New York

30 November 2020

Secretary-General's message on the Day of Remembrance for all Victims of Chemical Warfare [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

More than one hundred years after the first large-scale use of chemical weapons in battle, they continue to inflict terror, suffering and death.

Recent years have seen the erosion of the taboo against chemical weapons, threatening the disarmament and non-proliferation regimes.

The use of chemical weapons anywhere, by anyone, under any circumstances, is intolerable and a serious violation of international law.

Impunity for their use is unacceptable.

There can be no justification for the use of these abhorrent weapons. We must remain united and determined in preventing their use, or the threat of their use. We cannot allow ourselves to become inured.

It is imperative that those who use, or have used, chemical weapons are identified and held accountable. That is the only way to meet our moral responsibility to the victims of chemical warfare.

The Day of Remembrance for all Victims of Chemical Warfare is an occasion to pay tribute to the victims of these inhumane weapons, to assess our progress in preventing any future use, and to renew our determination to eliminate them from our world.

Today, let us renew our unequivocal commitment to the Chemical Weapons Convention and our support to the Organisation for the Prohibition of Chemical Weapons.

Let us honour the victims of chemical warfare by pledging to consign these dreadful weapons to the pages of history.

*****
Plus de cent ans après leur première utilisation à grande échelle dans des combats, les armes chimiques continuent de semer la terreur, de causer des souffrances et de faire des morts.

Ces dernières années, le tabou entourant l’emploi des armes chimiques a été progressivement levé, ce qui menace les régimes de désarmement et de non‑prolifération.

L’emploi d’armes chimiques en tout lieu, par quiconque et en quelque circonstance que ce soit est un acte intolérable et une violation grave du droit international.

C’est un acte que l’on ne saurait laisser impuni.

Rien ne saurait justifier l’emploi de ces armes abjectes. Nous devons rester unis et déterminés à empêcher leur emploi et la menace de leur emploi. Nous ne pouvons nous laisser gagner par l’indifférence.

Il faut impérativement que ceux qui recourent ou qui ont recouru à des armes chimiques soient identifiés et répondent de leurs actes. C’est la seule façon de nous acquitter de notre responsabilité morale envers les victimes de la guerre chimique.

La Journée du souvenir dédiée à toutes les victimes de la guerre chimique est l’occasion de rendre hommage aux victimes de ces armes inhumaines, d’évaluer les progrès accomplis dans la prévention de tout emploi futur et de renouveler notre détermination à les éliminer totalement.

Aujourd’hui, renouvelons notre attachement sans réserve à la Convention sur les armes chimiques et notre soutien à l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.

Pour rendre hommage aux victimes de la guerre chimique, engageons-nous à faire en sorte que ces terribles armes appartiennent définitivement au passé.