New York

25 June 2021

Secretary-General's message on the International Day of the Seafarer [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

The world depends on shipping, and shipping depends on seafarers.  But the life and work of seafarers have been affected dramatically by the COVID-19 pandemic.

Throughout the crisis, seafarers have faced enormous challenges concerning repatriation, travel to join their ships, proper access to vaccinations and medical care, and shore leave. Yet seafarers on board ships have continued working, providing an essential service for people everywhere

The members of this multinational workforce of 1.6 million people must be recognized as key workers who deliver an essential service, and be given access to transit and travel. Seafarers must also have equitable access to vaccines, as nobody is safe until everyone is safe.

During 2020, the number of seafarers needing to be relieved from ships -- effectively stranded onboard -- reached an unacceptably high of 400,000. Thanks to the efforts of all concerned parties, the number is currently estimated to be about 200,000. But the toll on seafarers continues to be immense. We must do more to help the fatigued and stressed workforce that operates the ships that deliver vital goods – including food, fuel and medical supplies. This is both a humanitarian issue and a potential threat to the safety of navigation.

On the International Day of the Seafarer, we must acknowledge that the future of world trade depends on the people who operate ships. All stakeholders must work together to ensure a fair future for seafarers.

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Le monde dépend du transport maritime et de celles et ceux qui le rendent possible : les gens de mer. Ces derniers, malheureusement, ont été durement touchés dans leur vie et leur emploi par la pandémie de COVID-19.

Tout au long de la crise, ces femmes et ces hommes ont eu toutes les peines du monde à se faire rapatrier, à se déplacer pour rejoindre leur navire, à accéder aux vaccins et aux soins médicaux ou à obtenir l’autorisation de descendre à terre. Pourtant, à bord de leurs navires, ils ont travaillé sans relâche et fourni ainsi un service essentiel aux populations du monde entier.

Les 1,6 millions de personnes de tous pays qui forment cette profession doivent être reconnues pour ce qu’elles sont, à savoir des travailleurs et des travailleuses indispensables dont l’activité est essentielle, et il importe à ce titre de leur permettre de se déplacer et de voyager. Les gens de mer doivent en outre bénéficier eux aussi d’un accès équitable aux vaccins car la santé de tous dépend de celle de chacun.

En 2020, ils ont été 400 000 – un chiffre inacceptable – à s’être retrouvés bloqués à bord de leur navire faute de relève. Grâce aux efforts de toutes les parties concernées, ce nombre est aujourd’hui tombé à quelque 200 000. Il n’en reste pas moins que les gens de mer continuent de payer un lourd tribut à la pandémie. Nous devons en faire davantage pour venir en aide aux travailleuses et travailleurs exténués et démoralisés qui exploitent les navires grâce auxquels nous sont livrés des produits de première nécessité – articles alimentaires, carburant ou fournitures médicales. Il s’agit à la fois d’une question humanitaire et d’un enjeu de sécurité, cette situation mettant en péril la sécurité de la navigation.

En cette Journée internationale des gens de mer, il nous incombe de reconnaître que le sort du commerce mondial est dans les mains de celles et ceux qui font fonctionner les navires. Il faut dès lors que toutes les parties prenantes œuvrent de concert pour garantir aux gens de mer un avenir plus juste.