Du 27 au 30 juin, le Karama - Beirut Human Rights Film Festival a tenu sa huitième édition, sous le thème « Remember ».

C’était la sixième année consécutive que le Centre d’information des Nations Unies (CINU) à Beyrouth s’associait au festival, réaffirmant ainsi un engagement commun à amplifier les récits des droits de l’homme grâce au pouvoir du cinéma.

L'édition 2025 était centrée sur la mémoire comme pierre angulaire des droits humains, notamment dans les contextes de guerre, d'occupation et de déplacement. À travers 14 films et documentaires, sous-titrés en anglais et en arabe et provenant du monde entier, le festival a mis en lumière le vécu de réfugiés, de migrants, de dissidents politiques, de femmes, de minorités et de personnes en situation de handicap.

Ces récits cinématographiques ont constitué de puissants témoignages sur l'injustice, tout en favorisant le dialogue sur la manière dont les sociétés peuvent affronter leur passé et en tirer des leçons.

Au-delà des projections, le festival a offert de riches échanges avec des réalisateurs, des militants et des experts.

Une conférence parallèle d'ONU Femmes a exploré la mémoire genrée de la guerre et le rôle essentiel des femmes dans la consolidation de la paix et la guérison nationale.

La table ronde « Mémoire et guerre » a examiné comment la documentation et les récits divers contribuent à la reconnaissance de l'histoire complexe du Liban.

Organisé par Art Factory 961 et organisé sous les auspices du ministère libanais de la Culture, le festival a été soutenu par le CINU de Beyrouth, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Liban, ONU Femmes au Liban, l'ONG Fighters for Peace et les ambassades du Canada, de la République tchèque et de l'Allemagne.

Le PNUD, le CINU de Beyrouth et le festival ont créé et diffusé du contenu de communication dans les médias et sur les réseaux sociaux afin de promouvoir le festival.

De nombreuses personnalités politiques et culturelles locales, dont des acteurs célèbres, ont assisté à la cérémonie d'ouverture, témoignant ainsi d'un soutien fort au message et à la mission du festival.