New York

03 March 2021

Secretary-General's message on World Wildlife Day [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

[Watch the video on webtv.un.org]

The planet’s forests are home to some 80 per cent of all terrestrial wild species.

They help regulate the climate and support the livelihoods of hundreds of millions of people.

Some 90 per cent of the world’s poorest people are dependent in some way on forest resources.

This is particularly true for indigenous communities that live in or near forests.

Some 28 per cent of the world’s land is managed by indigenous communities, including some of the most intact forests on the planet.

They provide livelihoods and cultural identity.

The unsustainable exploitation of forests harms these communities and contributes to biodiversity loss and climate disruption.

Every year, we lose 4.7 million hectares of forests – an area larger than Denmark.

Unsustainable agriculture is a major cause.

So is global timber trafficking, which accounts for up to 90 per cent of tropical deforestation in some countries.

It also attracts the world’s biggest organized crime groups.

The illegal trade in wild animal species is another threat, increasing the risks of zoonotic diseases, such as Ebola and COVID-19.

So, on this year’s World Wildlife Day, I urge governments, businesses and people everywhere to scale up efforts to conserve forests and forest species, and to support and listen to the voices of forest communities.

In so doing, we will contribute to achieving the Sustainable Development Goals for people, planet and prosperity.

*****
Les forêts de la planète abritent environ 80 % des espèces sauvages terrestres.

Elles contribuent à la régulation du climat et permettent d’assurer la subsistance de centaines de millions de personnes.

À l’échelle mondiale, quelque 90 % des plus démunis sont tributaires d’une façon ou d’une autre des ressources forestières, ce qui est particulièrement vrai pour les populations autochtones qui vivent dans des forêts ou à proximité.

En effet, les populations autochtones gèrent environ 28 % des terres de la planète, dont certaines des forêts les plus intactes, qui non seulement leur offrent des moyens de subsistance, mais font aussi partie de leur identité culturelle.

L’exploitation non durable des forêts nuit à ces populations et contribue à la perte de biodiversité et aux dérèglements climatiques.

Chaque année, 4,7 millions d’hectares de forêts disparaissent, soit une superficie supérieure à celle du Danemark.

Les pratiques agricoles non durables en sont l’une des principales causes.

Il en va de même pour le trafic mondial de bois d’œuvre, qui est à l’origine de jusqu’à 90 % de la déforestation tropicale dans certains pays et qui attire également les plus grands groupes criminels organisés du monde.

Le commerce illégal d’espèces animales sauvages fait quant à lui peser une autre menace en ce qu’il augmente les risques de zoonoses, comme la maladie à virus Ebola et la COVID-19.

En cette Journée mondiale de la vie sauvage, j’exhorte donc les gouvernements, les entreprises et les gens du monde entier à redoubler d’efforts pour préserver les forêts et les espèces forestières, ainsi qu’à écouter et à soutenir les populations forestières.

Nous contribuerons ainsi à la réalisation des objectifs de développement durable, au service de l’humanité, de la planète et de la prospérité.