New York

06 February 2020

Secretary-General's message on the International Day of Zero Tolerance for Female Genital Mutilation [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Over 200 million girls and women alive today have suffered from female genital mutilation, a horrific and harmful practice that can lead to physical, mental and sexual health complications. This year, more than 4 million girls are at risk.
 
Female genital mutilation is a blatant manifestation of gender inequality that is deeply entrenched in social, economic and political structures. It is also a human rights violation and an extreme form of violence against girls. Fortunately, between 2000 and 2018, the prevalence of this practice has decreased by 25 per cent.
 
However, even one mutilation is one too many. This year’s International Day of Zero Tolerance for Female Genital Mutilation highlights the power of young people to make their voices heard. We must amplify those voices and help them to advocate for change and for their rights.
 
Together, we can eliminate female genital mutilation by 2030. Doing so will have a positive ripple effect on the health, education and economic advancement of girls and women.
 
As the United Nations embarks on a Decade of Action to deliver the Sustainable Development Goals, let’s make this the decade of zero female genital mutilation.

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Plus de 200 millions de filles et de femmes aujourd’hui en vie ont subi des mutilations génitales féminines, une pratique effroyable et néfaste qui peut entraîner des complications d’ordre physique, mental et sexuel. Cette année, plus de 4 millions de filles sont en danger.
 
Les mutilations génitales féminines sont une manifestation flagrante de l’inégalité liée au genre qui est profondément ancrée dans les structures sociales, économiques et politiques. Elles constituent aussi une violation des droits de la personne et une forme de violence extrême contre les filles. Fort heureusement, entre 2000 et 2018, la prévalence de cette pratique a diminué de 25 pour cent.

Cependant, même une seule mutilation est une mutilation de trop. Cette année, la Journée internationale de la tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines met en avant le pouvoir qu’ont les jeunes de faire entendre leurs voix. Nous devons amplifier ces voix et aider ces jeunes à plaider en faveur du changement et en faveur de leurs droits.
 
Ensemble, nous pouvons éliminer les mutilations génitales féminines d’ici 2030. Notre action aura des retombées positives sur la santé, l’éducation et la promotion économique des filles et des femmes.
 
Alors que l’Organisation des Nations Unies s’engage dans une Décennie d’action en faveur des objectifs de développement durable, faisons de cette décennie celle de la pratique zéro des mutilations génitales féminines.