Conformément au paragraphe 2 (g) des Directives régissant la conduite de ses travaux, le Comité du Conseil de sécurité créé par la résolution 1533 (2004) concernant la République démocratique du Congo rend publics les résumés des motifs ayant présidé à l’inscription sur la liste des sanctions des individus et entités visés par l’interdiction de voyager ou par le gel des avoirs.
Stanislas Nzeyimana a été désigné pour sanctions le 3 mars 2009 conformément aux critères établis au paragraphe 4 de la résolution 1857 (2008).
Ancien commandant adjoint des FOCA (une branche armée des FDLR). Chef militaire d’un groupe armé étranger opérant en RDC, qui fait obstacle au désarmement et au rapatriement ou à la réinstallation volontaires des combattants, en violation de l’alinéa b) du paragraphe 4 de la résolution 1857 (2008). Selon des éléments de preuve réunis par le Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, dont le détail figure dans son rapport en date du 13 février 2008, des jeunes filles rescapées des FDLR-FOCA avaient antérieurement été enlevées et soumises à des violences sexuelles. Depuis la mi-2007, les FDLR-FOCA, qui recrutaient auparavant des garçons d’environ 15 à 19 ans, recrutent par la force des garçons âgés d’à peine 10 ans. Les plus jeunes servent ensuite d’escortes tandis que les plus âgés sont envoyés sur le front comme soldats, en violation des alinéas d) et e) du paragraphe 4 de la résolution 1857 (2008) du Conseil de sécurité.
Nzeyimana a disparu au début de 2013, alors qu’il était en Tanzanie. En juin 2016, on ignorait où il se trouvait.