New York

24 January 2022

Secretary-General's video message on the International Day of Education [scroll down for French version]

Amina J. Mohammed, Deputy Secretary-General

Watch the video: https://s3.amazonaws.com/downloads2.unmultimedia.org/public/video/evergreen/MSG+SG+/SG+Intl+Day+Education+18+Jan+22/MSG+SG+INTL+DAY+OF+EDUCATION+18+JAN+22.mp4

The COVID-19 pandemic has caused chaos in education worldwide.

Some 1.6 billion school and college students had their studies interrupted at the peak of the pandemic -- and it’s not over yet.

Today, school closures continue to disrupt the lives of over 31 million students, exacerbating a global learning crisis.

Unless we take action, the share of children leaving school in developing countries who are unable to read could increase from 53 to 70 percent.

But the turmoil in education goes beyond questions of access and inequality.

Our world is changing at a dizzying pace, with technological innovation, unprecedented changes in the world of work, the onset of the climate emergency, and a widespread loss of trust between people and institutions.  

Conventional education systems are struggling to deliver the knowledge, skills and values we need to create a greener, better and safer future for all.

Education is a preeminent public good, and an essential enabler for the entire 2030 Agenda for Sustainable Development.

The international community cannot afford to be agnostic about its provision, quality and relevance.

That is why I am convening a Summit on Transforming Education later this year.

The time has come to reignite our collective commitment to education.

That means investing in comprehensive plans to help students recover from learning losses.

It means putting education at the heart of broader recovery efforts, aimed at transforming economies and societies and accelerating progress on sustainable development.

It means financial solidarity with developing countries.

And it means embarking on a process of reflection and analysis to identify how national education systems can evolve and transform between now and 2030.

The Summit on Transforming Education will be the first time that world leaders, young people and all education stakeholders come together to consider these fundamental questions.

On this International Day of Education, and as we prepare for the Summit later this year, I call on everyone to unite around education as a public good and a top political priority for the recovery and beyond.

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Partout dans le monde, la pandémie de COVID-19 a plongé l’éducation dans le chaos.

La scolarité de 1,6 milliard d’élèves et d’étudiants a été interrompue au plus fort de la pandémie et la situation n’est pas encore réglée.

Aujourd’hui encore, les fermetures d’écoles perturbent la vie de plus de 31 millions d’élèves et d’étudiants, et exacerbent une crise de l’apprentissage.

Si nous n’agissons pas, dans les pays en développement, la proportion d’enfants qui sortent de l’école sans savoir lire pourrait passer de 53 à 70 %.

La crise qui secoue l’éducation ne se limite toutefois pas à des questions d’accès et d’inégalité.

Le monde évolue à un rythme vertigineux : innovation technique, changements spectaculaires dans le monde du travail, réalité de l’urgence climatique et perte de confiance généralisée entre les populations et les institutions. 

Les systèmes éducatifs classiques peinent à transmettre les connaissances, compétences et valeurs dont nous avons besoin pour offrir un avenir meilleur, plus vert et plus sûr à toutes et à tous.

L’éducation est un bien commun inestimable et un catalyseur essentiel de l’ensemble du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

La communauté internationale ne peut se permettre de tergiverser ; elle se doit de la garantir et d’en assurer la qualité et l’utilité.

C’est pourquoi j’organise un Sommet sur la transformation de l’éducation cette année.

Le moment est venu de renouveler notre engagement collectif en faveur de l’éducation.

Cela suppose de se doter de plans détaillés pour aider les élèves et les étudiants à rattraper les retards pris dans l’apprentissage.

Cela suppose de placer l’éducation au cœur des efforts de relèvement qui visent à transformer l’économie et la société et à avancer plus rapidement sur la voie du développement durable.
Cela suppose de faire preuve de solidarité financière avec les pays en développement.

Cela suppose également de se lancer dans une réflexion et une analyse afin de déterminer comment les systèmes éducatifs nationaux peuvent évoluer et se transformer d’ici à 2030.

Lors du Sommet sur la transformation de l’éducation, pour la première fois, les dirigeantes et les dirigeants mondiaux, les jeunes et l’ensemble des acteurs de l’éducation se réuniront pour examiner ces questions essentielles.

En cette Journée internationale de l’éducation, et dans la perspective du Sommet prévu cette année, j’invite chacun et chacune à s’unir pour faire de l’éducation un bien commun et une priorité politique absolue en vue du relèvement et au-delà.