New York

22 August 2022

Secretary-General's message on the International Day Commemorating the Victims of Acts of Violence Based on Religion or Belief [scroll down for French version]

Amina J. Mohammed, Deputy Secretary-General

On this day, we honour those who have lost their lives or who have otherwise suffered for simply seeking to exercise their fundamental rights to freedom of thought, conscience, and religion or belief.  I reiterate my firm solidarity with these victims.

Despite the concern of the United Nations General Assembly, which instituted this observance in 2019, persons and communities worldwide continue to face intolerance and violence based on religion or belief. 

Hate speech, online or offline, continues to fuel violence against vulnerable members of society, including ethnic and religious minorities.  We must do more to support victims and examine the conditions that drive intolerance and hate.  Initiatives like my Call to Action for Human Rights and the UN Strategy and Plan of Action on Hate Speech are tools that can be used to address these complex and pressing issues.

States have the responsibility to prevent and address discrimination and violence inflicted in the name of religion or belief through comprehensive policies that promote inclusion, diversity, tolerance and interfaith and intercultural dialogue.  Human rights violations perpetrated in the name of religion or belief must be investigated and punished, and effective reparations need to be provided to victims, in compliance with international human rights law.  

It is essential that all States, faith leaders and other influential actors condemn all incitement to hatred and violence based on religion or belief.  Only a collective, inclusive, and society-wide effort can result in safe co-existence for all and end this blight on our societies.

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En ce jour, nous rendons hommage aux personnes qui ont péri ou souffert simplement pour avoir voulu exercer leur droit fondamental à la liberté de pensée, de conscience et de religion ou de conviction. Je leur réitère ma solidarité sans faille.

Malgré la préoccupation exprimée par l’Assemblée générale des Nations Unies, qui a instauré cette Journée internationale en 2019, des personnes et des communautés se heurtent encore et toujours à des manifestations d’intolérance et de violence fondées sur la religion ou la conviction, et ce, aux quatre coins du monde. 

Qu’ils soient tenus en ligne ou ailleurs, les discours de haine continuent d’attiser la violence contre les membres vulnérables de la société, notamment les minorités ethniques et religieuses. Nous devons faire davantage pour soutenir les victimes et examiner les facteurs qui contribuent à l’intolérance et à la haine. Plusieurs outils peuvent nous aider à prendre en main ces questions aussi urgentes que complexes, comme mon appel à l’action en faveur des droits humains et la Stratégie et le Plan d’action des Nations Unies pour la lutte contre les discours de haine.

Il incombe aux États de prévenir et de combattre la discrimination et la violence infligées au nom d’une religion ou d’une conviction, en adoptant des politiques globales qui favorisent l’inclusion, la diversité, la tolérance et le dialogue interconfessionnel et interculturel. Les violations des droits humains commises au nom d’une religion ou d’une conviction doivent faire l’objet d’enquêtes et de sanctions, et les victimes doivent se voir octroyer des réparations effectives, conformément au droit international des droits humains. 

Il est essentiel que l’ensemble des États, des chefs religieux et des autres acteurs influents condamnent toute incitation à la haine et à la violence fondées sur la religion ou la conviction. Ce n’est qu’en menant une action collective et inclusive à l’échelle de la société tout entière que nous pourrons permettre à chacun et chacune de coexister en toute sécurité et mettre fin à ce fléau qui sévit dans nos sociétés.