Le Bien triomphe du Mal est une sculpture en bronze du peintre et sculpteur soviétique/russe Zurab Tsereteli (1934 - ), bien connu pour ses grandes structures.  
 
Cette œuvre représente un homme vainquant un dragon, comme dans l’histoire de Saint Georges et le Dragon. L’histoire raconte que Saint-Georges a tué un dragon qui exigeait des sacrifices offerts par les villageois. Une fois que les villageois ont manqué de bétail, ils ont offert des humains et lorsqu’une princesse bien-aimée a été sélectionnée pour être sacrifiée, celle-ci est sauvée par le saint homme. Nous avons ici une interprétation nouvelle de l’histoire.  
 
Cette œuvre allégorique représente St Georges, un bras levé, plongeant sa lance dans un dragon. Le dragon de la sculpture est, non pas la bête mythologique du début de la tradition chrétienne, mais représente plutôt la victoire sur la guerre nucléaire par le traité historique signé entre l’Union soviétique et les États-Unis. Créée comme un monument à la paix, la sculpture est composée de parties de missiles américains et soviétiques. Le dragon gît donc au parmi des fragments réels de ces armes, des débris de missiles SS-20 soviétiques et de missiles Pershing américains.  

La sculpture a été dévoilée le 5 octobre 1990 lors d’une cérémonie à laquelle ont assisté le secrétaire d’État américain James Baker (1930 – ), le ministre soviétique des Affaires étrangères, Edouard Chevardnadze (1928 – 2014), le secrétaire général de l’ONU Perez de Cuellar (1920 – 2020) et l’artiste, Zurab Tsereteli. 
 
La sculpture commémore la signature en 1987 du Traité sur l’élimination des missiles nucléaires à portée intermédiaire et à courte portée (Traité FNI) et a été présentée pour célébrer la 45e session de l’Assemblée générale en 1990.