New York

06 February 2019

Secretary-General's message on the International Day of Zero Tolerance for Female Genital Mutilation [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Female genital mutilation is an abhorrent human rights violation affecting women and girls around the world. It denies them their dignity, endangers their health and causes needless pain and suffering, even death.  
 
Female genital mutilation is rooted in gender inequalities and power imbalances– and it sustains them by limiting opportunities for girls and women to realize their rights and full potential. An estimated 200 million women and girls alive today have been subject to this harmful practice.  And every year, almost 4 million girls are at risk.
 
The Sustainable Development Goals call for the elimination of female genital mutilation by 2030. The United Nations joins hands with global, regional and national actors in supporting holistic and integrated initiatives to achieve this objective.  Tackling FGM is also a central part of our efforts in the Spotlight Initiative, launched in partnership with the European Union to end all forms of violence against women and girls.
 
With strong political commitment, we are seeing positive change in several countries. However, if current trends persist, these advances will continue to be outpaced by rapid population growth where the practice is concentrated.
 
On this Day of Zero Tolerance, I call for increased, concerted and global action to end female genital mutilation and fully uphold the human rights of all women and girls.  
 
*****
Les mutilations génitales féminines constituent une forme odieuse de violation des droits fondamentaux des femmes et des filles dans le monde. Il s’agit d’un déni de leur dignité, d’une mise en péril de leur santé et d’une source de douleur et de souffrances inutiles, risquant même de se traduire par leur mort.
 
Les mutilations génitales féminines trouvent leur origine dans les inégalités et les déséquilibres de pouvoir entre hommes et femmes – situation renforcée par le peu de possibilités offertes aux filles et aux femmes de réaliser pleinement leur potentiel et leurs droits. Environ 200 millions de femmes et de filles font aujourd’hui l’objet de cette pratique dangereuse. Et, chaque année, près de 4 millions de filles y sont exposées.
 
Les objectifs de développement durable prônent l’élimination des mutilations génitales féminines d’ici à 2030. L’ONU s’associe aux acteurs mondiaux, régionaux et nationaux pour soutenir les initiatives globales et intégrées visant à la réalisation de cet objectif. La lutte contre les mutilations génitales féminines loge également au cœur des efforts que nous menons dans le cadre du projet « Initiative Spotlight », lancé en partenariat avec l’Union européenne pour mettre fin à toutes les formes de violence à l’encontre des femmes et des filles.
 
Forts de notre engagement politique, nous constatons des changements positifs dans plusieurs pays. Il reste que, même si cette évolution se confirme, ces progrès continueront d’être pris de vitesse par la rapidité de la croissance démographique dans les régions où cette pratique se concentre.
 
En cette Journée de la tolérance zéro, je lance un appel en faveur d’une action accrue, concertée et mondiale pour mettre fin aux mutilations génitales féminines et garantir pleinement le respect des droits fondamentaux des femmes et des filles.