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National Implementation of Agenda 21![]()
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Information soumise par le Gouvernement du Niger auprès
de la
Département de la coordination des politiques et du
développement durable
|
Le profil du Niger a été soumis par : le Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement
Nom du Ministère/Bureau : Direction de l'Environnement, Direction de la Faune, de la Pêche et de la Pisciculture
Date : 17 Juin 1997
Soumis par (nom du fonctionnaire) : Azara MALAM SULLY
Titre : Chargé du Suivi des dossiers de la CNUED
Adresse postale : BP. 578 NIAMEY
Téléphone : (227) 73 33 29
Fax : (227) 73 55 91/73 27 84
Adresse électronique:
Note du Secrétariat: Nous avons essayé d'attribuer
un nombre exact de pages pour chaque profil. Cependant, le
Secrétariat
s'est permis de réduire le nombre de pages pour ces profils
dont les gouvernement n'ont pas rempli les tableaux des chapitres
4
et 17, et en même temps pour ne pas gaspiller du papier. Par
conséquent, on peut trouver certaines inconsistances parmi
les
profils des différents pays.
Tous les statistiques apparaîssent telles que fournies par
chaque gouvernement.
|
AIEA | Agence internationale de l'énergie atomique |
APELL | Sensibilisation et préparation aux accidents
industriels au niveau local |
CEA | Commission économique pour l'Afrique |
CEAO | Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest |
CEE | Commission économique pour l'Europe |
CEPALC | Commission éconimique pour l'Amérique latine et les Caraïbes |
CESAP | Commission économique pour l'Asie et le Pacifique |
CFC | Chlorofluorocarbone |
CFPI | Commission de la fonction publique internationale |
CGIAR | Groupe consultatif de la recherche agricole internationale |
CIEM | Conseil international pour l'exploration de la mer |
CILE | Centre international de liaison pour l'environnement |
CILSS | Comité permanent inter-États de lutte contre la
sécheresse dans le Sahel |
CIRC | Centre international de recherche sur le cancer |
CIUS | Conseil international des unions scientifique |
CMA | Conseil mondial d l'alimentation |
CNUCED | Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement |
COI | Commission océanographique internationale |
FAO | Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture |
FIDA | Fonds international de développement agricole |
FMI | Fonds monétaire international |
FNUAP | Fonds des Nations Unies pour la population |
WTO | Organisation mundial du commerce |
GEMS | Système mondial de surveillance continue de l'environnement |
GEMS/EAU | Programme mondial de surveillance de la qualitéde l'eau |
GESAMP | Groupe mixte de'experts chargé d'étudier les aspects scientifiques de la pollution des mers |
GIPME | Étude mondiale de la pollution dans le milieu marin (UNESCO) |
GRID | Base de données sur les ressouces mondiales (GEMS) |
INFOTERRA | Système international d'information sur l'environnement |
IPCC | Groupe intergovernemental de l'évolution du climat (OMM/PNUE) |
MARPOL | Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires |
OCDE | Organisation de coopération et développement conomiques |
OIT | Organisation internationale du Travail |
OMI | Organisation maritime internationale |
OMM | Organisation météreologique mondiale |
OMS | Organisation mondiale de la santé |
ONUDI | Organisation des Nation Unies pour le d'éveloppement industriel |
PCM | Programme climatologique mondial (CIUS/OMM/UNESCO) |
PIGB | Programme international concernant la géosphère et la biosphère |
PNUD | Programme des Nations Unies pour le développement |
PNUE | Programme des Nations Unies pour l'environnement |
RISCPT | Registre international des substances chimiques potentiellement toxiques |
SGP | Système généralisé de préférences |
SIG | Système d'information géographique |
SMO | Système mundial d'observation (OMM/VMM) |
UICN | Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources |
UNDRO | Bureau du Coodonnateur des Nations Unies pour les secours en cas de catastrophe |
UNESCO | Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture |
UNICEF | Fonds des Nations Unies pour l'enfance |
UNIDO | Organisation des Nations Unies pour le développement industriel |
UNU | Université des Nations Unies |
VAG | Veille de l'atmosphère globale (OMM) |
VIH | Virus de l'immunodéficience humaine |
VMM | Veille météorologique mondiale (OMM) |
ZEE | Zone économique exclusive |
1. Nom du/des principal(aux) mécanisme(s)/conseil(s) de coordination nationale du développement durable. Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable (CNEDD)
Personne à contacter (Nom, titre, bureau) : OUMAROU HAROUNA, Secrétariat Exécutif du CNEDD
Téléphone : (227)72 26 99/72 25 59 Fax : (227) 73 58 59/72 31 89 Adresse électronique : Adresse postale : BP. 10193
2. Liste des membres/composition/présidence : Président/Dir. CAB/PM, 1er VP SG/MHE, 2è VP/Société Civile Membres : SG des autres Ministères
2a. Liste des ministères et organismes intervenus :
Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement Ministère des Relations Extérieurs Ministère du Développement Social, de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant Ministère de l'Equipement et des Infrastructures Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage Ministère des Mines et de l'Energie Ministère de la Santé Publique Ministère de l'Education Nationale Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de la Technologie Ministère des Finances et du Plan Ministère de la Fonction Publique et du Travail Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Solidarité Nationale
2b. Noms des organismes para-étatiques et des institutions intervenus ainsi que ceux des universitaires et des représentants du secteur privé qui ont participé à ce travail : Université Abdou Moumouni de Niamey
2c. Noms des organisations non gouvernementales intervenues : ONGs GAP
3. Rôle assigné au mécanisme/conseil susmentionné : Coordonner l'élaboration, la mise en oeuvre et le suivi-évaluation du Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable (PNEDD).
4. Joindre, si possible, un schéma (organigramme) indiquant la structure de la coordination nationale ainsi que les articulations entre ministères :
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ACTION 21 CHAPITRE 2 : COOPÉRATION
INTERNATIONALE VISANT À ACCÉLÉRER UN
DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
ET
POLITIQUES NATIONALES CONNEXES (avec accent spécial sur le
COMMERCE)
La politique nigérienne de coopération devra
être caractérisée par une cohérence
institutionnelle qui la rende
capable de mobiliser toutes les ressources disponibles dans le
cadre de la coopération internationale.
Cette politique s'appuie non seulement sur les axes
traditionnels de coopération dans une perspective plus
optimisante, mais aussi élargir ses bases
géographiques, sectorielles et intersectorielles dans la
perspective de
nouveaux horizons susceptibles d'ouvrir au Niger des espaces
restés jusque-là à l'écart de ses
actions.
La politique nigérienne de coopération s'oriente
vers la recherche de ressources additionnelles pour le financement
de sa politique de développement durable.
A cet effet, le Niger a signé et ratifié
beaucoup de Conventions et Traités relatifs à
l'Environnement ; Conventions
dans le cadre desquelles le Niger a bénéficié
de beaucoup d'assistance.
Toutefois, le Niger est conscient qu'il lui reste beaucoup
à faire dans ce domaine.
PRIORITÉ NATIONALE : Définition des
principes directeurs qui devront guider la politique
nigérienne de
coopération internationale.
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise des décisions : Aucune information.
2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Le Niger est partie à plusieurs accords de coopération régionale et internationale. Ce sont entre autres : l'Organisation Mondiale du Commerce, la Convention de Lomé, la Communauté Economique Africaine, la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. |
ACTION 21 CHAPITRE 3 : LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ
PRIORITÉ NATIONALE : | |
ÉTAT DE LA SITUATION : Orientation générale de la stratégie nationale
Le programme cadre de lutte contre la pauvreté vise à court et moyen terme la réduction de la pauvreté et à long terme son éradication par un effort d'investissement et de politiques macro-économiques et sectorielles de croissance fermement ancrées dans la sphère économique des pauvres d'une part, et par le développement prioritaire des secteurs sociaux d'autre part. Pour ce faire, il sera pris des dispositions institutionnelles et financières visant i) à améliorer l'efficacité des politiques sectorielles, ii) la décentralisation des actions et la coordination des activités de terrain iii) l'adaptation des outils de financement aux besoins des populations pauvres. Aussi, le programme cadre se fonde sur l'interaction entre la pauvreté et l'environnement, le renforcement des capacités de participation communautaire, la décentralisation et la recherche de synergie entre les actions géographiquement localisées.
Indiquez les activités qui ont pour objet les pauvres et leurs incidences sur l'environnement
Les activités qui ont pour objet les pauvres sont contenues dans deux sous-programmes : i) Amélioration de la sphère économique des pauvres, ii) Développement des secteurs sociaux. Ces activités se rapportent à : l'amélioration des emplois et des revenus dans le milieu rural, la gestion durable du capital productif, la création des emplois nouveaux pour les travailleurs sans qualification, la création d'emplois pour les jeunes diplomés sans emplois, l'appui au secteur informel, l'amélioration de l'état sanitaire, l'accès à l'eau potable, l'hygiène, l'assainissement, la maîtrise de la croissance démographique, le développement de l'éducation de base, l'amélioration de l'habitat et des établissements humains.
Toutes les activités identifiées ont d'une manière ou d'une autre des incidences sur l'environnement. En effet, la prise en compte des problèmes environnementaux dans toutes les actions de développement est aujourd'hui plus que jamais au crédeau national. Et c'est à juste titre (comme on peut le constater) que le PCNLCP devient une composante intégrale du futur PNEDD.
|
1. Structure de la prise de décisions : Ce sera le comité interministériel. Ce Comité sera sous la tutelle du Cabinet du Premier Ministre et sera présidé par le Ministre chargé du Plan. La vice-présidence sera assurée par le Ministre chargé du Développement Social.
2. Problème de renforcement des capacités/technologie : Une composante renforcement des capacités de l'Etat dans l'analyse de la pauvreté est prévue dans le Programme à travers : i) l'élaboration d'un modèle d'analyse macro-sociale, ii) la création et le renforcement d'un système d'information sur la pauvreté entre autres.
3. Principaux groupes : - le comité interministériel - le comité national de lutte contre la pauvreté - l'Agence Nationale de Lutte contre la Pauvreté (ANLCP)
4. Aspects financiers : L'ANLCP sera dotée d'un fonds de financement des actions de lutte contre la pauvreté (FFALP). Il sera respecté un principe de l'autonomisation des fonctions liées aux produits financiers en les confiant aux organismes spécialisés.
5. Coopération régionale/internationale : NB : Les pays développés où la lutte contre la pauvreté interne n'est pas un sujet majeur de préoccupation souhaiteront peut-être dire brièvement ici quelle est leur position en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté dans le monde.
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DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
1985 | 1990 | 1992 | Dernière année connue 199_ | ||
Chômage (%) | 0,4 % de la population active en 1988 | ||||
Population vivant dans un état de pauvreté absolue | 34 % jusqu'en 1994 | ||||
Dépenses publiques pour le secteur social % | 44,16 % en 1995 | ||||
Autres données - Population rurale : 83 % de la population totale - Taux de couverture sanitaire - Pauvreté relative : 63 % de la population - Taux de scolarisation : 28 % en 1993 - Taux de croissance de la population : 3,3 % - Espérance de vie : 47 ans - Taux alphabétisation : 12,5 % en 1988 |
NB : En ce qui concerne les dépenses publiques pour le secteur social, il s'agit de celles relatives en budget d'investissement (programmes sociaux)
ACTION 21 CHAPITRE 4 : MODIFICATION DES
MODÈLES DE CONSOMMATION
Objectifs/orientation générale de la politique
nationale
- Atteindre l'autosuffisance alimentaire de la population.
Objectifs nationaux
- Développement des infrastructures pouvant permettre
une production conséquente
- Lutter contre la dégradation de l'environnement
- Assurer un niveau d'éducation acceptable
- Mettre à la disposition de la population de l'eau
potable ; des médicaments, etc...
- Réduire le niveau de pauvreté de la
population.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions :
Ministère de Tutelle et Ministère du Plan.
2. Problème de renforcement des
capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale :
UEMOA, AFRISTAT, CEDEAO, BCEAO, EUROSTAT, FAC, INSEE.
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
1985 | 1990 | 1992 | Dernière année connue 199_ | ||
PIB par habitant (en dollars É.-U. courants) | |||||
Croissance réelle du PIB (%) | |||||
Consommation annuelle d'énergie par habitant (en kg d'équivalent-pétrole par habitant) en million de FCFA | |||||
Véhicules à moteur en circulation pour 1 000 habitants | |||||
Autres données
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Politiques gouvernementales ayant des incidences sur la consommation et la production
1. Objectifs et agents (parties prenantes)
Marquez d'une coche () les agents que la politique de votre gouvernement vise le plus à influencer.
Agents Objectifs | Producteurs | Autorités locales | Administration centrale | Ménages | Société civile |
Efficacité matérielle | |||||
Rendement énergétique : | |||||
Transport | |||||
Logement | |||||
Divers | |||||
Déchets : | |||||
Réduire | |||||
Réutiliser | |||||
Recycler |
Observations :
Le Gouvernement cherche à travers ses différentes politiques, à promouvoir le développement économique et social, par des interventions dans les domaines tel que l'environnement écologique et les politiques des populations ; à la recherche de la réduction du niveau de pauvreté de la population de façon générale, en mettant à la disposition de celle-ci les infrastructures adéquates de santé, l'eau potable et l'éducation.
2. Moyens et mesures et agents (parties prenantes)
Indiquez d'un (R) les agents qui assument, au premier chef, la responsabilité pour l'une quelconque des mesures indiquées; indiquez d'un (I) les agents pour lesquels l'impact paraît devoir être particulièrement important.
Agents Moyens et mesures | Producteurs | Autorités locales | Administration centrale | Ménages | Société civile |
Améliorer la compréhension et l'analyse | |||||
Information et éducation (par exemple radio/télévision/presse) | |||||
Recherche | |||||
Évaluer les allégations d'atteintes à l'environnement | |||||
Former des partenariats | |||||
Appliquer des instruments pour modifier les comportements | |||||
Stratégies à ancrage communautaire | |||||
Incitations/désincitations sociales (comme l'éco-étiquetage) | |||||
Instruments régulateurs | |||||
Incitations/désincitations économiques | |||||
Acceptation, par le producteur, de se tenir pour responsable d'aspects du cycle de vie du produit | |||||
Mise en place d'équipements et d'infrastructure d'auto-assistance (autres moyens de transport, recyclage, etc.) | |||||
Politique de passation des marchés | |||||
Analyse et évaluation des résultats obtenus | |||||
Campagne d'action | |||||
Divers (préciser) |
Observations :
Avec le projet de décentralisation de l'administration et ses démembrements, les autorités régionales seront le centre de décision.
ACTION 21 CHAPITRE 5 : DYNAMIQUE
DÉMOGRAPHIQUE ET DURABILITÉ
1) Evolution du taux d'accroissement naturel de la population
Taux de natalité 52 /oo
Taux de mortalité 20 /oo
Indice synthétique de fécon 7,4 enfants/femme en
moyenne
Taux de mortalité infantile 123 /oo
Taux de mortalité infanto-juvénile 318 /oo
Espérance de vie à 0 an 47,8 (sexes
réunis)
Nombre de personnes par ménage 6,4 personnes en
moyenne
Intensité du célibat définitif 0,8
Population urbaine 15,8 % (RGA88)
Population féminine 23,3 % (de 15 à 49
ans)
Population scolarisable 16,1 % (de 7 à 12 ans)
Population de 0 à 14 ans 48,5 %
L'opinion du gouvernement sur le taux d'accroissement de la
population et sur le taux de fécondité est trop
élevé.
L'intervention du gouvernement sur l'accroissement de la population
et sur l'interruption sur le taux de fécondité est de
reduire le taux.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Années 1960 1977 1988 1992 1994
1995 1996 1997
Taux 2,6% 2,77% 3,37% 3,2%
2,6% 2,7% 2,7% 2,7%
Temps de
doublement 31,8 ans 25,3 ans 20,8 ans 21,9 ans 26,9 ans 25,9
ans 25,9 ans 25,9 ans
2) Quelques indicateurs démographiques (1992)
1. Structure de la prise de décisions :Pour la Direction de la Population c'est le Ministère du Développement Social, de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant (MDS/P/PF/PE)
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Insuffisance de cadres supérieurs
3. Principaux groupes visés : Les femmes, les enfants, les handicapés
4. Aspects financiers : Aide des bailleurs de fonds dont principalement : le FNUAP, l'USAID, l'UNICEF, la Banque Mondiale. Malgré tout, on constate une insuffisance financière face aux besoins de mise en oeuvre des programmes. 5. Coopération régionale/internationale : Aucune information. |
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||||
1990 | 1993 | Dernière année connue 1997 | |||
Population (en milliers) : estimations de milieu d'année | |||||
Taux d'accroissement annuel (1990-1993) | |||||
Superficie (en km2) | --- | ||||
Densité de population (habitants/km2) | |||||
Autres données | 1/1/98 | 1/1/99 | 1/1/2000 | 1/1/2005 | |
(en millions) | 9 455 | 9 712 | 9 976 | 11 421 |
ACTION 21 CHAPITRE 6 : PROTECTION ET PROMOTION DE
LA SANTÉ
- Un taux élevé de la mortalité
maternelle, infantile et infanto-juvénile ;
- Une irrégularité dans la disponibilité
des médicaments essentiels ;
- Un faible taux de la couverture sanitaire (32 %)
résultant d'une insuffisance de l'accessibilité des
populations aux
services de santé et d'une mauvaise utilisation de ces
derniers ;
- Un faible taux de couverture vaccinale notamment pour les
enfants et les femmes en âge de procéer ;
- Une inadéquation entre l'accroissement
démographique et les ressources mises à la
disposition du secteur sanitaire
;
- Une grande disparité dans la répartition des
ressources sanitaires entre les zones rurales et urbaines, entre
activités
curatives et préventives et entre secteurs hospitalier et
non hospitalier ;
- Une insalubrité croissante du milieu ;
- Une insuffisance de la sensibilisation de la population sur
les problèmes de santé ;
- Un équilibre alimentaire de plus en plus fragile
ayant des conséquences sur l'état nutritionnel des
groupes
vulnérables, particulièrement les enfants en bas
âge, les femmes allaitantes et les femmes enceintes ;
- Une mauvaise gestion des services de santé et une
insuffisance de la coordination de la participation
communautaire et des autres aides extérieures.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Etat (Ministères de la Santé Publique, du Développement Social, de l'Hydraulique et de l'Environnement, des Finances, de l'Agriculture et de l'Elevage), les collectivités et les Comités de santé.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Une insuffisance voire absence de mécanisme intra et inter-sectoriel de coordination des actions de santé pour une bonne intégration et gestion des Programmes sanitaires.
3. Principaux groupes : Etat, les populations, les Collectivités, les Privés et les Partenaires au Développement.
4. Aspects financiers : La part du budget alloué à la santé est constante depuis les indépendances, elle représente 5 à 6 % du budget général de l'Etat, ce qui est très insuffisant, pour couvrir les besoins de santé des populations. Les activités de santé sont financées à plus de 90 % par l'extérieur.
5. Coopération régionale/internationale : - La coopération régionale est privilégiée dans le domaine des échanges d'informations sanitaires, la lutte contre la maladie et la formation du personnel ;
- La coopération internationale est conditionnée par l'instauration du P.A.S. |
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Espérance de vie à la naissance Sexe masculin Sexe féminin |
| RGP | ||
Mortalité infantile (pour 1 000 naissances vivantes) | ||||
Taux de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes) | ||||
Accès à une eau de boisson salubre (% de la population) | ||||
Accès à des services d'assainissement (% de la population) | ||||
Autres données Probabilité de décès avant le cinquième anniversaire | 318 o/oo (1992) |
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ACTION 21 CHAPITRE 7 : PROMOTION D'UN
MODÈLE VIABLE D'ÉTABLISSEMENTS HUMAINS
L'urbanisation croissante que connaît le Niger a
généré de nouveaux problèmes
(logements, infrastructures, équipements,
...) ainsi que le besoin de nouveaux instruments techniques et
juridiques que les pouvoirs publics tentent de mettre en
place. Le pays accuse un retard considérable dans la mise en
place d'une législation domaniale et foncière
adaptée aux
besoins de la société et de l'évolution
socio-économique et politique du pays. Cette inadaptation
est perceptible au moins à
3 niveaux :
1) la planification de l'aménagement urbain : Le Niger
présente le paradoxe où la législation ignore
la planification
urbaine et cela malgré la pratique consacrée de
réalisation de SDAU (Schéma-Directeur
d'Aménagement et
d'Urbanisme).
2) l'Aménagement foncier et la conservation des titres
: Les populations ignorent la législation foncière et
domaniale. Les droits d'usage coutumiers restent encore
mitigés vis-à-vis de la législation.
3) Les activités des constructeurs et des promoteurs :
La législation urbaine au Niger ne prévoyait pas des
conditions
particulières de réglémentation des
activités des constructeurs et des promoteurs. La
contribution du secteur privé
dans l'aménagement foncier restait marginale du fait du
caractère informel. Inexistence par ailleurs d'un
mécanisme
de financement ou d'allégement de charges pour les
promoteurs.
PRIORITÉ NATIONALE : Législation et
réglementation de l'urbanisme (prévisionnel et
opérationel)
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Equipement et des Infrastructures
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : - insuffisance de l'offre de logements face à une très forte demande - renforcement des structures de production de logements et de terrains à bâtir - financement et équipements des terrains, restructuration des quartiers insalubres, appui à l'autoconstruction
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : - léthargie actuelle des institutions chargées du financement et de la production de l'habitat - accès très limité au crédit pour la majorité de la population
5. Coopération régionale/internationale : - Centre des Nations Uniges pour les Etablissements Humains (CNUEH) - Shelter Afrique et Fonds Africain pour l'Habitat. |
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | |||
1993 | 1995 | ||
Pourcentage de la population urbaine | |||
Taux d'accroissement annuel de la population urbaine (%) | |||
Population de la plus grande ville (en % de l'ensemble de la population) | |||
Autres données
- Taux d'accroissement annuel de la population de Niamey : 4,8 % entre 1977 et 1988 - Population urbaine de Niamey : 36,13 % de la population urbaine du Niger.
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ACTION 21 CHAPITRE 8 : INTÉGRATION DU
PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISIONS SUR
L'ENVIRONNEMENT
Le Niger, attaché aux décisions et recommandations
issues de la Conférence des Nations Unies sur
l'Environnement et
le Développement Durable (CNUED), a mis sur pied très
tôt un Comité National, chargé du Suivi de la
CNUED,
dénommé COMNAT, placé sous la tutelle du
Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement.
Dans le cadre de sa mission, le COMNAT a :
- élaboré des notes d'information sur l'Agenda
21 National et les conventions post-Rio ;
- participé aux sessions du CIND, Conférences et
Ateliers relatifs à la mise en oeuvre de l'Action 21 ;
- préparé en relation avec le Ministère
des Affaires Etrangères et de la Coopération les
dossiers de
- ratification de plusieurs Conventions, au nombre desquelles
la CCD, la CCCC, la CDB.
Le COMNAT, conçu comme une instance consultative
évolutive, a été relevé en 1996 par une
autre instance placée
sous la tutelle du Cabinet du Premier Ministre. Cette instance est
dénommée Conseil National de l'Environnement
pour un Développement Durable (CNEDD). Ce Conseil a pour
mission de coordonner l'élaboration, la mise en oeuvre
et le suivi-évaluation du Plan National de l'Environnement
pour un Développement Durable (PNEDD).
Des réformes politiques, stratégiques et
réglementaires sont engagées depuis 1992, sous la
houlette des Ministères
chargés de l'Environnement et de l'Agriculture, en vue de la
promotion d'un développement durable.
Ces réformes ont permis de définir :
- les principes directeurs d'une politique de
développement rural ;
- les principes d'orientation du Code Rural ;
- la loi sur les Etudes d'Impact Environnemental (Ordonnance
n 97-001 du 10 janvier 1997);
- l'actualisation du Code Forestier ;
- le développement d'une Loi-cadre sur l'Environnement
est en cours avec l'assistance du PNUE ;
- la révision des textes relatifs à la chasse et
à la pêche.
(Voir les pages vii et viii au
début du profile)
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions (veuillez aussi vous référer à la fiche documentaire) :
. Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement (MH/E) . Ministère des Relations Extérieures (MR/E) . Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable (CNEDD)
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : . Renforcement des capacités institutionnelles des structures décisionnelles assistées d'Experts nationaux compétents regroupés au niveau des Comités, à l'instar du Comité de la Science et de la Technologie (CST). 3. Principaux groupes : . Etat . Société Civile . Population
4. Aspects financiers : Le Niger est en train de réfléchir sur la mise en place d'un Fonds National de l'Environnement
5. Coopération régionale/internationale : Convergence avec l'esprit de Rio et l'Action 21 issue du sommet de la Terre. |
ACTION 21 CHAPITRE 9 : PROTECTION DE
L'ATMOSPHÈRE
Protocole de Montréal (1987) signé en 1992
Amendement de Londres (1990) ratifié en 1995
Amendement de Copenhague (1992) pas encore ratifié
Le(s) dernier(s) rapport(s) au Secrétariat du Protocole
de Montréal a (ont) été établi(s) en
1995
Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques
La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques a été signée en 1992
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre
I. Le programme du Niger pour la mise en oeuvre du Protocole
de Montréal a été approuvé en 1994 et
son exécution a
commencé en 1996. La consommation du Niger en SAO en 1993
est de 17,9 tonnes métriques, elle était de 16 tonnes
PAO en 1990. Les CFC-12 représentent en 1993, 94 % de cette
consommation. La stratégie gouvernementale est la
suivante :
1) Politique de formalisation du secteur et du contrôle
de marché d'importation des SAO (contrôle rigoureux
aux
frontières avec paiement de taxe d'importation-Financement
des technologies de transition par les subventions du
Fonds Multilatéral-Encouragement des artisans
réparateurs du matériel de froid par
allégement des taxes
d'importation,...)
2) Politique de contrôle et de mise en oeuvre
(interdiction d'utilisation des SAO selon le calendrier
d'élimination
établi-Information et Sensibilisation des
populations-Instauration d'une licence pour exercer le
métier de frigoriste,
interdiction d'importation du halon 1211. En 1993, la consommation
par an et par habitant était de 0,002 kg.
II. Le Niger a ratifié la UNFCCC en 1995. Un groupe
de travail interministériel a élaboré une
requête de financement à
l'endroit du FEM pour le projet d'Habilitation du Niger à
formuler sa première Communication Nationale
conformément
à l'article 12 de la UNFCCC et à la Décision
10/CP.2 de la deuxième Session de la Conférence des
Parties à la
Convention.
1. Structure de la prise de décisions : Le
Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement.
2. Problèmes de renforcement des
capacités/technologie : La formation des frigoristes
dans le secteur de la
réfrigération, le briefing des douaniers pour
établir des données statistiques d'importation des
SAO. Elaboration d'un
plan de gestion de réfrigératnts-Sensibilisation du
public.
3. Principaux groupes : Artisans - réparateurs -
Douaniers - public - commerçants importateurs et
utilisateurs des
SAO.
4. Aspects financiers : Appui financier pour la formation et
la sensibilisation du public par le Comité Exécutif
du
Fonds Multilatéral.
5. Coopération régionale/internationale :
PNUE, CFD/FFEM
Le FEM appuyera le Niger pour sa première Communication
Nationale de l'UNFCCC.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES | ||||
1980 | 1990 | Dernière année connue 199- | ||
Émissions de CO2 (en million de tonnes) | ||||
" " SOx | ||||
" " NOx | ||||
" " CH4 | ||||
Consommation de substances qui appauvrissent la couche d'ozone (en tonnes) | ||||
Montants dépensés pour réduire la pollution de l'air (en millions d'équivalents-dollars) | ||||
Autres données : Consommation de SAO
pour l'année 1994: Aucun inventaire des GHGs au Niger n'a
été effectué.
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ACTION 21 CHAPITRE 10 : CONCEPTION
INTÉGRÉE DE LA PLANIFICATION ET DE LA GESTION DES
TERRES
Le Niger, pays à degré de "sahélisation"
atypique, est aussi désertique à 2/3 de sa
superficie, ce qui sous-tend la nécessité
de la mise en oeuvre, d'une manière durable, de la
stratégie nationale définie en matière de
sécurisation foncière.
Ainsi, les populations rurales ont été amenées
progressivement à adhérer aux concepts de
développement qui répondent au
mieux à ces préoccupations nationales. La tendance
actuelle est l'implication effective des ruraux au processus de
prise de
décision en matière de développement
communautaire. L'Approche Gestion des Terroirs, dont l'application
est en cours
au Sahel, est de conception récente en Afrique de l'Ouest
face à la pression accrue des populations sur les ressources
naturelles. Cette voie constitue aujourd'hui comme une solution
alternative à la crise que connaît le monde rural,
longtemps confiné dans une position d'éternel
assisté.
L'Approche Terroir consiste à assister les populations
à gérer d'une manière optimale les ressources
rares de leurs
terroirs. Cette gestion se traduit par une planification des
activités à la base initiées et mises en
oeuvre par les
bénéficiaires, dans le cadre d'un dialogue permanent
et itératif.
Cette approche, mise en oeuvre dans le cadre du Projet d'Appui
à la Gestion des Terroirs (PAGT) et du Projet de Gestion
des Terroirs de Filingué (PGTF), est reprise dans le cadre
du Programme National de Gestion des Ressources Naturelles
(PNGRN) comme option nationale en matière de
développement rural.
Les objectifs assignés aux Projets de Gestion des Terroirs
sont les suivants :
- sécuriser les systèmes de production ;
- mettre en oeuvre des modes d'exploitation conservatoire des
ressources naturelles ;
- augmenter les capacités de maîtrise locale du
développement.
La finalité consiste à favoriser une dynamique locale
de développement, entretenue par une concertation permanente
entre
acteurs à la base, en vue d'atteindre une réelle
maîtrise de développement endogène, pour et par
les communautés de base.
L'atteinte de ces objectifs repose sur des axes stratégiques
d'intervention définis selon les principes suivants :
- interventions globales et multisectorielles ;
- plans de développement villageois comme outils de
planification ;
- diagnostics concertés et participatifs ;
- pérennité et appropriation durable des actions
par les villageois ;
- contractualisation des formes du partenariat rural ;
- mobilisation des ressources locales, en appoint aux
mécanismes financiers d'aide et de coopération
bilatérale et
multilatérale ;
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
ÉTAT DE LA SITUATION : Ces axes stratégiques sont aussi sous-tendus par :
- la définition du mode d'organisation sociale régissant les différentes communautés et le repérage des principaux centres de décision villageois ;
- l'inventaire des ressources naturelles disponibles et leur dynamique globale ;
Cet inventaire permet l'éveil des connaissances empiriques et du savoir faire local par une argumentation des mécanismes naturels et de leurs relations de cause à effet ;
- la typologie des exploitations et l'analyse des systèmes de production ;
- l'implication effective des acteurs sociaux marginaux (femmes, jeunes, agro-pasteurs) au processus de prise de décision ;
- l'identification des initiatives villageoises privées économique porteuses.
La démarche Gestion des Terroirs comporte essentiellement les étapes suivantes :
1. Présentation de l'approche Terroir aux villageois ;
2. Diagnostics concertés et participatifs incluant le diagnostic socio-historique, le diagnostic des ressources naturelles et le diagnostic par groupe d'intérêt) ;
3. Restitution et validation des résultats en Assemblée villageoise ;
4. Elaboration de plans villageois de développement (PVD) ;
5. Mise en oeuvre des PVD.
La mise en oeuvre des PVD repose sur le financement des micro-projets initiés par les villageois. L'admission d'un dossier de micro-projet villageois obéit à la logique de programmation ascendante et horizontale.
La décision d'octroi de financement est prise au cours des assises paritaires (comités paritaires d'octroi de financement) réunissant un jury composé de représentants villageois promoteurs et porteurs de micro-projets, de l'autorité coutumière et administrative, des services techniques d'Arrondissement, des partenaires de développement présents, des autres villages d'intervention et des représentants du personnel technique d'appui.
Les réalisations exécutées sont revues au cours des ateliers cantonaux d'auto-évaluation - programmation villageoise réunissant les villages bénéficiaires de l'opération assisté du jury paritaire.
L'auto-évaluation - programmation vise à mettre en évidence les modifications structurelles apportées à la région par l'opération. | |
1. Structure de la prise de décisions :
Un jury paritaire, composé de représentants villageois, de l'autorité coutumière et administrative, des services techniques d'Arrondissement et de partenaires de développement, constitue la structure de prise de décision relatives aux questions financières et de planification spatio-temporelle des activités villageoises. Les commissions foncières, prévues dans le cadre du Code Rural, devront jouer un rôle prépondérant dans cette structure.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Les structures décentralisées de l'Etat et les autres acteurs de développement ont pour mission de conseiller, accompagner, animer, entretenir les réflexions villageoises, sans se substituer à eux et être en retrait, pour favoriser l'émergence des groupes de paysans novateurs capables de reprendre en charge les initiatives de développement, d'une manière durable. Cet exercice s'accompagne d'une valorisation de technologies locales et du savoir faire des populations pleinement responsabilisées pour le choix de technologies importées écologiquement rationnelles.
3. Principaux groupes :Les actions sont initiées par et pour les principaux groupes typologiques issus du diagnostic concerté :
- groupe de chefs d'unité de production ; - groupe d'agro-pasteurs ; - groupe de femmes ; - groupe de jeunes.
4. Aspects financiers :
Le financement des actions est régi par un Code de financement qui précise les modalités d'apport des différentes parties contractantes. La décision d'octroi de financement est prise par le jury paritaire qui en précise les sources et la nature, conformément à un plan de financement élaboré à cet effet.
5. Coopération régionale/internationale :
La gestion des terroirs est une approche adoptée par l'ensemble des pays du CILSS. Elle nécessite la mobilisation accrue des ressources internes et externes. Cela s'accompagne des échanges d'expériences au niveau régional et d'assistance soutenue des partenaires de coopération. Cette coopération doit s'inscrire dans un système fonctionnel de partenariat, prenant en compte la précarité de petits producteurs souvent lassés par des études de faisabilité trop longues et complexes, tendant à s'éloigner des aspirations réelles des populations.
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ACTION 21 CHAPITRE 11 : LUTTE CONTRE LE
DÉBOISEMENT
Le Niger, pays sahélien par excellence et désertique
à 3/4 de sa superficie, éprouve de difficultés
énormes pour la
satisfaction de ses besoins en bois-énergie.
Le bois-énergie tiré de la forêt mère,
pour la satisfaction en besoins énergétiques des
ménages ruraux et urbains, en est
aujourd'hui une ressource source de revenus de plusieurs acteurs
sociaux. La réserve-bois constitue aussi une source de
tensions intra-communautaires, en raison des besoins en terres de
culture et la multiplicité d'agents économiques
intervenant le long de la filière-bois.
En outre, cette ressource fait l'objet souvent d'exploitation
abusive des formations naturelles régressives et
sénescentes,
insuffisamment connues sur le plan
phyto-socio-génétique.
L'Administration forestière nationale a ainsi initié
très tôt la tenue d'un débat national sur la
lutte contre la désertification,
tenu à Maradi en 1984, à l'issue duquel des
politiques et stratégies et règlementations ont
été définies : le Niger s'est
amené à recentrer sa politique en matière
d'Environnement et de Développement Durable, par l'adoption
de plusieurs
textes consacrant le transfert de la ressource naturelle aux
communautés rurales usufruitières. Cette politique
mise en
oeuvre est sous-tendue par la révision de textes
législatifs en la matière et la définition des
Plans et Programmes de
développement.
Un de ses Programmes est le Programme Energie-Domestique, conduit
par la Direction de l'Environnement, en synergie
avec la Direction de l'Energie. Ce programme, ayant pour objectif
principal de rationnaliser les prélèvements naturels
et
de promouvoir l'utilisation accrue de combustibles de substitution,
a atteint déjà des résultats assez
significatifs
reproductibles durablement à l'échelle nationale et
régionale.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Les communautés de base sont assistés d'acteurs gouvernementaux et de la société civile. 2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Inertie des technologies locales en raison de la paupérisation accrue des acteurs ruraux à très faible revenu monétaire. 3. Principaux groupes : - Structures locales de gestion des marchés ruraux de bois - Commerçants transporteurs de bois - Chefs d'Unité de production agricole - Professionnels de bois - Consommateurs de bois
4. Aspects financiers : La dimension socio-économique de la forêt est renforcée par la création de richesses locales tirées de l'exploitation ; les valeurs ajoutées ainsi dégagées, contribuent au PIB à hauteur de 20 %.
5. Coopération régionale/internationale : Hormis l'intégration sous-régionale des actions environnementales, à travers des programmes transfrontaliers, la communauté internationale appuie financièrement et techniquement la gestion des ressources naturelles ligneuses.
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1985 | 1990 | Dernière année connue 1996 | ||
Superficie forestière (km2) | ||||
Zone forestière protégée | 44 742 | |||
Production de bois rond (volume de bois rond sans écorce en mill. de m3) | ||||
Rythme de déboisement (en km2 par année) | ||||
Rythme de reboisement (en km2 par année) | ||||
Autres données . Taux de déboisement annuel moyen : 11 % . Taux de reboisement annuel moyen : 0,25 % . Consommation nationale en bois énergie : 200 000 000 t/an. |
ACTION 21 CHAPITRE 12 : GESTION DES
ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : LUTTE CONTRE LA
DÉSERTIFICATION
PRIORITÉ NATIONALE : | |
ÉTAT DE LA SITUATION : Convention internationale sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique La Convention a été signée le 17 Juin 1994 et ratifiée le 19 Janvier 1996. Le dernier en date des rapports au Secrétariat de la Convention a été établi en 1997. (10ème session CIND)
Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre Le Niger a initié très tôt la tenue d'un débat national sur la lutte contre la désertification, sanctionné par l'adoption d'un engagement national dit "Engagement de Maradi", du nom de la ville ayant abrité ledit débat en 1984.
A l'issue de ce débat, des Politiques, Stratégies et d'ordre reglémentaire ont été définies pour accompagner les opérations de terrain amorcées. En outre, un Plan National de Lutte contre la Désertification (PNLCD) a été élaboré.
Le Niger s'est ainsi amené à recentrer sa politique en matière d'Environnement, par l'adoption de plusieurs textes consacrant le transfert de la ressource naturelle aux communautés rurales usufruitières et le renforcement des capacités des ressources humaines, diversement formées au suivi-évaluation et à la surveillance de l'Environnement.
Le Bureau de la lutte contre la désertification et la sécheresse, du système des Nations Unies, appuie ces orientations politiques et stratégiques, dans le sens d'une meilleure convergence avec le sixième cycle de programmation du PNUD.
Cette programmation, plaçant au premier chef la pauvreté et la régénération de l'Environnement, doit déboucher sur l'élaboration des Plans, Programmes et Projets environnementaux. Le Niger est partie prenante et se propose d'élaborer un Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable (PNEDD), dont la validation est prévue début Septembre 1997.
Le PNEDD constitue le cadre de référence national intégrateur de tous les acteurs impliqués (Structures étatiques et civiles, partenaires au développement, partenaires de coopération, populations,...). Il doit être conçu sur la base des travaux des commissions techniques spécialisées mises sur pied à cet effet, au nombre desquelles la commission sur le Programme d'Action National en matière de Lutte contre la Désertification et la Gestion des Ressources Naturelles (PAN/LCD/GRN), la commission sur les changements climatiques et la commission sur la diversité biologique, impliquant fortement le Ministère chargé de l'Environnement et le Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable (CNEDD).
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1. Structure de la prise de décisions :
- Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement - Ministère des Relations Extérieures - Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie :
- Les centres de décision sus-mentionnés conduisent le processus en synergie, par la mobilisation de compétences locales, nationales, régionales et internationales.
3. Principaux groupes :
- Société civile - Organisations Communautaires de base - Organismes Etatiques.
4. Aspects financiers :
Le processus est financé grâce à la coopération multilatérale du PNUD et à la coopération bilatérale et l'Etat Nigérien.
5. Coopération régionale/internationale :
Appui du Bureau Régional UNSO/PNUD de la Représentation du PNUD au Niger et du Secrétariat Intérimaire de la Convention Internationale sur la Lutte contre la Désertification (UNCCD).
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1980 | 1990 | Dernière année connue 1997 | ||
Touchés par la désertification en (km2) | ||||
Autres données : 3/4 de la superficie nationale désertique, degré de sahélisation accru sur le reste du Territoire.
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ACTION 21 CHAPITRE 13 : GESTION DES
ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : MISE EN VALEUR DURABLE DES
MONTAGNES
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
information.
1. Structure de la prise de décisions : Aucune information.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information. |
ACTION 21 CHAPITRE 14 : PROMOTION D'UN
DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL DURABLE
La situation agricole du Niger est marquée aujourd'hui par
la persistance d'un certain nombre de contraintes qui vont la
marquer durablement si aucune stratégie de renversement des
tendances n'est mise en application. Les principales
contraintes sont d'ordre structurel et conjoncturel.
. Les contraintes structurelles sont relatives à :
* l'enclavement du territoire qui rend difficile les
activités de commercialisation des produits agricoles et
d'approvisionnement en intrants agricoles et zootechniques, le
coût du transport demeure le plus élevé de la
sous-région ;
* les difficultés climatiques : les problèmes de
l'eau ;
* aux problèmes agro-climatiques et
démographiques : forte dégradation des ressources
naturelles, systèmes de
production peu performants, fort taux de croissance
démographique, etc...
. Les contraintes conjoncturelles : elles sont liées
à :
* une grande réduction de la capacité
d'autofinancement de l'Etat nigérien du fait de la baisse
des recettes tirées de
l'uranium ;
* aux difficultés institutionnelles : politisation de
l'administration, grande mobilité des agents d'encadrement,
l'analphabétisme des producteurs, etc...
Afin de solutionner ces contraintes, le Gouvernement du Niger s'est
fixé comme orientations et stratégies
résumées
comme suit :
. la recherche de la sécurité alimentaire ;
. une meilleure gestion des ressources naturelles ;
. l'intensification et la diversification des productions ;
. une meilleure organisation et responsabilisation des
productions dans le processus de conception et de la mise en
oeuvre des actions de développement ;
. une modification du rôle des services de l'Etat qui
vont s'atteler aux fonctions de coordination et d'harmonisation
des actions ;
. la prise en compte de la femme dans le processus de
production et une plus grande valorisation de ses travaux.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : - Comité technique internministériel - Sous-Comité de Développement Rural
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Les coopératives ; les groupements d'intérêts économiques ; les femmes ; les Associations et ONG ; les Jeunes.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.
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1985 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Terres agricoles (en km2) | ||||
Terres agricoles en pourcentage de la superficie totale des terres | ||||
Terres agricoles par habitant | ||||
1989/90 | 1992/93 | Dernière année connue 199_ | ||
Consommation d'engrais par km2 de terre agricole à compter de 1990 | ||||
Autres données
Le potentiel en terres agricoles est de 150 000 km.
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ACTION 21 CHAPITRE 15 : PRÉSERVATION DE
LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE
Convention sur la diversité biologique
La Convention a été signée en 1992 et
ratifiée en 1995.
Convention sur le commerce international des espèces de
faune et de flore sauvages menacées d'extinction.
Aucune information.
Observations additionnelles se rapportant à ce
chapitre
Un groupe de travail interministériel, ONGs et
Société civile ont élaboré en 1996 un
dossier de requête de
financement FEM pour permettre au Niger de se doter d'un plan
d'Action national et de programmes pour la
conservation et l'utilisation durable de la diversité
biologique qui seront pris en compte dans le programme du
développement économique et social du pays.
Ce groupe de travail sera transformé en commission
technique du CNEDD1 qui est chargé de l'élaboration
du
PNEDD2, futur cadre de stratégies et d'orientations
politiques du Pays dans le domaine de l'Environnement et du
Développement Durable.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable.
2. Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable.
1. Structure de la prise de décisions :
Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement/ Direction de la Faune, de la Pêche et de la Pisciculture
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie :
Il se pose la nécessité de former des formateurs afin que les démembrements de la Direction Faune Pêche et Pisciculture soient suffisamment informés
3. Principaux groupes :
Eleveurs, Pêcheurs, Chasseurs, Agriculteurs, Apiculteurs
4. Aspects financiers :
Investissement de l'Eat du Niger Coopération bilatérale et multilatérale
5. Coopération régionale/internationale :
Un dossier de requête de fonds est déjà soumis au GEF pour l'élaboration de stratégies et plan d'action national pour la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique.
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1992 | Dernière année connue 1996 | ||
Zone protégée en pourcentage de la superficie totale des terres | |||
1990 | Dernière année connue 1996 | ||
Nombre d'espèces menacées d'extinction | |||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 16 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES BIOTECHNIQUES
Le Niger est sur le point de mettre en place son Comité
National sur la Diversité Biologique. Parmi les groupes de
travail
spécifiques à créer dans le cadre de ce
comité, une attention particulière sera portée
à la prévention des risques
biotechnologiques.
Parmi les activités en cours, on peut citer :
- la polution des végétaux ;
- le contrôle de l'importation et de l'exportation des
organismes vivants ;
- la conservation des ressources au niveau des institutions de
recherche tel que l'Institut National de Recherche
Agronomique du Niger (INRAN).
Avec la création du Comité National sur la
Diversité Biologique, les institutions concernées
seront mises à profit pour
diffuser et adapter les directives du PNUE, en matière de
prévention des risques biotechnologiques.
Le Niger mène actuellement une lutte contre certains
végétaux envahissant introduits dans le pays,
notamment la jacinthe
d'eau (Elchunia crassipes).
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Le Comité (CBD) est un Comité Technique du Conseil National pour un Développement Durable (CNEDD) qui est la structure de coordination.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Le renforcement des capacités humaines des institutions concernées (formation, échanges d'expériences, accessibilité à de sources d'information) est nécessaire.
Renforcement de la législation.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Elle est nécessaire, particulièrement dans les domaines d'introduction d'organisme dont les conséquences sont néfastes, accessibilité aux résultats de recherche, de lutte contre la jacinthe d'eau, et d'harmonisation des législations. |
ACTION 21 CHAPITRE 17 : PROTECTION DES
OCÉANS ET DE TOUTES LES MERS, Y COMPRIS LES MERS
FERMÉES ET SEMI-FERMÉES, ET DES ZONES
CÔTIÈRES ET PROTECTION,
UTILISATION RATIONNELLE ET MISE EN VALEUR DE LEURS RESSOURCES
BIOLOGIQUES
Convention des Nations Unies sur le droit de la mer
La Convention a été ratifiée en 1982.
Le Niger n'étant pas un pays, à littoral a
ratifié ladite Convention dans le sens de renforcer la
coopération internationale et
témoigner sa solidarité à l'égard des
pays littoraux avec lesquels il est appelé à examiner
l'utilisation des eaux
internationales.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère des Relations Extérieures
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucun programme n'est prévu au stade actuel
3. Principaux groupes : Le Niger dans son ensemble est visé.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : ONU, CEDEAO, OUA, UEMOA, CBN.
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1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Prises d'espèces marines (en tonnes métriques) | ||||
Population des zones côtières | ||||
Population bénéficiant du traitement des eaux usées (en pourcentage) | ||||
Déversements de pétrole dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Rejets de phosphates dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Rejets de nitrates dans les eaux côtières (en tonnes métriques) | ||||
Autres données :
Aucune donnée liée aux activités côtières et marines n'est disponible au Niger.
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ACTION 21 CHAPITRE 18 : PROTECTION DES
RESSOURCES D'EAU DOUCE ET DE LEUR QUALITÉ :
APPLICATION D'APPROCHES INTÉGRÉES DE LA MISE EN
VALEUR, DE LA
GESTION ET DE L'UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU
Suivi des Eaux :
- une soixantaine de stations hydrométriques
- moins de 300 stations piézométriques
Réalisations :
10 257 puits cimentés
6 054 forages équipés de pompe à
motricité humaine
Soit un taux de couverture de 54 %
Politique et législation :
- un schéma-directeur de mise en valeur et de gestion
de ressources en eau (élaboré en 1993, actuellement
en train
d'être enrichi)
- finalisation des textes d'application de l'Ordonnance N
93-014 portant sur le Régime de l'Eau.
PRIORITÉ NATIONALE : Approvisionnement en Eau
(besoins humain, agricole)
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Ministère chargé de l'Hydraulique
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : En voie de trouver des solutions notamment grâce à une assistance du PNUD (1997) et de la FAO (1996)
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Contribution nationale assez limitée
5. Coopération régionale/internationale : Assez bien développée. Pays-Bas, A.B.N, CMNN/C, CBLT, DANIDA, GTZ, KFW, FAC. |
1980 | 1990 | Dernière année connue 1996 | ||
Ressources d'eau douce (total des ressources internes/externes en million de m3) |
|
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Prélèvements annuels d'eau douce en pourcentage de l'eau disponible |
| |||
Autres données
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ACTION 21 CHAPITRE 19 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES SUBSTANCES CHIMIQUES
TOXIQUES, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL
ILLICITE
DES PRODUITS TOXIQUES ET DANGEREUX
Au lendemain du déversement illicite des déchets
dangereux et toxiques en Afrique, le Gouvernement Nigérien
a
promulgué l'Ordonnance N 89-24 du 8 décembre 1989
portant Prohibition de l'importation des déchets industriels
et
nucléaires toxiques.
Par ailleurs, l'Ordonnance précise que toute personne
physique ou morale important sur le territoire national de telles
substances son acte est considéré comme un crime
contre la Nation Nigérienne et sera jugée et
condamnée par la loi.
L'article 27 de la Constitution du 12 Mai 1996 interdit
l'enfouissement, l'importation, le stockage et le transit de
déchets
toxiques à travers le territoire national ainsi que tout
accord y relatif.
Au Niger, nous n'avons pas encore un plan de gestion de substances
chimiques toxiques surtout importées dans le cadre
des campagnes agricoles et la lutte anti-acridienne. Un profil
national y relatif est entrain d'être finalisé par un
comité
interministériel avec l'appui de l'UNITAR sous la tutelle du
Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage.
Les déchets provenant des centres de santé et des
industries chimiques et pharmaceutiques sont gérés de
façon isolée.
1. Structure de la prise de décisions : MRE,
MHE, Ministère des Mines, Ministère du Commerce,
MAG/EL
2. Problèmes de renforcement des
capacités/technologie : Aucun programme national y
relatif n'existe pour le
moment. Un centre sous-régional de formation et de transfert
de technologies pour les pays d'Afrique francophone
pourrait voir le jour à Dakar (Sénégal) dans
le cadre de la Convention de Bâle.
3. Principaux groupes : Populations riveraines du fleuve
Niger, populations rurales, agriculteurs et émeveirs,
travailleurs des mines.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale :
Le Niger est signataire de la Convention de Lomé IV de 1989
;
Coopération au sein de la CEDEAO et de l'UEMOA-Ratification
de la Convention de Bamako (OUA).
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
Aucune étude concernant les sources de production
des produits toxiques et dangereux n'a été faite et
il n'existe pas de fichier
national des produits chimiques dangereux et toxiques. Dans la
plupart des cas, c'est la codification du PNUE ou de l'OMS qui
est considérée.
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ACTION 21 CHAPITRE 20 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS DANGEREUX, Y
COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DE
DÉCHETS
DANGEREUX
La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements
transfrontières de déchets dangereux et de leur
élimination
Aucune information.
Observations additionnelles se rapportant au présent
chapitre
Le Gouvernement du Niger a examiné et adopté en
Conseil des Ministres la Convention de Bâle en Février
1997. Un
projet de loi visant à ratifier la Convention a
été transmis à l'Assemblée Nationale
pour examen et ratification pendant sa
présente session ordinaire pour l'année 1997.
La Convention de Bamako sur l'interdiction d'importer des
déchets dangereux en Afrique et le contrôle de leurs
mouvements transfrontières a été
ratifiée par l'Ordonnance N 96-046 du 24 Juillet 1996.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement, Ministère des Relations Extérieures. 2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Le renforcement des capacités nationales et le transfert de technologie pourraient se faire dans le cadre du futur centre sous-régional qui sera établi à Dakar avec l'appui technique et financier du Secrétariat Exécutif de la Convention de Bâle.
3. Principaux groupes : - Industries minières - Sociétés d'Economie Mixte - Collectivités Territoriales
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : La coopération doit s'inscrire dans le cadre de la Convention de Bamako, UEMOA, Convention de Lomé IV, Centre sous-régional de transfert de technologie des pays africains francophones ; Convention de Bâle, PNUE, AUEA.
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1980 | 1990 | Dernière année connue 19__ | ||
Production de déchets dangereux (t) | ||||
Importation de déchets dangereux (t) | ||||
Exportation de déchets dangereux (t) | ||||
Superficie contaminée par des déchets dangereux (km2) | ||||
Montants dépensés pour le traitement des déchets dangereux | ||||
Autres données
Officiellement nous n'avons aucune donnée statistique concernant les déchets dangeureux. Aucune nomenclature nationale y relative.
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ACTION 21 CHAPITRE 21 : GESTION
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS SOLIDES ET
QUESTIONS RELATIVES AUX EAUX USÉES
L'évacuation des matières usées
(déchets solides et eaux usées) connaît des
problèmes à tous les niveaux de la gestion de
l'ensemble des opérations constituant le système de
contrôle des matières usées, celui de la
production, du
conditionnement, du système de collecte retenu et de
transport utilisé jusqu'à l'élimination
finale.
Bien que l'urbanisation et la voirie soient des
réalités dans certaines agglomérations
urbaines du pays, l'évacuation des
matières usées demeure un problème constant
pour les responsables municipaux qui ont en charge la gestion du
fait de la
croissance démographique, la multiplication des quartiers
spontanés, l'exode rural, l'insuffisance de
l'éducation pour la
santé des populations et l'insuffisance voire l'absence du
cadre juridique et réglementaire. Les ressources (humaines
matérielles et financières) sont très
insuffisantes.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1. Structure de la prise de décisions : Les décisions se prennent au niveau de plusieurs structures de façon isolée. Il a été créé un Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable (CNEDD) qui a pour mission la coordination de toutes les activités dans le domaine.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Insuffisance de collaboration dans la planification, l'élaboration des stratégies, le suivi et l'évaluation des Projets et Programmes de Développement. Le cadre institutionnel et juridique inadéquat. Le recouvrement de coût est inéfficace.
3. Principaux groupes : Ministères chargés de l'Intérieur, de l'Equipement, de l'Environnement, des Mines et Industries et de la Santé Publique.
4. Aspects financiers : Le financement provient des Projets et Programmes, les Collectivités, les ONG et l'Etat ; il est très insuffisant, avec un déséquilibre entre les centres ruraux et urbains.
5. Coopération régionale/internationale : Le pays est membre de plusieurs Organisations régionales (CILSS, CREPA,...) et Associations (Maires des Villes Francophones). Plusieurs villes bénéficient de l'appui des Villes des pays développés dans le cadre du jumelage.
|
1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Production de déchets industriels et urbains (t) | ||||
Déchets évacués (kg/habitant) | ||||
Montants dépensés pour l'enlèvement et le traitement des déchets | ||||
Taux de recyclage des déchets | ||||
Évacuation des déchets urbains (kg/habitant) | ||||
Taux de réduction de la production de déchets par unité de PIB (t/an) | ||||
Autres données
Aucune statistique concernant les indicateurs ci-dessus.
|
ACTION 21 CHAPITRE 22 : GESTION SÛRE ET
ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS
RADIOACTIFS
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
information.
1. Structure de la prise de décisions : Aucune information.
2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune information.
3. Principaux groupes : Aucune information.
4. Aspects financiers : Aucune information.
5. Coopération régionale/internationale : Aucune information. |
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LA
PARTICIPATION DES PRINCIPAUX GROUPES À LA CONDUITE
DES AFFAIRES AUX NIVEAUX NATIONAL ET LOCALCh. 24 : ACTION
MONDIALE EN FAVEUR DE LA PARTICIPATION DES FEMMES À UN
DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉQUITABLE | La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes
Aucune information.
24.a accroître le nombre de femmes occupant des postes de décision.
Aucune information.
24.b évaluer, examiner, réviser et appliquer les programmes et matériels pédagogiques en vue de promouvoir la diffusion de connaissances différenciées selon le sexe. Programmes et matériels pédagogiques
Aucune information.
24.c formuler et appliquer des politiques et des directives, stratégies et plans en vue de promouvoir l'égalité dans tous les secteurs de la société, y compris l'élaboration, d'ici l'an 2000, d'une stratégie visant à éliminer les obstacles qui s'opposent à la participation complète des femmes à la réalisation d'un développement durable. Politiques/stratégies
Aucune information.
24.d mettre en place, pour 1995, des mécanismes permettant d'évaluer la mise en oeuvre des politiques et programmes en matière de développement et d'environnement ainsi que leurs effets sur les femmes
Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Aucune information.
Ch. 25 : RÔLE DES ENFANTS ET
DES JEUNES DANS LA PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT
DURABLE. |
25.a établir un cadre visant à promouvoir le dialogue entre les jeunes et les autorités à tous les niveaux et créer des mécanismes leur permettant d'accéder à l'information et d'exprimer leur point de vue sur la mise en oeuvre d'Action 21. Nommez les organismes de jeunes pertinents (les 3 ou 4 plus importants) 1. L'Association Nigérienne pour la Promotion des Jeunes (ANPJ/Jeunesse Contact BP. 12907 Niamey Stade SEYNI KOUNTCHE 2. Les Scouts du Niger, BP. 10270 Niamey 3. L'Union des Scolaires Nigériens, Université de Niamey 4. Jeunesse de la Croix Rouge Nigérienne, BP. 11067 Niamey
Décrivez leur rôle dans la vie du pays : ils participent à part entière.
25.b réduire le niveau de chômage des jeunes Chômage des jeunes 1992 : 6 % 1996 : > 15 %
25.c veiller, d'ici l'an 2000, à ce que plus de la moitié des jeunes -- garçons et filles -- bénéficient d'un enseignement secondaire ou d'une formation professionnelle appropriés. L'objectif fixé dans Action 21 : sera atteint pour 2030.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Les capacités d'analyse et d'action indépendantes et les bases de représentations sociales des organismes de jeunes sont insuffisantes voire précaires dans le contexte socio-économique national actuel.
Les taux de chômage annoncés sont juste des estimations et n'intègrent pas le grand nombre de jeunes filles et jeunes femmes au foyer.
Le taux d'enseignement de formation professionnelle ci-dessus tente de refléter l'objectif, non quantifié, défini dans le Programme National de Lutte contre la Pauvreté.
Ch. 26 : RECONNAISSANCE ET RENFORCEMENT DU
RÔLE DES POPULATIONS AUTOCHTONES ET DE
LEURS COMMUNAUTÉS. |
26.a établir un processus susceptible de donner aux populations autochtones des moyens d'action -- à l'aide de politiques et instruments juridiques appropriés : le processus est en place.
26.b arrangements pour renforcer la participation active des populations autochtones à l'élaboration des politiques nationales: elles participent le cas écheant.
26.c faire participer les populations autochtones, aux échelons national et local, aux stratégies de gestion des ressources: elles participent pleinement.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Principales bénéficiaires des programmes, projets et actions découlant d'autres plans de développement, les populations doivent être en amont et en aval de tous les processus. Aujourd'hui, des dispositions sont prises par l'Etat en vue de renforcer leur rôle pour une prise en charge effective des activités et des actions réalisées : Exemple : Code Rural, Schéma-Directeur de l'Eau, PGRN, PNEDD Ch. 27 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES
ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES :
PARTENAIRES POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE. |
27.a mettre au point des mécanismes permettant aux ONG de jouer effectivement leur rôle de partenaires responsables.
27.b passer en revue les procédures et mécanismes officiels relatifs à la participation des ONG à la prise des décisions et à leur application.
27.c encourager et autoriser les ONG à participer à la conception, à la mise en place et à l'évaluation des mécanismes officiels chargés d'assurer le suivi de l'application d'Action 21: la contribution des ONG est importante.
27.d instaurer au niveau national, pour 1995, un dialogue mutuellement produit entre les ONG et les gouvernements.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Les ONG parce qu'elles interviennent directement sur le terrain avec les populations bénéficiaires ont un rôle prépondérant à jouer. C'est pour cela que le Gouvernement est entrain de mettre en place un cadre de concertation entre les ONG, entre elles-mêmes d'une part et entre elles et les institutions nationales d'autre part.
Ch. 28 : INITIATIVES DES
COLLECTIVITÉS LOCALES À L'APPUI D'ACTION 21. |
28.a encourager les collectivités locales à assurer l'exécution et le suivi de programmes visant à assurer la représentation des femmes et des jeunes dans les instances locales de prises des décisions. Soutien des pouvoirs publics aux initiatives des répliques locales d'Action 21 : soutien envisagé.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Ch. 29 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES
TRAVAILLEURS ET DE LEURS SYNDICATS. |
29.a pleine participation des travailleurs à l'accomplissement et à l'évolution d'Action 21.
29.b (d'ici l'an 2000), a) promouvoir la ratification des Conventions de l'OIT; b) mettre en place des mécanismes bipartites et tripartites pour traiter des questions de sécurité, de santé et de développement durable; c) accroître le nombre de conventions collectives sur l'environnement; d) réduire l'incidence des accidents et des blessures au travail; e) développer l'instruction et la formation des travailleurs.
Les Conventions de l'OIT seront ratifiées d'ici l'an 2000. Les travailleurs participent pleinement aux discussion sur la réplique nationale d'Action 21/à l'accomplissement de la réplique nationale d'Action 21.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Les travailleurs et leurs syndicats ont pour objectif principal la promotion, la défense des intérêts matériels et moraux de leurs membres. Pour leur pleine participation à l'accomplissement et à l'évolution d'Action 21, un certain nombre de missions que ces travailleurs ont à mener dans le cadre du PNEDD sont identifiées. Il s'agit entre autres de : i) la participation aux actions de sensibilisation, d'information, d'éducation et de formation, ii) la participation à l'identification des besoins de leurs membres et de la population, iii) la participation aux différentes études relatives au processus du PNEDD.
Ch 30 : RENFORCEMENT DU RÔLE DU COMMERCE ET DE
L'INDUSTRIE. |
30.a augmenter le rendement d'utilisation des ressources, notamment en accroissant le réemploi et le recyclage des résidus et à réduire la quantité de déchets rejetés pour une production donnée.
Aucune information.
30.b encourager l'application du concept de gestion rationnelle des entreprises en ce qui concerne l'exploitation et l'utilisation des ressources naturelles par les entrepreneurs.
Aucune information.
Énumérer toutes actions engagées dans ce domaine :
Aucune information.
30.c accroître le nombre des entreprises qui appuient et appliquent des politiques de développement durable.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :
Aucune information. Ch. 31 : COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE ET
TECHNIQUE. |
31.a favoriser l'échange de connaissances et de points de vue entre la communauté scientifique et technique et le grand public.
Aucune information.
31.b accroître, améliorer et favoriser l'acceptation, au niveau international, des codes de pratique et des lignes directrices relatifs à la science et à la technique et au rôle qu'elles jouent pour concilier environnement et développement.
Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre qui n'ont pas déjà été faites au chapitre 35 (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune information. Ch. 32: RENFORCEMENT DU RÔLE DES
AGRICULTEURS. |
32.a promouvoir et encourager des pratiques et techniques agricoles écologiquement viables.
Aucune information.
32.b élaborer un cadre d'action qui, au moyen d'incitations et d'avantages, encourage les agriculteurs à adopter des pratiques agricoles efficientes et écologiquement viables.
Aucune information.
32.c accroître la participation des organisations d'agriculteurs à la conception et à l'exécution de politiques de développement durable.
Aucune information.
Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune information. |
ACTION 21 CHAPITRE 33 : RESSOURCES ET
MÉCANISMES FINANCIERS
Il est rendu compte aussi des ressources et mécanismes
financiers dans chaque chapitre du secteur d'Action 21
qui s'y rapporte. On présente sommairement ici, dans une
perspective plus large, les politiques financières
nationales (y compris APD) intérieures et
extérieures.
CHANGEMENTS APPORTÉS AU BUDGET DE L'ÉTAT DANS LA
PERSPECTIVE D'UN DÉVELOPPEMENT
DURABLE : Aucune information.
NOUVEAUX INSTRUMENTS ÉCONOMIQUES : Aucune
information.
SUPPRESSION DE SUBVENTIONS PRÉJUDICIABLES À
L'ENVIRONNEMENT : Aucune information.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune
information.
Questions de politiques d'APD
|
1992 | 1993 | 1994 | 1995 | 1996 | ||
Financements d'APD fournis ou reçus (total en millions de dollars É.-U.) | ||||||
Moyenne pour 92-93 | Moyenne pour 94-96 | |||||
Flux nets de capitaux externes en provenance de toutes les sources en % du PIB | ||||||
Autres données |
ACTION 21 CHAPITRE 34 : TRANSFERT DE
TECHNIQUES ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLES,
COOPÉRATION ET CRÉATION DE CAPACITÉS
Cette question est également traitée dans chaque
chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On
présente
sommairement ici dans une perspective plus large, les politiques
suivies et les actions engagées par les pays qui ont trait
au chapitre 34.
MOYENS D'ACTION : Aucune information.
PRIORITÉ NATIONALES :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LES LIENS
ENTRE RÉSEAUX/SYSTÈMES NATIONAUX,
RÉGIONAUX ET INTERNATIONAUX D'INFORMATION : Aucune
information.
Décrivez toute action engagée au niveau
national ou local concernant les efforts déployés
pour promouvoir des modes
de production non polluants et/ou les concepts
d'éco-efficacité. Cela pourra comprendre formation,
arrangements
financiers préférentiels, diffusion d'information et
modification des appareils juridiques ou réglementaires. Aucune information.
Donnez des informations sur l'adoption de systèmes de gestion de l'environnement. Réaction nationale aux normes applicables aux systèmes de gestion de l'environnement comme la série ISO 14000 et autres. Veuillez noter les efforts fournis au niveau national pour en promouvoir l'adoption et la mise en place d'une infrastructure d'attestation pour faciliter l'accès des industries locales à ces normes. Aucune information.
Énumérez et décrivez les programmes ou travaux en cours pour transférer des techniques écologiquement rationnelles aux petites et moyennes entreprises. Veuillez noter les efforts qui sont faits pour faciliter l'accès aux ressources financières et autres stratégies de transfert. Aucune information.
|
ACTION 21 CHAPITRE 35 : LA SCIENCE AU
SERVICE D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE
MESURES PRISES POUR PROMOUVOIR LE SAVOIR SCIENTIFIQUE,
AMÉLIORER L'APPAREIL
SCIENTIFIQUE À LONG TERME ET RENFORCER LE POTENTIEL ET LA
CAPACITÉ DANS CE DOMAINE
: Aucune information
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE SAVOIR
SCIENTIFIQUE NATIONAL, LES BESOINS DE LA
RECHERCHE ET LES PRIORITÉS : Aucune information.
Année | |||
Nombre de chercheurs, d'ingénieurs et de techniciens engagés dans la recherche et le développement expérimental | # | 19__ | |
Total des montants dépensés pour la
recherche et le développement expérimental (équiv. dollars É.-U.) | $ | 19__ | |
Autres données |
ACTION 21 CHAPITRE 36 : PROMOTION DE
L'ÉDUCATION, DE LA SENSIBILISATION DU PUBLIC ET DE
L'INFORMATION
Pays enclavé, climat sahélo-saharien. PNB le plus
faible du monde (270 $/hbt).
La situation du Niger en matière d'éducation se
caractérise par la persistance d'un taux
d'analphabétisme très élevé
(85 % environ) et par un taux de scolarisation extrêmement
faible (29,1 % en 1995), l'un des plus bas de l'Afrique, voire
du monde.
a) Réorientation de l'éducation vers la
réalisation d'un développement durable
La détérioration continue de la situation autant
socio-économique que climatique du Niger a entrainé
une plus grande prise
de conscience sur la nécessité de promouvoir un
développement durable. A ce titre, plusieurs
réflexions ont été menées à
partir des années 80 (débat de Maradi sur la lutte
contre la Désertification ; Etats généraux de
l'Education).
Malheureusement, des actions concrètes demeurent
limitées, liées à l'ampleur des
problèmes et à l'insuffisance des
moyens pour y faire face ; notamment dans un contexte de crise
économique et socio-politique prolongé.
b) Sensibilisation accrue du public
L'intégration de l'éducation à la vie
familiale et de l'éducation relative à
l'environnement dans les programmes
d'éducation et d'alphabétisation se fait pour le
moment à titre expérimental, mais se renforce
d'année en année.
L'objectif de cette réforme est de couvrir à long
terme tous les établissements scolaires du pays. En
matière de projets de
développement, l'on s'oriente de plus en plus vers des
actions de développement intégré, impliquant
les populations dans
la prise en compte de leur propre terroir.
c) Promotion de la formation
La promotion de la formation se caractérise par la mise en
place progressive d'un véritable programme de formation
adapté aux réalités du pays.
RÔLE DES PRINCIPAUX GROUPES :
Le Gouvernement : joue le rôle principal pour relever
le niveau de scolarisation et d'alphabétisation de la
population.
Les Jeunes : se mobilisant de plus en plus à travers
des associations et ONG participant ainsi à
l'édification de leur avenir.
Les Partenaires au développement :
(multilatéraux, bilatéraux, ONG) participent au
financement des projets de
développement. Leur action doit encore se renforcer pour
prendre en compte les besoins réels de la population.
FINANCEMENT ET ÉVALUATION DU COÛT DU TRAVAIL :
Aucune information.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :
1980 | 1990 | Dernière année connue 199_ | ||
Taux d'alphabétisation des hommes 1988 | ||||
Taux d'alphabétisation des femmes 1988 | ||||
Pourcentage d'enfants qui achèvent le cycle primaire (1986-97) | (1991) 34,1 % | |||
Nombre moyen d'années de scolarité | " | |||
% du PNB dépensé pour l'éducation | (1985) 2,2 % | (1991) 3,2 % | ||
Nombre de filles pour 100 garçons dans le secondaire | (1988) 40/100 | (1992) 47/100 | ||
Nombre de femmes pour 100 hommes dans la population active 1988 | 25,4 femmes | Pour 100 hommes | ||
Autres données
1) Les taux d'alphabétisation des hommes et des femmes sont tirés du dernier récensement de population de 1988. Aussi, le nombre de femmes pour 100 hommes dans la population active est tiré du même recensement et concerne la population active occupé.
2) Le nombre moyen d'années de scolarité qui est de 7 ans concerne le cycle primaire.
3) En ce qui concerne le % du PNB dépensé pour l'éducation, les données de 1990 et de 1991 sont des données provisoires.
4) Le nombre de filles pour 100 garçons dans le secondaire ci-dessus concerne les élèves des collèges. Pour les Lycées, la situation se présente comme suit :
1988 25 filles pour 100 garçons ; 1990 28 filles pour 100 garçons ; 1991 26 filles pour 100 garçons ;
5) Le taux d'alphabétisation (Hommes-Femmes) est de 14 % en 1995, alors qu'il était de 12,5 % en 1988. |
ACTION 21 CHAPITRE 37 : MÉCANISMES
NATIONAUX ET COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR LE
RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DANS LES PAYS EN
DÉVELOPPEMENT
Le renforcement des capacités nationales est
traité également dans les chapitres consacrés
aux secteurs.
bailleurs de fonds : Vous pourriez peut-être dire ici
comment Action 21 a influé sur votre politique d'APD dans ce
domaine.
Pays en développement : Vous pourriez peut-être
décrire ici tous nouveaux mécanismes nationaux de
renforcement des
capacités dont vous auriez pu vous doter -- et tous
changements intervenus dans le domaine de la coopération
technique.
PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE
RENFORCEMENT ENDOGÈNE DES CAPACITÉS
NATIONALES : Aucune information.
ACTION 21 CHAPITRE 38 : ARRANGEMENTS
INSTITUTIONNELS INTERNATIONAUX
Ch. 38 : Bref résumé de toute action
particulière du système des Nations Unies concernant
ce pays ou État :
Aucune information. |
ACTION 21 CHAPITRE 39 : INSTRUMENTS ET
MÉCANISMES JURIDIQUES INTERNATIONAUX
Ch. 39: La question des instruments juridiques
internationaux est traitée dans les chapitres sectoriels
pertinents.
Ceci est une liste des principaux accords/conventions (dont il n'a
pas encore été rendu compte) auxquels on a
adhéré et qui se rapportent à Action 21
:
Le Niger a signé et ratifié la plupart des Conventions et Accords internationaux relatifs à l'Environnement. Ce sont entre autres :
- Convention sur l'interdiction d'utiliser des techniques de modification de l'Environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles ;
- Convention de Vienne pour la protection de la Couche d'Ozone ;
- Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la Couche d'Ozone ;
- Convention relative aux zones humides d'importance internationale, particulièrement comme habitat de la sauvagine et Protocole amendant ladite Convention ;
- Amendement au Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d'ozone ;
- Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CCD) ;
- Convention Internationale pour la protection des Végétaux ;
- Amendement à l'art. XI, 3, al. A de la Convention sur le Commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction ;
- Amendement à l'art. 21 de la Convention susmentionnée ;
- Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ;
- Convention sur la diversité biologique.
En outre, le Niger est partie à plusieurs Conventions de portée régionale (OUA) et sous-régionale. |
Chapitres d'Action 21 | Très bonnes | Bonnes | Quelques bonnes données mais beaucoup de lacunes | Médiocres | Observations | |
2. | Coopération et commerce internationaux | |||||
3. | Lutte contre la pauvreté | |||||
4. | Modifications des modes de communication | |||||
5. | Dynamique démographique et durabilité | |||||
6. | Santé | |||||
7. | Établissements humains | |||||
8. | Intégration de la problématique environnementale-développement dans la prise des décisions | |||||
9. | Protection de l'atmosphère | |||||
10. | Planification et gestion intégrées des ressources en terres | |||||
11. | Lutte contre le déboisement | |||||
12. | Lutte contre la désertification et la sécheresse | |||||
13. | Mise en valeur durable des montagnes | |||||
14. | Promotion d'un développement agricole et rural durable | |||||
15. | Préservation de la diversité biologique | |||||
16. | Biotechniques | |||||
17. | Océans, mers, zones côtières et leurs ressources biologiques | |||||
18. | Ressources en eau | |||||
19. | Substances chimiques toxiques | |||||
20. | Déchets dangereux | |||||
21. | Déchets solides | |||||
22. | Déchets radioactifs | |||||
24. | Femmes et développement durable | |||||
25. | Enfants et jeunes | |||||
26. | Populations autochtones | |||||
27. | Organisations non gouvernementales | |||||
28. | Autorités locales | |||||
29. | Les travailleurs et leurs syndicats | |||||
30. | Commerce et industrie | |||||
31. | Communauté scientifique et technique | |||||
32. | Les agriculteurs | |||||
33. | Ressources et mécanismes financiers | |||||
34. | Technologie, coopération et renforcement des capacités | |||||
35. | La science au service d'un développement durable | |||||
36. | Éducation, sensibilisation du public et formation | |||||
37. | Coopération internationale pour le renforcement des capacités | |||||
38. | Arrangements institutionnels internationaux | |||||
39. | Instruments juridiques internationaux | |||||
40. | L'information pour la prise de décisions |
Aucune information.
|
1980 | 1993 | Dernière année connue 199_ | ||
Nombre de téléphones utilisés par centaines d'habitants | ||||
Autres données
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1 November 1997