Mesdames et messieurs les journalistes,
Merci bien de votre présence.
Je termine la visite au Niger avec les populations martyrisées de Ouallam, les populations
déplacées des villages attaqués par les terroristes dans la région et avec les réfugiés venus du
Mali.
Et je profte de cette occasion pour dire à la communauté internationale qu’il faut appuyer à
fond le Niger.
Le Niger est un pays démocratique. Un pays de bonne gouvernance. Un pays qui sait ce qu’il fait
et qui a une vision nette de son futur.
Mais l’armée du Niger n’est pas suffisamment équipée contre les groupes terroristes. Il faut
investir dans l’armée du Niger pour créer, maintenant qu’au Mali et au Burkina, il y a eu des
coups d’état. Il faut que le Niger soit la muraille que les terroristes ne sont pas capables de
[transpercer].
Mais pour ça le [Niger] a besoin d’une armée bien plus appuyée par la communauté
internationale, en finance, en équipements, et en tout ce qui est nécessaire pour une ère
moderne contre les groupes terroristes.
Et deuxièmement, quand on voit les besoins humanitaires d’un peuple frappé par le
changement climatique et la sécheresse, sans parler de la violence, il faut dire que notre appel
pour le plan de réponse humanitaire n’est financé qu’à 9 pour cent. Il faut que la communauté
internationale comprenne qu’ici au Niger, il y a un intérêt commun du Niger, du Sahel, de
l’Afrique et du monde. Il faut qu’il y ait un appui financier solide du point de vue humanitaire,
du point de vue du développement, parce que la meilleure façon de combattre le terrorisme,
c’est de garantir qu’il y a de l’espoir, qu’il y a de l’avenir, que les gens peuvent avoir des écoles,
des hôpitaux, des emplois.
Le Niger mérite votre appui. Il faut que la communauté internationale soit digne de l’effort
admirable qui est fait en ce moment par les Nigériens.
Merci infiniment.