Conformément au paragraphe 2 (g) des Directives régissant la conduite de ses travaux, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo rend publics les résumés des motifs ayant présidé à l’inscription sur la liste des sanctions des individus et entités visés par l’interdiction de voyager ou par le gel des avoirs.
Sylvestre Mudacumura a été désigné pour sanctions le 1er novembre 2005, conformément aux mesures sur les armes établies au paragraphe 20 de la résolution 1493 (2003), et renouvelées conformément au paragraphe 1 de la résolution 1596 (2005).
Commandant des FDLR; exerce une influence sur la politique suivie par cette organisation; conserve le commandement et le contrôle des FDLR, qui comptent parmi les groupes armés et milices visés au paragraphe 20 de la résolution 1493 (2003); impliqué dans le trafic d’armes, en violation de l’embargo sur les armes. Mudacumura (ou son état-major) a été en communication téléphonique avec Murwanashyaka, dirigeant des FDLR exilé en Allemagne, notamment au moment du massacre de Busurungi, en mai 2009, et avec le chef militaire major Guillaume pendant les opérations “Umoja Wetu” et “Kimia II”, en 2009. Selon le Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour les enfants et les conflits armés, responsable de 27 cas de recrutement et d’utilisation d’enfants par ses troupes dans le Nord-Kivu de 2002 à 2007. À la mi-2016, Mudacumura était toujours le commandant en chef de la branche armée des FDLR, avait le grade de général de corps d’armée, et se trouvait dans la Province du Nord-Kivu en République démocratique du Congo.