New York

30 August 2020

Secretary-General's message on the International Day of the Victims of Enforced Disappearances [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

The crime of enforced disappearance is rife across the world.  We see new cases almost daily, including the disappearance of defenders of the environment, who are often indigenous peoples.  Meanwhile, the excruciating pain of old cases is still acute, as the fate of thousands of disappeared people remains unknown, making the crime a continuous presence in the lives of the loved ones of the lost.
 
The United Nations Committee and Working Group on Enforced Disappearances have identified additional worrying trends, including reprisals against relatives of the victims and members of civil society, often in the name of security and counter-terrorism.  Enforced disappearance also has gendered consequences particularly affecting women and LGBTI persons.
 
Impunity compounds the suffering and anguish.  Under international human rights law, families and societies have a right to know the truth about what happened.  I call on Member States to fulfil this responsibility.
 
With the support of international human rights mechanisms, States have a duty to strengthen their efforts to prevent enforced disappearances, to search for victims, and to increase assistance to victims and their relatives.  It is equally critical to pursue credible and impartial judicial investigations.
 
On this International Day, let us renew our commitment to end all enforced disappearances. I call on all States to ratify the Convention for the Protection of all Persons against Enforced Disappearances and to accept the competence of the Committee to examine individual complaints. This is a first, but crucial step, towards the elimination of this atrocious crime.
 
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Le crime de disparition forcée est largement répandu dans le monde. De nouveaux cas sont enregistrés presque quotidiennement, notamment des disparitions de défenseurs et défenseuses de l’environnement, qui sont souvent issus de peuples autochtones. Par ailleurs, la terrible douleur causée par les disparitions passées est toujours bien présente : on ignore tout du sort qui a été réservé à des milliers de personnes disparues, ce qui contraint leurs proches à vivre chaque instant avec ce crime.
 
Le Comité des disparitions forcées et le Groupe de travail sur les disparitions forcées ont recensé d’autres tendances inquiétantes, notamment des représailles lancées contre des proches des victimes et des membres de la société civile, souvent au nom de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme. Les disparitions forcées ont également des conséquences du point de vue du genre, qui touchent particulièrement les femmes et les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexes.
 
L’impunité accentue les souffrances et l’angoisse. En vertu du droit international des droits de l’homme, les familles et les sociétés ont le droit de connaître la vérité sur ce qui est arrivé aux personnes disparues. Je demande donc aux États Membres de mettre au jour cette vérité.
 
Avec le soutien des mécanismes internationaux de défense des droits humains, les États doivent redoubler d’efforts pour prévenir les disparitions forcées, rechercher les victimes et renforcer l’assistance fournie à celles-ci et à leurs proches. Il est tout aussi essentiel de mener des enquêtes judiciaires crédibles et impartiales.
 
En cette journée internationale, renouvelons l’engagement que nous avons pris de mettre fin à toutes les disparitions forcées. J’exhorte les États à ratifier la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées et à reconnaître la compétence du Comité des disparitions forcées pour ce qui est d’examiner les communications émanant de particuliers. Il s’agit là d’une première étape – mais d’une étape cruciale – vers l’élimination de ce crime atroce.