New York

27 December 2020

Secretary-General's message on the International Day of Epidemic Preparedness [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

This first observance of the International Day of Epidemic Preparedness falls at the end of a year in which a scenario many had feared came tragically true.

With COVID-19 having now killed more than 1.7 million people, devastated economies, upended societies and exposed the world’s vulnerabilities in the starkest ways, the value of health emergency preparedness has hit home like never before.  As we strive to control and recover from the current pandemic, we must think about the next.  Unfortunately, it is easy to imagine a virus just as infectious but even more lethal.

We can already draw many lessons from the experiences of the past year. 

Preparedness is a sound investment, costing far less than emergency expenditures.  Societies need stronger health systems, including universal health coverage.  People and families need more social protection.  Communities on the frontlines need timely support.  Countries need more effective technical cooperation.   And we need to pay greater attention to the encroachment of people and livestock into animal habitats; 75 per cent of new and emerging human infectious diseases are zoonotic.

Across this work, science must be our guide.  Solidarity and coordination are crucial, within and among countries; no one is safe unless all of us are safe. 

The United Nations system, including the World Health Organization, is strongly committed to supporting Governments and all partners in strengthening epidemic preparedness as a crucial part of our broader work to build a healthier world and achieve the Sustainable Development Goals.

This International Day falls on the birthdate of Louis Pasteur, the French biologist responsible for ground-breaking work on vaccinations.  In honouring his work, I salute today’s medical professionals, front-line personnel and essential workers who have carried the world through this emergency with such remarkable commitment.  As we recover from the pandemic, let us resolve to build up our prevention capacities so that we are ready when the world faces the next outbreak.

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La première Journée internationale de la préparation aux épidémies tombe à la fin d’une année durant laquelle un scénario catastrophe que beaucoup redoutaient est devenu une triste réalité.

La COVID-19 a déjà coûté la vie à plus de 1,7 million de personnes, dévasté l’économie mondiale, bouleversé nos sociétés et, en cela, nous a brutalement fait prendre conscience de nos vulnérabilités. L’importance de la préparation aux catastrophes sanitaires n’a jamais été aussi évidente. Alors même que nous nous efforçons de contrôler la pandémie actuelle et de nous en remettre, nous devons déjà commencer à penser à la prochaine, et il est malheureusement aisé d’imaginer un nouveau virus qui serait tout aussi contagieux, mais également bien plus mortel.

Il y a de nombreuses leçons à tirer de l’année écoulée.

Tout d’abord, investir dans la préparation aux catastrophes est financièrement bien plus judicieux que de devoir engager des dépenses en urgence. Ensuite, les sociétés ont besoin de systèmes de santé plus solides et d’une couverture sanitaire universelle. Les individus et les familles ont besoin d’une meilleure protection sociale. Celles et ceux qui se trouvent en première ligne ont besoin d’un appui qui arrive à temps. Les pays ont besoin d’une coopération technique plus efficace. Enfin, nous devons faire davantage attention à la manière dont les humains et le bétail empiètent sur l’habitat des animaux sauvages, étant donné que 75 % des nouvelles maladies infectieuses humaines sont des zoonoses.

La science devra être notre boussole à chaque étape de ce parcours. La solidarité et la coordination au sein des pays et entre eux sont essentielles, car le péril de l’un est le péril de tous.

Les entités des Nations Unies, dont l’Organisation mondiale de la Santé, sont fermement résolues à aider les Gouvernements et tous leurs partenaires à mieux se préparer aux épidémies ; ce n’est qu’ainsi que nous pourrons bâtir un monde en meilleure santé et atteindre les objectifs de développement durable.

Cette Journée internationale marque la date anniversaire de la naissance de Louis Pasteur, le biologiste français à qui l’on doit des recherches révolutionnaires sur les vaccins. Aujourd’hui, nous honorons son travail, et je saisis cette occasion pour saluer les professionnels de la santé, le personnel de première ligne et les travailleurs essentiels qui, faisant preuve d’un incroyable dévouement, ont porté le monde sur leurs épaules pendant cette crise. À l’heure où nous nous relevons de la pandémie, prenons l’engagement de développer nos outils de prévention afin d’être prêts la prochaine fois qu’une telle situation se présentera.