New York

30 July 2022

Secretary-General's message on World Day Against Trafficking in Persons [scroll down for French version]

Amina J. Mohammed, Deputy Secretary-General

Human trafficking is a horrific crime and an all-out assault on people’s rights, safety and dignity.

Tragically, it is also a problem that is growing worse — especially for women and girls, who represent the majority of detected trafficked persons globally. 

Conflicts, forced displacement, climate change, inequality and poverty have left tens of millions of people around the world destitute, isolated and vulnerable.

The COVID-19 pandemic has separated children and young people from their friends and peers, causing them to spend more time alone and online.

Human traffickers are taking advantage of these vulnerabilities, using sophisticated technology to identify, track, control and exploit victims.

Online platforms allow them to deceive and recruit people with false promises. The dark web lets them conceal their identities while spreading their vile materials, including those that sexually exploit children. And technology gives consumers the ability to anonymously demand increasingly dangerous and degrading content that fuels human trafficking.

But as the theme of this year’s World Day Against Trafficking in Persons — “Use and Abuse of Technology” — reminds us, while technology can enable human trafficking, it can also be a critical tool in fighting it.

We need governments, regulators, businesses and civil society joining forces to invest in policies, laws and technology-based solutions that can identify and support victims, locate and punish perpetrators, and ensure a safe, open and secure internet for all.
As part of 2023’s Summit of the Future, I have proposed a Global Digital Compact to rally the world around the need to bring good governance to the digital space.

On this important day, I call on the world to give this issue the attention and action it deserves and work to end the scourge of human trafficking once and for all.   

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La traite d’êtres humains est un crime ignoble et un assaut en règle contre les droits, la sûreté et la dignité de chacun.

Le problème, hélas, ne cesse de s’aggraver, en particulier pour les femmes et les filles, qui constituent la majorité des victimes de la traite détectées dans le monde. 

Des millions de personnes se retrouvent démunies, isolées et exposées à cause des conflits, des déplacements forcés, des changements climatiques, des inégalités et de la pauvreté.

Du fait de la pandémie de COVID-19, des enfants et des jeunes, séparés de leurs amis et de leurs camarades, passent plus de temps seuls et en ligne.

Les trafiquants d’êtres humains tirent profit de ces fragilités au moyen de technologies avancées pour repérer, suivre, contrôler et exploiter les victimes.

Par les plateformes en ligne, ils leurrent et appâtent les personnes à l’aide de fausses promesses. Par le dark Web, ils diffusent, en masquant leur identité, des contenus ignobles, dont ceux d’exploitation sexuelle des enfants. Et par la technologie, des usagers peuvent secrètement demander des contenus de plus en plus dangereux et dégradants alimentant la traite.

Mais comme nous le rappelle le thème en 2022 de la Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains, « Usages et mésusages de la technologie », celle-ci peut contribuer à la traite, tout en aidant foncièrement à la combattre.

Les gouvernements, les régulateurs, les entreprises et la société civile doivent s’unir et investir dans des politiques, des lois et des technologies pour identifier et aider les victimes, repérer et punir les coupables et garantir un Internet sûr, ouvert et sécurisé pour tous.

Au Sommet de l’avenir de 2023, j’ai proposé un Pacte numérique mondial pour rallier le monde autour de la nécessité d’instaurer une bonne gouvernance dans l’espace numérique.

En ce jour important, je demande au monde entier d’accorder à cette question l’attention qu’elle mérite, d’agir et de s’employer à mettre fin, une fois pour toutes, au fléau de la traite.