New York

13 October 2022

Secretary-General's message on the International Day for Disaster Risk Reduction [scroll down for French version]

Amina J. Mohammed, Deputy Secretary-General

Watch the vídeo: https://s3.amazonaws.com/downloads2.unmultimedia.org/public/video/evergreen/MSG+SG+/SG+Intl+Day+for+Disasster+Risk+Reduction+7+Oct+22/MSG+SG+Intl+Day+for+Disasster+Risk+Reduction+7+Oct+22+clean.mp4 
 
Climate disasters are hurting countries and economies like never before.  
 
Ever-rising greenhouse gas emissions are supercharging extreme weather events across the planet. 
 
I saw first-hand the devastation unleashed by the recent floods in Pakistan.  
 
These increasing calamities cost lives and hundreds of billions of dollars in loss and damage. 
 
Three times more people are displaced by climate disasters than war. 
 
Half of humanity is already in the danger zone.  
 
The world is failing to invest in protecting the lives and livelihoods of those on the front line. 
 
Those who have done the least to cause the climate crisis are paying the highest price. 
 
Entire populations are being blindsided by cascading climate disasters without any means of prior alert.   
 
People need adequate warning to prepare for extreme weather events. 
 
That is why I am calling for universal early warning coverage in the next five years.  
 
Early warning systems – and the ability to act on them -- are proven life-savers. 
 
This is shown clearly by a new report today from the World Meteorological Organization and United Nations Office of Disaster Risk Reduction. 
 
The report reveals that such services are woefully lacking for those who need them most. 
 
At the COP27 climate conference in Egypt, I will launch an action plan to provide early warning systems for all within five years.  
 
I urge all governments, international financial insititions and civil society to support it.  
 
This new report is yet another reminder that real and concrete action on loss and damage must be global priority. 
 
Delivering on loss and damage at COP27 will be an important litmus test for rebuilding trust between developed and developing countries.  
 
On this International Day for Disaster Risk Reduction, I call on all countries to invest in early warning systems and support those who lack capacity. 
 
Extreme weather events will happen.   
 
But they do not need to become deadly disasters. 

*****
French version:

MESSAGE PUBLIÉ À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE POUR LA RÉDUCTION DES RISQUES DE CATASTROPHE 
 
Les catastrophes climatiques portent préjudice aux pays et aux économies comme jamais auparavant. 
 
L’augmentation constante des émissions de gaz à effet de serre favorise les phénomènes météorologiques extrêmes dans le monde entier. 
 
J’ai vu de mes propres yeux les ravages causés par les récentes inondations au Pakistan. 
 
Ces calamités, qui ne cessent de se multiplier, coûtent des vies et des centaines de milliards de dollars en pertes et dommages. 
 
Les catastrophes climatiques déplacent trois fois plus de personnes que les guerres. 
 
La moitié de l’humanité est déjà dans la zone de danger. 
 
Le monde n’investit pas dans la protection de la vie et des moyens de subsistance des personnes qui sont en première ligne. 
 
Les personnes qui ont le moins contribué à la crise climatique sont celles qui en paient le prix fort. 
 
Des populations entières sont prises de court par des catastrophes climatiques en cascade, car il n’y a aucun dispositif permettant de les prévenir. 
 
Il faut qu’elles puissent être prévenues suffisamment à l’avance pour se préparer aux phénomènes météorologiques extrêmes. 
 
C’est pourquoi je lance un appel pour qu’un dispositif d’alerte rapide universel soit mis en place dans les cinq prochaines années. 
 
Ces dispositifs – et les mesures qu’ils permettent de prendre – ont prouvé qu’ils pouvaient sauver des vies. 
 
C’est ce qui ressort clairement d’un nouveau rapport publié aujourd’hui par l’Organisation météorologique mondiale et le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes. 
 
Ce rapport révèle que ces services font cruellement défaut aux personnes qui en ont le plus besoin. 
 
À la vingt-septième Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques, qui se tiendra en Égypte, je lancerai un plan d’action visant à mettre en place des dispositifs d’alerte rapide d’ici à cinq ans. 
 
Je demande instamment l’appui de tous les gouvernements, des institutions financières internationales et de la société civile. 
 
Ce nouveau rapport nous rappelle une fois de plus que la priorité au niveau mondial est de prendre des mesures concrètes contre les pertes et dommages. 
 
Les résultats obtenus à cet égard à la COP27 seront un test décisif pour rétablir la confiance entre les pays développés et les pays en développement. 
 
En cette Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes, je demande à tous les pays d’investir dans les dispositifs d’alerte rapide et de soutenir les personnes qui manquent de moyens. 
 
Les phénomènes météorologiques extrêmes sont inévitables. 
 
Mais ils ne doivent pas nécessairement se transformer en catastrophes mortelles.