New York

03 May 2019

Secretary-General's message on World Press Freedom Day [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

[Watch the video on webtv.un.org]

A free press is essential for peace, justice, sustainable development and human rights.
 
No democracy is complete without access to transparent and reliable information. It is the cornerstone for building fair and impartial institutions, holding leaders accountable and speaking truth to power.
 
This is especially true during election seasons -- the focus of this year’s World Press Freedom Day.
 
Facts, not falsehoods, should guide people as they choose their representatives.
 
Yet while technology has transformed the ways in which we receive and share information, sometimes it is used to mislead public opinion or to fuel violence and hatred.
 
Civic space has been shrinking worldwide at an alarming rate.
 
And with anti-media rhetoric on the rise, so too are violence and harassment against journalists, including women.
 
I am deeply troubled by the growing number of attacks and the culture of impunity.
 
According to UNESCO, almost 100 journalists were killed in 2018.
 
Hundreds are imprisoned.
 
When media workers are targeted, societies as a whole pay a price.

On World Press Freedom Day, I call on all to defend the rights of journalists, whose efforts help us to build a better world for all.
 
Thank you.
 
*****
 
La liberté de la presse est une condition sine qua non de la paix, de la justice, du développement durable et des droits de la personne.
 
Il ne saurait y avoir de pleine démocratie sans accès à une information transparente et fiable. La liberté de la presse est la pierre angulaire de l’édification d’institutions justes et impartiales ; elle permet aussi de mettre les dirigeants devant leurs responsabilités et d’exprimer la vérité face aux puissants.
 
Cela vaut particulièrement en période électorale, thème à l’honneur de cette Journée mondiale de la liberté de la presse.
 
Ce ne sont pas les mensonges mais bien les faits qui doivent guider le choix des citoyennes et des citoyens lorsqu’ils élisent leurs représentants.
 
La technologie a certes transformé notre manière de recevoir et de communiquer l’information, mais elle est aussi parfois utilisée afin de tromper l’opinion publique ou d’attiser la violence et la haine.
 
L’espace civique se restreint à un rythme alarmant partout dans le monde.
 
En outre, la montée des discours de haine contre les médias engendre une recrudescence d’actes de violence et de harcèlement contre les journalistes, notamment les femmes.
 
Je suis particulièrement alarmé par la multiplication des attaques et l’existence d’une culture de l’impunité.
 
D’après les chiffres de l’UNESCO, près de 100 journalistes ont été tués en 2018.
 
Des centaines se retrouvent derrière les barreaux.
 
Quand les professionnels des médias sont pris pour cible, c’est la société tout entière qui en pâtit.

En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, je demande à toutes et à tous de défendre les droits des journalistes, dont le travail nous aide à bâtir un monde meilleur pour tous.
 
Je vous remercie.