New York

21 August 2020

Secretary-General's Message on the International Day of Remembrance of and Tribute to the Victims of Terrorism [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Today, we remember and honour all victims of terrorism.  We stand by those who grieve and those who continue to endure the physical and psychological wounds of terrorist atrocities.
 
The impact of terrorism on victims can last a lifetime and reverberate across generations.  Traumatic memories cannot be erased, but we can help victims and survivors
by seeking truth, justice and reparation, amplifying their voices and upholding their human rights.
 
This third International Day of Remembrance of and Tribute to the Victims of Terrorism takes place while the world is in turmoil.  The COVID-19 crisis has changed the way we live and interact with each other. 
 
Vital services for victims, such as criminal justice processes and psychosocial support, have been interrupted, delayed or ended while governments focus attention and resources on fighting the pandemic.
 
Many memorials and commemorations have been cancelled or moved online, hampering the ability of victims to find solace and comfort together.  And, due to current restrictions, the first-ever United Nations Global Congress of Victims of Terrorism has been postponed until next year.
 
Remembering the victims of terrorism and doing more to support them is essential
to help them rebuild their lives and heal.  This includes our efforts to work with parliamentarians and governments to draft and adopt legislation and national strategies
to help victims.
 
We must continue to support victims’ associations in their invaluable work.  We must ensure that those who have suffered are always heard and never forgotten.  The United Nations stands in solidarity with all victims of terrorism -- today and every day.
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Aujourd’hui, nous invoquons le souvenir de toutes les victimes du terrorisme et nous leur rendons hommage. Nous sommes avec celles et ceux qui les pleurent et avec celles et ceux qui continuent de souffrir des blessures physiques et psychologiques résultant des atrocités commises par des terroristes.
 
Le terrorisme a sur ses victimes des effets qui peuvent durer toute une vie et se répercuter sur plusieurs générations. Nous ne pouvons pas effacer les traumatismes, mais nous pouvons aider les victimes et les survivants en œuvrant pour la vérité, la justice et la réparation, en nous faisant leur porte-voix et en défendant leurs droits humains.
 
Nous observons cette troisième Journée internationale du souvenir, en hommage aux victimes du terrorisme, alors que le monde est dans la tourmente. La crise provoquée par le COVID-19 a changé notre façon de vivre et nos rapports avec les autres.
 
Des services essentiels pour les victimes tels que les procédures de justice pénale et le soutien psychosocial, ont été interrompus, retardés ou supprimés, les gouvernements concentrant leur attention et leurs ressources sur la lutte contre la pandémie.
 
De nombreuses cérémonies et commémorations ont été annulées ou tenues en ligne et les victimes n’ont pu trouver consolation et réconfort les unes auprès des autres. En outre, en raison des restrictions actuelles, l’Organisation des Nations Unies a dû reporter à l’année prochaine le tout premier Congrès mondial des victimes du terrorisme.
 
Il est vital de se souvenir des victimes du terrorisme et de faire plus pour les aider à guérir et à se reconstruire. Nous devons notamment collaborer avec les parlementaires et les gouvernements en vue de la rédaction et de l’adoption de lois et de stratégies nationales d’aide aux victimes.
 
Nous devons continuer d’appuyer le travail inestimable des associations de victimes. Nous devons veiller à toujours faire entendre la voix de celles et ceux qui ont souffert, pour que personne ne soit jamais oublié. L’ONU est solidaire de toutes les victimes du terrorisme, aujourd’hui comme chaque jour.