégalitaire. Cela implique un desserrement des contraintes qui pèsent sur le monde rural, un approfondissement des réformes des structures du secteur industriel, une plus grande efficacité de la politique fiscale (prélèvement et dépense) et une meilleure gouvernance permettant d'assurer une plus grande transparence et la participation effective des populations de base.

Aussi l'objectif du PNLP est qu'au moins 80% des ressources mobilisées profitent au minimum à 30% de la population pauvre. Pour cela, les objectifs intermédiaires qu'il faut réaliser sont les suivants:
- un accroissement des revenus des populations;
- une meilleure couverture des besoins essentiels des populations;
- un meilleur suivi des conditions de vie des ménages et un renforcement des capacités des acteurs à la base.

Les interactions multiples entre pauvreté, nature de la croissance, dégradation du milieu naturel, évolution démographique, niveau de couverture des services sociaux et la gestion de l'économie imposent le choix des stratégies alternatives suivantes:
- une stratégie macro-économique de croissance;
- une stratégie d'efficience et de maîtrise des instruments de la politique economique;
- une réallocation des ressources budgétaires en faveur des secteurs sociaux et des secteurs productifs touchant les plus nécessiteux;
- une stratégie de promotion d'une nouvelle administration du développement ouverte au monde extérieur;
- la promotion d'une politique nationale de partenariat de développement entre l'Etat, les groupements socio-professionnels et les collectivités locales;
- une stratégie de maîtrise des phénomènes démographiques;
- une stratégie d'amélioration du niveau de couverture des services sociaux;
- une stratégie d'amélioration de l'habitat rural et périurbain;
- une stratégie de gestion de l'environnement;
- une politique nationale d'emploi axée sur la création d'emplois à l'aide des travaux publics à haute intensité de main d'oeuvre et sur l'assistance aux micro-entreprises;
- une promotion soutenue de la femme en tant qu'acteur de développement.

De manière générale, dans tous les programmes économiques, la priorité sera accordée aux besoins fondamentaux des populations avec la mise en place d'infrastructures appropriées telles que les pistes de production, la fourniture d'eau potable, la satisfaction des besoins alimentaires de base et la création d'emplois productifs et rémunérateurs, pour éradiquer la pauvreté qui touche aujourd'hui 2.302.796 sénégalais, soit 32,7% de la population totale.

Il y a encore beaucoup d'efforts à faire dans ce sens, si on sait qu'au Sénégal le taux de scolarisation est de 35,76%, le taux de malnutris de 5%, celui de l'accès à l'eau potable de 58%, le taux de consultation primaire curative de 13,19% et que le taux de chômage est estimé à 10,3% avec un pic de 40% en milieu urbain.

L'impact de la pauvreté ne pèse pas uniquement sur les pauvres, mais sur toute l'économie nationale, car la pauvreté est également cause et effet de nombreuses dimensions de la dégradation de l'environnement.

En effet bon nombre des pauvres, surtout ruraux vivent dans des zones où l'environnement est extrêmement fragile. Faute de capitaux, ils n'ont même pas souvent les moyens d'investir dans des méthodes traditionnelles de conservation des sols et de l'eau. De plus, la pénurie de terres les contraint à raccourcir voire éliminer les jachères et à couper des forêts pour élargir leurs superficies cultivables.

Les pratiques culturales inappropriées, la recherche du bois combustible, du bois d'oeuvre ou d'autres produits forestiers constituent également d'importants facteurs de dégradation du couvert végétal. Mais le plus souvent pour ces populations pauvres, les alternatives sont très limitées.

La solution de ce problème n'est évidemment pas d'interdire aux pauvres l'usage des ressources écologiquement fragiles, mais plutôt de modifier les conditions de cette utilisation comme d'ailleurs le prévoit le PNLP du Sénégal.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problème de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

NB : Les pays développés où la lutte contre la pauvreté interne n'est pas un sujet majeur de préoccupation souhaiteront peut-être dire brièvement ici quelle est leur position en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté dans le monde.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 1992 Dernière année connue 199_
Chômage (%)
Population vivant dans un état de pauvreté absolue
Dépenses publiques pour le secteur social %
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 4 : MODIFICATION DES MODÈLES DE CONSOMMATION

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Objectifs/orientation générale de la politique nationale

Au Sénégal, l'approvisionnement irrationnel des populations urbaines en ressources naturelles essentielles telles que les aliments, les combustibles et l'eau, a des conséquences néfastes qui s'étendent à tout le pays. Aussi les préférences alimentaires entre les citadins et les ruraux différent, mais le volume de la consommation par habitant est pratiquement le même (bureau du Sahel, 1993).

Cette situation pourrait changer fortement si, par exemple, les populations urbaines commençaient à manger plus de viande que les populations rurales. Actuellement, ce n'est pas le cas et il est peu probable que cela se produise dans un proche avenir.

Par contre la consommation de combustibles par habitant est beaucoup plus forte en ville. Cependant les populations urbaines utilisent moins de bois de chauffe sans doute parce qu'il est moins commode ou qu'il n'est pas économique à transporter sur de longues distances. A la place elles consomment soit du charbon de bois produit dans le pays, soit des combustibles importés tels que le propane liquide ou le gazole utilisé pour produire l'électricité.

Depuis quelques années l'usage de l'électricité et du gaz par les ménages sénégalais augmente progressivement grâce à des politiques de subvention et de sensibilisation conduites par l'Etat et soutenues par certains partenaires au Développement. Cependant, le charbon demeure encore aujourd'hui la principale source d'énergie domestique dans les villes. En conséquence, une forte pression s'exerce sur les ressources forestières, et cette pression augmente avec l'urbanisation.

A propos de l'approvisionnement en eau potable (AEP), il se pose des problèmes aussi bien en ville que dans les campagnes à l'exception de la vallée du fleuve Sénégal . La plupart des zones urbaines sont alimentées par des formations acquifères fossiles. Mais les pompages peuvent rapidement dépasser la capacité de recharge et conduire à l'épuisement du gisement.

Par exemple à Dakar, le déficit en AEP est aujourd'hui de l'ordre de 15 à 30%. La banlieue dakaroise et de nombreuses zones urbaines continuent encore à tirer leur eau de puits peu profonds et fréquemment pollués soit par les infiltrations des latrines ou des fosses septiques, soit par des intrants chimiques utilisés dans l'agriculture et qui contaminent la nappe phréatique.

Par ailleurs, on note dans les grandes villes du pays un gaspillage d'eau qui, non seulement menace la durabilité de l'approvisionnement mais aussi conduit à la production d'un plus grand volume d'eaux usées à traiter.

Enfin pour la satisfaction des besoins alimentaires, il y a un déficit actuel de 50% environ pour les céréales qui constituent la base de l'alimentation de la quasi totalité des sénégalais. Cette situation est assez délicate dans la mesure où ce déficit continuera à se creuser davantage en raison de la baisse de la production face à une forte croissance démographique.

Cette situation générale d'insuffisance de l'offre par rapport à la demande concernant presque tous les produits de consommation, a amené le Gouvernement du Sénégal à adopter des mesures visant à modifier certaines habitudes de consommations qui ne seraient pas en adéquation avec les potentialités ou possibilités de production de notre pays dans l'immédiat ou de manière durable.

C'est tout le sens de la politique du consommer local menée depuis plus de 10 ans et qui a trouvé un regain d'intérêt après la dévaluation du Franc CFA. Les résultats sont très encourageants et devraient être nettement meilleurs dans quelques années si les efforts actuellement déployés par nos industries alimentaires pour être plus compétitives sont poursuivis et soutenus.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problème de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 1992 Dernière année connue 199_
PIB par habitant (en dollars É.-U. courants)
Croissance réelle du PIB (%)
Consommation annuelle d'énergie par habitant (en kg d'équivalent-pétrole par habitant)
Véhicules à moteur en circulation pour 1 000 habitants
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 5 : DYNAMIQUE DÉMOGRAPHIQUE ET DURABILITÉ

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Sénégal a une superficie de 196.722 km2. Sa population croît au rythme relativement élevé de 2,9%/an; elle a doublé en moins de 30 ans, passant d'environ 3,5 millions d'habitants en 1960 à 6.869.000 d'habitants en 1988. On prévoit qu'elle atteindra 10,1 millions d'ici l'an 2000 et 21,3 millions en l'an 2030.

La dynamique démographique au Sénégal est surtout caractérisée par un taux de fécondité très élevé; il est actuellement de 6,5. Sa structure est aussi très jeune, avec près de 50% de moins de 15 ans.

La combinaison de ces deux facteurs fait que le taux de croissance démographique du Sénégal restera encore élevé pendant les vingt prochaines années, avant de commencer à diminuer légèrement. La densité de la population est passée de 25 hbts/km2 en 1976 à 35 hbts/km2 en 1988. Aujourd'hui il est en moyenne de plus de 40 habitants/km2 avec une grande irrégularité en fonction des régions et surtout dans les zones rurales.

La seconde grande caractéristique démographique du Sénégal réside dans un très fort taux d'exode rural. En effet le Sénégal a le plus fort taux d'urbanisation de la région sahélienne avec plus de 40%.

Le gouvernement anime un programme de planification familliale. Une politique nationale de la population a été adoptée en 1988 et un programme prioritaire d'actions et d'investissements a été élaboré en 1993 avec l'appui de la Banque Mondiale. Il faut souligner que depuis 1994, la mise en oeuvre des programmes de population s'inscrit dans un contexte marqué par une évolution plus favorable de la croissance économique.

En termes de résultats on peut retenir entre autres, une amélioration des connaissances des problèmes de population et un début du recul de la fécondité dont l'indice synthétique est passé de 6,6 enfants en 1986 à 6,0 en 1992/1993.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1990 1993 Dernière année connue 199_
Population (en milliers) : estimations de milieu d'année
Taux d'accroissement annuel (1990-1993)
Superficie (en km2)
Densité de population (habitants/km2)
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 6 : PROTECTION ET PROMOTION DE LA SANTÉ

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : La politique du Sénégal en matière de santé vise l'amélioration de la couverture sanitaire, grâce à la généralisation des soins de santé primaires, notamment dans les zones rurales et périurbaines, en mettant l'accent sur la prévention. Dans ce cadre, la démarche suivie repose sur:

- amélioration de la qualité des services sociaux de base et l'accès à ces services grâce à la nouvelle planification décentralisée;
- la disponibilité des médicaments selon le schéma institué par l'initiative de Bamako;

Cependant, la mise en oeuvre de cette politique n'a pas encore produit les effets escomptés.

Les couvertures sanitaires par poste de santé (1 pour 11.083 hbts en 1993) et par sage femme (1 pour 5.190 femmes de 15 à 49 ans et enfants de 0 à 4 ans) se rapprochent des normes recommandées par L'OMS (1 pour 10.000 et 1 pour 5.000 respectivement).

En revanche pour ce qui concerne le sommet de la pyramide, la couverture a baissé durant la dernière décennie en passant de 404.818 hbts par hôpital en 1988 à 465.510 hbts en 1993. Durant cette même année, 152.185 personnes s'adressaient à un centre de santé contre 1 46.423 personnes en 1988, soit 3 fois moins la norme préconisée par l'OMS.

Le rayon d'action moyen qui renseigne sur l'accessibilité théorique d'un poste de santé est de 9,3 Km pour l'ensemble du pays, avec de grandes disparités régionales, passant de 1,5 km à Dakar à 15,5 km dans la région de Tambacounda.

Le nombre d'habitants par médecin est de 13 350. Il est encore assez loin de la norme de l'OMS même s'il a connu une baisse de plus de 20% entre 1988 et 1993.

Le taux de mortalité est actuellement de 18 pour 1000. Au Sénégal, la principale cause de mortalité est le paludisme avec 29,6% des cas, suivi des maladies diarrhéiques et des parasitoses intestinales. Mais depuis deux ans, le choléra tue davantage. Les taux de mortalité des enfants demeurent encore élevés: 68 pour 1000 pour la mortalité infantile, 131 pour 1000 pour la mortalité infanto-juvénile.

Enfin la santé maternelle se caractérise aussi par une forte mortalité: 510 décès pour 100 000 naissances vivantes.

Depuis 1991, la mise en oeuvre de la politique du médicament dans le cadre de l'initiative de Bamako est effective et aujourd'hui, les pouvoirs publics ont décidé de la généraliser à l'ensemble du pays.

Pour son financement, le secteur de la santé compte essentiellement sur l'Etat. Entre 1994 et 1996 par exemple, les investissements publics réalisés ont été en moyenne de 10,7 MDS Francs CFA par année. Par ailleurs, prés de 255 ONG contribuent, à côté du secteur privé et des populations, au financement des investissements dans le secteur.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Espérance de vie à la naissance

Sexe masculin

Sexe féminin

Mortalité infantile (pour 1 000 naissances vivantes)
Taux de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes)
Accès à une eau de boisson salubre (% de la population)
Accès à des services d'assainissement (% de la population)
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 7 : PROMOTION D'UN MODÈLE VIABLE D'ÉTABLISSEMENTS HUMAINS

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : A l'image des autres pays en développement, le Sénégal connaît effectivement un taux de croissance démographique élevé (2,9%). Ce phénomène ajouté à un exode rural massif et continu a favorisé une très forte poussée urbaine. Aujourd'hui, plus de 45% de la population totale du pays se concentrent dans les villes en particulier Dakar et ses environs qui abritent actuellement près de 2.000.000 d'habitants.

Cette urbanisation rapide et mal contrôlée a eu des effets négatifs sur l'environnement et l'aménagement adéquat du cadre de vie. Sur le plan spatial cela s'est traduit par l'importance des occupations irrégulières qui couvrent environ 25% des zones urbanisées du pays. Dans l'agglomération dakaroise, elles s'élèvent à près de 30% . Cette pression démographique crée aussi des problèmes de gestion des ordures ménagères, de pollution par les eaux usées domestiques et industrielles, d'assainissement et d'approvisionnement en eau qui exposent les populations à de grands risques sanitaires.

Pour faire face à cette urbanisation galopante non planifiée et satisfaire la demande toujours croissante en logements, l'Etat sénégalais a entrepris trois types d'actions:

- la production de logements sociaux par le biais de promoteurs immobiliers ou de coopératives d'habitat;
- l'aménagement et la viabilisation des zones d'extension urbaines en vue de produire des parcelles assainies;
- la restructuration et la régularisation des quartiers non lotis.

En milieu rural, la détérioration de la qualité du cadre de vie en général et des établissements humains en particulier est due à la fois à la pression démographique et au, processus de dégradation des ressources naturelles.

En effet, la déforestation, le surpâturage, la baisse de la biodiversité, l'abaissement des nappes phréatiques, la raréfaction des ressources halieutiques, la perte de fertilité des terres de culture, la réduction des cheptels, etc. ont entraîné d'importants bouleversements dans les types d'habitat, l'aménagement des terroirs, la pérennisation de certaines infrastructures et la modification des rapports sociaux.

Cette dégradation des établissements humains en milieu rural a amené le Gouvernement du Sénégal a entreprendre de grands projets destinés à améliorer les conditions de vie dans les campagnes (remise en eau des vallées fossiles, construction du Canal du Cayor, édification de la Ceinture verte) pour mieux tenir compte de l'évolution inéluctable des liens économiques et sociaux des villes avec leurs banlieues ou la campagne dans le cadre d'un Développement Durable.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1990 1995
Pourcentage de la population urbaine
Taux d'accroissement annuel de la population urbaine (%)
Population de la plus grande ville (en % de l'ensemble de la population)
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 8 : INTÉGRATION DU PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISIONS SUR L'ENVIRONNEMENT
(Voir les pages vii et viii au début du profile)

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune Information

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions (veuillez aussi vous référer à la fiche documentaire) : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

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ACTION 21 CHAPITRE 9 : PROTECTION DE L'ATMOSPHÈRE

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Le Protocole de Montréal et ses amendements

Conscient des graves conséquences de la dégradation de la couche d'ozone sur l'environnement, le Sénégal a ratifié la convention de Vienne le 19 Mars 1993 et le Protocole de Montréal le 6 Mai 1993. Ainsi notre pays s'est donc engagé à participer à l'oeuvre mondiale de protection de la couche d'ozone.

Le point focal chargé de la mise en oeuvre du plan d'action a commencé ses activités en 1994 avec la création du "Comité Ozone" par arrété du Ministre de l'Environnement et de la Protection de la Nature. Les activités suivantes ont déjà été réalisées:

- identification des besoins de consommation en CFC;
- séminaires de formation des Douaniers sur les CFC;
- atelier national sur la surveillance et le contrôle de la consommation des substances qui appauvrissent la couche d'ozone;
- élaboration par le MEPN et le Ministère du Commerce d'un projet de décret qui s'appuie sur l'article 8 du code des douanes;
- célébration de la journée mondiale de l'ozone le 16 Septembre;
- diffusion à la télévision nationale de documentaires du PNUE sur la couche d'ozone;
- conférence débat sur la dégradation de la couche d'ozone à la chambre de commerce de Dakar;
- atelier des coordonnateurs des points focaux ozones tenu à Dakar;
- atelier national de formation des formateurs sur les bonnes pratiques de froid avec acquisition de matériel pour la récupération et le recyclage des CFC. Cette atelier a été suivi de trois autres à l'intérieur du Sénégal;
- deux ateliers de formation des techniciens frigoristes;
- une campagne de sensibilisation à la radio et à la télévision,
D'autres activités sont prévues dans les prochains mois, il s'agit:
- de l'application du décret réglementant la consommation des substances qui appauvrissent la couche d'ozone en vue de répondre aux dispositions du plan d'action;
- d'un projet parapluie pour les cinq (5) industries de la mousse de polyuréthanne;
- d'un projet de récupération et de recyclage des CFC dans les industries de la pêche et les hôtels;
- exécution en cours d'un projet régional (Sénégal et Côte d'lvoire) sur l'efficacité énergétique des bâtiments pour la réduction des émissions de gaz à effet serre.

Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques

Le Sénégal par la ratification de la convention cadre sur les changements climatiques s'est engagé à contribuer à la réduction et à la stabilisation des émissions de gaz à effets de serre (GES) à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique du système climatique.

Au niveau national, pratiquement une seule activité majeure a été réalisée; il s'agit de l'inventaire des gaz à effet de serre. Ce travail a permis d'identifier les secteurs émetteurs ainsi que les types de gaz émis.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199-
Émissions de CO2 (en million de tonnes)
" " SOx
" " NOx
" " CH4
Consommation de substances qui appauvrissent la couche d'ozone (en tonnes)
Montants dépensés pour réduire la pollution de l'air (en millions d'équivalents-dollars)
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 10 : CONCEPTION INTÉGRÉE DE LA PLANIFICATION ET DE LA GESTION DES TERRES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Le Sénégal est essentiellement agraire de par la population active du secteur agricole (plus de 60%) et de la part de ce secteur au PIB. Cependant, les terres, en tant que système bioproductif, connaissent depuis quelques années une dégradation résultant d'une action combinée entre les facteurs naturels (sécheresse) et anthropiques (mauvaises pratiques culturales, déboisement, surpâturage, feux de brousse, etc.)

Le Sénégal est peu doté en ressources en terres de qualité. En considérant l'aptitude pédologique, le classement des sols en cinq catégories établi dans le cadre du schéma national d'aménagement du territoire révèle que près de la moitié des sols du pays (47%) sont médiocres ou inaptes à l'agriculture au sens large et 36% sont pauvres à moyens et connaissent des facteurs limitants qui n'autorisent que des rendements faibles.

La dégradation des terres au Sénégal s'est réalisée à travers plusieurs processus dont les plus remarqués sont: I'érosion (hydrique et éolienne), la salinisation, l'acidification et la désertification. Aussi plusieurs mesures sont prises par le Sénégal pour une meilleure planification et une gestion intégrée des terres:

MESURES D'ORDRE JURIDIQUE

Il existe plusieurs décrets et arrêtés parmi lesquels on peut citer:
- la loi 63-40 du 10 Juin 1963 portant code la pêche continentale;
- la loi 64-46 du 17 Juin 1964 relative au Domaine National;
- la loi 65-23 du 09 Février 1965 portant code forestier;
- la loi 72-25 du 19 Avril 1972 relative aux Communautés Rurales;
- le décret 72-1288 relatif aux conditions d'affectation et de désaffectation des terres du domaine national;
- la loi 76-66 du 22 Juillet 1976 portant code du domaine de l'Etat;
- le décret 80-268 du 10 Mars 1980 portant organisation des parcours du bétail et fixant les conditions de pâturage;
- la loi 81-13 du 13 Mars 1981 portant Code de l'eau;
- la loi 83-05 du 7 Janvier 1983 portant Code de l'Environnement;
- la loi 83-71 du 5 Juillet 1983 portant code de l'hygiène;
- la loi 86-04 du 24 Janvier 1986 portant code de la chasse et de la protection de la faune;
- la loi 87-27 du 18 Août 1987 portant code de la pêche maritime;
- la loi 88-86 du 26 Août 1988 portant code minier;
- la loi 88-05 du 20 Juin 1988 portant code de l'urbanisme;
- la loi 93-03 du 4 Février 1993 portant revision du code forestier;
- la loi 96-06 du 5 Février 1996 portant code des collectivités locales;
- la loi 96-07 du Février 1996 portant transfert de compétences aux régions, aux communes et aux communautés rurales;

MESURES D'ORDRE INSTITUTIONNEL

Le Sénégal a par ailleurs mis en place divers structures et organes de concertation, notamment:
- le Conseil national de l'urbanisme et de l'environnement;
- le Conseil supérieur de la chasse et de la protection de la faune;
- le Conseil supérieur des ressources naturelles et de l'environnement.

Le Sénégal a prévu dans le cadre du Programme d'lnvestissement du Secteur Agricole (PISA) d'importants projets estimés à une valeur de près de 18 millards de F CFA dont:

I'inventaire des sols dégradés et l'évaluation du potentiel;

le programme national de régénération des sols;

le programme test organo-phosphatique;

la création du laboratoire national d'analyse des sols, eaux et plantes.

DANS LE DOMAINE DES POLITIOUES SECTORIELLES

Dans le domaine de l'agriculture

Dans sa Déclaration de Politique de Développement Agricole (DPDA), le Sénégal a entre autres retenu:
- d'assurer la sécurisation foncière aux investisseurs dans le cadre d'un plan d'action foncier pour la gestion durable des ressources naturelles;
- d'améliorer les capacités des collectivités locales à assurer effectivement la gestion des ressources de leur terroir;
- de mettre en oeuvre le volet préservation de l'environnement du Plan Directeur de la Rive Gauche;
- d'adopter et de mettre en oeuvre le Plan Directeur de la zone Sylvo-pastorale.

Le Sénégal a prévu dans le cadre du Programme d'lnvestissement du Secteur Agricole (PISA) d'importants projets estimés à une valeur de près de 18 millards de F CFA dont:

l'inventaire des sols dégradés et l'évaluation du potentiel;

le programme national de régénération des sols;

le programme test organo-phosphatique;

la création du laboratoire national d'analyse des sols, eaux et plantes.

Dans le domaine des eaux et forêts

Devant l'aggravation de la dégradation des écosystèmes forestiers et le milieu naturel, un Plan Directeur de Développement Forestier (PDDF) a été élaboré. ll a permis de coordonner toutes les actions dans ce domaine avec comme stratégies proposées:
l'aménagement des espaces forestiers naturels;
les chantiers nationaux de reboisement;
les plantations villageoises et communautaires;
la défense et la restauration des sols;
la lutte contre les incendies et les autres causes de dégradation.

Par la suite, il y a eu le Plan d'Action Forestier du Sénégal (PAFS) qui est plus intégrateur car prenant en compte l'élevage, l'agriculture, l'énergie, etc. Il recommande également l'implication des populations et des ONGs aux efforts de protection des ressources naturelles.

Dans le domaine de l'hydraulique

Dans ce domaine le Sénégal a mis en oeuvre plusieurs programmes parmi lesquels on peut retenir entre autres:

- la récupération et la mise en valeur des terres cultivables des vallées, et leur aménagement. Ce programme prévoit la récupération et la mise en valeur de 36.000 ha de terres rizicultivables dans les régions de Fatick, Kaolack, Kolda et Ziguinchor, actuellement abandonnées à cause de la salinité;
- la remise en eau des vallées fossiles du Sénégal;
- le projet du Canal du Cayor pour l'approvisionnement en eau des régions de Dakar et Thiés et la recharge des aquifères du paléocène fortement menacées par endroits.

Problèmes intersectoriels

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2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

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ACTION 21 CHAPITRE 11 : LUTTE CONTRE LE DÉBOISEMENT

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune Information

Problèmes intersectoriels

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2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 Dernière année connue 199_
Superficie forestière (km2)
Zone forestière protégée
Production de bois rond (volume de bois rond sans écorce en mill. de m3)
Rythme de déboisement (en km2 par année)
Rythme de reboisement (en km2 par année)
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 12 : GESTION DES ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : LUTTE CONTRE LA DÉSERTIFICATION

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Convention internationale sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique

Dans le cadre de la mise en oeuvre de cette convention, plusieurs activités ont été menées au niveau national à partir d'une approche participative et décentralisée:

- la désignation de l'organe national de coordination (O N C) du processus d'élaboration et de mise en oeuvre du PAN/LCD
- la désignation du point focal national du RIOD (Réseau des ONG pour la mise en oeuvre de la Convention de lutte contre la Désertification);
- la célébration de la journée nationale de LCD;
- le lancement du processus d'élaboration d'un Programme National d'Action de lutte Contre la Désertification (PAN/LCD) devant être intégré au PNAE;
- l'organisation de fora de sensibilisation et d'information sur la Convention avec les différentes catégories d'acteurs;
- la tenue à Dakar en Juillet 1995 de la Conférence Régionale pour la mise en oeuvre de la CCD organisée par le CILSS;
- la réalisation et la diffusion de cassettes audio, de plaquettes et calendriers en langues nationales, en arabe et en français;
- la tenue de concertations sectorielles pour chaque catégorie d'acteurs ce qui a permis à ces acteurs d'élaborer des contributions spécifiques dans le cadre de la préparation du PAN/LCD;
- l'élaboration d'un document de référence faisant le point sur l'expérience sénégalaise en matière de lutte contre la Désertification;
- l 'élaboration d'un document de référence sur la problématique des accords de partenariat dans le cadre de l'élaboration et la mise en oeuvre du PAN/LCD.
- la préparation du premier forum national pour un test sur les accords de partenariat et la validation de l'avant projet du PAN/LCD;
- la poursuite du programme d'information et de sensibilisation des divers acteurs par un plan de communication multimédia;
- le recrutement de consultants nationaux pour préparer le forum national de validation du PAN/LCD.

Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre

L'analyse critique des différents programmes de lutte contre la Désertification menés dans notre pays ces 20 dernières années a permis de dégager des enseignements importants sur les stratégies à adopter pour l'élaboration d'un bon Plan d'Action National de Lutte Contre la Désertification (PAN/LCD et une plus grande efficacité dans sa mise en oeuvre. Au Sénégal, comme d'ailleurs dans presque tous les autres pays du Sahel, il est apparu que la gestion centralisée de la lutte contre la désertification est inopérante au regard des résultats auxquels ce type de démarche a abouti. Cela s'explique par la complexité du phénomène du point de vue de ses causes, de ses manifestations et de la diversité des acteurs impliqués.

L'approche centralisatrice a donc été abandonnée au profit d'une démarche participative et décentralisée susceptible d'assurer une meilleure implication des populations de base. Cette participation des différentes catégories d'acteurs est continuellement suscitée et entretenue grâce des programmes d'activités de sensibilisation, d'information et de concertation sur toutes les questions relatives à la désertification dans notre pays d'abord, dans la sous-région et au niveau international.

Cette approche a permis l'expression de desiderata et de recommandations basées sur les expériences et la perception que les populations à la base ont de la lutte contre la désertification. Ces éléments sont évidemment pris en compte dans les programmes en cours d'élaboration tant au niveau local que national.

Une fois que les différentes activités à mener seront toutes définies dans le cadre du PAN/LCD, une démarche contractuelle devrait être mise en oeuvre afin de créer des relations de partenariat et une responsabilisation de chaque acteur par rapport à des objectifs spécifiques bien définis.

Cette approche en cours au Sénégal semble assez pertinente, au vue des premiers résultats dans le cadre de l'élaboration du PNAE et du PAN/LCD qui montrent qu'elle permet effectivement de renforcer les capacités de négociation et d'action des acteurs et elle devrait aussi garantir une meilleure valorisation des investissements consentis par l'Etat, les populations et autres partenaires au développement.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199__
Touchés par la désertification en (km2)
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 13 : GESTION DES ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : MISE EN VALEUR DURABLE DES MONTAGNES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune Information

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

ACTION 21 CHAPITRE 14 : PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL DURABLE

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : L'importance stratégique de l'agriculture dans l'économie du Sénégal a incité le Gouvernement à mieux prendre en charge les atouts et les contraintes majeures de ce secteur. Cependant depuis deux décennies le secteur traverse des difficultés avec une baisse de sa contribution au PIB qui est passé de 18,8% sur la période 1960/1986 à 11 % entre 1987 et 1993.

Cette baisse trouve notamment son origine dans l'évolution défavorable de la pluviométrie au cours de ces vingt dernières années, mais aussi et surtout l'arrêt des subventions et sans doute quelques insuffisances des politiques agricoles jusque là mises en oeuvre.

A partir de 1981, l'Etat choisit de renforcer la priorité donnée aux secteurs directement productifs avec comme objectifs:
- la résorption du déficit alimentaire;
- le relèvement du niveau de vie du monde rural;
- la sécurisation de la production agricole;
- l'amélioration des organisations coopératives et le renforcement du crédit agricole.

La réalisation de ces objectifs se heurte à la difficulté d'anticiper et de gérer les fréquentes calamités naturelles (sécheresse, péril acridien et aviaire, prolifération des rats, inondations, etc.) et à la défaillance de l'intermédiation financière en milieu rural.

En conséquence, l'investissement en matèriel d'équipement agricole est resté rudimentaire. C'est dans ce contexte qu'une Nouvelle Politique Agricole (NPA) a été adoptée en 1984. Elle visait l'autosuffisance vivrière à 80%, le relèvement du niveau de vie des populations rurales et la réduction du champ d'intervention de l'Etat. Ses objectifs et stratégies sont définis dans le cadre d'une approche intégrale de développement par produit et par filière en vue d'assurer leur équilibre financier.

D'une manière générale, il faut reconnaître que la NPA n'a pas réalisé les objectifs attendus. En effet la baisse tendancielle des cours mondiaux, la suppression des subventions et le manque de compétitivité du secteur ont conduit à un recul des revenus des paysans en termes réels. En outre les difficultés d'accès au crédit expliquent le souséquipement et la faible utilisation d'intrants agricoles en qualité et quantités suffisantes au niveau du paysannat qui de plus en plus, connaît une période de soudure plus difficile.

Toutes ces raisons expliquent l'adoption par le Sénégal d'une Déclaration de Politique de Développement Agricole (DPDA) dont les objectifs majeurs s'articulent autour des éléments suivants:

- la croissance agricole soutenue;
- la sécurité alimentaire à travers une bonne gestion des ressources naturelles et une sécurisation foncière;
- l'amélioration des revenus;
- la promotion de l'investissement privé et l'efficacité des dépenses publiques.

Ainsi cette option politique actuelle devrait favoriser la relance de l'investissement productif et l'atténuation de la précarité de l'emploi en milieu rural.

Dans le sous-secteur de l'élevage, les systèmes de production sont encore pour la plupart extensifs, le cheptel dépend largement des disponibilités en ressources naturelles.

De multiples contraintes freinent encore le développement de l'élevage; par exemple:
- l'incidences des maladies épizootiques et parasitaires;
- la disponibilité alimentaire limitée et très variable en qualité et quantité dans le temps et dans l'espace;
- les possibilités d'abreuvement limitées par un maillage insuffisant des points d'eau, des pannes fréquentes et prolongées des forages et un accès parfois difficile à certains cours d'eau du fait des aménagement hydro-agricoles .

Au Sénégal l'avenir de l'élevage dépend en grande partie donc de la résolution de toutes ces contraintes mais aussi et surtout du maintien de parcours suffisants pour garantir la mobilité. Il faut reconnaître que cet avenir est menacé par les empiétements progressifs des terres agricoles sur les parcours. Cependant l'Etat espère que des solutions seront trouvées très rapidement avec le contexte de la régionalisation qui fait que les décisions dans ce domaine sont désormais prises par les représentants des populations à la base.

La pêche elle, grâce aux efforts soutenus du Gouvernement durant ces dernières années, est devenu le premier secteur d'exportation.

La production de la pêche industrielle a cependant connu une baisse sensible de 151.842 tonnes en 1993 à 114.478 en 1994. Mais une reprise a été constatée en 1995. A la même période, la pêche artisanale a connu une évolution positive en passant de 266.954 tonnes en 1993 à 270.334 en 1994.

Concernant la pêche continentale, il y a eu une régression des captures due essentiellement au déficit pluviométrique des deux dernières décennies et à la modification des régimes hydrologiques des principaux cours d'eau du pays.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 Dernière année connue 199_
Terres agricoles (en km2)
Terres agricoles en pourcentage de la superficie totale des terres
Terres agricoles par habitant
1989/90 1992/93 Dernière année

connue 199_

Consommation d'engrais par km2 de terre agricole à compter de 1990
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 15 : PRÉSERVATION DE LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Convention sur la diversité biologique

Depuis que le Sénégal a signé (Juin 1992) et ratifié (Juillet 1994) la Convention sur la Biodiversité, plusieurs activités ont été menées au niveau national dans le cadre de sa mise en oeuvre par et dans des structures variées:

- deux réunions intergouvernementales pour préparer la première conférence des parties (CDP);

- réunion de l'organe chargé de donner les avis scientifiques, techniques et technologiques pour préparer la deuxième CDP;
- constitution de deux groupes d'experts pour la mise en place d'une législation nationale sur la Biosécurité et l'étude de la Biodiversité marine et côtière;
- élaboration et publication d'un document de base intitulé " Monographie Nationale sur la Diversité Biologique au Sénégal ";
- exécution d'un projet pour l'élaboration d'une stratégie nationale et d'un Plan d'Action sur la diversité biologique;
- activités dans le domaine de l'inventaire de la diversité biologique en particulier sur la flore et la microflore
- Mise en place d'un cadre juridique et réglementaire qui permettra, avec le nouveau contexte de la régionalisation et la disponibilité du PNAE, de constituer une solide base de conservation des ressources naturelles biologiques;
- obtention de financements pour la mise en place d'un point focal national avec une banque de données sur la diversité biologique qui sera connectée au Secrétariat Exécutif de la Convention;
- processus de mise en place d'un parc transfrontalier (Niokolo- Badiar) par le Sénégal et la République de Guinée;
- exécution d'un important projet relatif à la réhabilitation du PNNK avec implication des populations dans le cadre d'une gestion concertée;
- politique de renouvellement et de recyclage du corps des gardes faune grâce à l'appui de l'armée nationale.

Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction.

Le Sénégal a adhéré à la CITES en Juin 1977. Cela lui a permis de renforcer d'avantage la réglementation en vigueur au niveau national pour l'exploitation de la faune et de la flore sauvages. Ainsi plusieurs actions ont été menées:

- décret N 80-445, portant interdiction d'importer des animaux vivant intégralement protégés au Sénégal (sauf dans un but d'intérêt général par décision m in istériel le motivée) ou de leurs dépouilles et trophées ou des objets confectionnés avec ces dépouilles ou trophées;
- arrêté interministériel N 0754/MC/SEF du ler Février 1982, portant fixation de la liste des oiseaux d'ornement commercialisables et les quotas maximums annuels de couples à exporter.
- mise en service d'un bureau de contrôle des Eaux, Forêts et Chasse à l'Aéroport de Dakar-Yoff et au Port Autonome de Dakar pour opérer tous les contrôles opportuns;
- réunion régionale à Dakar sur l'éléphant d'Afrique.

Conventions de Ramsar, Berne et Bonn

Le Sénégal a adhéré à la Convention de Ramsar en 1977. Il a signé et ratifié la Convention de Bonn en 1971 et 1983. Pour la Convention de Berne elle a été signée en 1971 et ratifiée par le Sénégal en 1987.

Au niveau national, l'application des dispositions de ces différentes conventions s'est surtout traduite par des interventions dans le cadre de la gestion des Parcs du Niokolo Koba, du Djoudj, du Delta du Saloum, de Guembeul, de la réserve naturelle de Popenguine, de la Langue de Barbarie, du Parc de Basse Casamance, des lles des Madeleines, de la réserve de Kalissaye et de la Réserve de Ndiaël.

Plusieurs activités complémentaires ont été menées, notamment:

pour la mise en place d'aires protégées dans les écosystèmes sahéliens;

la prise en compte de la dimension environnementale dans les programmes de l'OMVS;

des recensements internationaux périodiques des oiseaux d'eau.

Programme "MAB" L'Homme et la Biosphère

Depuis le lancement du Programme international en 1971, le Sénégal a participé à toutes les rencontres; ce qui sans doute lui a valu d'être élu à deux reprises membre du Conseil International de coordination de 1972 à 1976 et de 1988 à 1995. Notre pays a créé son Comité National MAB en Juin 1983 .Il a eu à mener un certain nombre d'activités:

- campagne de sensibilisation avec élaboration d'un dépliant sur le programme MAB;
- organisation en collaboration avec l'UNESCO de séminaires sur le programme MAB ayant abouti à l'identification, la formulation et la réalisation de projets; notamment au niveau des trois réserves de Samba Dia, de Niokolo koba et du Delta du Saloum.

Au niveau du PNNK, les activités suivantes ont été menées:
- étude d'impact de la construction d'une route bitumée devant traverser le parc;
- organisation d'une table ronde sur le PNNK;
- dénombrement périodique de la grande faune;
- publication d'un livre blanc sur le PNNK;
- élaboration du plan d'urgence;
- Conseil interministériel sur les Parcs Nationaux.

Au niveau des îles du Saloum, les activités menées concernent:
- inventaire de la flore;
- étude d'impact du feu de brousse sur la végétation en relation avec le comportement de la faune;
- étude sur le comportement des singes rouges;
- élaboration d'un plan quinquennal de gestion intégrée.

Au niveau de la forêt classée de Samba Dial les activités suivantes ont été menées:
- réunion du comité local de développement tenue à Fimela sur la dégradation de la réserve et l'identification des mesures de sauvegarde;
- étude de la rôneraie de Samba Dia;
- proposition de l'île de Yoff comme réserve de la Biosphère de l'UNESCO.

Par ailleurs le comité national a organisé à Dakar en 1996 une réunion des comités nationaux MAB d'Afrique ayant abouti à la création du réseau africain des réserves de la biosphère. Enfin le comité national MAB envisage la publication régulière d'un bulletin d'informations et le zonage de l'ensemble des réserves de la biosphère du Sénégal.

Au total l'évaluation de la mise en oeuvre par notre pays des recommandations et programmes des différentes conventions internationales est globalement positive au regard de toutes les activités qui ont été menées. Cependant il était sans doute possible de mieux faire s'il n'y avait pas certaines contraintes d'ordre institutionnel ou matériel surtout au niveau international, qui le plus souvent, ont entraîné des retards dans la réalisation d'activités prévues voire leur suppression.

Au niveau national, il y a eu quelques difficultés dans l'harmonisation et la coordination de certaines activités, notamment quand leur réalisation nécessitait outre l'implication des populations, l'intervention de plusieurs organisations étatiques ou non gouvernementales. A cet effet, une autocritique a été faite et désormais, les articulations nécessaires pourront toujours être trouvées dans le cadre de la CNDD pour une plus grande efficacité.

Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre

Le Sénégal a déployé de grands efforts pour établir un réseau d'aires protégées de 10.141 km2, assurer la protection officielle de plusieurs zones qui ont une biodiversité jugée d'intérêt national ou international. Cela a permis de réduire l'impact des actions anthropiques afin de préserver la biodiversité.

Au Sénégal, la Direction des Parcs Nationaux est la principale structure de gestion de la biodiversité. Elle effectue un important travail de gestion et de conservation seule ou en rapport avec des structures spécialisées comme l'UICN, L'ORSTOM, L'Université et la Coopération Internationale Française.

Il faut noter que la Direction des Eaux et Forêts gère également d'importantes ressources phytogénétiques et animales dans les forêts classées.

Par ailleurs, il existe un Comité National sur les Ressources Phytogénétiques qui gère une importante banque de données relative à leur inventaire et gestion.

Un groupe d'experts nationaux a déjà élaboré la Monographie Nationale et le document sera publié très prochainement. Le Sénégal a donc beaucoup d'atouts à exploiter au mieux, dans le cadre de la gestion et de la conservation de la biodiversité parmi lesquels on peut noter:
les parcs nationaux et réserves;
les forêts classées
les 700 km de côte avec des ressources halieutiques considérables;
les lacunes constatées dans la gestion antérieure n'ont pas empêché de préserver une partie essentielle de la diversité biologique.

Malheureusement, le contexte socio-économique et écologique est aujourd'hui particulièrement difficile avec comme principales contraintes:

la sécheresse qui affecte le pays depuis plus de deux décennies;
l'inadéquation entre le potentiel de ressources naturelles et le taux de croissance de la population;
la surexploitation prolongée des ressources forestières et marines.

Le Gouvernement et les différents acteurs concernés par la conservation de la biodiversité essaient de tenir compte de tous ces avantages et inconvénients dans leurs stratégies. Cependant pour être efficaces, les activités menées par ces structures ont

besoin d'un soutien financier et technique de la part de la communauté internationale.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1992 Dernière année connue 199_
Zone protégée en pourcentage de la superficie totale des terres
1990 Dernière année connue 199_
Nombre d'espèces menacées d'extinction
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 16 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES BIOTECHNIQUES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune Information

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

ACTION 21 CHAPITRE 17 : PROTECTION DES OCÉANS ET DE TOUTES LES MERS, Y COMPRIS LES MERS FERMÉES ET SEMI-FERMÉES, ET DES ZONES CÔTIÈRES ET PROTECTION, UTILISATION RATIONNELLE ET MISE EN VALEUR DE LEURS RESSOURCES BIOLOGIQUES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Convention des Nations Unies sur le droit de la mer

Convention relative à la cooperération en matière de protection et de mise en valeur du milieu des zones côtières et protocole relatif à la coopération pour la lute contre la pollution en cas de situation critique.

Le Sénégal a ratifié la Convention et son Protocole en 1995. Un plan d'action relatif à cette convention a été élaboré pour servir de cadre à une conception d'ensemble et de mise en valeur des zones côtières.

La priorité a été donnée à la détermination de la qualité actuelle du milieu marin et des zones côtières de la région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre ainsi que des facteurs qui influent présentement sur les écosystèmes et qui ont des incidences sur la santé et le bien-être des populations.

Les actions suivantes ont déjà été menées par les Etats de la sous-région dont le Sénégal:

- lutte contre l'érosion côtière;
- surveillance continue du milieu marin et des zones côtières;
- surveillance bactériologique des eaux de baignade et des fruits de mer;
- analyse des métaux lourds et des pesticides dans les organismes marins;
- analyse des boulettes de goudron sur les plages et observations océanographiques de base;
- élaboration de plans nationaux d'intervention d'urgence.

Toutes ces actions et les recherches complémentaires effectuées ont permis de mieux connaître l'environnement marin de la région de l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Une banque de données très fournie existe sur les problèmes d'érosion côtière, de pollution chimique, bactérienne et sur l'océanographie côtière.

Par ailleurs au Sénégal; deux (2) projets spécifiques d'évaluation et de protection du milieu marin ont été élaborés et exécutés:
- projet d'étude, d'aménagement et de réhabilitation des baies de Dakar;
- plan d'action pour la protection des eaux et la conservation du littoral sénégalais.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Prises d'espèces marines (en tonnes métriques)
Population des zones côtières
Population bénéficiant du traitement des eaux usées (en pourcentage)
Déversements de pétrole dans les eaux côtières (en tonnes métriques)
Rejets de phosphates dans les eaux côtières (en tonnes métriques)
Rejets de nitrates dans les eaux côtières (en tonnes métriques)
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 18 : PROTECTION DES RESSOURCES D'EAU DOUCE ET DE LEUR QUALITÉ : APPLICATION D'APPROCHES INTÉGRÉES DE LA MISE EN VALEUR, DE LA GESTION ET DE L'UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Le Sénégal, à l'image des autres pays sahéliens est confronté à des problèmes d'eau parfois assez graves dans certaines localités. Certes le pays est traversé par d'importants cours d'eau et recèle par ailleurs des nappes souterraines appréciables. Toutefois se pose le problème de la maîtrise de la ressource et de l'approvisionnement des différents consommateurs aussi bien en ville qu'en milieu rural.

Dans le cadre de l'hydraulique rural, la politique mise en oeuvre par l'Etat a permis de passer de 107 forages en 1981 à 770 en 1995, auxquels ii faut ajouter des milliers de forages puits équipés ou non de pompes manuelles. Ce patrimoine offre une capacité de production de 250.000 m3 par jour, qui se traduit par un taux de desserte de 25 litres/jour/hbt. Ce ratio est encore loin de l'objectif de 35 litres /jour/bht recommandé par I'OMS pour l'an 2000. Les efforts sont par conséquent à poursuivre surtout dans le domaine de l'hydraulique rurale, eu égard au croît démographique.

Dans le domaine de l'hydraulique agricole, les barrages de Manantali et de Diama, ont permis l'aménagement de près de 65.000 ha dans la vallée du fleuve Sénégal. Cependant il reste à tirer profit des quelques ouvrages de moyenne envergure réalisés en Casamance pour la récupération de terres salées de bas fonds ou de mangrove et mieux valoriser les terres douces des versants. D'autres aménagements sont donc nécessaires et un programme de lutte anti-sel intéressant prés de 40.000 ha de terres rizicultivables est déjà en cours dans le Sud du pays.

Dans les régions centres, le programme de revitalisation des vallées fossiles a débuté par la mise en eau de la basse vallée du ferlo.

A propos de l'hydraulique urbaine et de l'assainissement, de sérieuses lacunes persistent encore dans le sous-secteur. En effet le déficit en eau en 1994 est estimé à 100.000 m3/jour pour la ville de Dakar. Au niveau des autres centres urbains régionaux, seuls 33% de la population disposent d'un branchement sur les réseaux de distribution.

Pour ce qui est de l'assainissement, seules 5 villes (Dakar, Saint-Louis, Kaolack, Thiés et Louga) possèdent un système d'assainissement. En 1993 le taux de desserte est d'environ 30%.

Avec l'application des réformes institutionnelles apportées dans le sous-secteur (privatisation partielle de la SONEES), l'Etat espère que la fourniture d'eau potable en milieu urbain devrait s'améliorer, de même que le taux de desserte en assainissement. De 1994 à 1996, les investissements publics de ce secteur ont crû de façon considérable en passant de 2,1 à 21,5 milliards de F CFA.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Ressources d'eau douce (total des ressources internes/externes en million de m3)
Prélèvements annuels d'eau douce en pourcentage de l'eau disponible
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 19 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES SUBSTANCES CHIMIQUES TOXIQUES, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DES PRODUITS TOXIQUES ET DANGEREUX

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune Information

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

ACTION 21 CHAPITRE 20 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS DANGEREUX, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DE DÉCHETS DANGEREUX

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination

La convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination a été adoptée le 22 Mars 1989 par 116 Etats dont le Sénégal. La convention est entrée en vigueur depuis le 5 Mai 1992 et le Sénégal à cette occasion avait manifesté le désir d'accueillir le Centre prévu en Afrique francophone.

En terme d'activités menées au niveau national, notre pays a déjà réalisé avec l'appui du secrétariat de la Convention de Bâle et de l'Environnement-Canada, un premier inventaire des déchets dangereux. Un projet sur la gestion des déchets biomédicaux a été élaboré et soumis à la coopération canadienne dans le cadre de la préparation du plan national de gestion des déchets dangereux.

Observations additionnelles se rapportant au présent chapitre

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 19__
Production de déchets dangereux (t)
Importation de déchets dangereux (t)
Exportation de déchets dangereux (t)
Superficie contaminée par des déchets dangereux (km2)
Montants dépensés pour le traitement des déchets dangereux
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 21 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS SOLIDES ET QUESTIONS RELATIVES AUX EAUX USÉES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Le pays connaît des difficultés dans la collecte et l'élimination des déchets dans tous les grands centres urbains. A Dakar où le problème est encore plus crucial, la quantité de déchets collectée s'élevait à 780 tonnes/jour en 1986. Aujourd'hui, celle-ci dépasse 900 tonnes/jour et ceci ne correspond d'ailleurs qu'à un taux de collecte de 75%. Face à cette situation, le Gouvernement et la Communauté Urbaine travaillent actuellement pour mettre en oeuvre des méthodes d'élimination et de valorisation (méthanisation, incinération, décharge contrôlée, compostage).

A ce propos, une unité de méthanisation sera prochainement installée à Dakar. Aussi beaucoup d'efforts sont faits par l'Etat, certaines ONGs ou des partenaires au développement pour amener les populations collectivement et individuellement à s'impliquer d'avantage pour une meilleure articulation entre la précollecte et la collecte qui semble aujourd'hui être l'un des points faibles du système.

Au niveau des eaux usées, il n'y a qu'une usine fonctionnelle de traitement. Elle utilise la méthode classique. Par défaut de raccordement ou pour des raisons de limites de sa capacité de fonctionnement, cette unité industrielle ne traite que les 50% des eaux usées produites à Dakar. Tout le reste est évacué en mer sous forme brute ou alors déversé directement à même le sol comme c'est souvent le cas dans les banlieues de Dakar qui ne sont pas le plus souvent raccordés au réseau d'assainissement.

Par ailleurs, la quasi totalité des entreprises sénégalaises se limitent à un traitement sommaire de leurs eaux usées pour les rejeter en mer ou parfois même les rejettent directement sous forme brute. C'est pour cette raison que les côtes de Dakar sont très polluées par endroit (exemple la Baie de Hann). Des efforts sont entrepris par le Gouvernement en rapport avec les collectivités locales et les partenaires au développement pour trouver les solutions idoines. On peut signaler dan ce sens l'existence de stations expérimentales de traitement des eaux usées par la méthode du lagunage. Les premiers résultats sont très intéressants et cette méthode a le double avantage d'être peu coûteuse et très écologique, donc bien adaptée aux caractéristiques des pays en développement comme le Sénégal.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Production de déchets industriels et urbains (t)
Déchets évacués (kg/habitant)
Montants dépensés pour l'enlèvement et le traitement des déchets
Taux de recyclage des déchets
Évacuation des déchets urbains (kg/habitant)
Taux de réduction de la production de déchets par unité de PIB (t/an)
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 22 : GESTION SÛRE ET ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS RADIOACTIFS

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune Information

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune Information

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune Information

3. Principaux groupes : Aucune Information

4. Aspects financiers : Aucune Information

5. Coopération régionale/internationale : Aucune Information

ACTION 21 CHAPITRES 23-32 : PRINCIPAUX GROUPES

Les divers chapitres d'Action 21 rendent compte également du rôle des principaux groupes. On donne ci-après, un résumé des principaux objectifs énoncés dans Action 21. Veuillez cocher les cases appropriées et décrire brièvement toutes mesures ou tous obstacles importants que vous avez pu prendre ou rencontrer.

ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LA PARTICIPATION DES PRINCIPAUX GROUPES À LA CONDUITE DES AFFAIRES AUX NIVEAUX NATIONAL ET LOCAL
Ch. 24 : ACTION MONDIALE EN FAVEUR DE LA PARTICIPATION DES FEMMES À UN DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉQUITABLE

La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes

24.a accroître le nombre de femmes occupant des postes de décision.

Aucune Informmation

24.b évaluer, examiner, réviser et appliquer les programmes et matériels pédagogiques en vue de promouvoir la diffusion de connaissances différenciées selon le sexe.

Programmes et matériels pédagogiques

Aucune Information

24.c formuler et appliquer des politiques et des directives, stratégies et plans en vue de promouvoir l'égalité dans tous les secteurs de la société, y compris l'élaboration, d'ici l'an 2000, d'une stratégie visant à éliminer les obstacles qui s'opposent à la participation complète des femmes à la réalisation d'un développement durable. Politiques/stratégies

Aucune Information

24.d mettre en place, pour 1995, des mécanismes permettant d'évaluer la mise en oeuvre des politiques et programmes en matière de développement et d'environnement ainsi que leurs effets sur les femmes

Aucune Information

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Aucune Information

Ch. 25 : RÔLE DES ENFANTS ET DES JEUNES DANS LA PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE.

25.a établir un cadre visant à promouvoir le dialogue entre les jeunes et les autorités à tous les niveaux et créer des mécanismes leur permettant d'accéder à l'information et d'exprimer leur point de vue sur la mise en oeuvre d'Action 21.

Aucune Information

25.b réduire le niveau de chômage des jeunes

Aucune Information

25.c veiller, d'ici l'an 2000, à ce que plus de la moitié des jeunes -- garçons et filles -- bénéficient d'un enseignement secondaire ou d'une formation professionnelle appropriés.

Aucune Information

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Aucune Information

Ch. 26 : RECONNAISSANCE ET RENFORCEMENT DU RÔLE DES POPULATIONS AUTOCHTONES ET DE LEURS COMMUNAUTÉS.

26.a établir un processus susceptible de donner aux populations autochtones des moyens d'action -- à l'aide de politiques et instruments juridiques appropriés :

Aucune Information

26.b arrangements pour renforcer la participation active des populations autochtones à l'élaboration des politiques nationales

Aucune Information

26.c faire participer les populations autochtones, aux échelons national et local, aux stratégies de gestion des ressources

Aucune Information

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Aucune Information

Ch. 27 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES : PARTENAIRES POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE.

27.a mettre au point des mécanismes permettant aux ONG de jouer effectivement leur rôle de partenaires responsables.

Aucune Information

27.b passer en revue les procédures et mécanismes officiels relatifs à la participation des ONG à la prise des décisions et à leur application.

Aucune Information

27.c encourager et autoriser les ONG à participer à la conception, à la mise en place et à l'évaluation des mécanismes officiels chargés d'assurer le suivi de l'application d'Action 21.

Aucune Information

27.d instaurer au niveau national, pour 1995, un dialogue mutuellement produit entre les ONG et les gouvernements.

Aucune Information

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Aucune Information

Ch. 28 : INITIATIVES DES COLLECTIVITÉS LOCALES À L'APPUI D'ACTION 21.

28.a encourager les collectivités locales à assurer l'exécution et le suivi de programmes visant à assurer la représentation des femmes et des jeunes dans les instances locales de prises des décisions.

Aucune Information

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Aucune Information

Ch. 29 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES TRAVAILLEURS ET DE LEURS SYNDICATS.

29.a pleine participation des travailleurs à l'accomplissement et à l'évolution d'Action 21.

Aucune Information

29.b (d'ici l'an 2000), a) promouvoir la ratification des Conventions de l'OIT; b) mettre en place des mécanismes bipartites et tripartites pour traiter des questions de sécurité, de santé et de développement durable; c) accroître le nombre de conventions collectives sur l'environnement; d) réduire l'incidence des accidents et des blessures au travail; e) développer l'instruction et la formation des travailleurs.

Aucune Information

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Aucune Information

Ch 30 : RENFORCEMENT DU RÔLE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE.

30.a augmenter le rendement d'utilisation des ressources, notamment en accroissant le réemploi et le recyclage des résidus et à réduire la quantité de déchets rejetés pour une production donnée.

Aucune Information

30.b encourager l'application du concept de gestion rationnelle des entreprises en ce qui concerne l'exploitation et l'utilisation des ressources naturelles par les entrepreneurs.

Aucune Information

30.c accroître le nombre des entreprises qui appuient et appliquent des politiques de développement durable.

Aucune Information

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Aucune Information

Ch. 31 : COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE.

31.a favoriser l'échange de connaissances et de points de vue entre la communauté scientifique et technique et le grand public.

Aucune Information

31.b accroître, améliorer et favoriser l'acceptation, au niveau international, des codes de pratique et des lignes directrices relatifs à la science et à la technique et au rôle qu'elles jouent pour concilier environnement et développement.

Aucune Information

Brèves observations sur ce chapitre qui n'ont pas déjà été faites au chapitre 35 (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Aucune Information

Ch. 32: RENFORCEMENT DU RÔLE DES AGRICULTEURS.

32.a promouvoir et encourager des pratiques et techniques agricoles écologiquement viables.

Aucune Information

32.b élaborer un cadre d'action qui, au moyen d'incitations et d'avantages, encourage les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles efficientes et écologiquement viables.

Aucune Information

32.c accroître la participation des organisations d'agriculteurs à la conception et à l'exécution de politiques de développement durable.

Aucune Information

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Aucune Information

ACTION 21 CHAPITRE 33 : RESSOURCES ET MÉCANISMES FINANCIERS

Il est rendu compte aussi des ressources et mécanismes financiers dans chaque chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On présente sommairement ici, dans une perspective plus large, les politiques financières nationales (y compris APD) intérieures et extérieures.

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune Information

CHANGEMENTS APPORTÉS AU BUDGET DE L'ÉTAT DANS LA PERSPECTIVE D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE : Aucune Information

NOUVEAUX INSTRUMENTS ÉCONOMIQUES : Aucune Information

SUPPRESSION DE SUBVENTIONS PRÉJUDICIABLES À L'ENVIRONNEMENT : Aucune Information

Questions de politiques d'APD

Aucune Information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1992 1993 1994 1995 1996
Financements d'APD fournis ou reçus (total en millions de dollars É.-U.)
Moyenne pour

92-93

Moyenne pour

94-96

Flux nets de capitaux externes en provenance de toutes les sources en % du PIB
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 34 : TRANSFERT DE TECHNIQUES ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLES, COOPÉRATION ET CRÉATION DE CAPACITÉS

Cette question est également traitée dans chaque chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On présente sommairement ici dans une perspective plus large, les politiques suivies et les actions engagées par les pays qui ont trait au chapitre 34.

PRIORITÉ NATIONALES :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LES LIENS ENTRE RÉSEAUX/SYSTÈMES NATIONAUX, RÉGIONAUX ET INTERNATIONAUX D'INFORMATION :

Aucune Information

MOYENS D'ACTION : Aucune Information

Décrivez toute action engagée au niveau national ou local concernant les efforts déployés pour promouvoir des modes de production non polluants et/ou les concepts d'éco-efficacité. Cela pourra comprendre formation, arrangements financiers préférentiels, diffusion d'information et modification des appareils juridiques ou réglementaires.

Aucune Information

Donnez des informations sur l'adoption de systèmes de gestion de l'environnement. Réaction nationale aux normes applicables aux systèmes de gestion de l'environnement comme la série ISO 14000 et autres. Veuillez noter les efforts fournis au niveau national pour en promouvoir l'adoption et la mise en place d'une infrastructure d'attestation pour faciliter l'accès des industries locales à ces normes.

Aucune Information

Énumérez et décrivez les programmes ou travaux en cours pour transférer des techniques écologiquement rationnelles aux petites et moyennes entreprises. Veuillez noter les efforts qui sont faits pour faciliter l'accès aux ressources financières et autres stratégies de transfert.

Aucune Information

ACTION 21 CHAPITRE 35 : LA SCIENCE AU SERVICE D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE SAVOIR SCIENTIFIQUE NATIONAL, LES BESOINS DE LA RECHERCHE ET LES PRIORITÉS : Aucune Information

MESURES PRISES POUR PROMOUVOIR LE SAVOIR SCIENTIFIQUE, AMÉLIORER L'APPAREIL SCIENTIFIQUE À LONG TERME ET RENFORCER LE POTENTIEL ET LA CAPACITÉ DANS CE DOMAINE :

Aucune Information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
Année
Nombre de chercheurs, d'ingénieurs et de techniciens engagés dans la recherche et le développement expérimental # 19__
Total des montants dépensés pour la recherche et le développement expérimental

(équiv. dollars É.-U.)

$ 19__
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 36 : PROMOTION DE L'ÉDUCATION, DE LA SENSIBILISATION DU PUBLIC ET DE L'INFORMATION

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Malgré les efforts et les innovations apportés dans le secteur, la situation ne s'est guère améliorée. La réalisation des objectifs en matière de politique éducative se heurte, entre autres difficultés, à la pression démographique. En effet, le nombre d'enfants en âge de scolarisation (7 à 12 ans) a connu une augmentation de 4,2% en moyenne annuelle entre 1976 et 1 988. Malgré les activités du PDRH 2, le taux de scolarisation en 1995 n'est que de 57%. Heureusement qu'il y a quelques signes d'espoir car la régression observée depuis 1988 (57,8%) commence à se résorber à partir de 1995 (56,9% en 1989 - 56,7% en 1990 - 56,4% en 1991 - 55,5% en 1992 - 53,8% en 1993 - 54% en 1994 - et 57% en 1995).

A propos de l'analphabétisme, le recensement de 1988 montre qu'au Sénégal environ 82% des femmes de plus de 15 ans et 62,6% des hommes sont analphabétes. Le Plan National d'Action de lutte contre l'analphabétisme prévoit de réduire de 50% le taux d'ici l'an 2000 en mettant l'accent sur l'alphabétisation des femmes en milieu rural. A ce propos d'ailleurs, il y a déjà deux projets d'alphabétisation des femmes qui sont mis en place pour la période 1995 - 2000.

Les efforts vont évidemment continuer car le Gouvernement du Sénégal est conscient de l'importance stratégique de ce secteur dans le processus de développement d'un pays. La preuve d'ailleurs c'est que les investissements réalisés par l'Etat dans le secteur ont plus que doublé entre 1995 et 1996, passant de 9,6 à 21,5 milliards de Fcfa.

a) Réorientation de l'éducation vers la réalisation d'un développement durable: Voir ci-dessus

b) Sensibilisation accrue du public: Voir ci-dessus

c) Promotion de la formation: Voir ci-dessus

RÔLE DES PRINCIPAUX GROUPES : Aucune Information

FINANCEMENT ET ÉVALUATION DU COÛT DU TRAVAIL : Aucune Information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Taux d'alphabétisation des hommes
Taux d'alphabétisation des femmes
Pourcentage d'enfants qui achèvent le cycle primaire (1986-97)
Nombre moyen d'années de scolarité
% du PNB dépensé pour l'éducation
Nombre de filles pour 100 garçons dans le secondaire
Nombre de femmes pour 100 hommes dans la population active
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 37 : MÉCANISMES NATIONAUX ET COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT

Le renforcement des capacités nationales est traité également dans les chapitres consacrés aux secteurs.

bailleurs de fonds : Vous pourriez peut-être dire ici comment Action 21 a influé sur votre politique d'APD dans ce domaine.

Pays en développement : Vous pourriez peut-être décrire ici tous nouveaux mécanismes nationaux de renforcement des capacités dont vous auriez pu vous doter -- et tous changements intervenus dans le domaine de la coopération technique.

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE RENFORCEMENT ENDOGÈNE DES CAPACITÉS NATIONALES :

Aucune Information

ACTION 21 CHAPITRE 38 : ARRANGEMENTS INSTITUTIONNELS INTERNATIONAUX

Ch. 38 : Bref résumé de toute action particulière du système des Nations Unies concernant ce pays ou État :

Aucune Information

ACTION 21 CHAPITRE 39 : INSTRUMENTS ET MÉCANISMES JURIDIQUES INTERNATIONAUX

Ch. 39: La question des instruments juridiques internationaux est traitée dans les chapitres sectoriels pertinents. Ceci est une liste des principaux accords/conventions (dont il n'a pas encore été rendu compte) auxquels on a adhéré et qui se rapportent à Action 21 : Aucune Information

ACTION 21 CHAPITRE 40 : L'INFORMATION POUR LA PRISE DES DÉCISIONS

Ce chapitre est traité également dans le cadre des chapitres sectoriels et d'autres du présent profil. Le tableau récapitulatif ci-dessous donne un aperçu de l'appréciation que font les autorités nationales de l'information dont ils disposent sur la prise des décisions.

Appréciation des données et de l'information disponibles aux fins de prise des décisions

Chapitres d'Action 21 Très bonnes Bonnes Quelques bonnes données mais beaucoup de lacunes Médiocres Observations
2. Coopération et commerce internationaux
3. Lutte contre la pauvreté
4. Modifications des modes de communication
5. Dynamique démographique et durabilité
6. Santé
7. Établissements humains
8. Intégration de la problématique environnementale-développement dans la prise des décisions
9. Protection de l'atmosphère
10. Planification et gestion intégrées des ressources en terres
11. Lutte contre le déboisement
12. Lutte contre la désertification et la sécheresse
13. Mise en valeur durable des montagnes
14. Promotion d'un développement agricole et rural durable
15. Préservation de la diversité biologique
16. Biotechniques
17. Océans, mers, zones côtières et leurs ressources biologiques
18. Ressources en eau
19. Substances chimiques toxiques
20. Déchets dangereux
21. Déchets solides
22. Déchets radioactifs
24. Femmes et développement durable
25. Enfants et jeunes
26. Populations autochtones
27. Organisations non gouvernementales
28. Autorités locales
29. Les travailleurs et leurs syndicats
30. Commerce et industrie
31. Communauté scientifique et technique
32. Les agriculteurs
33. Ressources et mécanismes financiers
34. Technologie, coopération et renforcement des capacités
35. La science au service d'un développement durable
36. Éducation, sensibilisation du public et formation
37. Coopération internationale pour le renforcement des capacités
38. Arrangements institutionnels internationaux
39. Instruments juridiques internationaux
40. L'information pour la prise de décisions

Observations additionnelles

L'examen des actions et stratégies ci-dessus évoquées montre que les pouvoirs publics sont déterminés à améliorer la situation économique et sociale du pays, tout en maintenant le potentiel de production par des politiques adéquates de conservation et de gestion rationnelle des milieux et des ressources naturelles. Il s'agit donc de mettre le Sénégal sur la voie du développement durable.

Pour y arriver des défis majeurs sont à relever. A ce propos, les tendances qui paraissent les plus lourdes sont:

la trop forte croissance démographique;

la non satisfaction des besoins alimentaires et énergétiques;

le processus avancé de dégradation des milieux naturels et des ressources naturelles;

la non satisfaction des besoins en eau;

le fort taux de chômage de la jeunesse;

l'importance de la dette publique.

L'importance de ces défis et les autres enjeux de taille tels que l'éducation, la santé, l'agriculture, le logement, l'assainissement, requièrent des solutions novatrices, en rupture avec les voies habituellement empruntées.

Aussi la prise de conscience de la nécessité de repenser le développement se fait à grands pas dans toutes les couches de la population sénégalaise, notamment pour relever les différents défis qui nous interpellent. Le Sénégal est donc résolument optimiste malgré les nombreuses difficultés décrites plus haut. Pour le Gouvernement, il s'agit de ramener le débat à la dimension du possible pour inverser très rapidement les tendances négatives et d'autres part de maximiser les opportunités qui s'offrent à notre pays.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1993 Dernière année connue 199_
Nombre de téléphones utilisés par centaines d'habitants
Autres données

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1 November 1997