New York

25 March 2019

Secretary-General's message on the International Day of Solidarity with Detained and Missing Staff Members [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Day in and day out, deed by deed, United Nations personnel work unwaveringly to help the most vulnerable, protect the planet and build a better future for all.
 
Sadly, fulfilling this vital mission often entails great perils. 
 
In 2018, 16 UN staff members were kidnapped or abducted, and one thus far in 2019. Thankfully, all have been released. As of today, there are 21 UN staff members under arrest or in detention -- five of whom are being held without any known charges. We will continue to do everything within our means to secure our colleagues’ release.
 
On this International Day of Solidarity with Detained and Missing Staff Members, I call on all countries to support the 1994 Convention on the Safety of United Nations and Associated Personnel as well as its 2005 Optional Protocol. To date, only 95 countries are party to the Convention and only 33 to the Optional Protocol.
 
Whether in their home countries or abroad, United Nations staff members have an admirable commitment to service. Their safety must be our priority. On this International Day of Solidarity, I call on the Member States and the international community to strengthen resolve to give them the protection they need to continue their work for peace and prosperity for all. 
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Jour après jour, par monts et par vaux, le personnel des Nations Unies s’emploie inlassablement à aider les personnes les plus vulnérables, à protéger la planète et à construire un avenir meilleur pour tous.
 
Malheureusement, cette mission fondamentale comporte souvent de grands risques.
 
Ils étaient 16 à avoir été enlevés en 2018 et un seul à ce jour en 2019. Ils ont fort heureusement été tous relâchés. À la date d’aujourd’hui, 21 membres du personnel des Nations Unies ont été arrêtés ou sont en détention, dont 5 retenus sans que les charges soient connues. Nous continuerons d’user de tous les moyens dont nous disposons pour obtenir la libération de nos collègues.
 
En cette Journée internationale de solidarité avec les membres du personnel détenus ou portés disparus, j’engage tous les pays à soutenir la Convention sur la sécurité du personnel des Nations Unies et du personnel associé de 1994 et son Protocole facultatif de 2005. À ce jour, seuls 95 pays sont parties à la Convention et 33 pays, au Protocole facultatif.
 
Que ce soit dans leur pays d’origine ou à l’étranger, les membres du personnel des Nations Unies s’engagent d’une manière admirable à servir. Leur sécurité doit être notre priorité. En cette Journée internationale de la solidarité, je demande à tous les États Membres et à la communauté internationale de demeurer résolus à leur accorder la protection dont ils ont besoin afin de poursuivre leur action au service de la paix et de la prospérité pour tous.