New York

13 October 2018

Secretary-General’s message for International Day for Disaster Reduction [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

This year’s International Day for Disaster Reduction falls shortly after a devastating earthquake and tsunami in Indonesia showed yet again the urgency of resilience and risk-awareness.
 
Disasters have a steep human cost.
 
Millions of people are displaced every year, losing their homes and jobs because of extreme weather events and earthquakes.
 
However, not all countries report systematically on the economic losses from major disaster events, according to a new report prepared by the UN Office for Disaster Risk Reduction.
 
This year’s International Day aims to highlight the need for Member States to improve data collection on disasters, including comprehensive accounting of economic losses.
 
This is crucial for progress on crisis prevention.
 
For example, a better understanding of the economic losses from extreme weather events can help to generate greater action on climate change and increased ambition on reducing greenhouse gas emissions.
 
Measuring economic losses can also motivate governments to do more to achieve the targets of the Sendai Framework for Disaster Risk Reduction, which seeks a substantial reduction in disaster losses by 2030.
 
Reducing the economic losses from disasters has the power to transform lives and contribute greatly to the eradication of poverty.
 
As we mark the International Day for Disaster Reduction, let us reaffirm our commitment to this vital endeavour.
 
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Cette année, la Journée internationale de la prévention des catastrophes survient peu après un séisme et un tsunami qui ont ravagé l’Indonésie, montrant une nouvelle fois le caractère urgent de la résilience et de la sensibilisation aux risques.
 
Les catastrophes ont un coût humain élevé.
 
Des millions de personnes sont déplacées chaque année et perdent leur toit et leur emploi, du fait de phénomènes météorologiques extrêmes et de séismes.
 
Les pays ne font cependant pas systématiquement état des pertes économiques qu’ils subissent à la suite de catastrophes majeures, d’après un nouveau rapport établi par le Bureau des Nations Unies pour la prévention des catastrophes.
 
En cette Journée internationale, l’accent est mis sur la nécessité, pour les États Membres, d’améliorer la collecte de données sur les catastrophes et d’établir un bilan global des pertes économiques.
 
Cela est essentiel pour progresser en matière de prévention des crises.
 
Une meilleure compréhension des pertes économiques résultant de phénomènes météorologiques extrêmes pourrait par exemple engendrer une lutte plus soutenue contre les changements climatiques et une volonté plus forte de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
 
Des pertes économiques chiffrées pourraient également inciter les gouvernements à en faire davantage pour atteindre les objectifs du Cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophe, à savoir une baisse importante des pertes dues aux catastrophes d’ici à 2030.
 
La diminution des pertes économiques résultant des catastrophes a le pouvoir de transformer nos vies et de concourir grandement à l’élimination de la pauvreté.
 
Tandis que nous célébrons la Journée internationale de la prévention des catastrophes, réaffirmons notre attachement à cet objectif fondamental.