New York

30 July 2018

Secretary-General's message on the World Day against Trafficking in Persons [scroll down for French version]

António Guterres, Secretary-General

Trafficking in persons is a vile crime that feeds on inequalities, instability and conflict.  Human traffickers profit from peoples’ hopes and despair.  They prey on the vulnerable and rob them of their fundamental rights.
 
Children and young people, migrants and refugees are especially susceptible. 
Women and girls are targeted again and again.  We see brutal sexual exploitation, including involuntary prostitution, forced marriage and sexual slavery.  We see the appalling trade in human organs.
 
Human trafficking takes many forms and knows no borders.  Human traffickers too often operate with impunity, with their crimes receiving not nearly enough attention.  This must change.
 
The United Nations is committed to advancing action to bring traffickers to justice while protecting and supporting their victims.  The rights of victims must come first – be they the victims of traffickers, smugglers, or of modern forms of slavery or exploitation.
 
In their proposed Global Compact for Safe, Orderly and Regular Migration to be adopted in December, Member States have also demonstrated resolve to prevent, combat and eradicate trafficking in persons in the context of international migration.
 
On this World Day against Trafficking in Persons, let us come together around the key issues of prevention, protection and prosecution to build a future where this crime cannot exist. 
 
*****
 
La traite des êtres humains est un crime odieux qui se nourrit des inégalités, de l’instabilité et des conflits.  Les trafiquants exploitent l’espoir et la détresse d’autrui, et s’attaquent aux plus démunis en les privant de leurs droits fondamentaux.
 
Les enfants et les jeunes, les migrants et les réfugiés sont des cibles de choix.  Les femmes et les filles se retrouvent encore et toujours dans la ligne de mire.  Nous parlons ici d’exploitation sexuelle odieuse, dont font partie la prostitution contrainte, le mariage forcé et l’esclavage sexuel.  Nous parlons ici du commerce effroyable des organes humains.
 
La traite des êtres humains est multiforme et ignore les frontières.  Trop souvent les trafiquants agissent en toute impunité, et leurs crimes sont loin de recevoir l’attention requise.  Cela ne peut plus durer.
 
L’ONU est déterminée à prendre des dispositions pour que les trafiquants soient traduits en justice tout en s’attachant à protéger et soutenir leurs victimes.  Les droits des victimes doivent devenir la priorité – qu’il s’agisse des victimes des trafiquants, des passeurs ou d’autres formes modernes d’esclavage ou d’exploitation.
 
Dans leur projet de pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières qui sera adopté en décembre, les États Membres se sont montrés résolus à prévenir, combattre et éliminer la traite des êtres humains dans le contexte des migrations internationales.
 
En cette Journée mondiale de la lutte contre la traite des êtres humains, nous devons nous rassembler autour des questions fondamentales que sont la prévention, la protection et les poursuites afin de construire un avenir où ce crime ne saurait exister.