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National Implementation of Agenda 21

PROFIL DU NIGER

APPLICATION D'ACTION 21:
EXAMEN DES PROGRÈS ACCOMPLIS DEPUIS LA
CONFÉRENCE DES NATIONS UNIES SUR
L'ENVIRONNEMENT ET LE DÉVELOPPEMENT, 1992

Information soumise par le Gouvernement du Niger auprès de la
Commission du développement durable des Nations Unies
Cinquième Session
Du 7 au 25 avril 1997
New York

Département de la coordination des politiques et du développement durable
Division du développement durable
Le Profil du Niger apparaît dans le world wide web:
http://www.un.org/dpcsd/earthsummit

NIGER

Le profil du Niger a été soumis par : le Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement

Nom du Ministère/Bureau : Direction de l'Environnement, Direction de la Faune, de la Pêche et de la Pisciculture

Date : 17 Juin 1997

Soumis par (nom du fonctionnaire) : Azara MALAM SULLY

Titre : Chargé du Suivi des dossiers de la CNUED

Adresse postale : BP. 578 NIAMEY

Téléphone : (227) 73 33 29

Fax : (227) 73 55 91/73 27 84

Adresse électronique:

Note du Secrétariat: Nous avons essayé d'attribuer un nombre exact de pages pour chaque profil. Cependant, le Secrétariat s'est permis de réduire le nombre de pages pour ces profils dont les gouvernement n'ont pas rempli les tableaux des chapitres 4 et 17, et en même temps pour ne pas gaspiller du papier. Par conséquent, on peut trouver certaines inconsistances parmi les profils des différents pays.

Tous les statistiques apparaîssent telles que fournies par chaque gouvernement.

TABLE DES MATIERE

SIGLES ET ACRONYMES
SITUATION GÉNÉRALE
FICHE DOCUMENTAIRE
CHAPITRES D'ACTION 21
2. Coopération internationale visant à accélérer un développement durable dans les pays en développement et politiques internationales
3. Lutte contre la pauvreté
4. Modification des modes de consommation
5. Dynamique démographique et durabilité
6. Protection et promotion de la santé
7. Promotion d'un modèle viable d'etablissements humains
8. Intégration du processus de prise de décisions sur l'environnement et le développement
9. Protection de l'atmosphère
10. Conception intégrée de la planification de la gestion des terres
11. Lutte contre le déboisement
12. Gestion des écosystèmes fragiles: lutte contre la désertification et la sécheresse
13. Gestion des écosystèmes fragiles: mise en valeur durable des montagnes
14. Promotion d'un développement agricole et rural durable
15. Préservation de la diversité biologique
16. Gestion écologiquement rationnele des biotechniques
17. Protection des océans et des toutes les mers _ y compris les mers fermées et semi-fermées - et des zones côtières et protection, utilisation rationnelle et mise en valeur de leurs ressources biologiques
18. Protection des ressources en eau douce et de leur qualité: application d'approches intégrées de la mise en valeur, de la gestion et de l'utilisation des ressources en eau
19. Gestion écologiquement rationnelle des substances chimiques toxic, y compris la prévention du trafic international illicite de produits toxiques et dangereux
20. Gestion écologiquement rationnelle des déchets dangereux, y compris la prévention du trafic international illicite de déchets dangereux
21. Gestion écologiquement rationnelle des déechets solides et questions relatives aux eaux usées
22. Gestion sûre et écologiquement rationnelle des déchets radioactifs
23-32 Principaux groupes
33. Ressources et mécanismes financiers
34. Tranfer de techniques écologiquement rationnelles, coopération et création de capacités
35. La science au service d'un développement durable
36. Promotion de l'éducation, de la sensibilisation du public et de la formation
37. Mécanismes nationaux et coopération internationale pour le renforcement des capacités dans les pays en développement
38. Arrangements institutionels internationaux
39. Instruments et mécanismes juridiques internationaux
40. L'information pour la prise de décisions

ACRONYMS

AIEA Agence internationale de l'énergie atomique
APELL Sensibilisation et préparation aux accidents industriels

au niveau local

CEA Commission économique pour l'Afrique
CEAO Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest
CEE Commission économique pour l'Europe
CEPALC Commission éconimique pour l'Amérique latine et les Caraïbes
CESAP Commission économique pour l'Asie et le Pacifique
CFC Chlorofluorocarbone
CFPI Commission de la fonction publique internationale
CGIAR Groupe consultatif de la recherche agricole internationale
CIEM Conseil international pour l'exploration de la mer
CILE Centre international de liaison pour l'environnement
CILSS Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse

dans le Sahel

CIRC Centre international de recherche sur le cancer
CIUS Conseil international des unions scientifique
CMA Conseil mondial d l'alimentation
CNUCED Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement
COI Commission océanographique internationale
FAO Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
FIDA Fonds international de développement agricole
FMI Fonds monétaire international
FNUAP Fonds des Nations Unies pour la population
WTO Organisation mundial du commerce
GEMS Système mondial de surveillance continue de l'environnement
GEMS/EAU Programme mondial de surveillance de la qualitéde l'eau
GESAMP Groupe mixte de'experts chargé d'étudier les aspects scientifiques de la pollution des mers
GIPME Étude mondiale de la pollution dans le milieu marin (UNESCO)
GRID Base de données sur les ressouces mondiales (GEMS)
INFOTERRA Système international d'information sur l'environnement
IPCC Groupe intergovernemental de l'évolution du climat (OMM/PNUE)
MARPOL Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires
OCDE Organisation de coopération et développement conomiques
OIT Organisation internationale du Travail
OMI Organisation maritime internationale
OMM Organisation météreologique mondiale
OMS Organisation mondiale de la santé
ONUDI Organisation des Nation Unies pour le d'éveloppement industriel
PCM Programme climatologique mondial (CIUS/OMM/UNESCO)
PIGB Programme international concernant la géosphère et la biosphère
PNUD Programme des Nations Unies pour le développement
PNUE Programme des Nations Unies pour l'environnement
RISCPT Registre international des substances chimiques potentiellement toxiques
SGP Système généralisé de préférences
SIG Système d'information géographique
SMO Système mundial d'observation (OMM/VMM)
UICN Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources
UNDRO Bureau du Coodonnateur des Nations Unies pour les secours en cas de catastrophe
UNESCO Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture
UNICEF Fonds des Nations Unies pour l'enfance
UNIDO Organisation des Nations Unies pour le développement industriel
UNU Université des Nations Unies
VAG Veille de l'atmosphère globale (OMM)
VIH Virus de l'immunodéficience humaine
VMM Veille météorologique mondiale (OMM)
ZEE Zone économique exclusive

FICHE DOCUMENTAIRE

NOM DU PAYS : NIGER

1. Nom du/des principal(aux) mécanisme(s)/conseil(s) de coordination nationale du développement durable. Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable (CNEDD)

Personne à contacter (Nom, titre, bureau) : OUMAROU HAROUNA, Secrétariat Exécutif du CNEDD

Téléphone : (227)72 26 99/72 25 59

Fax : (227) 73 58 59/72 31 89

Adresse électronique :

Adresse postale : BP. 10193

2. Liste des membres/composition/présidence : Président/Dir. CAB/PM, 1er VP SG/MHE, 2è VP/Société Civile Membres : SG des autres Ministères

2a. Liste des ministères et organismes intervenus :

Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement

Ministère des Relations Extérieurs

Ministère du Développement Social, de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant

Ministère de l'Equipement et des Infrastructures

Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage

Ministère des Mines et de l'Energie

Ministère de la Santé Publique

Ministère de l'Education Nationale

Ministère de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de la Technologie

Ministère des Finances et du Plan

Ministère de la Fonction Publique et du Travail

Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Solidarité Nationale

2b. Noms des organismes para-étatiques et des institutions intervenus ainsi que ceux des universitaires et des représentants du secteur privé qui ont participé à ce travail : Université Abdou Moumouni de Niamey

2c. Noms des organisations non gouvernementales intervenues : ONGs GAP

3. Rôle assigné au mécanisme/conseil susmentionné : Coordonner l'élaboration, la mise en oeuvre et le suivi-évaluation du Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable (PNEDD).

4. Joindre, si possible, un schéma (organigramme) indiquant la structure de la coordination nationale ainsi que les articulations entre ministères :

ACTION 21 CHAPITRE 2 : COOPÉRATION INTERNATIONALE VISANT À ACCÉLÉRER UN DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT ET POLITIQUES NATIONALES CONNEXES (avec accent spécial sur le COMMERCE)

PRIORITÉ NATIONALE : Définition des principes directeurs qui devront guider la politique nigérienne de coopération internationale.
ÉTAT DE LA SITUATION :

La politique nigérienne de coopération devra être caractérisée par une cohérence institutionnelle qui la rende capable de mobiliser toutes les ressources disponibles dans le cadre de la coopération internationale.

Cette politique s'appuie non seulement sur les axes traditionnels de coopération dans une perspective plus optimisante, mais aussi élargir ses bases géographiques, sectorielles et intersectorielles dans la perspective de nouveaux horizons susceptibles d'ouvrir au Niger des espaces restés jusque-là à l'écart de ses actions.

La politique nigérienne de coopération s'oriente vers la recherche de ressources additionnelles pour le financement de sa politique de développement durable.

A cet effet, le Niger a signé et ratifié beaucoup de Conventions et Traités relatifs à l'Environnement ; Conventions dans le cadre desquelles le Niger a bénéficié de beaucoup d'assistance.

Toutefois, le Niger est conscient qu'il lui reste beaucoup à faire dans ce domaine.

Aspects multisectoriels

1. Structure de la prise des décisions : Aucune information.

2. Renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Le Niger est partie à plusieurs accords de coopération régionale et internationale. Ce sont entre autres : l'Organisation Mondiale du Commerce, la Convention de Lomé, la Communauté Economique Africaine, la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest, l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine.

ACTION 21 CHAPITRE 3 : LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Orientation générale de la stratégie nationale

Le programme cadre de lutte contre la pauvreté vise à court et moyen terme la réduction de la pauvreté et à long terme son éradication par un effort d'investissement et de politiques macro-économiques et sectorielles de croissance fermement ancrées dans la sphère économique des pauvres d'une part, et par le développement prioritaire des secteurs sociaux d'autre part. Pour ce faire, il sera pris des dispositions institutionnelles et financières visant i) à améliorer l'efficacité des politiques sectorielles, ii) la décentralisation des actions et la coordination des activités de terrain

iii) l'adaptation des outils de financement aux besoins des populations pauvres. Aussi, le programme cadre se fonde sur

l'interaction entre la pauvreté et l'environnement, le renforcement des capacités de participation communautaire, la

décentralisation et la recherche de synergie entre les actions géographiquement localisées.

Indiquez les activités qui ont pour objet les pauvres et leurs incidences sur l'environnement

Les activités qui ont pour objet les pauvres sont contenues dans deux sous-programmes : i) Amélioration de la sphère

économique des pauvres, ii) Développement des secteurs sociaux. Ces activités se rapportent à : l'amélioration des

emplois et des revenus dans le milieu rural, la gestion durable du capital productif, la création des emplois nouveaux

pour les travailleurs sans qualification, la création d'emplois pour les jeunes diplomés sans emplois, l'appui au secteur

informel, l'amélioration de l'état sanitaire, l'accès à l'eau potable, l'hygiène, l'assainissement, la maîtrise de la

croissance démographique, le développement de l'éducation de base, l'amélioration de l'habitat et des établissements

humains.

Toutes les activités identifiées ont d'une manière ou d'une autre des incidences sur l'environnement. En effet, la prise

en compte des problèmes environnementaux dans toutes les actions de développement est aujourd'hui plus que jamais au

crédeau national. Et c'est à juste titre (comme on peut le constater) que le PCNLCP devient une composante intégrale

du futur PNEDD.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ce sera le comité interministériel.

Ce Comité sera sous la tutelle du Cabinet du Premier Ministre et sera présidé par le Ministre chargé du Plan.

La vice-présidence sera assurée par le Ministre chargé du Développement Social.

2. Problème de renforcement des capacités/technologie :

Une composante renforcement des capacités de l'Etat dans l'analyse de la pauvreté est prévue dans le Programme

à travers : i) l'élaboration d'un modèle d'analyse macro-sociale, ii) la création et le renforcement d'un système d'information sur la pauvreté entre autres.

3. Principaux groupes :

- le comité interministériel

- le comité national de lutte contre la pauvreté

- l'Agence Nationale de Lutte contre la Pauvreté (ANLCP)

4. Aspects financiers :

L'ANLCP sera dotée d'un fonds de financement des actions de lutte contre la pauvreté (FFALP). Il sera respecté

un principe de l'autonomisation des fonctions liées aux produits financiers en les confiant aux organismes spécialisés.

5. Coopération régionale/internationale :

NB : Les pays développés où la lutte contre la pauvreté interne n'est pas un sujet majeur de préoccupation souhaiteront peut-être dire brièvement ici quelle est leur position en ce qui concerne la lutte contre la pauvreté dans le monde.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 1992 Dernière année connue 199_
Chômage (%) 0,4 % de la population active en 1988
Population vivant dans un état de pauvreté absolue 34 % jusqu'en 1994
Dépenses publiques pour le secteur social %
26,81%
ND
33,21 %
44,16 % en 1995
Autres données

- Population rurale : 83 % de la population totale - Taux de couverture sanitaire

- Pauvreté relative : 63 % de la population - Taux de scolarisation : 28 % en 1993

- Taux de croissance de la population : 3,3 %

- Espérance de vie : 47 ans

- Taux alphabétisation : 12,5 % en 1988

NB : En ce qui concerne les dépenses publiques pour le secteur social, il s'agit de celles relatives en budget d'investissement (programmes sociaux)

ACTION 21 CHAPITRE 4 : MODIFICATION DES MODÈLES DE CONSOMMATION

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Objectifs/orientation générale de la politique nationale

- Atteindre l'autosuffisance alimentaire de la population.

Objectifs nationaux

- Développement des infrastructures pouvant permettre une production conséquente

- Lutter contre la dégradation de l'environnement

- Assurer un niveau d'éducation acceptable

- Mettre à la disposition de la population de l'eau potable ; des médicaments, etc...

- Réduire le niveau de pauvreté de la population.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministère de Tutelle et Ministère du Plan.

2. Problème de renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : UEMOA, AFRISTAT, CEDEAO, BCEAO, EUROSTAT, FAC, INSEE.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 1992 Dernière année connue 199_
PIB par habitant (en dollars É.-U. courants)
202,2
170,1
159,3
178,6
Croissance réelle du PIB (%)
Consommation annuelle d'énergie par habitant (en kg d'équivalent-pétrole par habitant) en million de FCFA
5,1
3,5
3,0
3,4
Véhicules à moteur en circulation pour 1 000 habitants
Autres données

Politiques gouvernementales ayant des incidences sur la consommation et la production

1. Objectifs et agents (parties prenantes)

Marquez d'une coche () les agents que la politique de votre gouvernement vise le plus à influencer.

Agents

Objectifs

Producteurs Autorités

locales

Administration

centrale

Ménages Société civile
Efficacité matérielle
x
x
x
Rendement énergétique :
Transport
x
x
x
x
Logement
x
x
Divers
x
x
x
x
x
Déchets :
Réduire
x
x
Réutiliser
x
Recycler

Observations :

Le Gouvernement cherche à travers ses différentes politiques, à promouvoir le développement économique et social, par des interventions dans les domaines tel que l'environnement écologique et les politiques des populations ; à la recherche de la réduction du niveau de pauvreté de la population de façon générale, en mettant à la disposition de celle-ci les infrastructures adéquates de santé, l'eau potable et l'éducation.

2. Moyens et mesures et agents (parties prenantes)

Indiquez d'un (R) les agents qui assument, au premier chef, la responsabilité pour l'une quelconque des mesures indiquées; indiquez d'un (I) les agents pour lesquels l'impact paraît devoir être particulièrement important.

Agents

Moyens et mesures

Producteurs Autorités

locales

Administration

centrale

Ménages Société

civile

Améliorer la compréhension et l'analyse
I
R
R
I
I
Information et éducation (par exemple radio/télévision/presse)
I
R
Recherche
R
R
I
Évaluer les allégations d'atteintes à l'environnement
I
R
I
I
Former des partenariats
Appliquer des instruments pour modifier les comportements
R
R
I
Stratégies à ancrage communautaire
R
R
I
Incitations/désincitations sociales (comme l'éco-étiquetage)
R
I
Instruments régulateurs
I
R
R
I
I
Incitations/désincitations économiques
I
R
I
Acceptation, par le producteur, de se tenir pour responsable d'aspects du cycle de vie du produit
I
R
R
I
I
Mise en place d'équipements et d'infrastructure d'auto-assistance (autres moyens de transport, recyclage, etc.)
I
R
R
I
Politique de passation des marchés
I
R
R
I
Analyse et évaluation des résultats obtenus
Campagne d'action
I
R
I
Divers (préciser)

Observations :

Avec le projet de décentralisation de l'administration et ses démembrements, les autorités régionales seront le centre de décision.

ACTION 21 CHAPITRE 5 : DYNAMIQUE DÉMOGRAPHIQUE ET DURABILITÉ

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

1) Evolution du taux d'accroissement naturel de la population

Années 1960 1977 1988 1992 1994 1995 1996 1997
Taux 2,6% 2,77% 3,37% 3,2% 2,6% 2,7% 2,7% 2,7%
Temps de doublement 31,8 ans 25,3 ans 20,8 ans 21,9 ans 26,9 ans 25,9 ans 25,9 ans 25,9 ans
2) Quelques indicateurs démographiques (1992)

Taux de natalité 52 /oo

Taux de mortalité 20 /oo

Indice synthétique de fécon 7,4 enfants/femme en moyenne

Taux de mortalité infantile 123 /oo

Taux de mortalité infanto-juvénile 318 /oo

Espérance de vie à 0 an 47,8 (sexes réunis)

Nombre de personnes par ménage 6,4 personnes en moyenne

Intensité du célibat définitif 0,8

Population urbaine 15,8 % (RGA88)

Population féminine 23,3 % (de 15 à 49 ans)

Population scolarisable 16,1 % (de 7 à 12 ans)

Population de 0 à 14 ans 48,5 %

L'opinion du gouvernement sur le taux d'accroissement de la population et sur le taux de fécondité est trop élevé.

L'intervention du gouvernement sur l'accroissement de la population et sur l'interruption sur le taux de fécondité est de reduire le taux.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions :Pour la Direction de la Population c'est le Ministère du Développement Social, de la Population, de la Promotion de la Femme et de la Protection de l'Enfant (MDS/P/PF/PE)

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Insuffisance de cadres supérieurs

3. Principaux groupes visés : Les femmes, les enfants, les handicapés

4. Aspects financiers : Aide des bailleurs de fonds dont principalement : le FNUAP, l'USAID, l'UNICEF, la Banque Mondiale. Malgré tout, on constate une insuffisance financière face aux besoins de mise en oeuvre des programmes.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1990 1993 Dernière année connue 1997
Population (en milliers) : estimations de milieu d'année
7 511
8 529
9 330
Taux d'accroissement annuel (1990-1993)
3,2 %
3,2 %
3,2 %
Superficie (en km2)
---
---
---
Densité de population (habitants/km2)
5,9
6,7
7,4
Autres données 1/1/98 1/1/99 1/1/2000 1/1/2005
(en millions) 9 455 9 712 9 976 11 421

ACTION 21 CHAPITRE 6 : PROTECTION ET PROMOTION DE LA SANTÉ

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

- Un taux élevé de la mortalité maternelle, infantile et infanto-juvénile ;

- Une irrégularité dans la disponibilité des médicaments essentiels ;

- Un faible taux de la couverture sanitaire (32 %) résultant d'une insuffisance de l'accessibilité des populations aux services de santé et d'une mauvaise utilisation de ces derniers ;

- Un faible taux de couverture vaccinale notamment pour les enfants et les femmes en âge de procéer ;

- Une inadéquation entre l'accroissement démographique et les ressources mises à la disposition du secteur sanitaire ;

- Une grande disparité dans la répartition des ressources sanitaires entre les zones rurales et urbaines, entre activités curatives et préventives et entre secteurs hospitalier et non hospitalier ;

- Une insalubrité croissante du milieu ;

- Une insuffisance de la sensibilisation de la population sur les problèmes de santé ;

- Un équilibre alimentaire de plus en plus fragile ayant des conséquences sur l'état nutritionnel des groupes vulnérables, particulièrement les enfants en bas âge, les femmes allaitantes et les femmes enceintes ;

- Une mauvaise gestion des services de santé et une insuffisance de la coordination de la participation communautaire et des autres aides extérieures.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Etat (Ministères de la Santé Publique, du Développement Social, de l'Hydraulique et de l'Environnement, des Finances, de l'Agriculture et de l'Elevage), les collectivités et les Comités de santé.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Une insuffisance voire absence de mécanisme intra et inter-sectoriel de coordination des actions de santé pour une bonne intégration et gestion des Programmes sanitaires.

3. Principaux groupes : Etat, les populations, les Collectivités, les Privés et les Partenaires au Développement.

4. Aspects financiers : La part du budget alloué à la santé est constante depuis les indépendances, elle représente 5 à 6 % du budget général de l'Etat, ce qui est très insuffisant, pour couvrir les besoins de santé des populations. Les activités de santé sont financées à plus de 90 % par l'extérieur.

5. Coopération régionale/internationale :

- La coopération régionale est privilégiée dans le domaine des échanges d'informations sanitaires, la lutte contre la maladie et la formation du personnel ;

- La coopération internationale est conditionnée par l'instauration du P.A.S.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Espérance de vie à la naissance

Sexe masculin

Sexe féminin

46,9 ans (1988)

48,6 ans
RGP
Mortalité infantile (pour 1 000 naissances vivantes)
-
-
123 o/oo (1992)
RGP
Taux de mortalité maternelle (pour 100 000 naissances vivantes)
-
-
7 o/oo
EDSN
Accès à une eau de boisson salubre (% de la population)
-
-
57 % (1994)
EDSN
Accès à des services d'assainissement (% de la population)
-
-
15 % (1994)
OMS
Autres données
Probabilité de décès avant le cinquième anniversaire
318 o/oo (1992)
EDSN

ACTION 21 CHAPITRE 7 : PROMOTION D'UN MODÈLE VIABLE D'ÉTABLISSEMENTS HUMAINS

PRIORITÉ NATIONALE : Législation et réglementation de l'urbanisme (prévisionnel et opérationel)
ÉTAT DE LA SITUATION :

L'urbanisation croissante que connaît le Niger a généré de nouveaux problèmes (logements, infrastructures, équipements, ...) ainsi que le besoin de nouveaux instruments techniques et juridiques que les pouvoirs publics tentent de mettre en place. Le pays accuse un retard considérable dans la mise en place d'une législation domaniale et foncière adaptée aux besoins de la société et de l'évolution socio-économique et politique du pays. Cette inadaptation est perceptible au moins à 3 niveaux :

1) la planification de l'aménagement urbain : Le Niger présente le paradoxe où la législation ignore la planification urbaine et cela malgré la pratique consacrée de réalisation de SDAU (Schéma-Directeur d'Aménagement et d'Urbanisme).

2) l'Aménagement foncier et la conservation des titres : Les populations ignorent la législation foncière et domaniale. Les droits d'usage coutumiers restent encore mitigés vis-à-vis de la législation.

3) Les activités des constructeurs et des promoteurs : La législation urbaine au Niger ne prévoyait pas des conditions particulières de réglémentation des activités des constructeurs et des promoteurs. La contribution du secteur privé dans l'aménagement foncier restait marginale du fait du caractère informel. Inexistence par ailleurs d'un mécanisme de financement ou d'allégement de charges pour les promoteurs.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Equipement et des Infrastructures

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie :

- insuffisance de l'offre de logements face à une très forte demande

- renforcement des structures de production de logements et de terrains à bâtir

- financement et équipements des terrains, restructuration des quartiers insalubres, appui à l'autoconstruction

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers :

- léthargie actuelle des institutions chargées du financement et de la production de l'habitat

- accès très limité au crédit pour la majorité de la population

5. Coopération régionale/internationale :

- Centre des Nations Uniges pour les Etablissements Humains (CNUEH)

- Shelter Afrique et Fonds Africain pour l'Habitat.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1993 1995
Pourcentage de la population urbaine
16,55 %
18 %
Taux d'accroissement annuel de la population urbaine (%)
/
/
Population de la plus grande ville (en % de l'ensemble de la population)
5,98 %
6,23 %
Autres données

- Taux d'accroissement annuel de la population de Niamey : 4,8 % entre 1977 et 1988

- Population urbaine de Niamey : 36,13 % de la population urbaine du Niger.

ACTION 21 CHAPITRE 8 : INTÉGRATION DU PROCESSUS DE PRISE DE DÉCISIONS SUR L'ENVIRONNEMENT
(Voir les pages vii et viii au début du profile)

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Le Niger, attaché aux décisions et recommandations issues de la Conférence des Nations Unies sur l'Environnement et

le Développement Durable (CNUED), a mis sur pied très tôt un Comité National, chargé du Suivi de la CNUED,

dénommé COMNAT, placé sous la tutelle du Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement.

Dans le cadre de sa mission, le COMNAT a :

- élaboré des notes d'information sur l'Agenda 21 National et les conventions post-Rio ;

- participé aux sessions du CIND, Conférences et Ateliers relatifs à la mise en oeuvre de l'Action 21 ;

- préparé en relation avec le Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération les dossiers de

- ratification de plusieurs Conventions, au nombre desquelles la CCD, la CCCC, la CDB.

Le COMNAT, conçu comme une instance consultative évolutive, a été relevé en 1996 par une autre instance placée

sous la tutelle du Cabinet du Premier Ministre. Cette instance est dénommée Conseil National de l'Environnement

pour un Développement Durable (CNEDD). Ce Conseil a pour mission de coordonner l'élaboration, la mise en oeuvre

et le suivi-évaluation du Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable (PNEDD).

Des réformes politiques, stratégiques et réglementaires sont engagées depuis 1992, sous la houlette des Ministères

chargés de l'Environnement et de l'Agriculture, en vue de la promotion d'un développement durable.

Ces réformes ont permis de définir :

- les principes directeurs d'une politique de développement rural ;

- les principes d'orientation du Code Rural ;

- la loi sur les Etudes d'Impact Environnemental (Ordonnance n 97-001 du 10 janvier 1997);

- l'actualisation du Code Forestier ;

- le développement d'une Loi-cadre sur l'Environnement est en cours avec l'assistance du PNUE ;

- la révision des textes relatifs à la chasse et à la pêche.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions (veuillez aussi vous référer à la fiche documentaire) :

. Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement (MH/E)

. Ministère des Relations Extérieures (MR/E)

. Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable (CNEDD)

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie :

. Renforcement des capacités institutionnelles des structures décisionnelles assistées d'Experts nationaux

compétents regroupés au niveau des Comités, à l'instar du Comité de la Science et de la Technologie (CST).

3. Principaux groupes :

. Etat

. Société Civile

. Population

4. Aspects financiers : Le Niger est en train de réfléchir sur la mise en place d'un Fonds National de l'Environnement

5. Coopération régionale/internationale : Convergence avec l'esprit de Rio et l'Action 21 issue du sommet de la Terre.

ACTION 21 CHAPITRE 9 : PROTECTION DE L'ATMOSPHÈRE

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Protocole de Montréal (1987) signé en 1992

Amendement de Londres (1990) ratifié en 1995

Amendement de Copenhague (1992) pas encore ratifié

Le(s) dernier(s) rapport(s) au Secrétariat du Protocole de Montréal a (ont) été établi(s) en 1995

Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques

La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques a été signée en 1992

Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre

I. Le programme du Niger pour la mise en oeuvre du Protocole de Montréal a été approuvé en 1994 et son exécution a

commencé en 1996. La consommation du Niger en SAO en 1993 est de 17,9 tonnes métriques, elle était de 16 tonnes PAO en 1990. Les CFC-12 représentent en 1993, 94 % de cette consommation. La stratégie gouvernementale est la suivante :

1) Politique de formalisation du secteur et du contrôle de marché d'importation des SAO (contrôle rigoureux aux frontières avec paiement de taxe d'importation-Financement des technologies de transition par les subventions du

Fonds Multilatéral-Encouragement des artisans réparateurs du matériel de froid par allégement des taxes d'importation,...)

2) Politique de contrôle et de mise en oeuvre (interdiction d'utilisation des SAO selon le calendrier d'élimination établi-Information et Sensibilisation des populations-Instauration d'une licence pour exercer le métier de frigoriste, interdiction d'importation du halon 1211. En 1993, la consommation par an et par habitant était de 0,002 kg.

II. Le Niger a ratifié la UNFCCC en 1995. Un groupe de travail interministériel a élaboré une requête de financement à l'endroit du FEM pour le projet d'Habilitation du Niger à formuler sa première Communication Nationale conformément à l'article 12 de la UNFCCC et à la Décision 10/CP.2 de la deuxième Session de la Conférence des Parties à la Convention.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : La formation des frigoristes dans le secteur de la réfrigération, le briefing des douaniers pour établir des données statistiques d'importation des SAO. Elaboration d'un plan de gestion de réfrigératnts-Sensibilisation du public.

3. Principaux groupes : Artisans - réparateurs - Douaniers - public - commerçants importateurs et utilisateurs des SAO.

4. Aspects financiers : Appui financier pour la formation et la sensibilisation du public par le Comité Exécutif du Fonds Multilatéral.

5. Coopération régionale/internationale : PNUE, CFD/FFEM

Le FEM appuyera le Niger pour sa première Communication Nationale de l'UNFCCC.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199-
Émissions de CO2 (en million de tonnes)
" " SOx
" " NOx
" " CH4
Consommation de substances qui appauvrissent la couche d'ozone (en tonnes)
-
16
17,9
Montants dépensés pour réduire la pollution de l'air (en millions d'équivalents-dollars)
Autres données : Consommation de SAO pour l'année 1994: Aucun inventaire des GHGs au Niger n'a été effectué.

ACTION 21 CHAPITRE 10 : CONCEPTION INTÉGRÉE DE LA PLANIFICATION ET DE LA GESTION DES TERRES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Le Niger, pays à degré de "sahélisation" atypique, est aussi désertique à 2/3 de sa superficie, ce qui sous-tend la nécessité de la mise en oeuvre, d'une manière durable, de la stratégie nationale définie en matière de sécurisation foncière.

Ainsi, les populations rurales ont été amenées progressivement à adhérer aux concepts de développement qui répondent au mieux à ces préoccupations nationales. La tendance actuelle est l'implication effective des ruraux au processus de prise de décision en matière de développement communautaire. L'Approche Gestion des Terroirs, dont l'application est en cours au Sahel, est de conception récente en Afrique de l'Ouest face à la pression accrue des populations sur les ressources naturelles. Cette voie constitue aujourd'hui comme une solution alternative à la crise que connaît le monde rural, longtemps confiné dans une position d'éternel assisté.

L'Approche Terroir consiste à assister les populations à gérer d'une manière optimale les ressources rares de leurs terroirs. Cette gestion se traduit par une planification des activités à la base initiées et mises en oeuvre par les bénéficiaires, dans le cadre d'un dialogue permanent et itératif.

Cette approche, mise en oeuvre dans le cadre du Projet d'Appui à la Gestion des Terroirs (PAGT) et du Projet de Gestion des Terroirs de Filingué (PGTF), est reprise dans le cadre du Programme National de Gestion des Ressources Naturelles (PNGRN) comme option nationale en matière de développement rural.

Les objectifs assignés aux Projets de Gestion des Terroirs sont les suivants :

- sécuriser les systèmes de production ;

- mettre en oeuvre des modes d'exploitation conservatoire des ressources naturelles ;

- augmenter les capacités de maîtrise locale du développement.

La finalité consiste à favoriser une dynamique locale de développement, entretenue par une concertation permanente entre acteurs à la base, en vue d'atteindre une réelle maîtrise de développement endogène, pour et par les communautés de base.

L'atteinte de ces objectifs repose sur des axes stratégiques d'intervention définis selon les principes suivants :

- interventions globales et multisectorielles ;

- plans de développement villageois comme outils de planification ;

- diagnostics concertés et participatifs ;

- pérennité et appropriation durable des actions par les villageois ;

- contractualisation des formes du partenariat rural ;

- mobilisation des ressources locales, en appoint aux mécanismes financiers d'aide et de coopération bilatérale et multilatérale ;

ÉTAT DE LA SITUATION :

Ces axes stratégiques sont aussi sous-tendus par :

- la définition du mode d'organisation sociale régissant les différentes communautés et le repérage des principaux centres de décision villageois ;

- l'inventaire des ressources naturelles disponibles et leur dynamique globale ;

Cet inventaire permet l'éveil des connaissances empiriques et du savoir faire local par une argumentation des mécanismes naturels et de leurs relations de cause à effet ;

- la typologie des exploitations et l'analyse des systèmes de production ;

- l'implication effective des acteurs sociaux marginaux (femmes, jeunes, agro-pasteurs) au processus de prise de décision ;

- l'identification des initiatives villageoises privées économique porteuses.

La démarche Gestion des Terroirs comporte essentiellement les étapes suivantes :

1. Présentation de l'approche Terroir aux villageois ;

2. Diagnostics concertés et participatifs incluant le diagnostic socio-historique, le diagnostic des ressources naturelles et le diagnostic par groupe d'intérêt) ;

3. Restitution et validation des résultats en Assemblée villageoise ;

4. Elaboration de plans villageois de développement (PVD) ;

5. Mise en oeuvre des PVD.

La mise en oeuvre des PVD repose sur le financement des micro-projets initiés par les villageois.

L'admission d'un dossier de micro-projet villageois obéit à la logique de programmation ascendante et horizontale.

La décision d'octroi de financement est prise au cours des assises paritaires (comités paritaires d'octroi de financement) réunissant un jury composé de représentants villageois promoteurs et porteurs de micro-projets, de l'autorité coutumière et administrative, des services techniques d'Arrondissement, des partenaires de développement présents, des autres villages d'intervention et des représentants du personnel technique d'appui.

Les réalisations exécutées sont revues au cours des ateliers cantonaux d'auto-évaluation - programmation villageoise réunissant les villages bénéficiaires de l'opération assisté du jury paritaire.

L'auto-évaluation - programmation vise à mettre en évidence les modifications structurelles apportées à la région par l'opération.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions :

Un jury paritaire, composé de représentants villageois, de l'autorité coutumière et administrative, des services techniques d'Arrondissement et de partenaires de développement, constitue la structure de prise de décision relatives aux questions financières et de planification spatio-temporelle des activités villageoises. Les commissions foncières, prévues dans le cadre du Code Rural, devront jouer un rôle prépondérant dans cette structure.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Les structures décentralisées de l'Etat et les autres acteurs de développement ont pour mission de conseiller, accompagner, animer, entretenir les réflexions villageoises, sans se substituer à eux et être en retrait, pour favoriser l'émergence des groupes de paysans novateurs capables de reprendre en charge les initiatives de développement, d'une manière durable. Cet exercice s'accompagne d'une valorisation de technologies locales et du savoir faire des populations pleinement responsabilisées pour le choix de technologies importées écologiquement rationnelles.

3. Principaux groupes :Les actions sont initiées par et pour les principaux groupes typologiques issus du diagnostic concerté :

- groupe de chefs d'unité de production ;

- groupe d'agro-pasteurs ;

- groupe de femmes ;

- groupe de jeunes.

4. Aspects financiers :

Le financement des actions est régi par un Code de financement qui précise les modalités d'apport des différentes parties contractantes. La décision d'octroi de financement est prise par le jury paritaire qui en précise les sources et la nature, conformément à un plan de financement élaboré à cet effet.

5. Coopération régionale/internationale :

La gestion des terroirs est une approche adoptée par l'ensemble des pays du CILSS.

Elle nécessite la mobilisation accrue des ressources internes et externes. Cela s'accompagne des échanges d'expériences au niveau régional et d'assistance soutenue des partenaires de coopération. Cette coopération doit s'inscrire dans un système fonctionnel de partenariat, prenant en compte la précarité de petits producteurs souvent lassés par des études de faisabilité trop longues et complexes, tendant à s'éloigner des aspirations réelles des populations.

ACTION 21 CHAPITRE 11 : LUTTE CONTRE LE DÉBOISEMENT

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Le Niger, pays sahélien par excellence et désertique à 3/4 de sa superficie, éprouve de difficultés énormes pour la satisfaction de ses besoins en bois-énergie.

Le bois-énergie tiré de la forêt mère, pour la satisfaction en besoins énergétiques des ménages ruraux et urbains, en est aujourd'hui une ressource source de revenus de plusieurs acteurs sociaux. La réserve-bois constitue aussi une source de tensions intra-communautaires, en raison des besoins en terres de culture et la multiplicité d'agents économiques intervenant le long de la filière-bois.

En outre, cette ressource fait l'objet souvent d'exploitation abusive des formations naturelles régressives et sénescentes, insuffisamment connues sur le plan phyto-socio-génétique.

L'Administration forestière nationale a ainsi initié très tôt la tenue d'un débat national sur la lutte contre la désertification, tenu à Maradi en 1984, à l'issue duquel des politiques et stratégies et règlementations ont été définies : le Niger s'est amené à recentrer sa politique en matière d'Environnement et de Développement Durable, par l'adoption de plusieurs textes consacrant le transfert de la ressource naturelle aux communautés rurales usufruitières. Cette politique mise en oeuvre est sous-tendue par la révision de textes législatifs en la matière et la définition des Plans et Programmes de développement.

Un de ses Programmes est le Programme Energie-Domestique, conduit par la Direction de l'Environnement, en synergie avec la Direction de l'Energie. Ce programme, ayant pour objectif principal de rationnaliser les prélèvements naturels et de promouvoir l'utilisation accrue de combustibles de substitution, a atteint déjà des résultats assez significatifs reproductibles durablement à l'échelle nationale et régionale.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Les communautés de base sont assistés d'acteurs gouvernementaux et de la société civile.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Inertie des technologies locales en raison de la paupérisation accrue des acteurs ruraux à très faible revenu monétaire.

3. Principaux groupes :

- Structures locales de gestion des marchés ruraux de bois

- Commerçants transporteurs de bois

- Chefs d'Unité de production agricole

- Professionnels de bois

- Consommateurs de bois

4. Aspects financiers : La dimension socio-économique de la forêt est renforcée par la création de richesses locales tirées de l'exploitation ;

les valeurs ajoutées ainsi dégagées, contribuent au PIB à hauteur de 20 %.

5. Coopération régionale/internationale : Hormis l'intégration sous-régionale des actions environnementales, à travers des programmes transfrontaliers, la communauté internationale appuie financièrement et techniquement la gestion des ressources naturelles ligneuses.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 Dernière année connue 1996
Superficie forestière (km2)
160 000
141 960
136 459
Zone forestière protégée
68 600
44 742
38 647
Production de bois rond (volume de bois rond sans écorce en mill. de m3)
1,187
Rythme de déboisement (en km2 par année)
27 200
18 040
5 50
Rythme de reboisement (en km2 par année)
600
300
150
Autres données

. Taux de déboisement annuel moyen : 11 %

. Taux de reboisement annuel moyen : 0,25 %

. Consommation nationale en bois énergie : 200 000 000 t/an.

ACTION 21 CHAPITRE 12 : GESTION DES ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : LUTTE CONTRE LA DÉSERTIFICATION

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Convention internationale sur la lutte contre la désertification dans les pays gravement touchés par la sécheresse et/ou la désertification, en particulier en Afrique

La Convention a été signée le 17 Juin 1994 et ratifiée le 19 Janvier 1996.

Le dernier en date des rapports au Secrétariat de la Convention a été établi en 1997. (10ème session CIND)

Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre

Le Niger a initié très tôt la tenue d'un débat national sur la lutte contre la désertification, sanctionné par l'adoption d'un engagement national dit "Engagement de Maradi", du nom de la ville ayant abrité ledit débat en 1984.

A l'issue de ce débat, des Politiques, Stratégies et d'ordre reglémentaire ont été définies pour accompagner les opérations de terrain amorcées. En outre, un Plan National de Lutte contre la Désertification (PNLCD) a été élaboré.

Le Niger s'est ainsi amené à recentrer sa politique en matière d'Environnement, par l'adoption de plusieurs textes consacrant le transfert de la ressource naturelle aux communautés rurales usufruitières et le renforcement des capacités des ressources humaines, diversement formées au suivi-évaluation et à la surveillance de l'Environnement.

Le Bureau de la lutte contre la désertification et la sécheresse, du système des Nations Unies, appuie ces orientations politiques et stratégiques, dans le sens d'une meilleure convergence avec le sixième cycle de programmation du PNUD.

Cette programmation, plaçant au premier chef la pauvreté et la régénération de l'Environnement, doit déboucher sur l'élaboration des Plans, Programmes et Projets environnementaux. Le Niger est partie prenante et se propose d'élaborer un Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable (PNEDD), dont la validation est prévue début Septembre 1997.

Le PNEDD constitue le cadre de référence national intégrateur de tous les acteurs impliqués (Structures étatiques et civiles, partenaires au développement, partenaires de coopération, populations,...). Il doit être conçu sur la base des travaux des commissions techniques spécialisées mises sur pied à cet effet, au nombre desquelles la commission sur le Programme d'Action National en matière de Lutte contre la Désertification et la Gestion des Ressources Naturelles (PAN/LCD/GRN), la commission sur les changements climatiques et la commission sur la diversité biologique, impliquant fortement le Ministère chargé de l'Environnement et le Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable (CNEDD).

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions :

- Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement

- Ministère des Relations Extérieures

- Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie :

- Les centres de décision sus-mentionnés conduisent le processus en synergie, par la mobilisation de compétences locales, nationales, régionales et internationales.

3. Principaux groupes :

- Société civile

- Organisations Communautaires de base

- Organismes Etatiques.

4. Aspects financiers :

Le processus est financé grâce à la coopération multilatérale du PNUD et à la coopération bilatérale et l'Etat Nigérien.

5. Coopération régionale/internationale :

Appui du Bureau Régional UNSO/PNUD de la Représentation du PNUD au Niger et du Secrétariat Intérimaire de la Convention Internationale sur la Lutte contre la Désertification (UNCCD).

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 1997
Touchés par la désertification en (km2)
+1 000 000
+ 1 000 000
+ 1 000 000
Autres données :

3/4 de la superficie nationale désertique, degré de sahélisation accru sur le reste du Territoire.

ACTION 21 CHAPITRE 13 : GESTION DES ÉCOSYSTÈMES FRAGILES : MISE EN VALEUR DURABLE DES MONTAGNES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune information.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune information.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

ACTION 21 CHAPITRE 14 : PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT AGRICOLE ET RURAL DURABLE

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

La situation agricole du Niger est marquée aujourd'hui par la persistance d'un certain nombre de contraintes qui vont la marquer durablement si aucune stratégie de renversement des tendances n'est mise en application. Les principales contraintes sont d'ordre structurel et conjoncturel.

. Les contraintes structurelles sont relatives à :

* l'enclavement du territoire qui rend difficile les activités de commercialisation des produits agricoles et d'approvisionnement en intrants agricoles et zootechniques, le coût du transport demeure le plus élevé de la sous-région ;

* les difficultés climatiques : les problèmes de l'eau ;

* aux problèmes agro-climatiques et démographiques : forte dégradation des ressources naturelles, systèmes de production peu performants, fort taux de croissance démographique, etc...

. Les contraintes conjoncturelles : elles sont liées à :

* une grande réduction de la capacité d'autofinancement de l'Etat nigérien du fait de la baisse des recettes tirées de l'uranium ;

* aux difficultés institutionnelles : politisation de l'administration, grande mobilité des agents d'encadrement, l'analphabétisme des producteurs, etc...

Afin de solutionner ces contraintes, le Gouvernement du Niger s'est fixé comme orientations et stratégies résumées comme suit :

. la recherche de la sécurité alimentaire ;

. une meilleure gestion des ressources naturelles ;

. l'intensification et la diversification des productions ;

. une meilleure organisation et responsabilisation des productions dans le processus de conception et de la mise en oeuvre des actions de développement ;

. une modification du rôle des services de l'Etat qui vont s'atteler aux fonctions de coordination et d'harmonisation des actions ;

. la prise en compte de la femme dans le processus de production et une plus grande valorisation de ses travaux.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions :

- Comité technique internministériel

- Sous-Comité de Développement Rural

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Les coopératives ; les groupements d'intérêts économiques ; les femmes ; les Associations et ONG ; les Jeunes.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1985 1990 Dernière année connue 199_
Terres agricoles (en km2)
30 000
38 000
Terres agricoles en pourcentage de la superficie totale des terres
2 %
3 %
Terres agricoles par habitant
0,005
0,005
1989/90 1992/93 Dernière année

connue 199_

Consommation d'engrais par km2 de terre agricole à compter de 1990
Autres données

Le potentiel en terres agricoles est de 150 000 km.

ACTION 21 CHAPITRE 15 : PRÉSERVATION DE LA DIVERSITÉ BIOLOGIQUE

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Convention sur la diversité biologique

La Convention a été signée en 1992 et ratifiée en 1995.

Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction.

Aucune information.

Observations additionnelles se rapportant à ce chapitre

Un groupe de travail interministériel, ONGs et Société civile ont élaboré en 1996 un dossier de requête de financement FEM pour permettre au Niger de se doter d'un plan d'Action national et de programmes pour la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique qui seront pris en compte dans le programme du développement économique et social du pays.

Ce groupe de travail sera transformé en commission technique du CNEDD1 qui est chargé de l'élaboration du PNEDD2, futur cadre de stratégies et d'orientations politiques du Pays dans le domaine de l'Environnement et du Développement Durable.

1. Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable.

2. Plan National de l'Environnement pour un Développement Durable.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions :

Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement/

Direction de la Faune, de la Pêche et de la Pisciculture

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie :

Il se pose la nécessité de former des formateurs afin que les démembrements de la Direction Faune Pêche et Pisciculture soient suffisamment informés

3. Principaux groupes :

Eleveurs, Pêcheurs, Chasseurs, Agriculteurs, Apiculteurs

4. Aspects financiers :

Investissement de l'Eat du Niger

Coopération bilatérale et multilatérale

5. Coopération régionale/internationale :

Un dossier de requête de fonds est déjà soumis au GEF pour l'élaboration de stratégies et plan d'action national pour la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1992 Dernière année connue 1996
Zone protégée en pourcentage de la superficie totale des terres
6,6%
6,6 %
1990 Dernière année connue 1996
Nombre d'espèces menacées d'extinction
29
30
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 16 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES BIOTECHNIQUES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Le Niger est sur le point de mettre en place son Comité National sur la Diversité Biologique. Parmi les groupes de travail spécifiques à créer dans le cadre de ce comité, une attention particulière sera portée à la prévention des risques biotechnologiques.

Parmi les activités en cours, on peut citer :

- la polution des végétaux ;

- le contrôle de l'importation et de l'exportation des organismes vivants ;

- la conservation des ressources au niveau des institutions de recherche tel que l'Institut National de Recherche Agronomique du Niger (INRAN).

Avec la création du Comité National sur la Diversité Biologique, les institutions concernées seront mises à profit pour diffuser et adapter les directives du PNUE, en matière de prévention des risques biotechnologiques.

Le Niger mène actuellement une lutte contre certains végétaux envahissant introduits dans le pays, notamment la jacinthe d'eau (Elchunia crassipes).

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Comité (CBD) est un Comité Technique du Conseil National pour un Développement Durable (CNEDD) qui est la structure de coordination.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Le renforcement des capacités humaines des institutions concernées (formation, échanges d'expériences, accessibilité à de sources d'information) est nécessaire.

Renforcement de la législation.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Elle est nécessaire, particulièrement dans les domaines d'introduction d'organisme dont les conséquences sont néfastes, accessibilité aux résultats de recherche, de lutte contre la jacinthe d'eau, et d'harmonisation des législations.

ACTION 21 CHAPITRE 17 : PROTECTION DES OCÉANS ET DE TOUTES LES MERS, Y COMPRIS LES MERS FERMÉES ET SEMI-FERMÉES, ET DES ZONES CÔTIÈRES ET PROTECTION, UTILISATION RATIONNELLE ET MISE EN VALEUR DE LEURS RESSOURCES BIOLOGIQUES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Convention des Nations Unies sur le droit de la mer

La Convention a été ratifiée en 1982.

Le Niger n'étant pas un pays, à littoral a ratifié ladite Convention dans le sens de renforcer la coopération internationale et témoigner sa solidarité à l'égard des pays littoraux avec lesquels il est appelé à examiner l'utilisation des eaux internationales.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Le Ministère des Relations Extérieures

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucun programme n'est prévu au stade actuel

3. Principaux groupes : Le Niger dans son ensemble est visé.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : ONU, CEDEAO, OUA, UEMOA, CBN.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Prises d'espèces marines (en tonnes métriques)
0
0
0
Population des zones côtières
"
"
"
Population bénéficiant du traitement des eaux usées (en pourcentage)
"
"
"
Déversements de pétrole dans les eaux côtières (en tonnes métriques)
"
"
"
Rejets de phosphates dans les eaux côtières (en tonnes métriques)
"
"
"
Rejets de nitrates dans les eaux côtières (en tonnes métriques)
0
0
0
Autres données :

Aucune donnée liée aux activités côtières et marines n'est disponible au Niger.

ACTION 21 CHAPITRE 18 : PROTECTION DES RESSOURCES D'EAU DOUCE ET DE LEUR QUALITÉ : APPLICATION D'APPROCHES INTÉGRÉES DE LA MISE EN VALEUR, DE LA GESTION ET DE L'UTILISATION DES RESSOURCES EN EAU

PRIORITÉ NATIONALE : Approvisionnement en Eau (besoins humain, agricole)
ÉTAT DE LA SITUATION :

Suivi des Eaux :

- une soixantaine de stations hydrométriques

- moins de 300 stations piézométriques

Réalisations :

10 257 puits cimentés

6 054 forages équipés de pompe à motricité humaine

Soit un taux de couverture de 54 %

Politique et législation :

- un schéma-directeur de mise en valeur et de gestion de ressources en eau (élaboré en 1993, actuellement en train d'être enrichi)

- finalisation des textes d'application de l'Ordonnance N 93-014 portant sur le Régime de l'Eau.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministère chargé de l'Hydraulique

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : En voie de trouver des solutions notamment grâce à une assistance du PNUD (1997) et de la FAO (1996)

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Contribution nationale assez limitée

5. Coopération régionale/internationale : Assez bien développée. Pays-Bas, A.B.N, CMNN/C, CBLT, DANIDA, GTZ, KFW, FAC.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 1996
Ressources d'eau douce (total des ressources internes/externes en million de m3)
2 000

109
2 000

109
2 000

109
Prélèvements annuels d'eau douce en pourcentage de l'eau disponible
3,5

109
" "
" "
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 19 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES SUBSTANCES CHIMIQUES TOXIQUES, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DES PRODUITS TOXIQUES ET DANGEREUX

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Au lendemain du déversement illicite des déchets dangereux et toxiques en Afrique, le Gouvernement Nigérien a promulgué l'Ordonnance N 89-24 du 8 décembre 1989 portant Prohibition de l'importation des déchets industriels et nucléaires toxiques.

Par ailleurs, l'Ordonnance précise que toute personne physique ou morale important sur le territoire national de telles substances son acte est considéré comme un crime contre la Nation Nigérienne et sera jugée et condamnée par la loi.

L'article 27 de la Constitution du 12 Mai 1996 interdit l'enfouissement, l'importation, le stockage et le transit de déchets toxiques à travers le territoire national ainsi que tout accord y relatif.

Au Niger, nous n'avons pas encore un plan de gestion de substances chimiques toxiques surtout importées dans le cadre des campagnes agricoles et la lutte anti-acridienne. Un profil national y relatif est entrain d'être finalisé par un comité interministériel avec l'appui de l'UNITAR sous la tutelle du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage.

Les déchets provenant des centres de santé et des industries chimiques et pharmaceutiques sont gérés de façon isolée.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : MRE, MHE, Ministère des Mines, Ministère du Commerce, MAG/EL

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucun programme national y relatif n'existe pour le moment. Un centre sous-régional de formation et de transfert de technologies pour les pays d'Afrique francophone pourrait voir le jour à Dakar (Sénégal) dans le cadre de la Convention de Bâle.

3. Principaux groupes : Populations riveraines du fleuve Niger, populations rurales, agriculteurs et émeveirs, travailleurs des mines.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Le Niger est signataire de la Convention de Lomé IV de 1989 ; Coopération au sein de la CEDEAO et de l'UEMOA-Ratification de la Convention de Bamako (OUA).

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
Aucune étude concernant les sources de production des produits toxiques et dangereux n'a été faite et il n'existe pas de fichier national des produits chimiques dangereux et toxiques. Dans la plupart des cas, c'est la codification du PNUE ou de l'OMS qui est considérée.

ACTION 21 CHAPITRE 20 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS DANGEREUX, Y COMPRIS LA PRÉVENTION DU TRAFIC INTERNATIONAL ILLICITE DE DÉCHETS DANGEREUX

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières de déchets dangereux et de leur élimination

Aucune information.

Observations additionnelles se rapportant au présent chapitre

Le Gouvernement du Niger a examiné et adopté en Conseil des Ministres la Convention de Bâle en Février 1997. Un projet de loi visant à ratifier la Convention a été transmis à l'Assemblée Nationale pour examen et ratification pendant sa présente session ordinaire pour l'année 1997.

La Convention de Bamako sur l'interdiction d'importer des déchets dangereux en Afrique et le contrôle de leurs mouvements transfrontières a été ratifiée par l'Ordonnance N 96-046 du 24 Juillet 1996.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Ministère de l'Hydraulique et de l'Environnement, Ministère des Relations Extérieures.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Le renforcement des capacités nationales et le transfert de technologie pourraient se faire dans le cadre du futur centre sous-régional qui sera établi à Dakar avec l'appui technique et financier du Secrétariat Exécutif de la Convention de Bâle.

3. Principaux groupes :

- Industries minières

- Sociétés d'Economie Mixte

- Collectivités Territoriales

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : La coopération doit s'inscrire dans le cadre de la Convention de Bamako, UEMOA, Convention de Lomé IV, Centre sous-régional de transfert de technologie des pays africains francophones ; Convention de Bâle, PNUE, AUEA.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 19__
Production de déchets dangereux (t)
Importation de déchets dangereux (t)
Exportation de déchets dangereux (t)
Superficie contaminée par des déchets dangereux (km2)
Montants dépensés pour le traitement des déchets dangereux
Autres données

Officiellement nous n'avons aucune donnée statistique concernant les déchets dangeureux. Aucune nomenclature nationale y relative.

ACTION 21 CHAPITRE 21 : GESTION ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS SOLIDES ET QUESTIONS RELATIVES AUX EAUX USÉES

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

L'évacuation des matières usées (déchets solides et eaux usées) connaît des problèmes à tous les niveaux de la gestion de l'ensemble des opérations constituant le système de contrôle des matières usées, celui de la production, du conditionnement, du système de collecte retenu et de transport utilisé jusqu'à l'élimination finale.

Bien que l'urbanisation et la voirie soient des réalités dans certaines agglomérations urbaines du pays, l'évacuation des matières usées demeure un problème constant pour les responsables municipaux qui ont en charge la gestion du fait de la croissance démographique, la multiplication des quartiers spontanés, l'exode rural, l'insuffisance de l'éducation pour la santé des populations et l'insuffisance voire l'absence du cadre juridique et réglementaire. Les ressources (humaines matérielles et financières) sont très insuffisantes.

Aspects intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Les décisions se prennent au niveau de plusieurs structures de façon isolée. Il a été créé un Conseil National de l'Environnement pour un Développement Durable (CNEDD) qui a pour mission la coordination de toutes les activités dans le domaine.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Insuffisance de collaboration dans la planification, l'élaboration des stratégies, le suivi et l'évaluation des Projets et Programmes de Développement. Le cadre institutionnel et juridique inadéquat. Le recouvrement de coût est inéfficace.

3. Principaux groupes : Ministères chargés de l'Intérieur, de l'Equipement, de l'Environnement, des Mines et Industries et de la Santé Publique.

4. Aspects financiers : Le financement provient des Projets et Programmes, les Collectivités, les ONG et l'Etat ; il est très insuffisant, avec un déséquilibre entre les centres ruraux et urbains.

5. Coopération régionale/internationale : Le pays est membre de plusieurs Organisations régionales (CILSS, CREPA,...) et Associations (Maires des Villes Francophones). Plusieurs villes bénéficient de l'appui des Villes des pays développés dans le cadre du jumelage.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Production de déchets industriels et urbains (t)
Déchets évacués (kg/habitant)
Montants dépensés pour l'enlèvement et le traitement des déchets
Taux de recyclage des déchets
Évacuation des déchets urbains (kg/habitant)
Taux de réduction de la production de déchets par unité de PIB (t/an)
Autres données

Aucune statistique concernant les indicateurs ci-dessus.

ACTION 21 CHAPITRE 22 : GESTION SÛRE ET ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLE DES DÉCHETS RADIOACTIFS

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune information.

Problèmes intersectoriels

1. Structure de la prise de décisions : Aucune information.

2. Problèmes de renforcement des capacités/technologie : Aucune information.

3. Principaux groupes : Aucune information.

4. Aspects financiers : Aucune information.

5. Coopération régionale/internationale : Aucune information.

ACTION 21 CHAPITRES 23-32 : PRINCIPAUX GROUPES

Les divers chapitres d'Action 21 rendent compte également du rôle des principaux groupes. On donne ci-après, un résumé des principaux objectifs énoncés dans Action 21. Veuillez cocher les cases appropriées et décrire brièvement toutes mesures ou tous obstacles importants que vous avez pu prendre ou rencontrer.

ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LA PARTICIPATION DES PRINCIPAUX GROUPES À LA CONDUITE DES AFFAIRES AUX NIVEAUX NATIONAL ET LOCAL
Ch. 24 : ACTION MONDIALE EN FAVEUR DE LA PARTICIPATION DES FEMMES À UN DÉVELOPPEMENT DURABLE ET ÉQUITABLE

La Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes

Aucune information.

24.a accroître le nombre de femmes occupant des postes de décision.

Aucune information.

24.b évaluer, examiner, réviser et appliquer les programmes et matériels pédagogiques en vue de promouvoir la diffusion de connaissances différenciées selon le sexe.

Programmes et matériels pédagogiques

Aucune information.

24.c formuler et appliquer des politiques et des directives, stratégies et plans en vue de promouvoir l'égalité dans tous les secteurs de la société, y compris l'élaboration, d'ici l'an 2000, d'une stratégie visant à éliminer les obstacles qui s'opposent à la participation complète des femmes à la réalisation d'un développement durable. Politiques/stratégies

Aucune information.

24.d mettre en place, pour 1995, des mécanismes permettant d'évaluer la mise en oeuvre des politiques et programmes en matière de développement et d'environnement ainsi que leurs effets sur les femmes

Aucune information.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Aucune information.

Ch. 25 : RÔLE DES ENFANTS ET DES JEUNES DANS LA PROMOTION D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE.

25.a établir un cadre visant à promouvoir le dialogue entre les jeunes et les autorités à tous les niveaux et créer des mécanismes leur permettant d'accéder à l'information et d'exprimer leur point de vue sur la mise en oeuvre d'Action 21.

Nommez les organismes de jeunes pertinents (les 3 ou 4 plus importants)

1. L'Association Nigérienne pour la Promotion des Jeunes (ANPJ/Jeunesse Contact BP. 12907 Niamey Stade SEYNI KOUNTCHE

2. Les Scouts du Niger, BP. 10270 Niamey

3. L'Union des Scolaires Nigériens, Université de Niamey

4. Jeunesse de la Croix Rouge Nigérienne, BP. 11067 Niamey

Décrivez leur rôle dans la vie du pays : ils participent à part entière.

25.b réduire le niveau de chômage des jeunes

Chômage des jeunes 1992 : 6 % 1996 : > 15 %

25.c veiller, d'ici l'an 2000, à ce que plus de la moitié des jeunes -- garçons et filles -- bénéficient d'un enseignement secondaire ou d'une formation professionnelle appropriés.

L'objectif fixé dans Action 21 : sera atteint pour 2030.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Les capacités d'analyse et d'action indépendantes et les bases de représentations sociales des organismes de jeunes sont insuffisantes voire précaires dans le contexte socio-économique national actuel.

Les taux de chômage annoncés sont juste des estimations et n'intègrent pas le grand nombre de jeunes filles et jeunes femmes au foyer.

Le taux d'enseignement de formation professionnelle ci-dessus tente de refléter l'objectif, non quantifié, défini dans le Programme National de Lutte contre la Pauvreté.

Ch. 26 : RECONNAISSANCE ET RENFORCEMENT DU RÔLE DES POPULATIONS AUTOCHTONES ET DE LEURS COMMUNAUTÉS.

26.a établir un processus susceptible de donner aux populations autochtones des moyens d'action -- à l'aide de politiques et instruments juridiques appropriés : le processus est en place.

26.b arrangements pour renforcer la participation active des populations autochtones à l'élaboration des politiques nationales: elles participent le cas écheant.

26.c faire participer les populations autochtones, aux échelons national et local, aux stratégies de gestion des ressources:

elles participent pleinement.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Principales bénéficiaires des programmes, projets et actions découlant d'autres plans de développement, les populations doivent être en amont et en aval de tous les processus. Aujourd'hui, des dispositions sont prises par l'Etat en vue de renforcer leur rôle pour une prise en charge effective des activités et des actions réalisées : Exemple : Code Rural, Schéma-Directeur de l'Eau, PGRN, PNEDD

Ch. 27 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES : PARTENAIRES POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE.

27.a mettre au point des mécanismes permettant aux ONG de jouer effectivement leur rôle de partenaires responsables.

27.b passer en revue les procédures et mécanismes officiels relatifs à la participation des ONG à la prise des décisions et à leur application.

27.c encourager et autoriser les ONG à participer à la conception, à la mise en place et à l'évaluation des mécanismes officiels chargés d'assurer le suivi de l'application d'Action 21: la contribution des ONG est importante.

27.d instaurer au niveau national, pour 1995, un dialogue mutuellement produit entre les ONG et les gouvernements.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Les ONG parce qu'elles interviennent directement sur le terrain avec les populations bénéficiaires ont un rôle

prépondérant à jouer. C'est pour cela que le Gouvernement est entrain de mettre en place un cadre de concertation

entre les ONG, entre elles-mêmes d'une part et entre elles et les institutions nationales d'autre part.

Ch. 28 : INITIATIVES DES COLLECTIVITÉS LOCALES À L'APPUI D'ACTION 21.

28.a encourager les collectivités locales à assurer l'exécution et le suivi de programmes visant à assurer la représentation des femmes et des jeunes dans les instances locales de prises des décisions.

Soutien des pouvoirs publics aux initiatives des répliques locales d'Action 21 : soutien envisagé.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Ch. 29 : RENFORCEMENT DU RÔLE DES TRAVAILLEURS ET DE LEURS SYNDICATS.

29.a pleine participation des travailleurs à l'accomplissement et à l'évolution d'Action 21.

29.b (d'ici l'an 2000), a) promouvoir la ratification des Conventions de l'OIT; b) mettre en place des mécanismes bipartites et tripartites pour traiter des questions de sécurité, de santé et de développement durable; c) accroître le nombre de conventions collectives sur l'environnement; d) réduire l'incidence des accidents et des blessures au travail; e) développer l'instruction et la formation des travailleurs.

Les Conventions de l'OIT seront ratifiées d'ici l'an 2000.

Les travailleurs participent pleinement aux discussion sur la réplique nationale d'Action 21/à l'accomplissement de la réplique nationale d'Action 21.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Les travailleurs et leurs syndicats ont pour objectif principal la promotion, la défense des intérêts matériels et moraux de leurs membres.

Pour leur pleine participation à l'accomplissement et à l'évolution d'Action 21, un certain nombre de missions que ces travailleurs ont à mener dans le cadre du PNEDD sont identifiées. Il s'agit entre autres de : i) la participation aux actions de sensibilisation, d'information, d'éducation et de formation, ii) la participation à l'identification des besoins

de leurs membres et de la population, iii) la participation aux différentes études relatives au processus du PNEDD.

Ch 30 : RENFORCEMENT DU RÔLE DU COMMERCE ET DE L'INDUSTRIE.

30.a augmenter le rendement d'utilisation des ressources, notamment en accroissant le réemploi et le recyclage des résidus et à réduire la quantité de déchets rejetés pour une production donnée.

Aucune information.

30.b encourager l'application du concept de gestion rationnelle des entreprises en ce qui concerne l'exploitation et l'utilisation des ressources naturelles par les entrepreneurs.

Aucune information.

Énumérer toutes actions engagées dans ce domaine :

Aucune information.

30.c accroître le nombre des entreprises qui appuient et appliquent des politiques de développement durable.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) :

Aucune information.

Ch. 31 : COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE.

31.a favoriser l'échange de connaissances et de points de vue entre la communauté scientifique et technique et le grand public.

Aucune information.

31.b accroître, améliorer et favoriser l'acceptation, au niveau international, des codes de pratique et des lignes directrices relatifs à la science et à la technique et au rôle qu'elles jouent pour concilier environnement et développement.

Aucune information.

Brèves observations sur ce chapitre qui n'ont pas déjà été faites au chapitre 35 (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune information.

Ch. 32: RENFORCEMENT DU RÔLE DES AGRICULTEURS.

32.a promouvoir et encourager des pratiques et techniques agricoles écologiquement viables.

Aucune information.

32.b élaborer un cadre d'action qui, au moyen d'incitations et d'avantages, encourage les agriculteurs à adopter des

pratiques agricoles efficientes et écologiquement viables.

Aucune information.

32.c accroître la participation des organisations d'agriculteurs à la conception et à l'exécution de politiques de développement durable.

Aucune information.

Brèves observations sur ce chapitre (pas plus de 100 mots) (tout dire, s'il-vous-plaît, sur cette page) : Aucune information.

ACTION 21 CHAPITRE 33 : RESSOURCES ET MÉCANISMES FINANCIERS

Il est rendu compte aussi des ressources et mécanismes financiers dans chaque chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On présente sommairement ici, dans une perspective plus large, les politiques financières nationales (y compris APD) intérieures et extérieures.

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION : Aucune information.

CHANGEMENTS APPORTÉS AU BUDGET DE L'ÉTAT DANS LA PERSPECTIVE D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE : Aucune information.

NOUVEAUX INSTRUMENTS ÉCONOMIQUES : Aucune information.

SUPPRESSION DE SUBVENTIONS PRÉJUDICIABLES À L'ENVIRONNEMENT : Aucune information.

Questions de politiques d'APD

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1992 1993 1994 1995 1996
Financements d'APD fournis ou reçus (total en millions de dollars É.-U.)
Moyenne pour

92-93

Moyenne pour

94-96

Flux nets de capitaux externes en provenance de toutes les sources en % du PIB
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 34 : TRANSFERT DE TECHNIQUES ÉCOLOGIQUEMENT RATIONNELLES, COOPÉRATION ET CRÉATION DE CAPACITÉS

Cette question est également traitée dans chaque chapitre du secteur d'Action 21 qui s'y rapporte. On présente sommairement ici dans une perspective plus large, les politiques suivies et les actions engagées par les pays qui ont trait au chapitre 34.

PRIORITÉ NATIONALES :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LES LIENS ENTRE RÉSEAUX/SYSTÈMES NATIONAUX, RÉGIONAUX ET INTERNATIONAUX D'INFORMATION : Aucune information.

MOYENS D'ACTION : Aucune information.

Décrivez toute action engagée au niveau national ou local concernant les efforts déployés pour promouvoir des modes de production non polluants et/ou les concepts d'éco-efficacité. Cela pourra comprendre formation, arrangements financiers préférentiels, diffusion d'information et modification des appareils juridiques ou réglementaires.

Aucune information.

Donnez des informations sur l'adoption de systèmes de gestion de l'environnement. Réaction nationale aux normes applicables aux systèmes de gestion de l'environnement comme la série ISO 14000 et autres. Veuillez noter les efforts fournis au niveau national pour en promouvoir l'adoption et la mise en place d'une infrastructure d'attestation pour faciliter l'accès des industries locales à ces normes.

Aucune information.

Énumérez et décrivez les programmes ou travaux en cours pour transférer des techniques écologiquement rationnelles aux petites et moyennes entreprises. Veuillez noter les efforts qui sont faits pour faciliter l'accès aux ressources financières et autres stratégies de transfert.

Aucune information.

ACTION 21 CHAPITRE 35 : LA SCIENCE AU SERVICE D'UN DÉVELOPPEMENT DURABLE

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE SAVOIR SCIENTIFIQUE NATIONAL, LES BESOINS DE LA RECHERCHE ET LES PRIORITÉS : Aucune information.

MESURES PRISES POUR PROMOUVOIR LE SAVOIR SCIENTIFIQUE, AMÉLIORER L'APPAREIL SCIENTIFIQUE À LONG TERME ET RENFORCER LE POTENTIEL ET LA CAPACITÉ DANS CE DOMAINE : Aucune information

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
Année
Nombre de chercheurs, d'ingénieurs et de techniciens engagés dans la recherche et le développement expérimental # 19__
Total des montants dépensés pour la recherche et le développement expérimental

(équiv. dollars É.-U.)

$ 19__
Autres données

ACTION 21 CHAPITRE 36 : PROMOTION DE L'ÉDUCATION, DE LA SENSIBILISATION DU PUBLIC ET DE L'INFORMATION

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION :

Pays enclavé, climat sahélo-saharien. PNB le plus faible du monde (270 $/hbt).

La situation du Niger en matière d'éducation se caractérise par la persistance d'un taux d'analphabétisme très élevé

(85 % environ) et par un taux de scolarisation extrêmement faible (29,1 % en 1995), l'un des plus bas de l'Afrique, voire du monde.

a) Réorientation de l'éducation vers la réalisation d'un développement durable

La détérioration continue de la situation autant socio-économique que climatique du Niger a entrainé une plus grande prise de conscience sur la nécessité de promouvoir un développement durable. A ce titre, plusieurs réflexions ont été menées à partir des années 80 (débat de Maradi sur la lutte contre la Désertification ; Etats généraux de l'Education).

Malheureusement, des actions concrètes demeurent limitées, liées à l'ampleur des problèmes et à l'insuffisance des moyens pour y faire face ; notamment dans un contexte de crise économique et socio-politique prolongé.

b) Sensibilisation accrue du public

L'intégration de l'éducation à la vie familiale et de l'éducation relative à l'environnement dans les programmes d'éducation et d'alphabétisation se fait pour le moment à titre expérimental, mais se renforce d'année en année.

L'objectif de cette réforme est de couvrir à long terme tous les établissements scolaires du pays. En matière de projets de développement, l'on s'oriente de plus en plus vers des actions de développement intégré, impliquant les populations dans la prise en compte de leur propre terroir.

c) Promotion de la formation

La promotion de la formation se caractérise par la mise en place progressive d'un véritable programme de formation adapté aux réalités du pays.

RÔLE DES PRINCIPAUX GROUPES :

Le Gouvernement : joue le rôle principal pour relever le niveau de scolarisation et d'alphabétisation de la population.

Les Jeunes : se mobilisant de plus en plus à travers des associations et ONG participant ainsi à l'édification de leur avenir.

Les Partenaires au développement : (multilatéraux, bilatéraux, ONG) participent au financement des projets de développement. Leur action doit encore se renforcer pour prendre en compte les besoins réels de la population.

FINANCEMENT ET ÉVALUATION DU COÛT DU TRAVAIL : Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1990 Dernière année connue 199_
Taux d'alphabétisation des hommes 1988
18,4 %
Taux d'alphabétisation des femmes 1988
6,9 %
Pourcentage d'enfants qui achèvent le cycle primaire (1986-97)
34,1 %
34, 1 %
(1991) 34,1 %
Nombre moyen d'années de scolarité
7 ans
"
"
% du PNB dépensé pour l'éducation (1985) 2,2 %
3,4 %
(1991) 3,2 %
Nombre de filles pour 100 garçons dans le secondaire (1988) 40/100
43/100
(1992) 47/100
Nombre de femmes pour 100 hommes dans la population active 1988

25,4 femmes

Pour 100 hommes

Autres données

1) Les taux d'alphabétisation des hommes et des femmes sont tirés du dernier récensement de population de 1988. Aussi, le nombre de femmes pour 100 hommes dans la population active est tiré du même recensement et concerne la population active occupé.

2) Le nombre moyen d'années de scolarité qui est de 7 ans concerne le cycle primaire.

3) En ce qui concerne le % du PNB dépensé pour l'éducation, les données de 1990 et de 1991 sont des données provisoires.

4) Le nombre de filles pour 100 garçons dans le secondaire ci-dessus concerne les élèves des collèges. Pour les Lycées, la situation se présente comme suit :

1988 25 filles pour 100 garçons ;

1990 28 filles pour 100 garçons ;

1991 26 filles pour 100 garçons ;

5) Le taux d'alphabétisation (Hommes-Femmes) est de 14 % en 1995, alors qu'il était de 12,5 % en 1988.

ACTION 21 CHAPITRE 37 : MÉCANISMES NATIONAUX ET COOPÉRATION INTERNATIONALE POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT

Le renforcement des capacités nationales est traité également dans les chapitres consacrés aux secteurs.

bailleurs de fonds : Vous pourriez peut-être dire ici comment Action 21 a influé sur votre politique d'APD dans ce domaine.

Pays en développement : Vous pourriez peut-être décrire ici tous nouveaux mécanismes nationaux de renforcement des capacités dont vous auriez pu vous doter -- et tous changements intervenus dans le domaine de la coopération technique.

PRIORITÉ NATIONALE :
ÉTAT DE LA SITUATION CONCERNANT LE RENFORCEMENT ENDOGÈNE DES CAPACITÉS NATIONALES : Aucune information.

ACTION 21 CHAPITRE 38 : ARRANGEMENTS INSTITUTIONNELS INTERNATIONAUX

Ch. 38 : Bref résumé de toute action particulière du système des Nations Unies concernant ce pays ou État :

Aucune information.

ACTION 21 CHAPITRE 39 : INSTRUMENTS ET MÉCANISMES JURIDIQUES INTERNATIONAUX

Ch. 39: La question des instruments juridiques internationaux est traitée dans les chapitres sectoriels pertinents. Ceci est une liste des principaux accords/conventions (dont il n'a pas encore été rendu compte) auxquels on a adhéré et qui se rapportent à Action 21 :

Le Niger a signé et ratifié la plupart des Conventions et Accords internationaux relatifs à l'Environnement. Ce sont entre autres :

- Convention sur l'interdiction d'utiliser des techniques de modification de l'Environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles ;

- Convention de Vienne pour la protection de la Couche d'Ozone ;

- Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la Couche d'Ozone ;

- Convention relative aux zones humides d'importance internationale, particulièrement comme habitat de la sauvagine et Protocole amendant ladite Convention ;

- Amendement au Protocole de Montréal sur les substances qui appauvrissent la couche d'ozone ;

- Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CCD) ;

- Convention Internationale pour la protection des Végétaux ;

- Amendement à l'art. XI, 3, al. A de la Convention sur le Commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction ;

- Amendement à l'art. 21 de la Convention susmentionnée ;

- Convention cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques ;

- Convention sur la diversité biologique.

En outre, le Niger est partie à plusieurs Conventions de portée régionale (OUA) et sous-régionale.

ACTION 21 CHAPITRE 40 : L'INFORMATION POUR LA PRISE DES DÉCISIONS

Ce chapitre est traité également dans le cadre des chapitres sectoriels et d'autres du présent profil. Le tableau récapitulatif ci-dessous donne un aperçu de l'appréciation que font les autorités nationales de l'information dont ils disposent sur la prise des décisions.

Appréciation des données et de l'information disponibles aux fins de prise des décisions

Chapitres d'Action 21 Très

bonnes

Bonnes Quelques bonnes données mais beaucoup de lacunes Médiocres Observations
2. Coopération et commerce internationaux
3. Lutte contre la pauvreté
4. Modifications des modes de communication
5. Dynamique démographique et durabilité
6. Santé
7. Établissements humains
8. Intégration de la problématique environnementale-développement dans la prise des décisions
9. Protection de l'atmosphère
10. Planification et gestion intégrées des ressources en terres
11. Lutte contre le déboisement
12. Lutte contre la désertification et la sécheresse
13. Mise en valeur durable des montagnes
14. Promotion d'un développement agricole et rural durable
15. Préservation de la diversité biologique
16. Biotechniques
17. Océans, mers, zones côtières et leurs ressources biologiques
18. Ressources en eau
19. Substances chimiques toxiques
20. Déchets dangereux
21. Déchets solides
22. Déchets radioactifs
24. Femmes et développement durable
25. Enfants et jeunes
26. Populations autochtones
27. Organisations non gouvernementales
28. Autorités locales
29. Les travailleurs et leurs syndicats
30. Commerce et industrie
31. Communauté scientifique et technique
32. Les agriculteurs
33. Ressources et mécanismes financiers
34. Technologie, coopération et renforcement des capacités
35. La science au service d'un développement durable
36. Éducation, sensibilisation du public et formation
37. Coopération internationale pour le renforcement des capacités
38. Arrangements institutionnels internationaux
39. Instruments juridiques internationaux
40. L'information pour la prise de décisions

Observations additionnelles

Aucune information.

DONNÉES/INDICATEURS STATISTIQUES
1980 1993 Dernière année connue 199_
Nombre de téléphones utilisés par centaines d'habitants
Autres données

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1 November 1997