24 mai 2017 – Le Directeur général élu de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dr. Tedros Adhanom Ghebreyesus, a exposé mercredi ses priorités aux journalistes à Genève lors d’une conférence de presse, soulignant notamment la nécessité pour les États membres de fournir des soins de santé à tous et de mettre en oeuvre des règlements sanitaires internationaux.

Le Dr. Tedros remplace le Dr. Margaret Chan qui a dirigé l’agence onusienne ces 10 dernières années.

Il a expliqué qu’en Éthiopie, il est d’usage d’utiliser le premier prénom, et il a suggéré que ce serait la meilleure façon de parler de lui et de s’adresser à lui.

Répondre aux défis qui l’attendent pourrait être plus compliqué, puisque comme l’a déclaré le Dr. Tedros la raison première pour laquelle l’OMS a été créée il y a près de 70 ans reste vraie aujourd’hui : fournir un accès à des soins de santé pour tous.

« Tous les chemins devraient mener à une couverture de santé universelle », a-t-il déclaré devant les journalistes, et selon lui ce leitmotiv devrait être au centre des préoccupations de l’OMS.

« Ce que le monde a promis en 1948 – la santé pour tous – lorsque l’OMS a été établie est vraie aujourd’hui, mais la moitié de notre population n’a toujours pas accès aux soins de santé, à la couverture universelle de santé », a-t-il dit.

« Je pense qu’il est temps que nous passions de la parole aux actes et le monde entier ne demande que ça … la santé comme une question de droits, une fin en soi », a-t-il ajouté.

Une autre mission clé de l’OMS consiste à gérer les crises sanitaires mondiales, a déclaré le Dr. Tedros, soulignant les changements mis en place par son prédécesseur, le Dr. Margaret Chan, qui ont conduit à la détection rapide de l’épidémie actuelle d’Ebola en République démocratique du Congo.

Mais davantage de réformes sont nécessaires, a-t-il insisté, faisant référence à la nécessité pour les gouvernements d’accélérer les règlementations décidées à l’échelle internationale pour mieux lutter contre les épidémies à l’avenir.

Une question majeure, selon le Dr. Tedros, est de regagner la confiance des États membres et de s’assurer d’utiliser au mieux leurs contributions.