New York

30 August 2019

Secretary-General's message on the International Day of the Victims of Enforced Disappearances [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Enforced disappearance can be misperceived as an issue of the past, but many cases remain unresolved and new ones continue to arise.  The Committee and the Working Group on Enforced Disappearances, the key United Nations mechanisms established to address this matter, receive new cases daily, many in the context of the fight against organized crime and terrorism.
 
Without due process and safeguards, abuses in the criminal justice system are much more likely, and when coupled with a culture of impunity, it can also increase the likelihood of enforced disappearances.  
 
These disappearances have a profound impact on the lives of those searching for the victims.  Uncertainty as to the whereabouts and fate of a friend, family member or loved one causes great psychological distress. We must end this suffering.
 
Steps towards accountability can help the healing process. Successful prosecutions of enforced disappearance cases have contributed to uncovering the truth, delivering justice and deterring repetition of this atrocity. These cases confirm that it is possible to put an end to this horrific practice.  
 
We must also step up our efforts to protect human rights defenders, environmental activists, journalists and leaders of social movements. Women are particularly vulnerable.
 
I call on States to do more to prevent enforced disappearances and bring to justice those responsible. To this end, I call on countries to cooperate fully with UN mechanisms.  I also urge all States that have not yet done so to sign, ratify or accede to the International Convention for the Protection of All Persons from Enforced Disappearance.
 
On this International Day, let us pledge to do more together to end this grave violation of human rights.

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On pourrait croire, à tort, que les disparitions forcées appartiennent au passé. En réalité, nombre de cas ne sont pas résolus et de nouveaux continuent de se faire jour. Le Comité et le Groupe de travail sur les disparitions forcées, les principaux mécanismes créés par les Nations Unies pour s’occuper de ce problème, sont chaque jour informés de nouvelles affaires, souvent dans le contexte de la lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme.
 
Sans respect de la légalité et garanties judiciaires, le risque d’abus dans le système de justice pénale est beaucoup plus fort et, lorsque les abus s’accompagnent d’une culture d’impunité, ils peuvent également accroître le risque de disparition forcée.
 
Ces disparitions ont de profondes répercussions sur la vie des personnes qui cherchent les victimes. Ne pas savoir où se trouve un ami, un parent ou un être cher ou ce qu’il est advenu de lui est source d’une grande détresse psychologique. Nous devons mettre fin à cette souffrance.
 
Les mesures prises pour que les responsables répondent de leurs actes peuvent faciliter le processus de guérison. Les affaires de disparition forcée qui ont pu être jugées ont permis de faire éclater la vérité, de faire en sorte que justice soit rendue et d’empêcher que cette atrocité ne se perpétue. Elles confirment qu’il est possible de mettre fin à cette pratique innommable.
 
Nous devons également prendre davantage de mesures pour protéger les défenseurs des droits de l’homme, les militants et militantes écologiques, les journalistes et les chefs de mouvements sociaux. Les femmes sont particulièrement vulnérables.
 
Je demande aux États de s’employer davantage à prévenir les disparitions forcées et traduire en justice les responsables. À cette fin, je les invite à coopérer pleinement avec les mécanismes des Nations Unies. J’encourage également ceux qui ne l’ont pas encore fait à signer ou ratifier la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées ou d’y adhérer.
 
En cette Journée internationale, engageons-nous à faire plus, ensemble, pour mettre fin à cette grave violation des droits de l’homme.