New York

11 October 2018

Secretary-General's message on the International Day of the Girl Child [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Today, 600 million adolescent girls are preparing to enter a world of work transformed by innovation and automation. They are the largest generation in history and a vast source of ideas and solutions for all career fields. Yet far too often, girls are not given the space and opportunities they need to achieve their full potential. Multiple barriers include systematic discrimination, biases and lack of training.

We need concerted efforts to overcome the obstacles that mean that, for example, women make up less than 30 per cent of graduates in information and communications technology and occupy less than 30 per cent of research and development jobs worldwide.

Negative gender stereotypes related to girls’ education in science, technology, engineering and mathematics begin as early as primary school, and have the devastating effect of making them doubt their own potential.  

Although the number of girls attending school is the highest ever, many are still not getting the skills necessary for lifelong success. Moreover, it is estimated that five years from now, over one-third of the abilities considered important in today’s workforce will have changed.

We need to equip girls with transferable and lifelong skills such as critical thinking, creativity and digital awareness. Having role models will also be critical, especially in the sciences and other fields where the presence of women is sparse.

To help empower young people, I recently launched Youth2030, a strategy that aims to work with them, understand their needs and help put their ideas into action. On this International Day of the Girl, let us recommit to supporting every girl to develop her skills, enter the workforce on equal terms and reach her full potential.
 
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Aujourd’hui, 600 millions d’adolescentes s’apprêtent à entrer dans un monde du travail transformé par l’innovation et l’automatisation. Jamais elles n’ont été aussi nombreuses ; elles constituent une source abondante d’idées et de solutions dont peuvent bénéficier toutes les filières. Toutefois, bien trop souvent, les filles n’ont pas le loisir ou la possibilité de libérer tout leur potentiel. La discrimination systématique, les préjugés et l’absence de formation sont autant de barrières qui se dressent devant elles.

Nous devons agir ensemble pour vaincre les obstacles qui font que, à l’échelle mondiale, les femmes représentent moins de 30 % des diplômés des filières informatique et communication et occupent moins de 30 % des emplois dans le domaine de la recherche-développement, par exemple.

Les stéréotypes sexistes qui pèsent sur l’éducation des filles dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques prennent racine dès l’école primaire et ont pour effet dévastateur de faire douter les filles de leur potentiel.

Bien que le nombre de filles scolarisées soit plus élevé que jamais, nombre d’entre elles n’acquièrent toujours pas les compétences dont elles ont besoin pour réussir dans la vie. De plus, on estime que dans cinq ans, plus d’un tiers des aptitudes professionnelles jugées importantes aujourd’hui seront supplantées par d’autres.

Nous devons faire en sorte que les filles disposent de compétences polyvalentes et durables, telles que l’esprit critique, la créativité et la maîtrise du numérique. Il est également essentiel qu’elles aient pour modèles des figures exemplaires, en particulier dans les domaines où les femmes sont peu représentées, notamment dans les sciences.

Soucieux de donner aux jeunes les moyens d’agir, j’ai récemment lancé la stratégie Jeunesse 2030, qui nous permettra de travailler avec les jeunes, de cerner leurs besoins et de donner vie à leurs idées. En cette Journée internationale de la fille, engageons-nous de nouveau à aider chaque fille à développer ses compétences, à entrer dans le monde du travail sur un pied d’égalité et à exploiter tout son potentiel.